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    Hannah Arendt
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    183 critiques spectateurs

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    Schwann
    Schwann

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Margarethe Von Trotta signe un nouveau film particulièrement prenant et condensé. Si une petite part de la philosophie d'Hannah Arendt, en l'occurrence celle qu'elle fait découler du procès d'Eichmann à propos de la banalité du mal et de la destruction de la volonté, est bien convoquée, le film s'attache également (de manière romancée ?) à faire le portrait d'une intellectuelle au début des années 60. C'est finalement de l'actrice Barbara Sukowa que le film tire sa pleine force de persuasion.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2013
    assez grandiose ce film. l'actrice principale est merveilleuse.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2023
    Instructive découverte de la position complexe et contreversée de la politologue Arendt autour du procès Eichmann. Comment un système parvient à éliminer toute pensée humaine dans la réalisation des actes les plus barbares.
    Belle incarnation par B. Sukova, de ce portrait d'une intellectuelle opposée aux "ismes". Mettre l'homme devant l'intérêt des nations, à commencer par Israel, est une position qui prend aujourd'hui tout son sens.
    L'inspiration relève plus du documentaire que d'une véritable mise en scène.
    avril 2023 - DVD1
    ffred
    ffred

    1 501 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Ce nouveau film de la cinéaste allemande Margarethe Von Trotta souffre exactement du même syndrome que le dernier Spielberg. L'académisme de la mise en scène est parfaitement contre-balancé par l'intérêt du sujet. Cet épisode de la vie de cette philosophe américaine d'origine allemande et la controverse qui a suivi la publication de ces écrits suite au procès de Eichmann, sont assez...
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    Portrait d’une grande philosophe (magistralement interprétée) qui se concentre principalement sur les années au cours desquelles Hannah Arendt a écrit sur le criminel de guerre Eichmann. Académique mais passionnant et véritable cours d’histoire.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    J'ai vu un film... qui reprend un des épisodes les plus marquants de la vie de cette philosophe contestée que fut Hannah Arendt... On la suit à travers le procès Eichman et sa prise de position iconoclaste sur "la banalité du mal" et sur la participation des communautés juives dans l'oeuvre d'extermination du IIIème Reich... Mais avant de revenir sur le sujet et la controverse de cette prise de position, le film de Margarethe Von Trotta est d'un classicisme maîtrisé et sans exubérances, ni relief (et c'est bien là son principale défaut)... Par contre, en terme de qualité, j'ai apprécié les flash-backs qui nous montrent les relations ambiguës, passionnées et fortes qui unissait Hannah Arendt à Martin Heidegger, l'un des inspirateurs de la pensée Nazi, avec Nietzsche... La mise en forme et en perspective du procès est une idée brillante d'images d'archives... Cela permet de voir et de ressentir une époque et une souffrance... Barbara Sukova incarne une Hannah Arendt crédible et touchante car parfois tiraillée entre sa certitude de devoir parler et celle de ne pas incriminer les survivants de la Shoah... Pour en revenir sur la polémique de cette philosophe, on la suit pendant le procès d'Eichman à Jérusalem en 1961... Elle pose les questions de la responsabilité d'un individu dans un système concentrationnaire et exterminateur... Et où l'action d'un seul individu n'est qu'une "micro-action" dans un ensemble complet... La question qui se pose est de savoir si Eichmann peut endosser l'ensemble de la responsabilité de l'extermination des juifs d'Europe... Est-ce son procès -à lui seul- ou celui d'un système ?... A cette question, la philosophe adopte une position qui la met en porte-à-faux vis-à-vis de ses coreligionnaires et de ses amis, car pour elle, ce bureaucrate, ce fonctionnaire, cet être banal ne peut être l'instigateur de ce système... Il n'en est qu'un rouage... Maintenant, dans le fond est-ce réellement le cas ? Comment ne pas penser que cet individu au-delà des ordres a exprimé une pulsion, des intentions et même de la volonté... N'a-t-il pas sciemment désobéi à Himmler lui-même pour poursuivre son oeuvre malgré des ordres contraires ? Sur l'autre volet de la controverse, concernant la participation des juifs dans leur propre extermination... On peut imaginer que pour l'ensemble des juifs européens, il y avait un respect fort à un certain légalisme... Ce fut le cas tout au long de l'histoire et dans tous les pays d'Europe... Alors sans parler de collaboration active, on peut imaginer des contributions volontaires ou moins volontaires de se dire qu'en accédant à la demande des Allemands (cf les autorités françaises et le procès Papon)... Donc en respectant la loi, ils pensaient dénouer la corde qu'on leur mettait au cou... Et le sentiment de révolte n'a pas (ou peu) habité les populations juives qui ont pris les trains qui les ont emmenés dans les camps de concentrations et les camps d'extermination... Au-delà du constat sans doute exact présenté par Hannah Arendt, il eut été aussi intéressant selon moi de comprendre les motivations réelles des organisations juives qui ont, et c'est mon opinion, cru pouvoir atténuer la souffrance en obéissant aux allemands. Ca c'est malgré tout, en obéissant toujours aux autorités des différents pays dans lesquels ils ont vécus que les juifs ont survécus... Et c'est cette qualité qui leur a fait défaut pendant la guerre, car l'objectif n'était pas juste un pogrom, une demande de rançon, une expulsion, mais une extermination... Et le logiciel n'était pas encore programmé pour être ne serait-ce qu'envisageable... Aujourd'hui on sait que cela est possible, que cela a été fait jusque récemment... Donc, ce film sur Hannah Arendt est intéressant, mais aurait gagner à approfondir de nombreux aspects sur les ressentis profonds et les motivations des victimes...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2013
    De facture classique, le film est essentiellement discursif et est à prendre d'abord comme une leçon d'histoire, un rappel d'une époque (les années 60) où la philosophe d'origine allemande Hannah Arendt était encore loin de recueillir tous les suffrages et les honneurs. Le film n'est réellement passionnant que dans sa seconde moitié, celle qui s'intéresse au combat solitaire de la penseuse lorsqu'elle s'applique à montrer la médiocrité et la normalité de Adolf Eichmann et à poser ainsi les fondements de son grand œuvre sur le mal et, plus précisément, sur sa banalité. Alourdi de digressions (l'attaque de son mari, les soirées entre amis), le film met en lumière une Hannah Arendt inébranlable et monolithique, sûre de son jugement, face à une opposition violente dont l'argumentation ne tient pas longtemps la route. La bonne idée est d'avoir incorporé les images d'archives du procès Eichmann à celles tournées par la réalisatrice, mais l'essentiel du film se passe à New York au domicile de la philosophe et à l'université où elle dispense ses cours. En clin d’œil, on aura noté que Hannah Arendt pensait au moins autant qu'elle fumait, y compris durant ses prestations flamboyantes et engagées devant ses élèves subjugués.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Splendide portrait d’une femme, intelligente et battante, d’une grande rigueur intellectuelle. Magnifiquement porté par l’actrice Barbara Sukowa qui réalise une performance. Mise en scène bien léchée, fidèle à l’époque, mais un peu trop académique et qui ne reproduit sûrement pas l’esprit vivace de l’héroïne. La polémique est bien analysée… et n’est pas terminée puisque le nouveau film de Claude Lanzmann, « Le dernier des injustes », va relancer le débat ! Un beau moment d’histoire et une belle interrogation intellectuelle. Et une grand leçon, à notre affligeante époque de la pensée unique : pensez librement, affranchissez-vous des dogmes !
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2013
    surprenant ça ne laisse pas indifférent dans sa philosophie même s'il est, au moins pour moi, impossible d'adhérer à sa pensée. un film très intéressant qui permet une bonne discussion après
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Peu de films prennent comme sujet la vie des philosophes. Il faut dire que filmer la pensée en train de s'élaborer est une sorte de défi ultime, et Hannah Arendt n'évite pas entièrement l'écueil de la vacuité, en montrant plusieurs fois son personnage principal allongée, en train de méditer.

