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    Hannah Arendt
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    3,6
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    183 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Très beau film expliquant la polémique qu'Hannah Arendt a soulevé, lorsqu'elle expliqua que le seul crime d'Eichman, c'est d'avoir obéit la Loi! Film à voir en cette période de débat sur le mariage pour tous et de vote de la Loi Taubira : il n'y ai pas moral d’obéir à toute Loi, au contraire il est un devoir de désobéir aux Lois mauvaises et de ne pas coopérer avec le mal !!!
    J'espère que beaucoup de gens verront ce film en particulier nos maires qui auront à faire objection de conscience et nous même qui avons le devoir de résister aux lois mauvaises et de ne pas coopérer avec le Mal !
    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Très intéressante réflexion sur le procès d'Eichmann vu par Hannah Arendt, et le parcours de cette grande philosophe au coeur des questionnements et interrogations du précédent siècle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mai 2013
    Excellent film qui offre une excellente mise au point sur le subtil travail d Arendt.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Un film impressionnant par sa reflexion et celle qu'il suscite chez le spectateur. On y va comme pour un magistral cours de philo. Barbara Sukowa crève litteralement l'ecran.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2013
    Contre l’indifférence et la soumission à l’autorité, le film suit le combat d’une femme brillante et indépendante, et se fait le témoin d’une pensée qui se forme, qui s’affirme, qui jamais ne se ferme.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Ce film parvient avec subtilité à atteindre son objectif: ébranler les certitudes, les a priori. Et ce sur un sujet des plus délicats. Hannah Arendt est un biopic réussi, et ce n'était pas gagné au vu de l'opacité du personnage, ou du moins l'opacité qu'elle laissait apparaître. Car si le sujet central est la thèse de Arendt sur la responsabilité du criminel nazi Eichmann, la personnalité de la principale protagoniste est également largement explorée, et les deux ne sont pas forcément sans lien. Tous la reprochent une sensibilité inexistante, mais la réalisation ( des scènes où on voit Arendt seule avec, en phase avec la nature, à tel point que celle-ci lui rappelle ses premiers amours) , le scénario ( les longueurs prennent leur sens vers la fin, où on s'aperçoit qu'elles nous ont permis de cerner la face cachée de Hannah Arendt) nous prouvent le contraire: c'est la sensibilité-même. Elle ne veut pas le montrer. Ou du moins pas au grand public. Après avoir rendu son personnage si empathique, avec l'aide d'une Barbara Sukowa monumentale, le réalisateur réussit facilement à ranger le spectateur de son côté, surtout avec l'aide de dialogues aussi puissants et intéressants. Ces derniers font l'essence du film - on peut en cela difficilement déceler ce qui relève de l'oeuvre de Arendt, et ce qui relève du film même; sans doute le problème de tout biopic - et parviennent à donner tout son sens au titre de son ouvrage,qui pourrait tout aussi bien faire office de titre à ce film, " La banalité du mal".
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2013
    De facture classique, le film est essentiellement discursif et est à prendre d'abord comme une leçon d'histoire, un rappel d'une époque (les années 60) où la philosophe d'origine allemande Hannah Arendt était encore loin de recueillir tous les suffrages et les honneurs. Le film n'est réellement passionnant que dans sa seconde moitié, celle qui s'intéresse au combat solitaire de la penseuse lorsqu'elle s'applique à montrer la médiocrité et la normalité de Adolf Eichmann et à poser ainsi les fondements de son grand œuvre sur le mal et, plus précisément, sur sa banalité. Alourdi de digressions (l'attaque de son mari, les soirées entre amis), le film met en lumière une Hannah Arendt inébranlable et monolithique, sûre de son jugement, face à une opposition violente dont l'argumentation ne tient pas longtemps la route. La bonne idée est d'avoir incorporé les images d'archives du procès Eichmann à celles tournées par la réalisatrice, mais l'essentiel du film se passe à New York au domicile de la philosophe et à l'université où elle dispense ses cours. En clin d’œil, on aura noté que Hannah Arendt pensait au moins autant qu'elle fumait, y compris durant ses prestations flamboyantes et engagées devant ses élèves subjugués.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 mai 2013
    A priori ici on tenait un sujet intéressant. C'était sans compter sur un académisme froid qui prive le film de toute passion et de toute émotion. Le récit en beaucoup plus axé sur une tranche de vie de la philosophe et sur les réactions provoquées par ses écrits que sur les procès des dirigeants nazis. Du coup, le côté "philosophie" est assez peu développé dans le film (en allant lire 10m des résumés de son oeuvre sur internet, vous en apprendrez autant qu'en regardant le film). Ce postulat de départ n'aurait pas été une catastrophe en soi si les seconds rôles n'avaient pas été totalement insipides, les dialogues ennuyeux et inutiles et l'humour creux. L'humour du film!! parlons en!! Typiquement le genre d'humour à la Arabesque (d'ailleurs la petite mamie qui joue Hannah Arendt ressemble un peu dans son jeu et ses mimiques à Arabesque), réservé aux plus de 60 ans qui vont au cinéma le dimanche après midi. Vous savez, le genre d'humour légèrement spirituel où on a un petit rictus géné et on se dit "à tiens, c'est bien pensé comme remarque...mais ça ne me fait pas oublier pour autant qu'il ne se passe rien là!". Un film qu'on subit plus qu'on ne regarde, même si quelques scènes sont à sauver.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 mai 2013
    Hannah Arendt est très bien interprétée, on y croit vraiment. L'analyse d'une personne comme Eichmann est vraiment très intéressante ; malheureusement, l'essentiel du film n'est pas centré sur cette analyse uniquement mais surtout sur les difficultés auxquelles a du faire face la philosophe en essayant de le comprendre. J'ai donc ressenti un petit manque mais j'en reconnais toute la responsabilité ; ce n'est pas un film qui décortique la « banalité du mal », bien que toutes les références présentes sur ce phénomène soient extrêmement passionnantes. Quant au reste, eh bien on a un passage de vie d'Hannah Arendt, sa forte personnalité, des flashbacks tout de même qui élargissent un peu aux années passées. Pas de quoi totalement accrocher. Bon ensemble cependant, chacun en tirera ce qu'il a à en tirer.
    andika
    andika

