Derniers Avis : Babel - Page 5

Babel est un film pas mal d'Alejandro González Iñárritu, même s'il y a un côté un peu « pseudo-intellectuel ».
Les acteurs sont bons. Brad Pitt et Cate Blanchett porte très bien le film. Les autres acteurs (moins connus) m'ont semblé bien jouer.
L'histoire est pas mal, reliant tous les personnages en un seul groupe de mésaventures, mettant en avant la barrière du langage.
Ça se regarde très bien.

Ce film montre trois pays (ici le Maroc, Le Japon et Le Mexique) que tout sépare, avec une histoire différentes à chacun mais dont le destin va les liés. Ou comment un événements dramatique aura des conséquences sur des personnages en souffrance. Un film poignant, captivant et une mise en scène maîtrisé. Les acteurs sont bons mais l'interprétation de certains acteurs Japonnais dans ce film est un peu bancal. Brad Pitt incarne parfaitement son rôle en essayant de tout faire pour sauver sa femme. C'est dommage que la fin reste tout de même avec quelques questions en suspens.

Film chef d'oeuvre !

Belles images, belle bande son, beaux jeux d'acteurs, beau scénario... rien à redire!

Le film placé les personnages dans des situations très périlleuses. La mort est proche. Et les acteurs se battent pour survivre à la solitude et l'enfer dans les quels ils sont placés. Puis de manière fugace on espère. Puis a nouveau la mort revient planer. Ce va et vient entre vie et mort frôle l'insoutenable. Trois histoires sentremêlent. quels sont leurs rapports ? Le puzzle diabolique se dessine. Se met en place. Les sentiments sont aussi fugaces que poignants. Nous guettons la moindre réaction dans le regard des personnages. Nous scrutons leur visage, leurs mains. Vont ils sen sortir ? Chaque personnage se raccroche à la vie. Au peu qu'il a. Certains s'en sortiront. D'autres pas. Une machine infernale, le destin, frappe les plus faibles, au dépourvu. La vie devient une valeur essentielle. Le regard nous porte sur ces douleurs, ces perils, puis notre regard se met a changer, a muer. L'humanité devient alors une magie, fugace, imprévisible, mais en nous laissant l'impression, ou l'illusion, que les acteurs avaient peut être un choix a faire, une éthique a respecter.
Un film magistral qui décrit sur trois continents la dureté de l'existence et la beauté et la fragilite de l'humanité.

Après "Amours chiennes" et "21 grammes", Alejandro González Iñárritu conclue sa trilogie thématique avec "Babel", film choral typique. Dans ce dernier, le cinéaste tisse un scénario intelligent en entrecroisant plusieurs histoires se déroulant sur trois continents et qui sont liées d'une manière ou d'une autre. C'est à partir d'un fil rouge narratif que s'amorce différents drames humains.
Passionnant d'un bout à l'autre, "Babel" véhicule ce qu'il faut d'émotions pour rendre ces histoires touchantes sans en faire des tonnes. Chaque personnage possède sa propre psychologie, travaillée et profonde, qui soulève des questionnements particuliers mais aussi généraux. Le message humaniste véhiculé par le cinéaste est subtilement développé et son universalité concerne tout un chacun.
Un beau film qui montre une nouvelle fois le talent d'Iñárritu mais aussi de son scénariste, Guillermo Arriaga.

Je me suis lancé dans ce film lors du premier visionnage sans rien en savoir : acteurs, réalisateur, synopsis, rien. Et encore une fois, Iñárritu réussit à surprendre tant par l'histoire que par sa réalisation. Alors que Birdman ou The Revenant ont placé Iñárritu dans la catégorie de réalisateur phénomène, je trouve que c'est ce film qui fait de lui un maître hors pair. Je conseillerais à tout spectateur enthousiaste de visionner le film en essayant d'en savoir le moins possible au préalable, en particulier sur le scénario qui est plein de rebondissements. C'est un film haletant, émouvant, angoissant et qui est bien démarqué des autres œuvres. Un casting au top, une bande son à couper le souffle, une cinématographie digne des plus grands, ce long métrage qui ne paraîtra pas si long tant on ne s'ennuie pas nous transporte vers différents pays, nous montre le choc des cultures et des ethnies, pour au final aboutir à un chef d'œuvre.

