Derniers Avis : Trance - Page 4

Trance est un chef d’œuvre. Ce film de l’excellent réalisateur anglais Danny Boyle, vient de détrôné mon film préféré de ce cinéaste à savoir un autre chef d’œuvre « 28 Jours Plus Tard ». C’est pour moi son meilleur, son plus réussi, son plus abouti, son plus percutant son plus fort, son plus intense, son plus osé, son plus tout car c’est vraiment un grand film.
Un film intense, puissant et surprenant, très visuel dans son ensemble et assez coloré aussi où le rouge y sera la couleur prédominante. Une histoire captivante et prenante, où l’on est plongé à fond dedans bien que le fil rouge de cette histoire se complexifie au fur et à mesure pour nous captiver encore plus et nous donner une histoire un peu plus alambiquée mais compréhensible malgré tout. Aucuns défauts à relever, pour moi c’est le film parfait dans son genre du thriller psychologique. Le métrage est riche sur tous les points et ce sur une durée de 1h40 c’est super, on ne voit vraiment pas le temps passer. La bande son de Rick Smith y est magistrale avec des sonorités de musiques électroniques mais pas que, grand merci à lui pour ses compositions originales car elles magnifient d’une très belle façon les images et le film en général. Quelques morceaux à retenir aussi notamment l’excellent The Day de Moby et le très bon titre Here It Comes de Emeli Sandé.
Le réalisateur Danny Boyle nous offre donc un spectacle grandiose ainsi qu’un divertissement de grande classe aux qualités irréprochables avec une réalisation de toute beauté ainsi qu’une originalité bien plaisante, qui colle bien au style du cinéaste. Le casting choisi est extra surtout le trio James McAvoy, la belle Rosario Dawson et Vincent Cassel, jouant leurs rôles à la perfection accompagné aussi des très bons Danny Sapani, Matt Cross, Simon Kunz.
Un chef d’œuvre pour ce film virtuose et marquant, visuellement éblouissant et superbement interprété. Le titre du film colle parfaitement avec l’état de transe dans lequel on peut être en le regardant.
Ma note : 10/10 !

En dépit des incohérences, des fausses pistes évidentes voire même de la prévisibilité de la fin, « Trance » présente le mérite de tenir en haleine, et ce à la faveur d’une maîtrise du suspense.

Depuis "Trainspotting" (1996) qui offrait une vision trash du cinéma social anglais des Mike Leigh ou Ken Loach, et surtout depuis la pluie d'Oscars tombée sur "Slumdog Millionaire" (2007), le cinéma toujours éclectique et déroutant de Danny Boyle jouit d'une réputation quelquefois un peu surévaluée. "Trance" en est un peu l'illustration où l'on retrouve une virtuosité technique et un sens du rythme pas toujours servis par une narration à la hauteur de ce que les premières images laissaient entrevoir. Le film partait sur les chapeaux de roue avec ce casse raconté face caméra par James McAvoy à la suite duquel un célèbre tableau de Goya ("Le vol des sorcières") disparait d'une vente aux enchères comme on peut logiquement s'y attendre mais aussi pour ses voleurs, leur complice au sein de la salle des ventes étant frappé d'amnésie suite à un coup reçu dans le tohu-bohu général. Le tout est mené tambour battant au rythme endiablé du hold-up avec la dose d'humour qui nous rappelle que Danny Boyle sait aussi être un joyeux drille ("Petits meurtres entre amis", 1994). spoiler: Le pauvre Simon Newman (James McAvoy) est décidémment très mal parti, devant rendre des comptes à ses complices dont le très redoutable Franck (Vincent Cassel) qui ne croient pas une seule seconde à cette amnésie soudaine
. L'idée de passer par une hypnotiseuse pour tenter de remettre la main sur le butin était elle aussi très jouissive, nous menant à des situations très comiques où les malfrats dont les nerfs sont à bout se voient contraints de se livrer à des séances de calinothérapie à l'égard de celui dont ils sont persuadés qu'il est en train de les mener en bateau. Danny Boyle semblait bien tenir son sujet mais sans doute lui aussi hypnotisé par la sensualité ravageuse de Rosario Dawson une des amazones guerrières de "Sin City" (Roberto Rodriguez en 2004 et 2014), il se perd un peu et nous avec dans le piège qui lui tendait les bras de trop miser sur les faux-semblants permis par l'état hypnotique. Progressivement on ne sait plus très bien on l'on en est tant la confusion est entretenue à dessein entre le rêve et la réalité. Le scénario a beau nous délivrer de temps à autre quelques indices, la magie s'estompe à notre plus grand regret. Sans doute à cause du brillant prologue qui promettait tant. Reste la plastique de Rosario Dawson dont on ne saurait se lasser et la prestation assez roborative de Vincent Cassel dont le rôle aurait gagné à être développé. Mais Danny Boyle n'avait d'yeux que pour Rosario. On lui pardonne.

Wow quel film intense! Et quelle fin!!

De grands acteurs, un grand réalisateur pour un film grandiose!!

