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    La Fureur de vivre
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    4,0
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    236 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 juillet 2018
    James Dean fut avec Marlon Brando, le plus grand acteur américain des années 50 et aujourd'hui, il reste toujours un acteur culte. Si son décès prématuré ne lui laisse le temps que de jouer dans trois films, ceux-ci sont rentrés dans la légende : "Géant" "A l'Est d'Eden" et "La Fureur de Vivre" (Rebel Without A Cause).
    Celui-ci est sans doute le plus connu de "Jimmie" : le scénario est génial, et les acteurs sont tous très bons !
    Nicholas Ray a fait un travail de maître avec ce film qui est un plaisir à voir !
    Ghighi19
    Ghighi19

    53 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2018
    Le mythe James Dean était né ! Un chef d oeuvre inoubliable et indispensable rien que pour Jimmy Dean incroyable de modernité dans sa façon d être de bouger et de jouer . Tout est inoubliable que des scènes cultes . C est le lot des grands films de survivre et de passer les générations. Un film suspendu dans le temps .
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Trois films en deux ans et une mort prématurée à 24 ans à bord de sa Porsche 550 Spyder, le 30 septembre 1955 aux abords de Salinas (à Cholame exactement) ont fait de James Dean une star pour l'éternité même si l'entrée dans le XXIème siècle a vu son étoile légèrement pâlir. Emblème de l'adolescent rebelle, mal à l'aise au sein de l' "american way of life" dont l'essence repose sur un consumérisme effréné imposé à tout crin par des capitalistes avides de profit et de pouvoir, James Dean s'impose très vite auprès de la jeunesse et les trois seuls films dont il a été la vedette deviennent cultes aussitôt après sa mort prématurée. "Rebel without a cause" ou "La fureur de vivre " en français occupe sans conteste la première place du trio au regard de la résonnance avec la mort de James Dean de la fameuse course à la mort face à une falaise qui constitue le clou du film. Nicholas Ray qui vient de réaliser "Johnny Guitare" (1954) et qui a déjà montré sa préoccupation pour les tourments de l'adolescence dans le somptueux "Les amants de la nuit" (1949) puis dans "Les ruelles du malheur" (1949) est contacté par la Warner pour mettre en scène l'adaptation d'un roman du psychiatre Robert M Lindner sur les adolescents violents. Suivant les conseils d'Elia Kazan, il choisit James Dean pour le rôle principal. Le scénario écrit par Irving Shulman et Stewart Stern implante l'action sur un campus universitaire de Los Angeles où le jeune Jim Stark (James Dean) vient de s'installer avec ses parents. L'incipit très signifiant nous montre un jeune homme ivre, recroquevillé sur lui-même en position fœtale, symbole un peu trop voyant d'un refus de grandir, qui conduit au commissariat du quartier va y croiser Judy (Natalie Wood) et Platon (Sal Mineo) les deux autres héros du film qui comme lui se réfugient dans la petite délinquance faute de repères parentaux pour les guider vers la liberté qui s'ouvre à eux. L'arrivée des parents de Jim, archétypes du couple bourgeois un peu trop âgé, incapables de voir leur fils grandir va indiquer très vite la morale qui sous-tendra tout le propos. Le renoncement des parents trop absorbés à leur réalisation matérielle est le déclencheur de ce mal de vivre qui mènera une décennie plus tard au mouvement hippie qui lui-même sera absorbé par le capitalisme triomphant des années 80 que dénoncera à son tour le cinéaste Larry Clark de manière beaucoup plus violente que Nicholas Ray. A partir de ce postulat de départ sans équivoque, le film accumule tous les poncifs encore accentués par un James Dean au jeu outrancier complètement ligoté par la fameuse méthode de l'Actor's Studio qui aura fait bien des ravages sur toute une génération d'acteurs. Marlon Brando, Paul Newman, Rod Steiger et Steve Mac Queen auront vécu assez longtemps pour se libérer du joug du mentor de l'institution Lee Strasberg et atteindre la plénitude de leur art. Comme Marilyn Monroe, James Dean n'aura pas eu cette chance. Nick Ray très en phase avec James Dean qui le fascinait et peut-être en relation amoureuse avec la toute jeune Natalie Wood n'a pas ici sa lucidité habituelle et n'arrive pas à éviter tous les pièges tendus par un sujet se prêtant au manichéisme et aux scènes à fort potentiel lacrymal. Certaines comme celle paroxystique où Jim enrage devant ses parents, sorte de réplique de celle où Marlon Brando renverse la table dans "Un tramway nommé désir" (Elia Kazan en 1951), tombe à plat, allant même jusqu'à friser le ridicule. La scène finale dans l'observatoire abandonné où Jim, Judy et Platon se réfugient pour reformer à leur manière un court instant une sorte de famille idéale s'avère être le moment où Ray parvient enfin à retrouver le sens de l'urgence et la fougue qui caractérisent son cinéma. C'est en réalité Sal Mineo d'une sobriété à rebours du reste du casting qui constitue la véritable révélation du film. Le sujet du décalage entre les générations est intemporel, mais Ray pour une fois peu inspiré est passé à côté. Si l'on souhaite accéder à toute la complexité et la force de son œuvre, "La fureur de vivre" le film de plus connu de Ray, aujourd'hui très daté ne doit pas servir de repère intangible sous peine de passer à côté de chefs d'œuvre comme "Les amants de la nuit" (1949) , "Le violent" (1950), "La maison dans l'ombre" (1952) , "Les indomptables" (1952), "Johnny Guitare" (1954) , "Derrière le miroir" (1956), "La forêt interdite" (1958) ou encore "Traquenard" (1958).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Le thème est intéressant pour un film au final conventionnel, banale histoire d'ennui de jeune en manque de sensation forte jouant avec le feu avec cette association de voyous, un scénario prévisible, la partie du jeu qui se termine mal, difficile de s'émouvoir, la célèbre légende posthume de James Dean dans les mémoires, un acteur glamour à retenir qu'a une performance hors norme, il rentre dans le commun des mortels, je n’ai pas été marqué.
    Ricco92
    Ricco92