Très beau film, marquant par la simplicité avec laquelle il nous touche. Malgré sa durée, on ne s'ennuie jamais et l'on souhaiterait continuer à suivre ses personnages, tant la douleur du monde qu'il partage nous paraît sincère et parfois familière.

Avec son canevas d'une complexité poussée et proprement hallucinante, peut-être le film d'Inarritu qui m'a le moins touché mais qui m'a plutôt emballé par la richesse de sa mise en scène à l'image de "Magnolia" de P.T. Anderson ou "Short cuts" de Robert Altman. Un casting imposant, des acteurs en forme. Une belle sensation.

Oulala, ce film est d'une longueur et d'une lenteur insupportable (et sans que cela ne serve aux récits). J'ai attendu en vain que ça décolle mais finalement non. Les personnages sont inintéressants et l'exercice du scénario éclaté est super mal maîtrisé avec une jonction entre les pans de vie complètement tirée par les cheveux. Je croyais d'ailleurs qu'ont allait nous faire découvrir le lien entre ces différentes histoire progressivement avec quelques pistes envoyées au spectateur mais rien.. ça ne nous le dit qu'à la toute fin en fait. Remarque si on saurait le rapport entre ces tranches de vies plus tôt on lacherait le film directement vu la supercherie du truc... Je dirais bien que l'ensemble est inégal mais ça serait faux puisque j'ai trouvé tout ça sur un même pied d'égalité dans le genre useless et peu passionnant. Le parallélisme avec nos problèmes de société ne passe pas spécialement bien non plus. Je n'ai jamais compris où Iñárritu voulait en venir. La musique est bonne sinon, mais lassante à la longue. Un pétard mouillé pour moi.

Une variation sur l effet papillon. On suit plusieurs histoires d un bout à l autre de la planète dans un monde globalisé ou tout le monde semble lié mais où chacun vit sa propre histoire. Du coup, tout les passages de ce Babel ne se valent pas. Si j ai franchement aimé les scènes avec la jeune sourde à Tokyo, j ai beaucoup moins accroché les parties avec la nounou mexicaine. Dans ce film chorale tous les acteurs sont au diapason, il y a des moments d une grande beauté, mais le film est par moment trop contemplatif et l ennui pointe par moment le bout de son nez. Surtout que si la dissertation et rédigée avec brio la conclusion paraît bien creuse.

Le film joue le fin équilibre entre le condamnable et le condamné. Titre bancal sur l'affiche, il est aussi dans son contenu. Innaritu nous offre une plongée dans le hasard, sur-réaliste et sur-réalisé. Inconstant, la partie au Maroc reste la plus intéressante et utile. A lire entre les lignes, c'est la condamnation de l'arme en feu. Mais c'est vraiment tiré des cheveux, et surtout vraiment pas aidé, si c'est le cas, par le scénario lourdos. La partie japonaise est incompréhensible : mais qu'est-ce que çà fait là? Extrapolé de façon excessive, le film en devient caricaturale et mal-aisant.

Un film qui prend aux tripes. Encore un chef d'oeuvre d'Alejandro Gonzalez Inarritu (21 grammes ). Il a un style unique, une maestria narrative incroyable pour réaliser des films puzzle qui forment un tout cohérent et sublimé. Une tension permanente, avec des images sublimes, un rythme, une lenteur, portés par une musique omniprésente et entêtante. Une quadruple intrigue du Japon, au désert marocain, en passant par le Mexique et un lien incroyable, une imbrication géniale qui part d'un petit événements aux conséquences dramatiques déclenché par 2 enfants marocains gardiens d'un troupeau de chèvres. On est toujours au bord de la rupture , de la tension dramatique extrême avec un jeu d'acteurs au summum de Brad Pitt, Cate Blanchett et Rinko Kikuchi en particulier. Un vrai chef d'oeuvre émotionnel, une grande leçon de cinéma.