    94 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Hannah Arendt est un film très utile pour qui n’a pas fait un peu de philosophie et de sociologie. Il revient globalement sur les thèses qu’elle a développées à la suite du procès d’Eichmanà Jérusalem. A l’observation de cet homme lors de sa défense, elle a pu identifier le concept de la banalisation du mal. Combien de fois ai-je entendu cela au cours de mes études ! Cette femme par sa clairvoyance est passée à la postérité, ses observations ont été corroborées par une expérience scientifique à l’université de Yale réalisée par Milgram. Il est vital que tout le monde connaisse cela, car c’est ce qui permet de rester humain en toutes circonstances.

    D’un point de vue cinématographique, nous avons ici un film honnête. Des plans élégants, des personnages riches et recherchés servis par des acteurs vraiment très bon. On s’aperçoit toutefois rapidement que ce qui importe n’est pas forcément ce qui se passe à l’écran, non l’important ici c’est d’écouter, de ne pas perdre une miette de dialogue. Mais toutefois, certaines images marquent, notamment toutes celles se déroulants à Jérusalem.

    D’un point de vue philosophique,ce film est infiniment plus riche. Il y a quelques flashbacks de la relation entre Arendt et Heideger, qui sont assez intéressant car on touche du doigt le problème, la conciliation entre la passion et la raison. Ce sont deux choses qui ont l’air clairement antagonistes et qui pourtant se nourrissent l’une de l’autre pour parfois aboutir à des synergies redoutables. Et c’est de cette relation dans le film que sa pensée se nourrit et aboutit à une solution brillante. Ainsi, elle échappe à la passion pour analyser ce que dit constate que ce n’est pas un homme foncièrement mauvais, comme dit dans le film, « Eichman ist kein Mephisto » !Cette démarche n’est pas aisée du tout, c’est le seul personnage du film qui écarte toute passion de cette histoire de procès. Mais en écartant, la passion,on peut également devenir très dangereux. Elle explique que Eichman, personne médiocre, qui dit ne pas avoir d’animosité envers les juifs, en a pourtant condamné des millions à mort. Et pourquoi ? Parce qu’il exécutait les ordres. Un raisonnement parfaitement rationnel au niveau kantien, ce raisonnement ne nécessite aucune réflexion, et la passion en est étrangè pourtant, en réfléchissant, et en ayant accès à certaines émotions, ces ordres n’auraient jamais été exécutés.

