De très belles images, de bons décors, de toujours bons acteurs, même si Brad Pitt n’exploite pas ces capacité et puis une bonne BO, qui colle aux histoires. Le style de la trilogie d’Inarritù est là! Moins présent dans les vas et vient sur la ligne temporel mais toujours dans son traitement de destin parallèle de personne venant de milieux différents, réunis par un élément ou plusieurs éléments.
L’objet commun est un fusil et les thèmes qui relient cette fois-ci est les langues, la communication et les cultures mais il ne sont pas si mis en évidence que ça. On voyage effectivement dans des pays mais rien de transcendant c’est même plutôt pauvre, ou du moins aussi riche que le tourisme de masse. Il y a tout de même de belles idées exploitées aux niveaux des problèmes de communication. Car au de-là de la langue, c’est le défaut de communication qui est mis en avant, même pour des gens parlant la même langue. Très bien, car c’est effectivement l’une des causes de la plupart des conflits qui ont lieu sur notre petite planète mais il le fait de manière un peu bourrin, à mon goût. On le voit à travers l’inhumanité excessive que l’on retrouve chez les agents de police américains et marocains ainsi que de l’administration. Ces scènes m’ont réellement dégouté à plusieurs reprises par leur aberration car de ce côté-là, il n’y a aucune parcimonie et le film nous présente ainsi des gens sans compassion et violent gratuitement. Serait-ce le constat que le scénariste et le réalisateur font de notre monde ? Ce qu’ils souhaitaient nous exposer ?
Tous ces efforts de réalisation, ne suffise pas, la magie ne prend pas, on reviens à ce que je n’apprécie pas dans Amours Chiennes : le scénario qui présente des histoires n’ont pas de réel lien et de cohésion entre elle. Ce fameux fusil qui appartenait au japonais, ça c’est du grand bâclage, ils ne ce sont pas creusés les méninges pour faire du lien et c’est bien dommage.
Encore une fois, il aurait autant put faire une série télé, ou un ensemble de court métrage car les histoires séparément sont très intéressantes. Ma préférence va à l’histoire qui se déroule au Maroc, la véritable colonne vertébrale du film, la mieux traité et exploité.
Le film souffre aussi de ses longueurs, bien que l’appel de scène d’action est fréquente et nous tiennent parfois réellement en haleine. J’ai à maintes reprise voulu arrêté le film mais poursuivais en espérant tout de même tomber sur des moments décisifs… mais en vain . Donc, sur le moment, pas emballé, alors que le thème et les idées développées étaient riches de sens, de possibilités et prometteurs. Sur le moment, car avec du recul, j’apprécie un peu plus, en faite, même effet qu’Amours chiennes.