Derniers Avis : Babel - Page 6

Pas de doute, Innaritù est un grand réalisateur, talentueux et engagé. En témoigne, ce "Babel", dont la mégalomanie pour sa forme et la beauté des images impressionne. Ce chevauchement d'histoires humaines tragiques reliées en forme de puzzle force l'admiration tant il est complexe mais passionnant. Cela dit, dommage que le rythme ne soit pas toujours au rendez-vous et que des longueurs provoquant parfois l'ennui viennent ternir ce beau tableau. Le film aurait pu aisément être ramené à une durée de 2 heures en supprimant, notamment, les scènes du début, longuettes et guère utiles.

Je suis trés déçu par ce film qui n'est fait que d'injustice!
Super si vous voulez être énervé!
Je suis révolté par tant d'injustice spoiler: sans vraiment de fin, on ne sait même pas ce qu'il se passe ensuite
, y'a t il une suite?...
Pfffff surtout film à éviter

Un film bien écrit et réalisé. Un beau film donc par la beauté de sa mise en scène mais attention, ca reste un film déprimant. L’histoire d'un coup de feu dans le désert qui a des répercutions dans le monde entier, c'est l'effet papillon. Le casting est excellent mais l'apport de stars comme Brad Pitt ou Cate Blanchett reste pour moi une énigme...
Ce film ne restera donc pas dans l'histoire, certes c'est un bon film, mais on sent que tout est fait dans ce film pour gagner des prix dans les festivals, et ça, ça m’énerve...

Décidément, les films d'Inarritu divisent. Les échos que j'ai reçu de Babel le prouvent : d'un côté j'entendais de ce film qu'il était magnifique et de l'autre qu'il était mou et vide. En effet Inarritu fait des films très particuliers, très auteurs. Ce qu'il aime, c'est croiser des histoires avec divers protagonistes, un peu à la manière de Collision (que je recommande, soit dit en passant). Babel ne fait pas exception à la règle, il entremêle les histoires de deux enfants qui ont fait une grosse bêtise en jouant avec un fusil, d'un américain dont la femme a été touchée par la balle dudit fusil, d'une adolescente japonaise sourde muette en mal d'amour et d'une nourrice qui va devoir emmener les deux enfants qu'elle garde au mariage de son fils, au Mexique. Toutes ces histoires sont marquées pas un drame, et comme toujours chez Inarritu, elles ont un lien. Le réalisateur nous emmène aux quatre coins du monde à la rencontre de ces personnages qui vivent l'enfer,et dont on ne peut que se prendre d'affection, car plus que tout ils sont humain. A travers ces personnages désespérés, on se reconnaît facilement car on aurait agi de la même façon à leur place. C'est bien filmé et très bien joué par une floppée d'acteurs (les plus connus étant Cate Blanchet et Brad Pitt, mais les autres aussi sont excellents). La musique est également bonne. Je n'ai que deux regrets : les longueurs, qui nous font sortir du film par moments, et l'histoire de l'adolescente japonaise, qui est pourtant la plus intéressante psychologiquement, car je comprends le fait que cette fille soit en mal d'amour, mais au bout d'un moment j'ai fini par me lasser de la voir faire n'importe quoi pour attirer l'attention. J'aurais aimé que le réalisateur s'intéresse plus au fait qu'elle se sente reclue qu'à ses pulsions sexuelles.
Un très bon film, très humain, que je ne conseil qu'à ceux qui aiment ce genre de films très auteurs et axés sur la souffrance des personnages.

