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    La Maison de la radio
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Maison de la radio" et de son tournage !

    La "Maison de la Radio" qu'est-ce que c'est ?

    La Maison de la radio regroupe les principales stations de Radio France : France Info, France Bleu, France Culture, France Musique, le Mouv’, FIP, RFI, quatre formations musicales permanentes ainsi qu'une régie publicitaire. Les locaux de France Inter se situent dans un immeuble très proche, ayant déménagé faute de place.

    Représenter l'invisible

    Le défi de ce documentaire a notamment relevé du fait que l'univers de la radio repose sur la parole sans l'image. La difficulté était donc de ne pas se contenter de montrer des images de ce qui en règle générale est affranchi de l'image, mais bien de trouver un mode de représentation qui soit cohérent à ce monde : "Le véritable enjeu de ce film n’est pas lié au fait de rendre visible ce qui se soustrait habituellement à notre regard. Il consiste plutôt à essayer de faire de cette absence même l’un des sujets du film", déclare le documentariste, Nicolas Philibert, en poursuivant : "Un film sur la radio, c’est un peu contre nature - comment filmer la radio sans détruire son mystère ? - mais c’est sans doute pour ça que j’ai eu envie de le faire."

    24 heures à la Maison de la Radio

    Pour rendre la trame du film fluide et cohérente, la cinéaste a choisi de reconstituer une journée virtuelle à Radio France : une journée, et une nuit, vingt-quatre heures à partir d'images collectées en six mois de tournage, lui permettant de suivre certains personnages récurrents, donnant ainsi une unité à la structure de son documentaire.

    Ville dans la ville

    L'une des idées du film consiste à dévoiler la multitude de métiers qui cohabitent dans une seule structure immobilière - les locaux de Radio France - comme Nicolas Philibert l'avait fait avec le Musée du Louvre dans La Ville Louvre en 1990 : "[C'est] un lieu que font vivre des centaines de journalistes, techniciens, producteurs, secrétaires et documentalistes, sans compter les personnels chargés de son entretien, de sa gestion, de son développement et de sa promotion, ni les dizaines d’invités célèbres ou inconnus qui s’y rendent chaque jour pour participer ou assister à l’enregistrement des émissions", précise le metteur en scène.

    Dimension intemporelle

    Il a paru nécessaire à Nicolas Philibert, pour que son documentaire puisse avoir un aspect intemporel, de réduire la place accordée à l'actualité (et donc aux plages consacrées à l'information).

    Choix des émissions

    Pour réaliser le documentaire, il a été nécessaire de faire des choix, et notamment de décider quelles émissions filmer ou pas. Ces choix n'ont pas forcément été effectués en fonction de la qualité des émissions : "J’ai vite compris que l’intérêt qu’il y avait à filmer telle émission n’était pas proportionnel à l’importance de son contenu ou de son sujet. Pire ! Les contenus en tant que tels pouvaient constituer un piège : plus ils étaient « forts » plus ils pouvaient desservir le film, dans la mesure où ils risquaient d’éclipser ce qui m’intéressait en premier lieu, à savoir la grammaire, la mécanique de la radio. J’ai donc privilégié des critères en apparence plus futiles, mais plus cinématographiques", explique Nicolas Philibert.

    Déroulement du tournage

    Le tournage du documentaire La Maison de la radio a duré six mois (premier semestre 2011). Il pouvait y avoir jusqu'à quatre personnes sur place, parfois uniquement Nicolas Philibert. Ce dernier confie être parfois retourné à Radio France pour filmer quelques séquences supplémentaires inspirées par le travail de montage. Les conditions n'ont pas toujours été faciles, dans la mesure où l'équipe ne disposait pas constamment des contenus des émissions à l'avance. Une autre difficulté était de ne pas s'imposer de façon trop conséquente, pour ne pas altérer l'authenticité des enregistrements.

    Le travail sur le son

    Dans un documentaire qui s'intéresse au monde de la radio, dans lequel la voix, la musique et les sons sont la base de tout, le travail sur la bande son a été un élément très important : "La bande son est assez simple, presque épurée, du moins sans fioritures. J’y ai porté une très grande attention, en particulier au montage : les enchaînements, les associations, les passages d’une séquence à une autre reposent souvent sur les sons", indique Nicolas Philibert.

    Archive

    Nicolas Philibert est aussi le réalisateur du documentaire Être et avoir. Présenté au Festival de Cannes en Sélection Officielle en 2002, le film, s'intéressant au quotidien d'une classe unique dans une petite commune auvergnate, avait rencontré un grand succès, critique et public.

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