    Pourtant en essayant de comprendre ces mécanismes, Arendt se trouve confronté au mécontentement de beaucoup de personnes, parce qu’elle relate des faits qui ne sont pas forcément agréable à constater, notamment sur le rôle de certains juifs dans le massacre de la Shoah. Dès lors, la passion reprend le dessus, on ne traite plus du fond de son raisonnement, mais de dix pages sur trois cent. Et cette passion revient à la case intolérance, violence, incompréhension. Alors que la réflexion permettrait de relativiser.
    Ainsi ce film montre que pour être humain, il ne faut jamais perdre sa conscience, mais celle-ci se base autant sur l’émotion que sur la raison et que lorsqu’on néglige l’un des deux, on peut rapidement dévier vers des eaux troubles.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2013
    ...
    Ce film raconte un épisode de la vie d'Hannah Arendt. Il commence lors de l'enlèvement du criminel de guerre Adolf Eichmann en 1960 en Buenos Aires, suit le procès en Israel et va jusqu'à la parution en anglais de son livre "Eichmann à Jérusalem".

    Ses écrits sur la "banalité du mal" et les discussions qui suivirent, tournaient autour de deux thèmes centraux, "Eichmann et sa responsabilité" et "Les juifs et leur attitude dans la catastrophe". D'un côté on a reproché à Hannah Arendt de minimiser le rôle Eichmann en lui ôtant son caractère démoniaque, de ne voir en lui qu'un médiocre exécutant, et de l'autre côté on l'accusait de vouloir rendre les juifs en partie responsables du génocide par une attitude passive ou même coopérative. Mais elle revendiquait sa liberté de pensée comme une responsabilité face aux normes, face au conformisme, elle voyait le procès d'un homme et non pas d'un peuple, alors que de nombreux juifs auraient voulu lui donner une valeur de symbole des crimes et des criminels nazis. "Je n'appartiens pas à un peuple...il n'y a pour moi que des individus. ". Claude Lanzmann dans ses mémoires, qualifie son attitude "un manque d'empathie, d'arrogance et une incompréhension de la situation".

    Nous suivons Hannah Arendt pendant ces années-là, quelques flash backs nous la montrent dans sa jeunesse et dans sa relation avec Martin Heidegger. Nous la voyons dans son appartement de Manhattan, entourée d'un mari amoureux, des amis intellectuels, avec ses étudiants, à Jérusalem aussi auprès d'anciens amis. Jonglant entre les langues, les phrases fusent et les dialogues bénéficient des écrits que les protagonistes ont laissés et cette authenticité fait que le spectateur suit le film avec intérêt.

    Rien de spectaculaire, c'est plutôt du genre téléfilm, juste quelques scènes documentaires pour nous mettre face à Eichmann grâce à des images d'archives. Le récit, très centré sur le personnage principal qui est examiné dans les gestes de sa vie quotidienne, reste sobre, presque linéaire. Les débats entre amis sont nombreux, ce n'est pas ennuyeux cependant on peut reprocher au film de rester en surface, de ne pas nous conduire plus loin dans la réflexion philosophique et de ne pas vraiment la situer dans l'ensemble de l’œuvre d'Hannah Arendt. Mais le cinéma n'est peut-être pas le meilleur support pour cela.
    Comme il est de plus en plus fréquent au cinéma, la reconstitution des années 60 est soignée, les meubles, les vêtements, la coiffure...et la cigarette ! Elle est constamment présente, indissociable du monde des intellectuels de l'époque !

