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    Rosetta
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    3,0
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    128 critiques spectateurs

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    James Betaman
    James Betaman

    59 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    La première fois que j’avais vu un film des frères Dardenne, c’était le Gamin à Vélo, j’étais en cinquième… je m’étais ennuyé comme rarement je l’avais fait.
    Je suis longtemps resté fâché avec les Dardenne, j’étais sans doute pas assez mature pour être bien réceptif à leur cinéma.
    Je ne suis pas encore mature pour ce genre de film.
    Je m’étais bien préparé, je savais que ça allait être un drame social, je savais que ça allait être larmoyant, triste, que ça allait pas aller très loin dans l’action…
    Mais vraiment, les Dardenne, ils m’aident pas.
    Rosetta, comme beaucoup des films Dardenne, montrent des gens en détresse, des gens de mauvaises classe sociale qui vont tenter de s’en sortir. C’est quelque chose d’intéressent, c’est quelque chose avec lequel on peut faire quelque chose de vraiment bien.
    Et les Dardenne en font quelque chose de vraiment bien.
    De nombreux plans se répètent pour montrer la monotonie du personnage, la caméra à l’épaule avec des plans qui bougent dans tous les sens nous donne vraiment le sentiment de suivre en direct l’intrigue. On est vraiment témoin de l’enfer quotidien des personnages.
    Mais les plans qui bougent trop, ça facilite pas du tout la compréhension, souvent je me demande ce qui vient de se passer. Un mal pour un bien… mais, aïe.
    Et puis, le personnage est vraiment… détestable. Je veux bien croire qu’il s’agit là d’un personnage en détresse qui n’a plus d’attache et qui a besoin de faire des fois des choses déguillasses pour s’en sortir. Mais quand tu vois que le mal qu’elle fait, c’est finalement pour dire « bah finalement, je veux pas de ce boulot »… j’ai vraiment envie de la baffer.
    Et j’avais oublié avec le temps, mais je remarque que c’est une habitude chez les Dardenne, y a pas de fin. Alors, je viens bien croire, qu’à un moment il faut s’arrêter, qu’on ne peut raconter toute la vie d’un personnage. Mais on arrête pas un film comme ça. C’était le même problème avec le Gamin à Vélo, la fin est placée là, sans que l’on sache pourquoi, et je n’y trouve aucun sens, aucun message, aucun objectif. Une amie m’a fait cette remarque à la fin : « on a l’impression que les réalisateurs en ont eu marre et qu’ils ont bâclé la fin ». Et quand j’y repense, ça me donne vraiment cette sensation.
    Donc, le cinéma Dardenne, c’est des fins bizarrement placées, des personnages tête à claque. Ça peut avoir du sens, je veux bien croire que des gens peuvent aimer et y trouver un charme, mais moi, ça ne m’attire vraiment pas du tout. C’est vraiment trop larmoyant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Aucun doute, "Rosetta" est un miracle ! Celui d'assumer un misérabilisme total et de néanmoins réaliser un film fort. On ne peut nier que les frères Dardenne ne ménagent en aucun cas le spectateur, le plongeant dans le froid, la boue, la vase et en lui donnant à voir un tableau social déprimant. L'intelligence des Dardenne est de prendre conscience de ces éléments et de ne jamais les aseptiser, de ne jamais rendre ses personnages sympathiques ou de placer ça et là un humour qui désamorcerait la morosité ambiante. Cet univers existe et aucune raison - morale ou cinématographique - n'est suffisante pour ne pas le représenter tel qu'il est. Les cinéastes prennent donc leur sujet à bras-le-corps, comme en témoigne une mise en scène dynamique et cohérente, qui consiste essentiellement à suivre Rosetta de très près, caméra à l'épaule et sans jamais connoter ses actions. Les cinéastes se gardent bien de tout jugement pour le réserver à l'intelligence du spectateur, qui saura faire la différence entre la légitimité du combat de la jeune fille contre le chômage et ses choix impardonnables, à première vue égoïstes mais qui se révèlent être tristement nécessaires. Ce cinéma réaliste et sans concessions est toujours animé par l’ambiguïté de ses personnages, qui reflète exactement celle de la nature humaine : ni bons ni méchants, les hommes essayent simplement de survivre par tous les moyens dans un monde qui ne leur fait aucun cadeau. Complexe jusqu'au bout et refusant logiquement tout revirement scénaristique facile, le film se conclut sur une dernière séquence magistrale d'intensité dramatique et sur un dernier regard inondé par le désespoir : si Rosetta ne gagne pas, c'est bien le cinéma qui sort grand vainqueur de cette épreuve rude, sèche et puissante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un film sur la misère sociale mis en scène par des gens (les frères Dardenne) qui manifestement ne maîtrisent pas leur sujet. Et acclamé vigoureusement par d'autres dont force est de constater qu'ils ne sont pas plus avancés en la matière.
    "Comme c'est continuellement miséreux, sale et triste, c'est que ça doit être représentatif de la misère humaine du 20ème siècle" a du se dire le jury à Canne.
    C'est une mise en scène grotesque et déconnectée de la réalité. Bref, un film sans grand intérêt.
    Pour ceux qui sont intéressés par le thème de la misère sociale, je recommande l’excellent "La tête haute", sorti en 2014. Là on peut parler de quelque chose de réaliste.
    Alain D.
    Alain D.

