Derniers Avis : Babycall - Page 10

Un film troublant, mystérieux, paranoïaque... Qu'on ne se trompe pas "babycall" est un pure thriller avec une touche de fantastique où tout n'est pas expliqué à la fin. Certains déteste mais moi j'adore quand il reste une part de mystère à la fin. Noomi Rapace confirme encore une fois que c'est l'une des meilleures actrices de sa génération, incroyable interprétation de cette mère protectrice paranoïaque. Le film souffre tout de même de quelques longueurs notamment au début. "Babycall" n'est pas un chef d'oeuvre mais ce thriller Norvégien vaut largement le coup d'oeil.

Le film perd en efficacité narrative ce qu'il tenait de promesses en son début.
Il n'en reste pas moins profondément émouvant au centre de son sujet : le désespoir d'une mère dans la perte de son enfant et son devenir en folie avant que de quitter un monde où elle ne pourra jamais écrire une histoire, la sienne dans sa solitude, comme la sienne en relation à l'autre...
Le film raconte l'impossibilité pour certains de se réinventer, après cette catastrophe la mort, dans l'acceptation pleine et entière de l' immensité de la vie et de ses dangers...
Et la seule échappée belle possible pour se soustraire à ce qui nous consume et nous consumera à jamais... Film porté par son actrice géniale, bouche ouverte, comme en apnée dans cette confrontation.

film intrigant tres bien ficeler le realisateur arrive a nous tenir en haleine tout au long du film mais ce n'est pas le genre de film que je prefere compliquer a certains moments prestation tres reussi des acteurs

Un film porté de bout en bout par N Rapace qui joue incarne et ressens son rôle jusque dans ses tripes . Un film prenant envoûtant et stressant tant on ne sait pas où l'on va ! Même si parfois on s'y perd un peu .

Bon film !
Je suis allé voir ce film juste pour Noomi Rapace et parce que ce film a été primé au Festival de Gerardmer et j'ai été qu'un tout petit peu déçu !
Je m'attendais à un film qui fait vraiment peur (à cause du -12 ans) et je me retrouve avec un film qui fait un tout petit peur (grâce aux cris du Babycall justement) et avec beaucoup d'émotions (toutes sortes : tristesse, peur, touchant)
Noomi Rapace porte très bien toute seule ce film entre la réalité et la folie (qu'est-ce qui est vrai dans ce que je vois ?)
Il n'y a pas beaucoup d'effets de surprise/d'effets chocs pour vraiment mettre une tension mais il y en a suffisamment pour qu'on tienne jusqu'au bout du film !
Le final est un peu décevant car peu d'explications sont fournies et le film va plus vers les sentiments (même si c'est bien quand même)
Un bon film, mais trop court pour exploiter toutes les facettes de la peur, de la folie.
A voir juste pour l'exceptionnelle Noomi Rapace :)

Tout n'est pas mauvais dans Babycall, au contraire. Les acteurs sont par exemple très bien. Noomi Rapace (la Lisbeth du Millénium norvégien) est parfaitement convaincante en mère paranoïaque.



La mise en scène de Pal Sletaune est élégante, j'allais dire typiquement scandinave dans sa précision, son utilisation optimale de la largeur du cadre, sa photographie grise et claire. Je ne connaissais d'aillleurs pas ce réalisateur, à propos duquel je vous conseille le beau dossier que le site Cineaster.net (consacré au cinéma nordique) lui consacre.



Ambiance lourde, mystère s'épaississant progressivement : le début du film est plutôt bon.



Le seul problème du film - mais il est de taille - c'est l'aspect complètement approximatif du scénario, qui nous égare dans une myriade de fausses pistes qui deviennent progressivement contradictoires entre elles.



Le problème des manipulations de spectateur ("ce que tu vois n'est pas ce que tu crois, non, non, non"), c'est qu'elles doivent suivre une logique absolument implacable pour fonctionner (Le sixième sens, Les autres sont de bons exemples).



Ici, on comprend assez rapidement que ce qu'on voit n'est pas ce qu'on croit, mais comme les scénaristes y ajoutent fantômes, visions extra-lucides et scènes qui logiquement ne peuvent exister si on se conforme au twist final, l'égarement est complet.



C'est dommage, parce que ce film (primé à Gérardmer), méritait bien mieux que ce travail de sagouin.
Vous devriez lire plus souvent http://www.christoblog.net/

Excellente surprise que le dernier film joué par Noomi Rapace...Ambiance nordique, qui même si elle n'atteint pas la quasi perfection de Millenium, arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la fin du film. Bref je vous le conseille...

Sorti sur nos écrans en ce milieu d'année 2012, Babycall s'annonçait fort alléchant, en particulier pour la présence de la désormais star internationale Noomi Rapace (Millenium, Prometheus). Malheureusement, il n'en est rien. Comme la plupart des films nordiques, l'excellent Morse en tête, Babycall ne se prend pas la tête et ne dévoile aucun artifice du genre, se contentant de présenter un métrage distant, froid et implacable. Cette fois-ci, la processus ne fonctionne pas, c'est d'un ennui rare. En dépit de ses qualités réalistes (certaines scènes, de par le réalisme que vise Pal Sletaune, le réalisateur, choquent pas mal), le film reste trop morne pour en tirer profit. Noomi Rapace en tête, aucune exaltation ne s'en dégage, la fin est incompréhensible, les acteurs semblent dépressifs, aucune couleur n'est présente à l'écran : comme s'il s'agissait d'un film entre la vie et la mort.