Le sujet était ambitieux et assez casse-g***. En effet, jongler avec les cultures et les endroits du globe tout en se concentrant pleinement sur les protagonistes nécessite une écriture et par la suite un montage des plus minutieux et donc des plus virtuoses. Néanmoins, si ça fonctionne, cela a de grande chances de donner lieu à un grand film. Inarritu réussit néanmoins son pari. A partir d'un scénario très réussi de Guillermo Arriaga, il parvient à nous faire partager toute la détresse de ses personnages avec une mise en scène d'une grande puissance notamment dans son infini délicatesse. Le montage est très judicieux jonglant entre les zones géographiques mais aussi avec la chronologie pour ainsi nous surprendre tout au long du film ( et nous incitant à réfléchir aussi à quel moment l'on se situe). Sans être totalement imprévisible, le recoupement des différentes pièces du puzzle se déroule d'une manière tout à fait pertinente et émouvante. Le scénario malmène ses personnages en les confrontant à la violence, sous différentes formes : policière ( sans être trop anti-flic toutefois), physique, psychologique etc et qu'ils concernent des adultes ou des enfants. Cette égalité de traitement face à la souffrance donne lieu à des scènes très poignantes. Inarritu cherche à briser l'intimité de ses personnages en les mettant dans des situations parfois gênantes voire grotesques mais ce côté crue sert aussi à les humaniser à nous rapprocher d'eux d'une certaine manière. Les acteurs sont tous bien dirigés, les personnages qu'ils interprètent sont tous des êtres humains imparfaits avec des failles mais aussi une humanité qui transparaît. Le film semble nous dire que le cœur des êtres humains est moins mauvais que leurs actions, ce qui est malgré tout une certaine lueur d'espoir dans un film qui confronte les personnages à des drames. Brad Pitt et Cate Blanchett forment ici un couple particulièrement crédible mais ces deux stars n'ont pas plus de présence à l'écran que les autres protagonistes interprétés par des acteurs moins connus. C'est donc une expérience de cinéma atypique que nous convie à vivre Inarritu. Il réussit un drame éprouvant avec beaucoup d'émotions amenées subtilement, grâce à un montage et une mise en scène proche de la perfection. Un cinéma poignant et humaniste.

Rare est ce genre de film, hélas, qui retrace la vie de personnages liés par un fil conducteur à qui il arrive des choses dramatiques et irréversibles

Un super moment de cinéma, une belle distribution, une superbe histoire.

Un concept intéressant à la base, mais le visionnage de ce film est une souffrance qui ne cesse de s'amplifier au cours des 2h20 de film. Un déroulement du film plutôt ennuyeux et surtout des passages inintéressants. Il ne faut pas regarder ce film le soir, sous réserve d'une grosse menace qui est de s'endormir...

Grâce à un scénario malin et parfaitement maîtrisé façon destins-croisés, Inarritu nous dit sa vision des hommes, inexorablement liés les uns aux autres, même si chacun vit sa vie pour lui sans lever les yeux sur le sort du monde. La métaphore du titre suggère d'ailleurs l'incommunicabilité. Une des clés de son message réside sans doute dans le choix d'un fusil comme trait d'union entre les tranches de vie dans lesquelles nous plongeons : implacable et violente ingérence de ceux qui possèdent dans les vies de ceux qui n'ont rien... J'ai retenu aussi le parallèle entre les exigences du riche touriste américain Brad Pitt et l'hospitalité désintéressée de ses hôtes, démunis de confort mais pas d'humanité. Enfin m'a marqué le recours au mensonge et à la provoc, appels au secours de la pauvre ado friquée à qui son père ne peut acheter une autre maman, pauvre de lui et pauvre d'elle...Tout ça est très poignant, limite un peu trop plombant, sans respiration salvatrice. Mais la fluidité de la mise en scène est magistrale, qui nous fait sauter d'une vie à l'autre sans hiatus en un va-et-vient captivant.

Après avoir vu les excellents " 21 grammes" et "Birdman"", j'avais hâte de voir "Babel" film du même réalisateur Alejandro González Iñárritu. Ce film a été récompensé au Festival de Cannes 2006 pour sa mise en scène et César 2007 du Meilleur film étranger.
Le titre est une référence biblique : Dieu, aurait créé les différentes langues des peuples vivant sur terre pour punir les hommes. Ce symbole est utilisé dans ce scénario pour souligner la communication entre personnes d'origines différentes et dont les destinées se croisent.
La photographie et la direction d'acteurs de ce film sont magnifiques. Tous les comédiens, professionnels ou non, sont d'une authenticité incroyable. La musique accompagnant les scènes marocaines et mexicaines est extrêmement émouvante. Le scénario audacieux, soutenu par un montage adapté, nous fait suivre trois actions se situant dans des lieux éloignés ; le tournage commence dans les montagnes du Maroc, se poursuis au Mexique et à Tokyo au Japon.