Si vous avez aimé Inception ou encore Memento, alors vous allez kiffer ce film qui va littéralement vous retourner la tête! Et puis, Rosario Dawson les gens ♥

A voir sans hésiter!!

WAOUH!! Épatant! Quel film! Il nous retourne le cerveau et nous laisse sans voix! Tout simplement excellent. Danny Boyle, un des meilleurs réalisateurs pour moi (127 heures, slumdog millionnaire, la plage...) s'est surpassé! On ressort de ce film retourné et impressionné (pour ma part) : une tuerie!

Pour son dixième long-métrage, Danny Boyle retrouve son ami, le scénariste, John Hodge avec qui il n'avait pas travaillé depuis le film "La Plage", 13 ans plus tôt. Cette nouvelle collaboration portera ses fruits. Depuis "Sunshine", le cinéaste britannique enchaine les succès et "Trance" en fait parti. Le film commence avec un braquage qui tourne mal. L'un des escrocs, suite à un coup sur la tête, oublie où il a planqué le tableau qu'ils étaient venus chercher. Pour l'aider à s'en rappeler, son équipe fait appel à une hypno-thérapeute. L'histoire mêle plusieurs périodes du récit ce qui l'a rend plus complexe mais également plus passionnante à suivre. La qualité indéniable de l'écriture du scénario lui permet de ne jamais être confus, gardant le spectateur dans sa poche jusqu'à la révélation finale qu'il ne verra sûrement pas venir.
Le réalisateur de "28 jours plus tard" met en scène de manière colorée une histoire où hypnose, cupidité et méfiance règnent. En effet, cette œuvre porte une grande importance aux lumières et couleurs. Le rendu visuel, en plus d'être plaisant à regarder, est intéressant et donne une réelle ambiance au film, avec quelques plans splendides. Le directeur de la photographie, Anthony Dod Mantle peut en être fier. Les acteurs peuvent également être fiers de leurs prestations, le trio James McAvoy, Rosario Dawson et Vincent Cassel fonctionne bien. Les relations ambigües que nouent leurs personnages sont bien construites. "Trance" est donc une nouvelle réussite de la part de Danny Boyle qui décida ensuite de réaliser l'un des biopics sur Steve Jobs.

Voici encore une fois un film très difficile à juger, que j'ai vu il y a plusieurs semaines maintenant, et je ne sais toujours pas trop où me placer. Le suspense et la tension que l'on attend d'un thriller sont là et bien là et le dénouement final lest on ne peut plus inattendu, chose extrêmement agréable. Bien que les acteurs soient très bons et que James McAvoy enchaînes les films intéressants, c'est le scénario tortueux qui est le moteur de ce film signé Danny Boyle. Au travers d'une réalisation très propre et colorée, d'une mise en scène claire mais tout de même difficile à comprendre, on se laisse embarquer dans les méandres de l'esprit du personnage principal, malheureusement à tel point que l'on a parfois du mal à se repérer entre l'hypnose et la réalité. C'est le seul défaut du film qui fait beaucoup jouer sa mise en scène pour nous faire comprendre des choses mais sans toujours y parvenir. L'ensemble reste néanmoins très clair et on passe un très bon moment devant Trance, qui a au moins pour avantage de nous mettre quelques fois en haleine, contrairement à certains de ses confrères actuellement en salles.

L'intrigue démarre sur les chapeaux de roues ou le superflu n'a pas sa place, grâce notamment à une mise en scène dynamique et efficace. La BO est bonne, le casting également mais ça s’arrête la. Les personnages manquent cruellement de profondeur pour laisser place à un scénario abracadabrantesque qui finalement, n'avance pas. En effet, à partir de la moitié du film, c'est la Bérézina. D.Boyle aime s'attacher à la complexité d'un scénario qui s'enferme comme trop souvent, dans un méli-mélo incompréhensible ou s’enchaîne les rebondissements, c'est l'overdose de twist. Pas convaincu du tout, j'ai été assommé par ces invraisemblances qui au final, m'auront fait oublier ce titre qui n' avait rien de transcendant.

un super casting qui fonctionne bien, un budget nécessaire, une scène de nue sublime, un scénario bien ficelé, un peu mou à mon goût, mais c'est un bon film !

Danny Boyle est un habitué des critiques : soit ses films plaisent ou déplaisent, mais ce qui est sur c'est qu'ils marquent.
Comment un simple agent de sécurité devient la marionnette d'un dangereux complot et d'un voleur d'oeuvre d'arts.

On adore être malmené par les le réalisateur britannique. Une mention spécial à l'actrice Rosario Dawson qui campe une hypnotiseuse; l'un de ses meilleurs rôles.

Ce qui manque au film, c'est son accessibilité au grand public comme Slumdog Millionaire.
Attention film coup de poing

Danny Boyle nous plonge de nouveau dans un thriller passionnant. Le spectateur pensant assister à un film de braquage est manipulé dans une intrigue se déroulant entre réalité et subconscience. James McAvoy, Rosario Dawson et Vincent Cassel sont magistraux, la musique dynamique, le final complexe et la mise-en-scène fidèle à Boyle, palpitante. En bref, Trance est un thriller psychologique ficelé dans la sensualité et la violence qui ne connaît qu’un abus, celui de flash-backs pas toujours nécessaires.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

Un bon thriller qui nous embarque et dont le suspense ne nous lâche plus jusqu'à la dernière minute. Le scénario est bien ficelé. La fin est assez dérangeante, voire glauque (mais je suis une petite nature). Ce film m'a vraiment marquée. Je recommande aux amateurs de thrillers.