    Heureusement pour nous, le film montre bien autre chose, et d'abord le portrait d'une femme, avec son histoire très... la suite ici :
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Autant dire que quand comme moi on ne sait pas à quoi s'attendre en allant voir ce film, on se demande très vite ce qu'on fout là?! Je suis très intéressé par tout ce qui touche à la 2ème guerre mondiale et l'holocauste, mais là n'est pas vraiment le sujet. Le film évoque l'histoire d'une philosophe célèbre (quand on a fait 15 ans d'études philosophiques...) qui a couvert le procès Eichmann et créé une grosse polémique dans son article publié à son retour aux USA. Le film n'évoque que très peu le procès ou Eichmann lui-même, le sujet du film est bien Hanna Arendt et ce qu'elle a subi suite à son article dont on ne cherche pas à faire l'analyse ou l'apologie. Elle y décrit un Eichmann faible et banal très loin du bourreau décrié, et souligne les propos d'Eichmann signalant que la célérité des actions de déportation ne pouvait être aussi efficace sans la collaboration de dignitaires juifs. Historiquement intéressant pour les étudiants en lettre car beaucoup de références philosophiques du XXème siècle, les autres accrochez-vous.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    167 abonnés 1 856 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 février 2017
    D'abord, disons-le franchement, en dehors de quelques séquences comme le discours final aux étudiants, ce film est mortellement ennuyeux. Tourné sans moyens, en intérieurs, de façon académique et plate, il oscille entre des discussions politico-philosophiques et des scènes intimistes qui sentent le remplissage. Un sujet pareil pouvait-il aboutir à un bon film ? Un documentaire avec des archives n'aurait-il pas été plus riche et plus intéressant ? Il est permis de se poser la question. D'autant qu'un film de fiction est plus ou moins inévitablement très simplificateur. Les thèses de Arendt, quelles que soient les critiques qu'on puisse leur adresser, méritaient mieux que cet exposé didactique, répétitif et maladroit. La collaboration d'une partie des élites juives avec les nazis, rappelée brièvement par la philosophe dans son reportage sur le procès Eichman, suscita une violente controverse qui est ici résumée d'une façon qui n'apprend rien à ceux qui connaissent un peu cette sinistre période de l'histoire. Et surtout, il est totalement impossible de traiter un sujet aussi complexe en quelques scènes et dialogues. Il en va de même pour l'analyse du totalitarisme et de la banalité du mal qui ne peuvent se résumer à la servilité de bureaucrates médiocres comme Eichman. Margarethe von Trotta, qui a pourtant montré qu'elle a du talent, notamment avec L'honneur perdu de Katharina Blum, n'a manifestement pas réalisé cette fois un film à la hauteur de ses ambitions.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    C'est un sujet délicat et passionnant qu'aborde ici la cinéaste allemande mais sur le plan cinématographique, son film trop sage et trop classique, manque de lyrisme. Reste la composition sobre et remarquable de la merveilleuse Barbara Sukowa que l'on retrouve avec plaisir dans un grand rôle.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2014
    le sujet est prenant, l'actrice principale tient bien son rôle, les autres un peu moins.
    film correct dans l'ensemble
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Sur un sujet que peu de Français connaissent vraiment, il est évident que l'avis de la réalisatrice est prédominant et on est facilement sidérée par la façon dont Margarethe von Trotta présente la philosophe juive allemande. Une petite perle dans son genre...
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