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    Les Gamins
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Gamins" et de son tournage !

    Influences

    Le réalisateur Anthony Marciano et l'acteur Max Boublil, co-scénaristes des Gamins, revendiquent l'identité burlesque de leur comédie : "On ne s’est pas inspiré d’un film en particulier. Max comme moi sommes plus sensibles à l’écriture de Judd Apatow ou Woody Allen qu’au burlesque façon Farrelly [plus exubérant]. Avec Les Gamins, on a voulu s’appuyer sur le naturel des dialogues et la vérité des personnages, quitte à se priver de vannes qui nous faisaient hurler de rire mais sortaient du contexte du film et des personnages", commente Anthony Marciano.

    Répartition des rôles

    Il était convenu dès le départ que Max Boublil interprète le personnage rêveur de Thomas. En ce qui concerne Gilbert, le cinquantenaire qui retombe en enfance, les deux auteurs du scénario confient avoir immédiatement pensé à Alain Chabat sans savoir s'il accepterait le rôle : "Quand on s’imaginait une scène, on l'imaginait avec lui et on essayait de la jouer « en mode Chabat » pour voir si elle fonctionnait", révèle Anthony Marciano. Alain Chabat a ensuite rapidement consenti à jouer Gilbert, qu'il décrit comme "Un homme englué dans une vie qui lui a fait mettre ses rêves de jeunesse de côté depuis des années. Sa rencontre avec Thomas va provoquer un déclic : le pousser à partir de chez lui et encourager Thomas à ne pas se marier avec sa fille pour ne pas faire les mêmes «erreurs» que lui. Avant de comprendre au bout de sa crise d’ado tardive, que les deux types de vie qu’il croyait incompatibles ne le sont pas et qu’il n’y a donc pas forcément un choix à faire."

    Travail à quatre mains

    La collaboration entre Anthony Marciano et Max Boublil, les deux co-scénaristes, remonte à plusieurs années, puisqu'ils se sont rencontrés il y a environ dix ans et ont déjà écrit ensemble un spectacle de Max Boublil, ainsi que plusieurs de ses chansons à l'humour provocateur. Le temps de l'écriture des Gamins a duré environ trois ans, et s'est déroulé en plusieurs étapes : le moment où les deux comparses ont commencé à discuter de l'histoire de manière de plus en plus approfondie, le moment où s'est profilée la structure globale, puis la suggestion des idées, scène par scène.

    Lumière !

    Bien qu'étant une comédie, Les Gamins a eu droit à un traitement en profondeur concernant la photographie. Le directeur de la photo Jean-Paul Agostini, qui n'avait jusqu'alors jamais dirigé la lumière sur un film, s'est calé sur certaines comédies américaines qui ont pu inspirer Anthony Marciano, à savoir Juno ou Mes meilleures amies.

    De la musique

    La musique a un double-rôle dans Les Gamins : elle sert, d'une part, la narration, puisqu'une partie des personnages du film est issue de l'univers très superficiel de la musique. D'autre part, la BO se distingue par la musique originale composée par Anthony Marciano et le choix des chansons additionnelles : "J’ai tout d’abord voulu regrouper des titres qu’on aime, Max et moi, et qui me semblaient idéaux pour accompagner cette histoire. (...) Puis, j’ai eu envie de les faire tous interpréter par une chorale d’enfants. Je trouve que les voix de cette chorale d’enfants de Bruxelles renforcent l’émotion qu’on peut ressentir", raconte le réalisateur-scénariste-compositeur.

    Ajustements

    Pendant le tournage, la réécriture et l'ajustement du scénario ont continué sans interruption, comme le précise le réalisateur Anthony Marciano : "Cela a surtout consisté à alléger des choses, à rebondir quand les dialogues sonnaient faux à nos oreilles."

    Rôles féminins

    C'est Alain Chabat qui a suggéré le nom de Sandrine Kiberlain au tandem de scénaristes pour jouer le personnage de la mère un peu baba cool. Mélanie Bernier a été choisie à la suite d'un casting, pour son côté femme-enfant, à mi-chemin entre l'humour et la gravité.

    Diriger un ami

    L'amitié entre Anthony Marciano et Max Boublil n'a pas été évidente à gérer au début du tournage : "Avec Max, on s’est engueulés très fort dans ces moments-là car diriger son pote est extrêmement difficile. Ne serait-ce que parce que je vais lui dire des choses que je ne dis pas aux autres, qu’il va forcément me le reprocher justement parce que c’est mon pote et qu’il peut se le permettre. De son côté, Max m’expliquait qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il n’avait pas besoin de mes conseils mais ça n’a duré qu’une semaine, après tout est entré dans l’ordre", raconte le réalisateur.

    Tourner à l'UNESCO

    L'une des séquences clés du film a été tournée dans les locaux de l'UNESCO, comme le signale Anthony Marciano : "On voulait que, dans cette scène, Thomas vienne vraiment ruiner un moment essentiel de la vie professionnelle de Lola (...). On s’est alors posé la question du lieu qui pouvait en imposer le plus. On a cherché la plus grande salle contenant des cabines de traduction. Et ce fut donc l’UNESCO !". Trois cents figurants ont été rassemblés et ont joué le jeu : "Pour la crédibilité de la scène, chacun d’eux avait un casque car ils sont supposés écouter une traduction et, du coup, je pouvais les diriger directement, leur demander de rire, d’applaudir", précise le metteur en scène.

    Sous le signe du fou-rire

    Durant le tournage de certaines scènes, en particulier celles où les quatre protagonistes dînent ensemble, l'ambiance sérieuse du plateau a viré au fou-rire général : "C’est Alain le plus terrible : il provoque les éclats de rire mais son visage ne trahit jamais rien alors qu’en face, nous sommes en pleurs !", commente Sandrine Kiberlain, sa femme dans le film.

    Le montage

    Les producteurs des Gamins, Simon Istolainen et Ilan Goldman, ont apporté leur grain de sel au moment du montage du film : "Anthony a fait un premier montage d’1h50 qu’on a tous regardé et sur lequel on a tous fait nos commentaires", raconte Simon Istolainen. "On a juste coupé des scènes qui n’apportaient rien au film, voire le ralentissaient", ajoute-t-il.

    A propos du personnage de Lola

    Mélanie Bernier confie avoir une personnalité assez similaire à celle de Lola, son personnage : "Je voulais vraiment qu’on s’attache à elle et qu’on ne la voit pas comme la chieuse de service ou l’empêcheuse d’aimer, pour que le public ait envie de la voir de nouveau en couple avec Thomas. Or, il est toujours difficile de jouer un personnage proche de soi. Pour y parvenir, il ne faut pas chercher à intellectualiser les choses mais interpréter les scènes comme elles sont écrites sans se poser de questions, dépasser ses angoisses et foncer dans la direction qu’on croit juste", souligne la jeune comédienne.

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