Dès le début du film, le ton est donné : glacial à l'atmosphère presque un peu glauque tant les décors sont aseptisés et le rythme lent. Le scénario s'amuse à nous perdre dans des méandres un peu douteux et des interrogations permanentes. On sait que quelque chose cloche mais quoi ? Plus on en apprend et plus on se perd, on se doute que le personnage de Noomi Rapace (qui prouve contrairement à Johnny Depp qu'on peut avoir été enfermé dans un personnage et s'en sortir en jouant différemment dans un autre film) n'est pas nette et pourtant elle est touchante en mère protectrice prête à tout pour garder son enfant. Le film repose beaucoup (trop) sur elle et sur Kristoffer Joner, incarnant un homme seul et blessé, oubliant alors d'être clair dans le déroulement de son histoire perdant le spectateur au passage jusqu'à un final un peu attendu et décousu. Il y a de l'idée mais il manque du rythme et de la rigueur.

Le Norvégien Pål Sletaune (que je découvre pour ma part) a su séduire le jury du dernier Gérardmer - "Grand Prix" et "Prix de la critique" - avec ce "Babycall", qui m'a laissé une impression mitigée. Le cinéaste (également scénariste, et seul à cette tâche) utilise une trame réaliste de faits divers (sanglants, et emboîtés) pour construire un "thriller" tendance "psychologique" autour d'"Anna", fragile trentenaire en errance - longtemps la caméra n'enregistre du monde qui l'entoure que ce qu'elle voit (ou croit voir). Les réponses à l'énigme Anna sont entre la psychiatrie et le surnaturel, et de "twist" en "twist" (accélération des "révélations" dans le dernier quart d'heure), le propos perd en clarté, et donc en conviction. Au positif : l'utilisation optimisée des décors (microcosme d'un immeuble social impersonnel, d'un centre commercial et de son parking, pour l'essentiel) et de la lumière si "scandinave", sans oublier la performance convaincante de Noomi Rapace qui prête son visage singulier à cette mère en rupture, scotchée au « Babycall » (et « Baby calls », de sa propre douleur) – « Helge », le confident ( ?) est parfait lui aussi (Kristoffer Joner, vu il y a peu dans l’excellent « Les Révoltés de l’Île du Diable »).

...Il va sans dire que l’ensemble du film est d’une solidité sans faille. Le scénario et la mise en scène du norvégien Pal Sletaune sont d’une efficacité à toute épreuve. Le suspens est haletant et redoutable, nous menant dans divers directions, nous embrouillant et nous perdant en permanence quand on pense avoir retrouvé le chemin. D’entrée une ambiance tendue et totalement paranoïaque s’installe pour une montée en puissance jusqu’à une fin terrible qui nous laisse pantois avec une foule de questions. A chacun d’émettre sa propre théorie, le film ne donnant pas vraiment la clef d’une solution. A cela se mêle un côté fantastique (le film a été primé au festival fantastique de Gérardmer) savamment distillé nous laissant encore plus perplexe...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-babycall-104466117.html

Film très douloureux et « violent » : d’abord par ce que l’on nous montre, ce que l’on suppose puis ce qu’il en est réellement. Encore que la frontière entre la réalité et la folie et très, très mince. Ce qui est assez flippant.

Ce dont on est sûr c’est du talent de Noomi Rapace qui porte magistralement le film sur ses frêles épaules, amoindrissant les petits couacs de l’histoire : certaines choses restent inexpliquées mais est-ce important ?

Les thèmes (amour maternel, deuil, folie) m’ont assez troublée et je vais encore y penser pendant quelques jours .

J' avoue que je me suit perdu dans ce thriller , mais grande interpretation de Noomi Rapace.

Beaucoup d'habileté dans la narration de ce film dérangeant à l'atmosphère mystérieuse. Malheureusement il ne tient pas toutes ses promesses se révélant trop prévisible dans sa dernière partie. Noomi Rapace est cela dit excellente.

Selon la plupart des critiques anglo-saxons ou scandinaves, Babycall est sans nul doute le plus faible des 4 films tournés par le norvégien Pal Sletaune (seul Junk Mail est sorti dans les salles françaises) dont l'influence majeur est, depuis toujours, un certain Roman Polanski. Grand Prix du Festival du film fantastique de Gérardmer, Babycall n'a pourtant rien de bien original dans son scénario qui rappelle celui de Dark Water, entre autres. Son intrigue, filandreuse, dans laquelle le réalisateur mélange réalité et fantasmes de son héroïne, multiplie hasards et coïncidences dans une tonalité paranoïaque plus proche du thriller psychologique oppressant que de l'horreur pure. Jusqu'aux dernières minutes, l'histoire est vue à travers les yeux de cette mère traumatisée. Mais le metteur en scène, pas très subtilement, ne cesse de semer des indices pour nous mettre sur une autre voie. Sletaune est plutôt maladroit dans son exercice de manipulation narrative et, s'il parvient à créer un vrai sentiment de claustrophobie, il ne peut empêcher l'attendu twist final d'être oh combien prévisible. Cependant, Babycall bénéficie d'une carte maîtresse : son interprète principale, Noomi Rapace, époustouflante, et dont la prestation dépasse de loin celle de Millénium. A elle seule, elle réussit à nous captiver et à hisser le film bien au-dessus de sa valeur intrinsèque.