Avis : Grace de Monaco - Page 7

Dans la série : les princesses qui vont trop vite en voiture après Naomie Watts en Diana voula Nicole Kidman en Grâce de Monaco. Autant le dire tout de suite, si vous n êtes pas un fan absolu de la collection Saga avec Stéphane Bern et que vous n êtes pas abonné à France Dimanche le film risque de vous paraître bien long. Personnellement il m a paru interminable, quelques années après avoir magnifié la vie d Edith Piaf dans le saisissant :la môme , Olivier Dahan réalise un film lénifiant sur une histoire inintéressante et qui s avère fausse historiquement. Mise à part la qualité des décors et des costumes (qui se trouve être le minimum pour ce genre de film) et un ou deux plans intéressants (la scène ou la princesse conduit sur les hauteurs de Monaco filmé dans un style très ciné des années 50) le reste du film est assez consternant et ressemble à un beau gâchis de talent.

peu de choses à dire sur ce naufrage en forme de biopic, bien stigmatisé Hollywood, et qui voudrait nous faire passer la princesse de rocher pour un fin stratège politiquer ayant évité une crise grave entre la France et la principauté par un simple discours larmoyant; assez ennuyeux malgré la présence de la divine Nicole kidman.

Après Edith Piaf, Olivier Dahan s'attaque à une autre légende du XXème siècle: L'actrice devenue princesse. Contrairement à La Môme, le film se déroule sur une courte partie de la vie de la princesse et du rôle qu'elle a joué pour que Monaco reste une principauté. L'histoire est intéressante aussi bien pour le contexte politique dans lequel se trouve Monaco, que pour le passage de Grace Kelly à Grace de Monaco et ce que cela entraînera. La réalisation est malheureusement très inégale. Nous retrouvons les plans séquences comme les aime Dahan, mais pas aussi longs et orchestrés que ceux vus dans la Môme. Certains cadrages très serrés sur le visage de Nicole Kidman, en particulier ses yeux, sont très beaux. La lumière est belle mais fait parfois fausse. Le montage malheureusement ruine un peu tout le rythme... Nicole Kidman est convaincante et fait une belle interprétation. Le reste du casting laisse un peu indifférent. Un biopic de plus qui ne sort pas vraiment du lot.

je ne sais que penser de ce film par rapport aux critiques que j'ai lu ici.... Le film en lui-même est passable, voire même agréable: belle photo, belle interprétation et un scénario qui se tient aussi....Seulement, ce n'est apparemment pas l'Histoire. C'est ce qui me dérange ici puisque je pensais en apprendre un peu sur cette épisode et surtout sur cette femme tombée dans cette situation de princesse avec ses obligations et surtout ses interdictions! Contrainte d'abandonner sa passion par rapport à son rang qui ne le lui permet pas de se donner en spectacle à son grand regret. La question qui en découle m'a intéressé: doit elle se résigner et accepter de répondre aux us et coutumes d'une princesse en laissant sa passion, ce qui faisait son identité, sa fierté aussi ou doit elle abandonner son mari et cette situation de princesse qui se doit de donner l'exemple???? Malgré ce pitch intéressant, le fait de savoir que l'Histoire a été modifiée pour des raisons de "politique", m'a profondément dérangé... c'est le seul bémol que je mettrais à ce film. En le regardant comme une simple fiction, on passe un bon moment, Dahan fait le boulot et bien... Mais si vous pensiez comme moi, en apprendre un peu sur cette épisode de l'Histoire, c'est loupé: qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui n e l'est pas??? Grace De Monaco restera pour moi un grand mystère.... Dommage.

Grace de Monaco un tel sujet pour en sortir un tel condensé de mielleries dont la fin en est l'apothéose sirupeuse est ahurissant. Il ne vaut mieux pas être diabétique, les sièges collent de sucre à la fin de la représentation.
Le film est timidement remonté grâce à la prestation d'une Kidman dans le ton bien qu'un peu "lapin dans les phares d'une voiture" tout le long.
Tim Roth inexistant ou si peu, sans profondeur, nous fournit la même expression (et donc émotion) du début à la fin.
Le problème majeur de ce film est son titre. On s'attend à un biopic alors qu'on nous sert quelque chose d'apparence hors de la réalité sans qu'on le sache vraiment. Le titre attire toutes les déceptions.
Et mandieu, dès que ça devient un peu sérieux, un peu profond, Grace nous parle d'amour et de sa force qui peut arrêter les bombes. Et la crise de foi nous guette. Je vous passe l'intrigue thriller hors de propos qui est d'une incongruité rare.
La prouesse de ce film est de me rendre si furieux alors que je ne me suis pas ennuyé. La prouesse de ce film est de faire d'un sujet multiple et profond une telle chose superficielle et plate. La prouesse de ce film est de tuer tout projet cinématographique sur G. Kelly avant au moins dix ans.
Tristesse et déception.

