Derniers Avis : Spring Breakers - Page 4

C'est du gros n'importe quoi, je pense que c'est assumé par le réalisateur. Je sais même pas se que dénonce le film ? Que la folie des Springsbreak a changé quatre nanas en gangster ? Bah non parce qu'elles le sont déjà avant même de partir au SpringBreak en braquant l'épicerie. Et il est véritablement là le problème : Ton film n'a aucune évolution, les quatre nanas arrivent et repartent en étant la même personne, même après le torrent qu'elles ont vécu. y a pas un problème là ?!!!

Ne pas sous estimer ce film bien plus intéressant que l’affiche le laisse supposer ! La mise en scène permet vraiment de s’immerger dans cette aventure psychédélique qui navigue délibérément entre l’illusion et la réalité, essentiellement le rêve impossible d’un été qui ne finit jamais et d’une ivresse, d’un trip sans fin, qu’incarne le fantastique James Franco, dépassé finalement par ses deux brillantes disciples. La bande son de Skrillex est excellente, entre percussions brutales et sonorités oniriques. L’imagination se débride, le fantasme prend toute la place et pousse de l’écran le monde réel. La scène de la chanson de Britney Spears est certes audacieuse et extrême mais juste! Tout à fait dans le ton du film.

Fou de voir la différence entre les critiques du public et des professionnels sur ce film. Voilà. Adieu.

Un véritable ovni que ce film d'Harmony Korine, auteur indé/arty aux USA. Suite à son visionnage, j'étais partagé. Aimé ou détesté, impossible de choisir. Parfois long et pénible, parfois passionnant (grâce notamment à la prestation de James Franco), le gros défaut de ce film (outre sa promo trompeuse) est sans nul doute l'absence d'un réel scénario. Sa plus grande qualité, son esthétique formelle magnifique, malheureusement gâché trop régulièrement par de nombreux procédés pompeux et inutiles (voix-off décalées par rapport à l'action, rewind, ralentis suivis d'arrêt sur image...).
Les jeunes actrices venues de l'écurie Disney sont en mode "je casse ma petite image trop proprette", du coup elles en font trop la plupart du temps (V. Hudgens particulièrement), réelle satisfaction, la prestation de James Franco donc, incroyable et hilarant en petit caïd protecteur de ces dames et dealer renommé.
Trip halluciné ou complètement vide, à voir pour se faire son opinion.

Un très bon film sur le rêve de la jeunesse. L'histoire n'est pas extraordinaire, mais ce n'est pas le plus important, le plus important c'est ce que ce film dégage. Il est différent, dans sa mise en scène, en effet, il y a beaucoup moins de dialogue et d'action que dans les autres films. Au début, ça peut paraitre ennuyant et cliché, mais par la suite, les musique, le silence, la relation des personnages, est géniale. Mention honorable pour le visuel, j'ai rarement un film filmé avec des points de vue aussi originaux, spoiler: comme la scène du braquage au début du film ou l'on suit l'avancé de celui ci à travers les différentes fenêtres
. Le jeu de couleurs est juste extraordinaire, tout comme la musique. Je mets cependant, 4 étoile pour les clicher, du gangsta américain, le fait que les filles passe leur vie en maillot, meme au tribunal. Et l'une des scènes finale, digne d'un mauvais film, ou les personnages tombe tous comme des robots, et le fait que les filles évitent toute les balles.

Un très bon film pour adolescents et même pour adultes. Très bon casting qui compose le nouveau film d’Harmony Korine. Drame et action au rendez vous. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5

Ce film est un peu «  insane » surfant sur les bas fonds d une tradition américaine porte ouvert à toutes les folies le spring break !! Je ne suis pas un adepte de la mise en scène faite de flash de scène coupe très rapide , de dialogue de fond , de moments de flottement comme en plein trip pour autant je sais aimer le côté visuel les paysages le monde de la nuit et ce côté coloré très pop art propice aux vacances. Malheureusement pour moi le scénario blesse beaucoup et les messages ne sont pas toujours de bon ton Ou bien claires cela reste confus et un peu dérangeant car au final le spring break est un rendez de came alcoolique violent armée fait de pauvre filles et mauvais garçons car hélas on ne traite pas vraiment du sujet suce n est la caricature que l on en fait car il s agit là de moment sociétal de grande ampleur.
En plus le quatuor d actrice n est pas vraiment à la hauteur elle passe vraiment pour des gamines attardés prêtes à jouer au bad girl.le film au final nous montre une fois de plus la bêtise humaine au travers de ces événements et pour le coup ici le sujet est mal exploité.

