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    Inch'Allah
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Inch'Allah" et de son tournage !

    Une réalisatrice ouverte sur le monde

    Inch'Allah est le deuxième long métrage d'Anaïs Barbeau-Lavalette, après Le Ring en 2007, récompensé notamment aux festivals de Taïpeï, Madrid ou Vladivostok et sélectionné à la Berlinale. Globe-trotteuse avertie, elle a également réalisé des courts métrages et documentaires relatant ses nombreux voyages dans le monde.

    La Palestine au cœur

    Anaïs Barbeau-Lavalette a une relation très fusionnelle avec la Palestine, un territoire qu'elle a découvert lors d'un précédent tournage pour un documentaire : "J’ai eu comme un appel, un réel coup de foudre, avec tout ce que ça peut avoir d’ambigu", se remémore la réalisatrice, en poursuivant : "Un mélange d’amour/haine, de fascination et de confrontation. J’ai décidé d’y retourner pour une plus longue période. J’y ai étudié la politique et l’arabe. Je m’y suis fait des amis". Ses nombreux voyages et rencontres dans la région ont inspiré l'écriture d'Inch'Allah : "J’ai commencé à écrire mon scénario là-bas, suite aux rencontres que j’y ai faites. La plupart des personnages sont inspirés de personnes réelles."

    De guerre lasse

    Anaïs Barbeau-Lavalette s'intéresse aux conséquences que peut avoir une guerre sur une personne étrangère et a priori non concernée par le conflit : "À quel point un conflit qui ne nous appartient pas peut-il devenir le nôtre ? Au fur et à mesure, Chloé est avalée par la guerre. Elle ne peut pas rester simple témoin. C’est ce que j’avais envie d’exprimer", raconte la réalisatrice. "Dans un tel contexte, nos barrières de protection tombent. Nous ne sommes pas immunisés contre ça. La guerre n’appartient pas qu’aux autres". Le personnage de Chloé (Evelyne Brochu) permet aussi l'identification et l'implication du spectateur : "Son cheminement pourrait être le nôtre. C’est ce qui m’intéresse", termine Anaïs Barbeau-Lavalette.

    Découverte d'un autre monde

    Evelyne Brochu, qui interprète Chloé dans le film, a accompagné la réalisatrice lors d'un voyage de répérage en Palestine et en Israël, afin de se confronter à cette région du monde qu'elle ne connaissait pas : "C’était donc important de briser la glace avant le tournage. Elle a ainsi pu voir, ressentir le Mur, les check points, l’occupation, les camps. Rencontrer les Palestiniens et les Israéliens. Vivre la différence. C’était important qu’elle éprouve tout ça physiquement, puisque la majeure partie du film ne serait pas tournée là-bas". L'apprentissage de l'arabe palestinien était aussi primordial.

    Population figurante

    Pour les séquences de tournage dans les camps de réfugiés palestiniens, la réalisatrice a tenu à faire participer la population même de ces camps, comme elle l'explique : "Les gens des camps y ont participé, notamment à la sécurité et à la figuration. Le tournage créait un grand événement et de l’excitation. On a minimisé les tournages de nuit, plus risqués. Quand les scènes le permettaient, on y intégrait la population". Comme dans son précédent film Le Ring (2007), Anaïs Barbeau-Lavalette a laissé une grande place aux enfants, symbole d'espoir.

    Décors plus vrais que nature

    Inch'Allah n'a pas été tourné sur les lieux de l'histoire, en Palestine et en Israël, mais en Jordanie : "Au beau milieu du désert jordanien, sur une vraie base de l’armée, nous avons recréé une zone frontalière de toutes pièces. Tout a l’air vrai, autant les gens que les lieux, mais tout est mis en scène", déclare Anaïs Barbeau-Lavalette. Sa manière de filmer a également participé à cet effet : "Il n’y a pratiquement aucun plan où la figuration n’est pas mise en place au quart de tour. Mais ça se fond dans le décor parce qu’on tourne vrai, à l’épaule, façon documentaire. On a l’impression que rien n’est mis en scène. Or c’est tout le contraire."

    Une actrice prometteuse

    Après avoir cherché une actrice palestinienne pour interpréter Rand, l'amie de Chloé, en vain, Anaïs Barbeau-Lavalette a pensé à la jeune actrice française Sabrina Ouazani. On l'a vu débuter à 13 ans dans L'esquive d'Abdellatif Kechiche (2002), pour lequel elle a été nommée « Meilleur espoir féminin » aux César. Elle a également joué dans La Graine et le mulet du même réalisateur en 2007, ainsi que dans Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, primé à Cannes et aux César en 2011. L'actrice avait un coach pour avoir un accent parfait lorsqu'elle parle l'arabe palestinien.

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