Scénario d'une fatigante niaiserie
Digne d'un téléfilm du dimanche après-midi

Ce film ne m'intéressait pas aux vues des critiques et surtout à son statut de fiction inspiré de faits réels. Un véritable biopic m'aurait attiré. Cependant, je voulais quand même le découvrir pour me faire ma propre idée surtout en tant que voisin du rocher et pour la beauté des images. Mais en effet, tout ce que j'avais pu lire était confirmé assez rapidement. Nous avons donc préféré quitter la salle, le temps étant précieux. Non pas que c'était insupportable comme certains navet français ces derniers temps mais parceque nous n'entrions pas vraiment dans cette histoire et par un léger ennuie. En somme, un cruel manque d'intérêt scénaristique

Olivier Dahan, qui avait fait oscariser Marion Cotillard pour son rôle d'Edith Piaf dans le médiocre La Môme, nous ressert un biopic sur pas n'importe qui encore : la fameuse Grace Kelly. Il nous emporte en 1962 lorsque Grace fait face à un dilemme : celui de revenir sur le devant de la scène à Hollywood dans le nouveau film de Hitchcock ou d'incarner la vraie Princesse de Monaco, Principauté alors en grande difficulté financière. Et c'est là que le sujet du film commence et propose des abords plus politiques concernant les tensions entre la France du général de Gaulle et Le Rocher du Prince Rainier. Cette dimension politique prend vraiment sa place ce qui en a fait rebuter plus d'un mais s'avère au final plus qu'intéressant et notamment par le rôle crucial que joue Grace Kelly. On y découvre alors son déchirement intérieur entre sa passion d'actrice et son statut de Princesse. Ce qu'elle saura par la suite concilier en devenant la Princesse Grace de Monaco en usant des ses talents d'actrice pour défendre son nouveau pays et ainsi aider son mari. Nicole Kidman, qui interprète l'héroïne éponyme, est convaincante tout comme Tim Roth en Prince Rainier et Olivier Dahan se contente de livrer une œuvre tout ce qu'il y a de plus classique mais on pourra lui reprocher ses trop gros plans sur le visage de Kidman qui peuvent être affreux par certains moments. La photographie est quant à elle magnifique, alternant prises de vues du Rocher et effets spéciaux réussis. En somme, Grace de Monaco est un biopic complètement classique avec de bons acteurs mais le regret que l'on pourrait tout de même avoir c'est bien son côté linéaire, se contentant d'effleurer ce mythe qu'était Grace de Monaco pour se baser simplement sur un fait politique et l'on aurait aimé en voir un peu plus sur ses actions dans la Principauté. Et puis Nicole Kidman ce n'est pas Grace Kelly, on ne peut pas remplacer l'irremplaçable.

Des belles images et une volonté d'independance par rapport a l'histoire mais qui simplifie beaucoup le destin de Grace.. On regrette que la vie entiere ne soit pas montré. L'interpretation est bonne mais les sentiments ne sont pas tres convainquants dans l'ensemble.

Quelques bonnes intentions, mais l'histoire semble trop romancée pour s'approcher de la réalité, et dans ces biopics sur des personnages charismatiques, l'acteur n'est jamais très crédible, en l' occurrence Nicole Kidman fait pâle figure .

Magnifiquement filmée. Ce film d' O Dahan nous plonge dans l'intérieur d'histoires de palais au sens propre comme au figuré. Des intrigues à l'histoire entre la France et la Pricipauté en 1963.
Pour autant ; au delà de l'histoire (la grande?) Dahan nous livre un portrait d'une femme qui va et qui doit changer de vie en passant d'actrice (vénérée et promise à une brillante carrière à Hollywood) à celle de princesse devant incarner Monaco ! Passionnant tant la dualité et le conflit de cette femme sont bien rendus. Qui plus est, jouée par une N KIDMAN belle, rayonnante et profondément expressive. Un grand rôle pour elle! Sans oublier pour autant la performance de T ROTH dans le rôle de RAINIER.