    516 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2015
    Une histoire très noire dont la mise en scène des frères Dardenne (palme d'or à Cannes) est fantastique et superbement efficace. Les décors sont crus et tristes : le camping en bordure du périph, la zone industrielle... Le montage de scènes courtes s'enchainant rapidement, donne à l'histoire un rythme soutenu. Emilie Dequenne, Prix d'interprétation féminine à Cannes en 1999, et Fabrizio Rongione délivrent un jeu d'acteurs très brillant.
    Le pitch : Rosetta vit avec sa mère alcoolique dans un mobilhome : elle vient de terminer son contrat temporaire à l'hôpital. Gros plans sur sa lutte pour sa survie, sa recherche d'un nouveau travail, bref pour tenter d'avoir une vie normale. Camera à l'épaule, nous suivons son combat pour garder sa dignité, son calvaire pour trouver de l'argent, spoiler: Elle va se faire un nouveau copain Riquet, qui vend des gaufres.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 août 2015
    Ah, ces frères DARDENNE, quel « talent » ! Ils savent tout faire. Courir aux côtés d’Emilie DEQUENNE, caméra à l’épaule, pour nous livrer une image tressautante, ça fait plus vrai. Montrer, comme sur Youtube, la façon de faire cuire un œuf dur : une révélation. S’attarder sur les exercices de musculation de leur héroïne (faut-il dire championne ?) qui soulève avec succès des sacs de farine, et avec moins de chance une bouteille de gaz. Détailler comme personne la cérémonie des retrouvailles avec une paire de bottes ou la technique de pêche innovante de leur personnage. Comment alors ne pas ressentir une profonde empathie pour cette Rosetta, qui veut du boulot, n’hésitant pas à en déposséder le garçon qui a eu le malheur de se montrer un peu gentil avec elle, pour démissionner presque aussitôt, n’ayant finalement pas grand goût pour la confection des gaufres. La profondeur de la psychologie développée par les deux génies du cinéma militant laisse sans voix, d’autant plus que leur modèle avoué n’est autre que KAFKA. Un de leurs compatriotes, Maurice MAETERLINCK, écrivain et dramaturge de talent (le vrai), s’est intéressé jadis aux abeilles, aux termites et aux fourmis. Les DARDENNE ont donc tenté de marcher dans ses traces, caméra à l’épaule, pour nous livrer leurs observations teintées de philosophie de l’insecte ROSETTA. C’est à mourir d’ennui.
    Le jury de Cannes, présidé par le pince-sans-rire professionnel David CRONENBERG, ne s’y était pas trompé, leur offrant une des palmes d’or les plus cocasses dans l’histoire du festival.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    231 abonnés 2 809 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2015
    Les sélections cannoises resteront toujours un mystère. En l'occurrence, une Palme d'Or pour ce film qui fait plus l'effet d'un mauvais documentaire de l'émission belge Striptease que d'un cinéma-vérité qu'il revendique haut et fort. En dépit de toute leur prétention artistique, les frères Dardenne enfilent les perles tout au long du scénario, nous peignant une misère sociale sans artifice mais tellement prévisible que c'en est agaçant. Rapidement, Rosetta devient un long pensum, quasi sans dialogues (les phrases font rarement plus de cinq mots), et nous donne le sentiment que rien n'existe en dehors d'Emilie Dequenne en très gros plan. La caméra donne le tournis et rien ne tient le spectateur en haleine, tellement tout est couru d'avance.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2015
    Palme d'or à Cannes en 1999, Rosetta des frères Dardenne ne manque pas de qualités : l'interprétation de Emilie Dequenne notamment est remarquable. Cependant ce drame social peine à convaincre, tant il fait preuve de misérabilisme. Les situations désespérantes s'enchaînent en effet de manière systématique et parfois grossière, si bien que l'on reste un peu à l'extérieur du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Palme d'or à l'unanimité, "Rosetta" n'est pas un chef-d’œuvre cannois. Pourtant, le début du film colle le spectateur dans son fauteuil avec cette caméra à l'épaule et très proche de son actrice. Seulement, le film garde cette réalisation tout le long, alors que ce n'était pas nécessaire. Ensuite, le scénario pose de vrais questions sur le travail et les relations, mais tombe trop facilement dans le misérabilisme, notamment avec la mère. Cependant, les Dardenne sont de très bons directeurs d'acteurs car Emilie Dequenne est superbe, secondée avec talent par Fabrizio Rongione et Oliver Gourmet.
    Armand Dard
    Armand Dard