    181 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Second film mettant en vedette James Dean sorti moins d’un mois après sa mort, La Fureur de vivre est un film toujours aussi mythique plus de 60 ans après sa sortie. Le blouson rouge de l’acteur, le combat au couteau et la course de voitures restent gravés dans tous les esprits. Quelques mois après la sortie de Graine violence, Nicholas Ray dépeint une jeunesse délinquante cette fois issue des beaux quartiers. Celle-ci semble perdue en partie à cause de l’échec de la cellule familiale : le père de Jim, plein de bonne volonté, ne possède aucune autorité et est écrasé par sa femme (au point qu’il porte un tablier féminin dans une séquence) ; le père de Judy ne lui manifeste aucune affection ; les parents de Platon sont absents (sa mère est constamment en voyage et son père ne donne plus de nouvelles) et c’est une tutrice qui l’élève… Ces jeunes sont interprétés par une nouvelle génération d’acteurs brillants : James Dean (devenu une star pendant le tournage avec À l’est d’Éden, ce qui poussa la production à retourner toutes les séquences déjà réalisées afin que le film soit en couleurs et non plus en noir et blanc), Natalie Wood (bien qu’elle soit présente sur les écrans depuis qu’elle a 4 ans), Sal Mineo, Dennis Hopper (dont c’est la première apparition à l’écran)… La Fureur de vivre est donc une étape importante dans la reconnaissance de l’adolescence comme étant un âge à part dans la vie et comme ayant sa propre culture (Elvis Presley devient réellement une star quelques mois plus tard) mais est également un film très puissant servie par un cinémascope aux couleurs flamboyantes (alors qu’à cette époque les drames sociologiques étaient surtout réalisés en noir et blanc et en formats moins larges). Ainsi, malgré un petit détail narratif oublié dans sa conclusion (ce qu’il reste de la bande de Buzz va-t-elle continuer à vouloir se venger ?), La Fureur de vivre est une véritable réussite du cinéma hollywoodien qui transforma en icône un acteur au jeu révolutionnaire trop vite disparu : James Dean.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    36 abonnés 1 075 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Que dire si ce n'est que ce film a plutôt mal vieilli. Et quand bien même on essaie de se replacer dans le contexte des années 50 et d'oublier les musiques crispantes et le jeu maniéré des acteurs, on se retrouve face à des incohérences qui empêchent de rentrer dans le film. James Dean, alias Jim, n'est pas très crédible en lycéen de 17 ans et n'a rien d'un rebelle non plus. Finalement, il ne reste, outre son aura évidente et sa dégaine bien particulière, que le mal-être de l'adolescence, la perte de repères et la recherche de valeurs et ça c'est intemporel.
    Don Diego de Las Vega
    Don Diego de Las Vega