Ce film est bien à titre informatif, c'est dans cette optique là que j'ai été le voir, bien que l'histoire ne m'enchantait pas tellement à la base, je fus alors agréablement surpris de me rendre compte qu'Alfred Hitchcock y tient un rôle important ainsi que plusieurs personnalités politiques de l'époque. On y découvre Grace Kelly donc, icône du cinéma Hollywoodien qui change totalement de vie en épousant le prince Rainier, cette dernière est donc déchirée entre son amour pour le prince et celui pour le cinéma. Ce combat introspectif est très intéressant d'un point de vue extérieur à la situation, et les échanges que Grace Kelly entretient avec le prêtre de Monaco sont plutôt intéressants et traitent d'un sujet qui peut tous nous toucher : le déchirement entre sa dévotion à sa famille et l'amour que l'on porte à sa passion. Autrement, le film se regarde, bien qu'un peu ennuyeux, le fait de voir Tim Roth et Nicole Kidman se donner la réplique nous maintient tout même éveillé, et plusieurs rebondissements efficaces font qu'au final on le regarde jusqu'au bout, on s'intéresse, on analyse, et le discours de fin de Grace Kelly est un très joli moment du 7eme art pour terminer en apothéose un film qui m'as intéressé sur certains points certes (le contexte géo-politique dont je ne soupçonnais absolument pas la présence) mais dont j'en oublierai vite l'existence.

Sur le papier ce projet a tout du parfait pamphlet vain et inutile. Mais le cinéma n'est pas du papier, hélas même plus du papier film. Un biopic sur Grace Kelly réalisé par Olivier Dahan en ouverture de Cannes peut facilement tourner au massacre par abus de stéréotypes. Mais bonne surprise, le réalisateur de "La Môme" apporte pas mal de dimension dans la mise en scène.
Comme le laissait présager la bande-annonce, la musique tient un grand rôle dans cette petite réussite. La photographie fonctionne également plutôt bien. Excepté quelques plans très artificiels, la reconstitution est fiable, le décor monégasque fabuleux et la mise en lumière de Kidman gracieuse.
La ressemblance entre ces deux actrices n'est pas évidente au départ, mais la grande australienne réussit à dégager une grâce quasi digne de la muse d'Hitchcock. La beauté envoûtante de Grace Kelly a mis le monde à ses pieds. Ce film raconte très bien cela sur sa fin. L'interprétation de Nicole Kidman transmet tout cette puissance enchanteresse et le bal de la Croix-Rouge vire au culte de la princesse. L'apogée de cette magnificence atteinte dans le tout dernier plan est assez admirable dans le regard tenu et assumé qui fait front mais aussi tout simplement dans son esthétisme.
Outre le pouvoir de la beauté, "Grace de Monaco" appuie son récit sur le conflit politique de 62, opposant la France à la Principauté du Rocher. C'est pas inintéressant, les premières interventions de Grace Kelly témoignent très bien de sa position difficile. Américaine et actrice elle jouit d'une liberté de parole et de pensée, mal vue dans sa nouvelle famille. On ressent ce malaise et cette divergence, notamment dans le dilemme permanent entre Hollywood et Monaco. Les derniers instants cités plus haut dans ce billet soulignent très bien sa condition ambiguë. En se mariant avec Rainier elle se retrouve automatiquement dotée de137 titres. Princesse Grace, Grace Kelly, Grace de Monaco, Gracy...voilà quelques unes des très nombreuses appellations qui lui sont attribuées. De quoi être schizophrène et surtout bien se rendre compte à quelle point la vie de Grace Kelly est devenue pour elle une suite de rôles.

Désolé, j'ai écrit une critique mais elle n'est pas passée à cause d'une défaillance technique du réseau indépendante de ma bonne volonté et indépendante de allociné.. Je n'ai pas le temps de recommencer!

Le glamour de Nicole Kidman ne parvient pas à gommer les approximations scénaristiques du film d’Oliver Dahan, ni à rendre, et c’est un comble, un véritable hommage à la Princesse Grace. C’est bien regrettable car l’idée de prendre le conflit fiscal qui opposa en 1962 la France et la Principauté de Monaco comme de toile de fond avait une vraie valeur ajoutée qui, exploitée de la sorte, pénalise l’intérêt même de ce biopic.