Je suis assez partagé sur ce film complexe, parfois un peu trop abstrait et où l’on perd vite le fil de l’histoire. Pas toujours évident de savoir si une scène est en fait une illusion ou si l’on est bien dans le réel, dommage. Par contre les acteurs sont bons.

Une fois de plus Danny Boyle nous livre un film torture qui est sans doute (en tout cas selon lui) le plus cruel de tous.
Avec Trance le monument national british manque de peu le carton plein en construisant un gigantesque puzzle dont les pieces s'emboiteront a merveille mais seulement en temps voulu.
D'ici la, le film exige un effort d'attention extreme (trop pour certains) afin de saisir les quelques indices qui aideront tout au plus a saisir la complexite de l'intrigue mais sans doute pas son sens.
Un peu trop complexe donc, mais pas moins savoureux et joussif dans cette plongee dans les trefonds de l'ame humaine.
Trance se base sur un sublime scenario fort bien mis en scene, et en particulier l'escalade finale, mais dont le dernier rebondissement semble a mon avis enlever beaucoup de son sens et qu'il vaut donc mieux ignorer...
On y trouvera des influences (ou peut-etre juste des similarites) a Inception certes mais aussi a Old Boy ou encore Shutter Island.
Pour terminer comment ne pas evoquer un trio d'acteur sublime, qui interprete un dramatique triangle amoureux ou sexuel. Des personnages a plusieurs facettes, profondes, a l'image de Simon et de la remarquable, magistrale interpretation de James McAvoy.
Tout ca reste mon interpretation personnelle.

Danny Boyle est, à mon sens, l’un des réalisateurs les plus talentueux et les plus constants de ces dernières années (avec Christopher Nolan et David Fincher). Chacun de ses films présente un intérêt incontestable et propose un spectacle innovant sur un sujet souvent risqué (l’évocation de L’Inde dans "Slumdog Millionaire", le randonneur au bras coincé sous un rocher dans "127 heures" ou encore le Soleil qui s’éteint dans son chef d’œuvre "Sunshine"). Il récidive, une nouvelle fois, avec de "Trance" qui, sans être une réussite totale, porte bien la marque de son créateur. Tout démarre avec un braquage d’apparence classique, mais filmé avec une maestria des plus enthousiasmante, Boyle parvenant même à transcender l’utilisation de la voix-off, si souvent lourdingue dans les autres productions. Pourtant, "Trance" ne va pas tant s’aventurer sur le terrain ultra-balisé des voleurs de tableaux que dans l’univers, bien plus original, de l’esprit humain et de ses mystères. En effet, suite au choc subi par le héros, l’intrigue devient terriblement alambiquée, avec une succession de faux-semblants et un onirisme visuellement très intéressant. Boyle veut perdre le spectateur et c’est ce qui fait tout le sel de son film. Car, s’il est une chose à retenir de ce "Trance", c’est qu’il ne faut se fier à personne et que les repères habituels du public sont mis à rude épreuve. Les personnages sont, ainsi, formidables de densité et d’ambiguïté, du gentil commissaire-priseur qui va révéler une facette bien sombre (fantastique James McAvoy, une fois de plus) à l’hypno-thérapeute bombesque pas si désintéressée que ça (Rosario Dawson filmée comme un fantasme ambulant avec un plan en full frontal d’anthologie) en passant par le voyou en chef bien moins maître de la situation qu’il n’y parait (Vincent Cassel toujours aussi classe dans les productions étrangères). Ces personnages sont magnifiés par la mise en scène élégante de Danny Boyle, qui travaille toujours autant sa photo et sa BO… même si le rythme, laisse, parfois à désirer. En effet, "Trance" se perd, parfois, dans une intrigue un peu gnan-gnan avec un sérieux coup de mou à mesure que l’hypno-thérapeute prend de l’importance. Pour autant, il faut admettre que cette évolution à l’eau de rose est indispensable pour renforcer le choc de la révélation finale. L’intrigue souffre, également, de la nature intrasèque de son sujet puisque, même s’il est intéressant de se balader dans le subconscient du héros, ce voyage n’en reste pas moins limité et donne parfois l’impression d’un peu tourner en rond. Pour autant, et comme toujours, chez Danny Boyle, le réalisateur est parvenu à tirer le maximum de son sujet et nous rend son film franchement original et, surtout, surprenant dans ses révélations. "Trance" ne restera, certes, pas comme l’un des meilleurs films de son metteur en scène mais prouve, s’il en était encore besoin, qu’il est l’un des rares à encore oser s’aventurer sur des terrains aussi glissants et à parvenir à en tirer un tel spectacle.