Bon film d’Iñárritu mais pas le meilleur cru, c’est tape à l’oeil et grandiloquent. Une BO omniprésente nous souligne les situations façon mélo.

La réalisation est totalement maîtrisée mais c’est comme si on avait donné trop de moyen au projet, du coup ça fait sauce américaine.

Quelques très belles scènes comme le mariage du fils d’Amélia, les deux frères et leur père traqués par les flics au Maroc et l’isolement de cette gamine japonaise dans les rues de Tokyo, glaçant.
Mais le tout est trop orchestré et la magie n’opère pas ou trop.

Trois destins, tous liées par un élément déclencheur, le scénario est habile mais les histoires se veulent trop percutantes.

Un point intéressant est abordé sur le comportement des américains : dans le bus et dans les médias, un simple drame est vite transformé en attaque terroriste dès lors que l’on est sur un territoire musulman et les fausses vérités sont rapidement véhiculées pour faire trembler nos contemporains.

L’histoire se situe en 2006, c’est encore plus vrai aujourd’hui, en cela Iñárritu et son scénariste ont encore une longueur d’avance.

Côté casting Brad Pitt est toujours aussi bon; Cate Blanchett est pas mal, mais on remarque surtout Gael García Bernal dans un rôle au bord de la crise de nerfs, Adriana Barraza dans un rôle débordant de générosité ainsi que Saïd Tarchani et Boubker Ait El Caid, les deux jeunes fils marocains qui font preuve d’une justesse de jeu impressionnante.

Troisième collaboration de Guillermo Arriaga et Alejandro González Iñárritu; pas la plus réussie, mais c’est un film à voir sans aucun doute.

Profond et grave, Babel convainc par son humanisme plus que par le plaisir réel à être vu. Je m'explique : ce n'est qu'à la fin du film, quand toutes les pièces se mettent en place, qu'on prend la pleine mesure des entrelacs scénaristiques, qu'on apprécie le plus le film. On prend une espèce de décharge émotionnelle en un temps réduit alors que le film dans son ensemble est ponctué de lourdeurs émotionnelles, de lenteurs agaçantes voire même étouffantes. Devant Babel, le moins qu'on puisse dire, c'est que l'heure est grave. On est à mille lieues ne serait-ce que d'esquisser un sourire. On est donc dans du réalisme brut qui, en jouant sur l'interdépendance des actes a priori isolés d'une poignée d'individus, rend compte des conséquences de la mondialisation à des niveaux insoupçonnés. La forme est captivante et relève d'une articulation pour le moins soignée tandis que le fond repose sur une profonde morale. Avec Babel, Alejandro González Iñárritu pose un regard franc sur le monde et parvient à en retransmettre toute la gravité qu'il y décèle.

Qu'est-ce que j'avais pas aimé ce film... Ouais 2 bons acteurs pas de soucis, mais réunis dans une histoire de leur côté, et un tas d'autres inconnus à côté. Certes ils jouent pas mal aussi mais l'intérêt retombe vite, séparés les stars auraient peut être plus porté le truc.
Bon après faut dire que le scénario et le rythme n'aident pas au regain d'investissement dans le visionnage. Avec toutes ces histoires c'est très haché, donc faut remettre l'intrigue de l'un et l'autre d'un coup, et en avoir envie. Je vois bien le lien que le réalisateur essaie de créer comme un fil conducteur, mais le fil est coupé, et le nœud final est mal fait, donc ça se détache, comme ça ne repose que là dessus l'ensemble est gâché.
Alors ok c'est bien de prendre des risques pour faire une trame pareille, et dénoncer le commerce des armes c'est pas fréquent, mais Lord of war le fait mieux. Là on s'endort, on s'ennuie et pour ma part, on n'a pas envie de le revoir car quand on sait la fin le film tombe vraiment à plat.