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shmifmuf
159 abonnés
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4,5
Publiée le 16 avril 2014
"The Place Beyond The Pines" me semble un film très ambitieux avec son histoire très étirée dans le temps et ses multiples personnages tous reliés par le destin. Malgré cela, tout les pièges sont évités avec brio. Difficile de sortir un interprète car tous dans leur registre sont excellents. L'ambiance restituée par la réalisation léchée de Derek Cianfrance est solaire et empreinte de pessimisme. A mes yeux ce film est une totale réussite.
Une bien belle histoire superbement racontée ou les ambiguités sociales de l'amerique sautent à la figure. Avec une floppée d'"anti-heros" tous plus attachant et emouvant les uns que les uns que les autres.
« The place beyond the pine » était porté par une rumeur des plus flatteuses et du reste le réalisateur m’avait déjà intrigué, bien que pas tout à fait convaincu, avec son précédent long-métrage «Blue Valentine » ; c’est donc avec un certain enthousiasme et une vraie curiosité que je me suis mis devant ce film. Au bout des 2 h 15 du film je dois dire que je n’ai pas été déçu de ce que j’ai vu. Sur cette durée le réalisateur (et co-scénariste) s’interroge sur la paternité et particulièrement ce qu’elle lègue à sa progéniture de culpabilité, de souffrance et de secrets tu. Luke et Avery mènent des vies diamétralement opposées et n’ont pour seul point commun qu’une fraîche paternité. Leur rencontre va tourner au drame et forger malgré eux le destin du second et influencer celui de leurs deux garçons. À mi-chemin entre le drame et le polar, le réalisateur dresse un portrait doux amère de la paternité qui bien qu’assumée reste toujours difficile pour des hommes bien peu préparés socialement et affectivement pour ce rôle et pour l’influence qu’ils auront sur leurs enfants. Le film bénéficie d’une grande qualité d’interprétation avec une belle troupe d’acteur parmi lesquels Ryan Gosling et Bradley Cooper qui campent avec beaucoup de talent ces deux pères aux passés si différents et dont le seul point commun est l’amour de leur enfant. Cianfran sait filmer l’introspection et la souffrance de ces personnages et la qualité de l’intrigue permet de suivre les personnages avec autant d’empathie que d’intérêt pour leurs questionnements. Un excellent drame qui donne au cinéma américain une œuvre puissante et sincère sur la paternité et la transmission. À voir sans hésitation.
Le découpage bizarre de ce remarquable film a pu lui nuire. Jugez en: Luke, le héros principal, et non des moindres puisqu'il s'agit du magnétique Ryan Gosling, couicque au premier tiers du film. Avery (Bradley Cooper) prend le relais, mais il va à son tour s'effacer devant les enfants.
Le film de Derek Cianfrance parle de filiation. Il parle de pères et de fils -et de fils et de pères. Luke est cascadeur à moto. Il va, avec son spectacle, de ville en ville, et d'amourette en amourette. Lorsque qu'il revient dans la ville où vit Romina (Eva Mendes), il découvre qu'elle a un enfant. Et qu'il ne peut en être que le père; alors, cet enfant, il le veut. Il veut le couvrir de cadeaux, il veut se remettre avec Romina, alors même qu'elle s'est mariée avec quelque d'autre; il attaque des banques, en parfait amateur, pour se procurer de l'argent. Cela ne peut que mal finir.
Avery est le jeune flic très ambitieux qui est responsable de sa mort, alors qu'il n'était pas en état de légitime défense. Même s'il en a un vague remords, ce personnage digne de House of Cards va poursuivre sa carrière jusqu'au plus haut niveau politique, s'étant fait un marchepied de ses anciens collègues (Ray Liotta) qu'il a dénoncés et envoyés au trou. Il adore son fils, sans voir que c'est un gamin qui tourne mal. La encore, la relation père /fils est déviante.
Et un jour, les fils de Luke et d'Avery vont se retrouver dans la même classe. Le premier voudrait savoir qui était ce père naturel sur le compte duquel on lui a menti.
Ce thriller sombre et très ambitieux est à voir absolument.