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Une histoire d'amour pas ordinaire avec une actrice excellente.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Ce film relève à la fois de la posture et de l'imposture.La posture de la caricature : une pauvre fille qui se fait virer de son boulot, une mère alcoolique qui se prostitue avec le premier venu, vieux et moche, de préférence.D'ailleurs, tout le monde, il est moche, tout le monde il est pauvre, tout le monde il est gris, tout le monde il est méchant.Et puis la posture de la caméra filmant en saccadé à hauteur de visage ( c'est fatiguant à regarder visuellement aussi et pas que pour le creux du propos !).Si Dardenne voulait faire vrai, il aurait du poser sa caméra dans un petit bar d'un village du Nord, çà aurait été plus respectueux pour tout le monde.Film chiant, lénifiant, vide et creux...
    Jonathan M
    Jonathan M

    116 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Vu le reportage après le film sur Arte, il semblerai que les frères soient au top de l'exigence. Il y a pas de raison, le travail paye. C'est surtout la nature du propos qui me semble toujours juste. "Rosetta", comme "L'enfant" ou "Deux jours, une nuit" , sont surtout poignant par le sujet, qui est métronome du film. Le personnage est toujours une victime, généralement en mauvaise posture. C'est un gout amer de la société, souvent révoltant, mais qui semble nécessaire tant il y a peu de cinéaste du genre.
    maxime ...
    maxime ...

    204 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Après mon coup de cœur pour Le Gamin au Vélo je continue mon aventure avec les Dardenne. Celui-ci possède la même fièvre, on suit Rosetta à toute vitesse dans sa recherche de travail et dans son quotidien de galère. Mais voilà, sa ma un peu gonflé par moment et je suis resté sur ma faim ... Des qualités indéniables à commencé par des acteurs très bon mais le contenu me laisse assez dubitatif. Rosetta reste un très bon film mais pas un " grand " film !
    Vincent C.
    Vincent C.

    5 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2015
    A force d'ériger l'absence de point de vue en vision, les frères Dardenne se perdent dans leur récit, non sans complaisance. L'art c'est avant tout et par dessus tout avoir un point de vue. Philosophique, politique ou esthétique. Ici, l'absence d'engagement - et donc de courage et de volonté - s'accomode d'une fébrilité filmique. Comme si des ellipses, des plans serrés et des jeux de comédien assez attendus (c'est tout le paradoxe !) suffisaient à constituer une identité expressive et à donner du relief à une réalité sociale que les auteurs, loin de mettre en lumière, ont réussi au contraire à banaliser. Un tour de force.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Un film remarquable, mêlant rage, simplicité, force, espoir, désespoir, colère, silences et cris : un témoignage brut qui embarque le spectateur sur ces montagnes russes de sentiments, dans cette course folle pour la vie. Jamais encore un réalisateur m'avait tant emmené dans la tête d'un personnage de la première à la dernière seconde de son film, aussi dur soit-il.
    Brillant.
    ralf73
    ralf73

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Mais où est l'intérêt de voir deux heures durant ce personnage pathétique qui se cogne à l'existence comme une mouche face à une vitre, et qui mordra la seule main qui lui sera tendue ?
    J'ai souffert à regarder ce film, et je déconseille donc sa vision , "palme d'or" ou pas palme d'or
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