Mon compte
    Rengaine
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Rengaine" et de son tournage !

    Désir de cinéma

    Rachid Djaïdani se souvient de ce qui l'a poussé à réaliser Rengaine, alors qu'il était assistant-régie sur le tournage de La Haine : "(...) j’avais découvert Mathieu Kassovitz qui tournait place Saint-Eustache : alors qu’il était recroquevillé comme un fœtus, la tête dans ses mains, tous ses techniciens étaient concentrés autour de lui et il n’y avait de place que pour le silence. Cette image m’a beaucoup marqué et donné envie de faire du cinéma."

    Neuf ans de réflexion

    Rachid Djaïdani a passé 9 ans à tourner et à peaufiner ce film.

    Une autre méthode

    Le réalisateur a préféré ne pas écrire de scénario pour son film et a opté pour une autre solution : "(...) je fonctionne en donnant des mots-clés aux acteurs, car j’aime la musicalité des mots", explique Rachid Djaïdani.

    Un film coup de poing

    Le jeune cinéaste rapproche Rengaine d'un sport qu'il affectionne particulièrement : "(...) ce film est un uppercut. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si mon idole est le boxeur Marvin Hagler qui, quand il envoyait un uppercut, faisait très mal. C’était un vrai taureau. J’ai fait ce film dans cette radicalité-là."

    Une autre vision de Paris

    Si Rengaine a été tourné à Paris, Rachid Djaïdani ne voulait pas filmer la capitale de manière classique : "La tour Eiffel, les vélibs, on connaît. Ce que j'ai essayé de faire, c'est de montrer à l'image les fantômes de la ville, ceux qu'on ne voit jamais à l'écran où alors seulement à l'arrière-plan", explique-t-il.

    Pères de cinéma

    Rachid Djaïdani se retrouve à la fois dans le travail de Jean-Luc Godard mais aussi dans celui de John Cassavetes : "(...) ce qui me touche chez lui, c’est qu’il tourne en impro, en mêlant comédiens professionnels et non professionnels". Cependant, le jeune réalisateur ne pensait pas à ces figures tutélaires lorsqu'il tournait Rengaine : "Quand je pars filmer, je n’ai aucune référence consciente à l’esprit. J’ai découvert tous ces cinéastes au fur et à mesure de ces neuf années de tournage."

    Après le tournage

    A l'issue du tournage, Rachid Djaïdani s'est retrouvé avec 200 heures de rushes.

    Liberté

    Comme Rengaine a été réalisé sans producteurs, le cinéaste s'est retrouvé dans une liberté totale de création et d'expression. Il en a profité durant ces 9 années et notamment lors du montage : "(...) j’ai tourné quasiment le même film version hiver, mais finalement toutes les scènes hivernales ont été coupées. Car j’ai préféré faire un film ensoleillé et, du coup, j’ai refait plusieurs scènes, d’un été à l’autre, que j’avais déjà en boîte."

    Avant Rengaine

    Rengaine est le premier film de fiction de Rachid Djaïdani après la réalisation de deux documentaires dont Sur ma ligne (2006), présenté au Festival de Cannes en 2007.

    Pluie de prix

    Rengaine a remporté le prix Michel d'Ornano (qui récompense un premier film français), le Prix du Jury au premier Festival du cinéma indépendant de Bordeaux, ainsi que le prix Fipresci au Festival de Cannes.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Hors-saison (2024)
    • Ici et là-bas (2024)
    Back to Top