    Ce film nous fait penser à un autre film "Le liseur", d'après le livre de Bernhard Schlink. Là aussi nous sommes témoins du procès d'une criminelle de guerre et le personnage central, une femme terriblement banale, dit elle aussi n'avoir agi que par obéissance !

    Barbara Sukowa est très convaincante dans le rôle d'une femme libre dans ses pensées et indépendante par rapport à son entourage. Margarethe von Trotta a réussi son film, parce que malgré un sujet si difficile, on regarde ce film avec plaisir, il y a même quelques moments de légèreté. Il est accessible à tout le monde et invite à la discussion après la séance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Margarethe Von Trotta retrace avec véracité et conviction une partie majeure de la vie et de l’œuvre d’Hannah Arendt. Un bon moyen de se remémorer une partie de l’Histoire et de redécouvrir la philosophie d’Hannah Arendt. Un film juste.
    traversay1
    traversay1

    3 140 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2013
    "Comment regarder une femme dont l'activité principale est la pensée ?" C'est la question à laquelle Margarethe Von Trotta s'est efforcée de répondre dans Hanna Arendt, portrait d'une philosophe, et d'une femme, à travers le procès d'Eichmann qui lui a inspiré son célèbre rapport sur "la banalité du mal", aujourd'hui reconnu et incontesté mais à l'époque violemment rejeté par la grande majorité de ses amis intellectuels et, bien entendu, voué aux gémonies par l'Etat d'Israël. Le film est donc davantage centré sur le procès fait à Hannah que sur celui d'Eichmann même s'il est le déclencheur de l'opprobre qu'elle a subi. D'où la volonté de Margarethe Von Trotta de montrer longuement Hanna Arendt dans son milieu new yorkais et de revenir sur ses années d'étudiante marquées par sa fascination amoureuse et intellectuelle pour Heidegger avant la rupture. C'est passionnant mais en grande partie gâchée par la lourde mise en scène de la réalisatrice dont la subtilité n'a jamais été le fort. Le sujet est cependant suffisamment puissant et l'interprétation de Barbara Sukowa tellement fascinante qu'on peut passer outre les défauts de fabrication. Certes, le film idéalise quelque peu la personnalité de la philosophe dans sa posture "seule à détenir la vérité face aux béotiens qui l'entourent" mais la comparaison Arendt = femme à la pensée indépendante contre Eichmann = homme falot sans autre idée construite que celle d'obéir, tient parfaitement la route. Et le monologue final, véritable invitation aux générations futures à réfléchir et à s'exprimer librement en négligeant les discours formatés est particulièrement saisissant.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Margarethe Von Trotta réalise ici un film d'une grande sobriété sur une femme philosophe, fait assez rare dans le monde de l'illusion, qu'est le cinéma, et la pensée philosophique qui s'acharne contre toute forme d'irréalité. Pari grandement réussi. Hannah Arendt. Personnellement j'ai découvert ce personnage en lisant le dossier de presse et sa notion "de la banalité du mal" est devenue beaucoup plus instructive, au fil des lectures et documentations diverses. En cela, le film est déjà une réussite pour cette découverte. Le scénario est fouillé et particulièrement solide. La grande et talentueuse Barbara Sukowa incarne avec brio, une Hannah Arendt dont l'histoire personnelle, riche en rencontres d'exception, suffirait à faire un autre film. Il s'agit, ici, d'une page de sa vie et pas des moindres. Hannah Arendt couvre, pour un journal américain, les séances du procès d'Adolf Eichmann dont les seules apparitions à l'écran sont des images d'archives. Ce nazi, est un médiocre fonctionnaire avec une seule excuse devant ses atrocités commises, celle d'exécuter des ordres. La banalité du mal qui nous laisse interrogatifs par les débats qui ont suivi les rapports d'Hannah Arendt. Cette dernière partie du fil est particulièrement bouleversante. Par la controverse soulevée dans la réalité, certes, mais aussi par l'exceptionnelle interprétation de Barbara Sukowa. Un film intelligent, riche d'enseignements qui mériterait largement d'être vu par le plus grand nombre.
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Film pertinent et intéressant mais dur à suivre quand même.
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