Dans le désert marocain, un paysan achète un fusil pour chasser le chacal et défendre son troupeau de chèvres. Ses deux enfants jouent avec ce fusil...
Richard et sa femme Susan (Brad Pitt et Cate Blanchett) sont un couple américain en voyage au Maroc. Ils ont laissé leurs deux enfants à San Diego avec leur nourrice mexicaine. Dans ce couple, l'ambiance est tendue... Les situations tragiques vont s'accumuler...

Un film intense avec un univers particulier.

Innaritu parvient à faire tenir son histoire éclatée avec une certaine maestria. Le sujet est intéressant et développé avec soin, même si l'on saisit très rapidement les fils de l'intrigue et que rien ne surprendra vraiment. Ou comment un geste généreux peut entraîner autant de tourments pour des personnes dont les destins ne se croiseront jamais: c'est en substance le thème du film. Bien sûr, quelques séquences sentent un peu le remplissage à plein nez, mais les acteurs délivrent dans l'ensemble une prestation de bonne facture, avec une mention pour les enfants marocains. Intéressant et à voir.

Récemment oscarisé pour "Birdman", le cinéaste mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu croise les destins d'hommes et de femmes qui ne se connaissent pas, qui ne parlent pas la même langue mais qui sont liés par un événement tragique. Brad Pitt et Cate Blanchett, couple touristes débarqué au Maroc, livrent tous deux des prestations brillantes. En signant un drame poignant et très bien construit, le réalisateur livre un film des plus réalistes, et livre également un message fort émotionnel sur l'humain. "Babel" est un récit mouvementé mais parfaitement mis en scène, interprété avec excellence, et particulièrement émouvant et intense.

Un scénario plus que tiré par les cheveux, mais la est le seul véritable défauts de Babel. Les interprètes m'ont fait vibré, le segment concernant Brad Pitt et Cate Blanchett surtout. Les images - les paysages notamment - sont vraiment exquis, la photographie de Rodrigo Prieto ( Brockeback Mountain, Le Loup de Wall Street ... ) associé à la mise en scène de Inarritu fait merveille et nous délivre des perles.

"Babel", dernier volet de la "trilogie" des films à "effets papillon" de Alejandro González Inárritu (Amours Chiennes en 2000 et 21 Grammes en 2004), se révèle être pour le moins bouleversant. Et l'atmosphère mi-extatique, mi-contemplative, n'y est pas pour rien... C'est d'ailleurs aussi l'un des soucis de ce drame, puisque sur les 3 histoires se déroulant aux 4 coins du monde (3 en fait ^^) - mais pas sans lien - quelques longueurs peuvent faire décrocher sur les 2h15 de film. Ce qui est relativement original aussi, c'est que des acteurs d'horizons très diverses, comme de rang très éloignés se côtoient (de la superstar Brad Pitt, en passant par Cate Blanchett, jusqu'à bon nombre d'amateurs, jouant pourtant certains des premiers rôles). La réalisation est immersive, l'image de qualité, les paysages magnifiques ; l'évolution des personnages passionnante et les rapports humains puissamment filmés. Et puis que dire du thème musical terminant de nous cueillir aux tripes ? Poignant.

"Babel" est un film qui ne manque pas de qualités, un chef-d'œuvre diront certains. Pour moi, bien que la réalisation soit parfaite, et qu'il n'y ait rien à redire sur l'interprétation par des acteurs convaincants, on a quand même affaire à un film un peu long, parfois un peu contemplatif. Du Iñárritu quoi, qui est certes un réalisateur génial, mais qui peut perdre parfois son public en route.