    4 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2017
    C'est donc ça ???!!! Tout ça pour ça !!!! En quoi cette clownerie est une oeuvre majeure. C'est grotesque. Mais alors quel ennui, que les acteurs sont mauvais.... Une véritable purge de deux heures
    nicperpignan
    nicperpignan

    36 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Un véritable chef-d'oeuvre du cinéma ! James Dean au meilleur niveau d'acteur et un film classique mythique ! Du très grand cinéma Hollywoodien !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2017
    La Fureur de Vivre est un bon film.
    L'histoire est très intéressant, mettant plutôt bien en avant, le désarroi de cette jeunesse des années 50. On reste plutôt accroché. Il y a une vraie dramaturgie dans ce film. On s'attache très rapidement aux personnages et la vacuité de leur vie nous inspire l'empathie.
    Les acteurs sont plutôt bons. James Dean est excellent. Natalie Wood et Sal Mineo sont bons, surtout pour voir que ce sont des acteurs débutants.
    Le statut de film culte est peut-être exagéré, mais ça demeure un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Ce film nous plonge dans une Amérique des années 50 ou on assiste tout au long du film d'une part à une fracture familiale de Jim avec ses parents et d'autre son comportement instable en pleine adolescence. Un couple qui est exaspéré face à leur fils mais aussi et plus après Jim qui se sent coupable de la mort de son ennemis.

    Des scènes magiques comme celle de Natalie Wood alias Judy et James Dean sont grandioses
    à commencer par celle ou il discute pour la toute première fois, Jim qui va à l'université non pas pour étudier mais pour conquérir cette jeune femme essentiellement, spoiler: leur amour dans ce château en passant par le baiser vers la fin
    .

    spoiler: La scène qui m'a fait rire est celle de son ami à Jim qui tient la chandelle avec ces deux amoureux, l'expression est vraiment bien placé ici et le contexte (ici le château) est bien trouvé :)


    spoiler: La scène des combats aux couteaux entre ce chef de bande et Jim sur les hauteurs avec une vue imprenables des paysages en fond est sublime.


    Quant aux acteurs, Natalie Wood est magnifique, James Dean s'impose, à du caractère, du répondant et à identifié des générations rebelles à lui dans beaucoup de ses films. Il interprète grandiosement son rôle. Il a malheureusement joué dans peu de film mais reste un Géant du cinéma teenagers des années 50.