Le film tombe malheureusement dans la caricature de film d'auteur. Fort d'un concept intéressant, que je ne spoilerai pas, rien n'est finalement abouti. Les histoires ne sont finalement pas intéressantes et ne soulève pas beaucoup de réflexions, même si on y sent la volonté. Rythme lent, enlaidissement d'icônes hollywoodiennes, concept narratif... autant d'éléments pour un film prétentieux qui n'apporte pas grand chose. Le dernier plan, lourd en symbolique, en est la démonstration parfaite.
A voir. Un scénario qui change de l'ordinaire et ne vous emmène pas là où vous l'auriez imaginé. Très bien interprété ! Je le recommande sans hésitation.
Histoire qui se découpe en 3 histoires....avec une 1ere partie, sans trop dévoiler les acteurs pour ne pas spoiler, super captivante. Où l'on ressent l'adrénaline du protagoniste, son angoisse et sa bonne volonté. Mais l'apparition du 2e acteur et donc de la 2e histoire va tout chamboulé. Et malgré sa bonne performance, le film s'essouffle et perd son rythme. On y découvre doucement la morale du film : l'héritage et les conséquences de nos vies sur celles de nos enfants. Bref, 3e et dernière partie décevante et le ryrhme ne cesse de baisser en voyant les vrais premières longueurs...bref, j'apprécie plutôt le regard vide et la passivité du jeu de M. Gosling qui me laisse plutôt satisfait de ce filmouney.
Le premier plan (qui dure plus de 3 minutes) résume la perfection de ce film. Bonne surprise de la part de Bradley Cooper (qui joue plutôt dans des comédies). Ryan Gosling toujours au top ! Film d'une beauté remarquable et d'un scénario qui laisse le spectateur scotché pendant les 2h20. Dans mon top 2 de 2013 avec Prisoners !
Incroyable film, pas parfait car brouillon dans certains passages, the place Beyond the pines nous parle surtout de l'héritage qu'un père peu donner à son fils. En écoutant "snow Angel" du compositeur Mike Patton peut nous faire penser a une berceuse. Mêmes si les amateurs de scènes d'actions ont été pour la plupart déçus, ce film ne parle pas forcément que de braquages, et c'est en comprenant cela que l'on peut aimer ce film dans son ensemble. Un scénario original, en trois actes, malheureusement le 2ème avec Mr Cooper n'a pas vraiment d'utilité. D'un point de vue artistique les plans derrière Gosling sont les plus emblématiques du film.
Une bonne idée d'histoires dans l'histoire qui malgré toutes attentes est quasi ratée. Je trouve que la première partie du film qui est aussi la partie principale et de loin la plus intéressante passe beaucoup trop vite alors que la dernière est longue et celle du milieu inintéressante et qui s'éloigne un peu trop du sujet. [spoil] Dommage que Ryan Gosling n'apparaisse que si peu.. [spoil]. 2,5/5 pour une idée d'histoire tout de même intéressante et qui met l'eau a la bouche mais décevant !
Un beau film, très original, avec un casting lourd, et un Gosling excellent. L'histoire est entrainante, et recherché. L'idée de superposé deux histoires m'a plus, puis de faire de Luke Glanton un personnage particulier, mais avec un bon fond aussi. C'est réussi, la musique est belle, les scènes d'actions ne manquent pas, les émotions non plus. Ca n'a pas fait un gros succès et franchement c'est dommage, car ce film a du mérite, mais c'est à voir!
Un film qui sans cesse semble nous murmurer "je suis faux et je vais le prouver"... C'est terrible comme Ryan Gosling notamment a l'air grimé pour l'occasion. Un tatouage ne fera jamais le dur qui en est couvert ! C'est ainsi, tout sonne faux d'entrée en suivant ce pseudo bandit au grand coeur qui n'exprime hélas pas grand chose d'excitant avec ce regard vide qu'on lui a d'ailleurs connu dans d'autres films... Pour le reste, c'est bien trop écrit, carré, pesé pour laisser s'épanouir le film hors de lu-même. Pour prendre un vrai coup dans l'estomac autour d'une histoire de paternité qui va faire d'un être perdu un homme, il suffit de se replonger dans Pusher 2 With blood on my hands et mesurer la différence d'authenticité, de puissance incarnée à l'écran. Ici tout semble calculé, apprêté, jusque dans le choix de ces acteurs bancables qui cabotinent à qui mieux mieux… Le réalisateur se sera donc pris pour James Gray ou Nicolas Winding Refn mais ça ne prend vraiment pas, il reste loin, très loin beyond the pines malgré quelques beaux moments...