Un scénario de fiesta de plage sexy avec des actrices de Disney Channel et du olé olé avec James Franco, c’est vraiment pas terrible comme intrigue, juste pour découvrir la culture du spring break.

Un film laid, racoleur, outrancier, inculte, violent et erratique.
Donc, totalement en phase avec son sujet et son époque.

Film étonnant. Sur le thème du spring break mais avec un traitement original et hyper stylisé. Les scènes grotesques sont filmés avec sublime. Le film m'a beaucoup fait penser à Doom génération de Greg Araki... Je comprends qu'on puisse ne pas accroché moi j'ai bien tripé

Un film qui dérange car il montre la décadence poussée à son maximum, de la jeunesse actuelle, bercée à coup de télé réalité, de bimbos et de kékés incultes.
Les jeunes s'injurgent, les anciens se scandalisent mais la moche réalité vous pète en pleine figure.
James Franco, comme à son habitude, fascine dans le rôle d'Alien, un very bad boy qu'on aime tant on le déteste.
Un film à regarder avec une grande ouverture d'esprit pour l'apprécier.

Alors, par où commencer ? Ah oui ! Ce film est une bouse !! Vraiment ! Déjà que la bande-annonce m'inspirait pas trop confiance, là en terme de bouse, on est vraiment servi. Nan sérieusement, "Spring Breakers" est un mauvais film, j'en ai connu des films qui m'ont ennuyé, mais alors là... Que c'était chiant !!! Je comprends pas pourquoi la presse a été si indulgente avec ce film. Personnellement, j'ai trouvé que c'était un teen movie à deux balles, d'une lenteur affligeante, d'un scénario vide et d'une vulgarité abusive. Alors ok, voir des filles à poil, les seins en l'air, ça peut être sympa, (voir même bandant) pour certains, mais au bout d'un moment, ça gave ! Et on ne voit que ça pendant pratiquement tout le film, donc vous comprenez, à force c'est lassant !! Sans compter que les acteurs sont tous insignifiants : les 4 filles ont beau être bien gaulées, je trouve qu'elles jouent mal toutes les quatre, même si pour moi c'est Selena Gomez qui est la moins insupportable. Surtout que le film s'est vendu sur la présence de Selena Gomez, et bah la concernant, vous risquez d'être déçu !! (no spoil mais ceux qui ont vu le film comprendront de quoi je parle !!) Et je parle même pas de James Franco qui est juste mauvais, qui cabotine à mort et qui fait la Kaïra forcée, mais on y croit pas une seule seconde, c'est pas crédible pour un sou. Mais au moins, le film est bien réalisé, ça pour le coup je l'admets, mais sinon, je trouve que "Spring Breakers" est un film complètement nul, avec un fond oubliable. J'ai rarement ressenti un tel sentiment de vide dans ce film. Sérieux, je me suis pas éclaté à un seul moment, je me suis ennuyé d'une profondeur abyssale et clairement, j'arrive toujours pas à capter ceux qui l'ont aimé, vraiment faut m'expliquer là !!!. Bref, j'en dirais pas plus, comme vous l'aurez compris, je recommande absolument pas "Spring Breakers". Vraiment, c'est chiant, c'est de la vulgarité forcée, y'a vraiment aucune de tension, franchement, ne le regardez pas, ça n'a aucun intérêt !! (autant aller sur Youporn !!!)

L'imagerie la plus vulgaire et tape à l'œil dont est capable la société américaine, et donc son cinéma, est violemment arrêtée par un son d'arme à feu, lequel débouche sur une jeunesse mortifère. C'est avec cet enchainement abrupte que s'ouvre "Sping Breakers", constat alarmant et audacieux d'une Amérique à deux vitesses, dont Harmony Korine parvient à capter le paradoxe.

C'est en s'appropriant l'art de la promotion - bande annonce grotesque, casting aguicheur, bande son festive - que le cinéaste s'assure un premier choc émotionnel. Car une fois cette introduction terminée, le public visé par cette dernière n'a plus rien à tirer du long-métrage, ou, au contraire, a tout à repenser.

Ne se contentant pas d'une vaine critique de la société de consommation, Korine en embrasse pleinement la démesure et s'accapare ses codes. Le montage se construit sur deux modèles en apparences antithétique : l'expérimentation de La Nouvelle Vague et le flot d'images abrutissant du vidéoclip.

C'est en jouant sur ces deux tableaux, celui du film d'auteur cérébral et du teen-movie clinquant, que le cinéaste déploie une poésie inattendue. En cela le passage de "Everytime" résume à lui seul les intentions du long-métrage, d'une beauté bouleversante, mais à l'approche formelle brutale et dérangeante.