    De l'action , du rebondissement, de l'émotion et une fin à la fois tragique spoiler: (la mort de l'ami de Jim)

    et belle aussi spoiler: pour ce nouveau couple qui se forme
    se combine très bien avec un film bien construit et filmé pour l'époque.
    Eselce
    Eselce

    1 214 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2016
    Aujourd'hui, le seul intérêt du film est la très bonne prestation de James Dean, trop vite disparu. Ici, il a le look et la manière d'être d'une idole de l'époque, très viril même aujourd'hui. Le film est cependant trop lent et les autres acteurs sont beaucoup moins bons que le principal, à l'exception du leader adverse. Le film est tout de même le reflet d'une époque avec des jeunes gens qui semblent désabusés et une incompréhension réciproque des relations entre parents et jeunes entrant dans l'âge adulte. J'aime beaucoup les différents regards qu'adoptent James Dean tout au long du film et la maturité de ce dernier qui se lit dans le regard et dans son jeu d'acteur. Si je devais noter le film sur l'acteur seul, la note serait proche du maximum. Mais il est indéniable qu'il vieillit mal, pour moi et ne vaut le coup d’œil que pour l'acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2016
    Voilà un classique très iconique, un film qui est resté dans les mémoires en partie grâce à son acteur principal : James Dean. Après sa magistrale performance dans A l'est d'Éden, j'avais bien envie de voir ce qu'il pouvait donner dans ce film. Au final il est bon, moins que dans le film de Kazan, mais il est bon quand-même, tout comme les autres acteurs. Le film traite de pas mal de thématiques intéressantes sur l'adolescence, la jeune génération, il est très ambitieux à ce niveau mais malheureusement pas toujours subtile, la faute à une écriture de personnages quelquefois un peu bancale, surtout celui de Wood (on y croit pas, ce qu'elle fait, son caractère, sa façon de changer de petit-copain comme ça, de n'exister que par l'intermédiaire d'un mec...). En me relisant je me rends compte qu'on pourrait croire que je défonce le film, alors que non, c'est bien : le technicolor est beau et il y a des séquences vraiment marquantes, mais c'est inférieur à ce à quoi je m'attendais et au chef-d'œuvre suprême qu'on me vantait.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    526 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2016
    James Dean est mort à 24 ans avant d’avoir vu le film en salle, cela accentue son coté tragique que son l’aspect théâtral avait déjà sacralisé. ‘’La fureur de vivre’’ est malgré ses quelques défaut un des plus beaux témoignages du cinéma sur la jeunesse à problème, celle qui souffre terriblement de manque d’affection familiale et qui l'utilise pourtant pour justifier ses comportements. Question cinéma, c’est magnifique; le CinémaScope est manié de main de maitre dans des lieux clos qui rappellent la fin du monde évoquée dans le planétarium, les gros plans sur Jim associé à Judy sont d’une beauté absolue et la composition des images un régal constant. Seul bémol à mon sens, la composition de Sal Mineo trop jeune pour être ici un bon acteur (14 ans, il sera infiniment meilleur en Dov Landau dans ‘’Exodus’’) et dont on comprend mal l’importance du rôle. Les deux célèbres scènes de violence : le combat au couteau et la course de voiture sont des modèles du genre, à voir et revoir comme témoignage du talent de Ray lorsque la violence l’inspire. Le lyrisme qui se dégage parfois des lieux de tournage apporte à l’ensemble une note artistique marquée…Qui peut prétendre en voyant ‘’La fureur de vivre’’ que ce cinéma là n’est pas de l’art? Dean, Wood, Ray trois artistes aux terribles destins qui nous donnent tant de plaisir!
