Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
shimizu
7 abonnés
228 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 9 mai 2013
Très intéressante réflexion sur le procès d'Eichmann vu par Hannah Arendt, et le parcours de cette grande philosophe au coeur des questionnements et interrogations du précédent siècle.
1961, après avoir assisté au Procès d’Eichmann, ex responsable nazi,la philosophe juive allemande Hannah Arendt écrit la "banalité du mal", dans la plus grande indépendance et liberté d’esprit dont la publication va faire l’effet d’une bombe. Que penser de celle qui ose dire que le mal est dans chacun de nous? Voir L’intelligentsia allemande aux Etats-Unis dans les années 60 (époque où la cigarette était vissée aux lèvres de chacun!) Un bon film, pour ceux qui apprécient l’esthétique du cinéma allemand et les questions philosophiques, porté par l’actrice Barbara Sukowa.
A quoi consiste l’art cinématographique ? A montrer par des images en mouvement ce qu’une description de roman ou un dialogue de pièce de théâtre ou encore un essai philosophique expriment par des mots. Sans cette exigence, un film n’est plus du cinéma mais du théâtre filmé ou un documentaire didactique. Le film de Margarethe Von Trotta oscille entre les deux sans trancher. Mauvais théâtre filmé car les situations se révèlent banales (la réalisatrice ne peut avoir le talent de Feydeau !) et la tension des caractères bien molles (écoutez du Racine : c’est quand même meilleur). Mauvais documentaire car il ne fait qu’effleurer la pensée d’Hannah Arendt sans nous donner (de façon objective et non caricaturale) le point de vue de ses détracteurs ou même seulement de ses commentateurs. Seules les reconstitutions des années 50-60 et les extraits des actualités de l’époque m’ont maintenu éveillé sur mon fauteuil (le malaise d’un témoin lors du procès d’Eichmann est poignant). Mais cela n’a pas été suffisant pour empêcher ma pensée de vagabonder et d’imaginer ce qu’un Orson Welles (vérités et mensonges) ou d’autres grands documentaristes (Reichenbach, Chris Marker) auraient pu tirer du sujet. Je mets quand même trois étoiles car le thème traité reste passionnant et courageux, la personnalité de l’héroïne attachante et l’interprétation de Barbara Sukowa convaincante. (P.S. : des flash-back plus fréquents sur la jeunesse d’Hannah Arendt, son départ rocambolesque et quasi miraculeux pour l’Amérique auraient, à mon avis, rendu le film plus captivant).
Alors sur se film je ne peut dire que une chose. Je vai dire que se film est pas térrible. Quand je dit pas térrible se un gentie mots. Je vous souhaite de ne jamais allz le voire. Vous allez dormire sur place. merci et bonne chance
Une introduction comme une autre si vous ne connaissez ni le sujet ni l'auteur. Dans le cas contraire, dispensable, mais dans le cas contraire, vous aurez envie de voir un film sur Arendt.
Il n'est bien sûr pas inutile de faire connaître qui était Hannah Arendt et faire un film sur sa vie... pourquoi pas ? Mais pour autant ce film plutôt didactique et qui se passe quasiment en huis-clos n'est guère passionnant. L'actrice principale joue certainement très bien mais cette femme sans grâce que l'on voit continuellement la clope à la bouche, n'a rien qui donne envie de s'attacher à elle. On note d'autre part quelque scènes un peu caricaturales, par exemple, grimaces un peu trop accentuées de la part des officiels de l'état d'Israël.
Voilà un film historique et poignant qui nous replonge dans une période sombre, et encore difficile à expliquer ou à comprendre, celle où le pire de la nature humaine est ressorti et où le Mal a montré son visage le plus sinistre.
1961, Hannah Arendt, philosophe juive allemande est mandatée par le New Yorker pour couvrir le procès du SS Adolf Eichmann, à Jérusalem. Elle s’attend à voir un monstre, un homme plein de haine, de fureur mais contre toute attente elle se trouve face à un homme des plus médiocres et des plus banals, c’est alors que commence son combat…
Seule contre tous, le film raconte comment cette femme juive, allemande expatriée devenue philosophe, va en quelque sorte défendre la médiocrité de cet homme face aux responsabilités dont on l’accable et... (lire la suite sur mon blog)
Fallait il en faire un film? On comprend bien que Hannah Arendt estime que Eichmann n'était qu'un exécutant et qu'il ne peut porter à lui seul toute la responsabilité des crimes commis sous ses ordres; on comprend aussi que Hannah se met à dos tous ses compatriotes nazis pour cette prise de position. Et cela ne suffit pas à faire un bon film soutenant l'intérêt du spectateur malgré la performance de l'actrice Sukova.
Back in high school, I have never been good in "philo", I have never read neither Hannah Arendt nor Heidegger, but this movie really moved me. The discussion about the origin of evil or the passive role of the Jewish communities’ leaders during the holocaust is fascinating, but what really touched me is how Hannah Harent’s cleverness and eloquence helped her to defends her sound reasoning. It’s really what I dream to provide to my kids, knowledge allowing them to express their critical sense, even when the vast majority and most of their friends despise and reject their thoughts.
C'est un film très fort, philosophique qui retrace avec talent la vie d'un femme exceptionnelle qui allait jusqu'au bout dans la défense de ses idées et de ses points de vue. Superbe écriture et magnifique interprétation.
Un film impressionnant par sa reflexion et celle qu'il suscite chez le spectateur. On y va comme pour un magistral cours de philo. Barbara Sukowa crève litteralement l'ecran.
Assez beau film. Mais vraiment déçu du fond. Je m'attendais à en apprendre plus sur cet épisode et au final je dois dire que je me suis un peu ennuyé. Même s les acteurs sont vraiment bons.