"Spring Breakers" n'est que l'illustration d'une société capable du puritanisme le plus exacerbé comme de l'exubérance la plus spectaculaire. Toutefois, Korine ne cherche jamais à dépeindre la réalité, mais plutôt une version fantasmée du regard qu'il porte sur l'Amérique, démontrant avec force la décadence de ces deux extrêmes, et la nécessité de parvenir à un juste milieu.

C'est cette incapacité à se décider sur le camps qu'il choisit, l'un parasitant constamment l'autre, qui rend cet objet si passionnant, dont la radicalité formelle - dans son montage et sa mise en scène - rebute et suscite l'émotion à chaque image. Korine prend un recul nécessaire par rapport à ses protagonistes : ne cherchant jamais à les iconiser, sans pour autant poser sur eux un regard vindicatif. Le destin de chacune est un échec - alors même que les derniers plans sur Faith et Cotty semblent être rédempteurs - car aucune d'entre elles, à l'instar du film lui-même, n'est parvenue à conjuguer ces deux extrêmes.

"Spring Breakers" tient du miracle tant l'équilibre atteint par Korine est minutieux. Si l'œuvre est peu aimable dans sa construction, elle n'est jamais complaisante avec ce qu'elle montre, faisant surgir l'émotion des paradoxes qu'elle illustre : ceux d'une société qui sait d'où elle vient, et se rattache avec véhémence à ce souvenir, et doute d'où elle va, dans une volonté constante de déconstruction.

Le film le plus connu de Korine ,réalisateur atypique, indépendant, qui filme ses idées, ses envies et ses délires, avec toujours un côté totalement trash, décadent, critique de la société américaine mais sans vraiment vouloir faire passer de message et surtout sans trame scenaristique construite. En fait Korine se fait plaisir et filme ce qu'il a envie sans prise de tête. C'est la limite de son cinéma qu'il ne faut pas forcément chercher à intellectualiser ou politiser et où les scénarios sont plus que légers . Ici la descente aux enfers d'un groupe de 4 jeunes filles qui vont se vautrer dans tous les excès interdits dans une mega fête permanente avec une montée en puissance et une overdose de drogue, sexe, alcool et comportements déviants pour finir en bande de gangsters totalement deshinibees et inarretables . C'est fou et subversif et Korine va encore plus loin en choisissant 4 actrices chouchou des teanegers, issues de l'univers Disney avec en particulier les sublimes et sexy Selena Gomez, Vanessa Hudgens et Ashley Benson, en bikini du début à la fin du film. C'est osé, diablement sexy, amoral, subversif, ironique, politiquement incorrect à souhait avec en prime un beau numéro de James Franco en dealer jamaicain. Pas un super film mais un film décapant, totalement à part et surtout incroyablement sexy car voir Vanessa Hudgens, Selena Gomez et Ashley Benson en petite tenue et en mode orgie du début à la fin, ce n'est pas rien et il fallait oser.

Quatre jeunes jolies filles américaines blasées, disjonctées, camées, dégoutées de leur hypocrisie quotidienne, religieuse, pudique et carcérale, partent s’encanailler en Floride avec le fric d’un braquage improvisé. Sous la coupe d’un riche voyou, elles plongeront dans le monde surfait, corrompu, superficiel, séducteur, débauché, dont la superficialité et la pseudo-joie de vivre sert de dédouanement à leur soif de pouvoir par les armes, le sexe, la drogue et les sanglantes guerres de gangs, autres facettes conséquentes de l’American Dream.
Si ce thème, déjà bien mieux exploité par le passé, peut interpeller, la mise en scène nous condamne à une suite ininterrompue de psychédélismes caricaturaux, peu crédibles et lourdement répétitifs. L’exigence martelée de la dépravation et de l’apologie du fric à base de gros plans qui s’éternisent sur des lignes ou des nichons aurait pu constituer une bonne intro, mais passées les lassantes premières minutes, le film s’acharne à faire durer un calvaire outrageusement provocateur pendant 1 heure 30. On en retient une sensation de long clip violent et déjanté, de fatigantes images hyper-contrastées, des agressions musicales, des pseudo-dialogues misérables, vulgaires et excités, dans une logique sans substance qui semble tourner en boucle tandis qu’on se demande encore pourquoi on n’a pas éteint ce machin plus tôt.
Aller, un bon point quand même pour féliciter James Franco pour son look original et son jeu assez extraordinaire quand même.