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Le personnage de James Dean est très intéressant, porté par le charisme naturel de l’acteur, tiraillé entre cette bande, ses parents, son ami Platon et sa romance naissante avec Judy, symptomatique de avenir flou d’une génération en mal de repères et de stature, le film bascule lors de la fameuse scène de l’accident de voiture. Ensuite je trouve que le tout peine un peu à délivrer quelque chose de réellement percutant et poignant, qui arrivera tout de même lors de cette excellente séquence finale, d’ailleurs Dean semble bien seul à apporter de la matière au long métrage, le traitement des autres personnages est assez léger, j’ai vraiment du mal avec Natalie Wood qui ne parait jamais vraiment sincère, virant même dans le surjeu malvenu, heureusement que l’écriture propose de bonnes choses pour surélever le fond de cette histoire. Mais je le redis le final marche totalement au niveau de l’émotion et laisse sur une super impression, ça passe.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    J'ai longtemps entendu parler de "La Fureur de vivre" comme étant le meilleur film de son défunt acteur, le mythique James Dean. Seulement voilà, un problème se pose : je l'ai vu y'a quelques semaines, et je dois vous confesser un détail vraiment gênant : le film m'a déçu au point de n'en n'avoir pas la moyenne. Fait étrange, je n'avais rarement vu de film de cet époque ayant tant vécu; pour un truc aussi culte, et avec une telle réputation, c'est un peu comme une gifle que je me suis prise en plein visage. Non parce qu'il faut quand même avouer que c'est terriblement kitsch, au jour d'aujourd'hui; non pas que ce soit un critère de notation ( heureusement d'ailleurs ), mais dans l'appréciation globale de l'oeuvre, ça entre forcément en compte.En est-il pour le moins absolète? Je serai plutôt enclin à vous répondre positivement et, bien entendu, je vais vous dire pourquoi. Premièrement, c'est dû au travail de Nicholas Ray derrière la caméra, qui signe une oeuvre certes bonne, mais loin d'être intemporelle. De plus, le travail sonore a franchement pris un coup de vieux, du genre violent. L'interprétation globale donne elle-même cette impression; elle est vraiment dépassée, plutôt clichée, stéréotypée, quand on y réfléchit. Pourtant, je dois reconnaître aux acteurs qu'ils jouent bien; je pense qu'il est inconcevable de dire que Dean était mauvais. Extrêmement charismatique et investi dans son rôle, il se donne à fond, impressionnant notamment de par sa sensibilité. Seulement, voilà qu'ils ne sont jamais aidés par les dialogues de l'oeuvre, vieillissants, cuculs, ridicules parfois; faut quand même avouer que certains moments tombent dans le stéréotype à l'eau de rose; le moment où elle parle des lèvres de James Dean, c'était vraiment trop pour moi; j'ai pas pu tenir mon attention plus longtemps sur les répliques que les mecs s'envoient ( pendant cinq minutes seulement, je vous rassure ). Mais attention, tout dans le film n'est pas à jeter; le scénario, par exemple, se révèle original dans le fond, et vraiment convaincant dans sa forme. Les thèmes rebattus restent d'actualité ( peut-être la seule chose qui n'a pas vieilli dans l'oeuvre ), notamment au sujet de cette jeunesse pas du tout en phase avec son temps ( rappelant notamment, plus de dix piges plus tard, Mai 68 ). Bien trouvée, l'idée de base est bien exprimée et mise en place. Mais voilà que quelque chose coince : détail tout bête, la raison pour laquelle les trois bad guys s'en prennent au héros reste flou. Non seulement c'est tiré par les cheveux, mais c'est pas crédible une seconde. Car voilà ce qui manque cruellement au film : du réalisme. C'est aussi cela qui l'a poussé à vieillir si vite, je pense. La plupart des évènements ne sont pas assez solidement ancrés dans le réel pour s'avérer crédible. De plus, un réel défaut d'écriture se trouve sur les personnages, surtout sur Platon, terriblement mal foutu, au niveau de la personnalité. Loin de moi l'idée, cependant, de dire que tout est mauvais; comme je l'ai déja écris plus haut, des qualités persistent ( il en fallait bien pour une note pareille ). Les plans, recherchés et originaux, affichent un fort désir de se démarquer des autres; c'est original, joli, agréable, en bref, c'est tout ce que j'attendais.J'ai notamment apprécié le travail sur les couleurs, surtout permit par le technicolor, véritable bonheur visuel. Pour le coup, c'est vraiment agréable à regarder, notamment durant la scène d'attaque dans le manoir abandonné, vraiment bien foutue. Vous l'aurez compris, "La Fureur de vivre" fut une véritable déception. Non pas que ce soit mauvais, c'est juste décevant. Dommage, je m'attendais vraiment à mieux. Loin d'être intemporel.
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