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    Il était une fois dans l'Ouest
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    Cinéserge
    Cinéserge

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2022
    Il y a eu une mode du western italien dans les années 60. On les trouvait extraordinaires parce qu'ils changeaient des westerns américains qui se ressemblaient. Et aujourd'hui la presse de cinéma continue de leur mettre 4 étoiles sur 4 parce que c'est signé du célèbre tandem Léone-Morricone, qu'on y voit des stars, que c'est du cinémascope et que ça dure presque 3 heures.....Alors qu'ils sont plutôt démodés, ces films. Quand on les met côte à côte avec les westerns américains, on voit la différence : efficace simplicité côté américain ; lourdeur sophistiquée côté italien.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Revoir Sergio Leone est indispensable. Sergio Leone est un antidote aux montages hystériques, aux plans très courts et à l'absence de durée des plans des montages stroboscopiques. Ce film est un bréviaire sur l'art du montage à la fois sur la création de plans d'une même scène qui jouent sur la profondeur de champ, les très gros plans, les plans d'ensemble et à ce titre le duel final entre Charles Bronson et Henry Fonda est sublime avec en plus la musique d'Ennio Morricone qui est consubstantielle de la mise en scène du film et de la forme artistique, en particulier pour ce duel final.
    Celui-ci et peut-être le meilleur de Sergio Leone parce que il est le plus tragique et le plus sombre. Il contient peu d'humour contrairement à ses films précédents et à son film suivant. Le film est tragique. Il parle de la fin des cow-boys solitaires tueurs (Charles Bronson, Henry Fonda). Qui fuient la civilisation. Qui fuient le chemin de fer. C'est quelque part le début de la fin de ces bandits (Jason Robards), que Sam Peckinpah conduit au suicide dans son chef d'oeuvre La Horde Sauvage (1969).
    Ce qui étonnant aussi chez Sergio Leone ce sont ses très gros plans et ses plans fixes sur un visage qui arrivent à faire passer de l'émotion alors que l'acteur exprime assez peu de choses en particulier ici, avec Charles Bronson qui est très souvent inexpressif, mais le très gros plan plus la musique arrive à faire passer de l'émotion; nous ne savons pas si c'est un mécanisme cognitif ou si c'est parce que l'acteur arrive à changer quelque chose tout en donnant l'impression de pas changer grand-chose dans son regard.
    Le son joue un role fondamental chez Leone. Et bien évidemment la musique qui est utilisée ici comme bande-son, la musique est le bruitage, la piste son du f ilm.
    Et d'ailleurs le film sait couper la musique et ne pas en mettre quand il le faut. Elle est utilisée avec parcimonie, mais à bon escient. À ce titre et exemple de séquence d'ouverture admirable, la séquence d'introduction avec les trois hommes qui attendent à la gare, avec uniquement en musique les bruits: le télégraphe, l'éolienne qui grince, la mouche, la goûte d'eau... Une vraie symphonie de bruits. Séquence qui apporte le seul moment comique du film. Il n'y en aura plus après. Ensuite c'est la mort qui est la thématique du film, jusqu'à la fin. Mort physiologique. Mort des tueurs à gages. Mort des cow-boys solitaires.
    Taisen00
    Taisen00

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Le joueur d'harmonica (Charles Bronson) et Jill (Claudia Cardinale) sont exceptionnels par leurs charismes. Un de mes Western préféré. On est immergé dans le film tout au long du film. Excellent.
    tuco
    tuco

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Western Allucinant, quel chef d œuvre !!! Tout est magnifique, les plans, le rythme, le jeu des acteurs, la musique du maestro Morricone, et comme toujours avec Sergio Leone et Ennio Morricone vous ne voyez pas les 3h passer tellement le film est prenant et la réalisation parfaite . Du pur chef d œuvre !!! Il est difficile de regarder d autres westerns ( hormis ceux du grand Sergio Leone bien sûr) après celui là.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2022
    Vu une première fois, trop jeune, il y a longtemps, j'étais complètement passé à côté de ce film. Je m'étais dit « tout ça pour ça » ?! Je ne comprenais pas le concert de louanges qui entourait ce long métrage. Des années plus tard, maintenant que j'ai vu un certain nombre de westerns, dont les plus connus et célébrés, j'ai pu apprécier à sa juste mesure « Il était une fois dans l'Ouest ».

    Je ne vais pas revenir sur les nombreuses citations et hommages de Sergio Leone envers ses prédécesseurs (John Ford, Fred Zinnemann, etc.). Sur-western et western crépusculaire à la fois, on ne peut comprendre ce long métrage sans avoir pris connaissance des films clés de ce genre, ni sans connaître toute la mythologie attenante.

    Si dans mon souvenir, les westerns de Leone, et en particulier celui-ci, étaient violents, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'en réalité « Il était une fois dans l'Ouest » est un film très nostalgique. A l'image de l'un des ses principaux personnages, le dangereux Cheyenne, bandit romantique qui semble perdu dans ce monde nouveau où l'argent est roi et l'honneur foulé aux pieds.

    Par conséquent, je ne vais pas évoquer la brillante mise en scène de Leone ou les autres aspects révélant le savoir-faire indéniable de l'équipe du film. Je vais plutôt m'attacher à parler des 5 personnages principaux, qui représentent tous bien plus qu'un idéal-type, convoyant des sentiments et des visions du monde à travers leur rôle dans cet opéra de l'Ouest qu'est ce long métrage.

    Tout d'abord, mentionnons la véritable héroïne de ce film : Jill McBain, incarnée par une Claudia Cardinale au sommet de sa beauté. Jill est la prostituée avec du cran par excellence. C'est « une dure ». Au fond, c'est quelqu'un d'intègre, que la vie n'a pas salie complètement. Elle a subi et subira encore bien des outrages, mais elle arrivera à ses fins. Tout le film tourne autour d'elle, les personnages principaux masculins se disputant peu ou prou son cœur, ou du moins ses faveurs. Une femme courage, non dénuée d'arrières pensées, qui s'avère être l'âme du film, et peut-être même ainsi de l'Ouest, comme semble le montrer l'un des tous derniers plans. En cela, Leone offre à Claudia Cardinale l'un des plus grands rôles de femmes dans un western, l'un des plus complexes aussi.

    Autre personnage central : Morton, l'homme qui dirige et possède sans doute la compagnie de chemin de fer envahissant peu à peu l'Ouest américain. Prêt à tout pour assouvir sa soif de pouvoir, l'argent est pour lui son plus fidèle serviteur. C'est un nouveau venu dans l'Ouest, un « gentleman » aux « bonnes manières » qui conquiert les terres et les hommes non par son courage et sa vertu, mais par sa ruse et sa richesse financière. Machiavélique et lâche, il ne veut pas se salir les mains, c'est pour cela qu'il est indissociable et dépendant de son bras droit Frank, l'homme des basses besognes.

    Parlons un peu de « Frank ». L''homme de main brutal et sans morale typique, prêt à tuer femmes et enfants se présentant sur son chemin. C'est un homme du passé, un homme du Far West en ce qu'il avait de fou et de sanglant, de sans limites. C'est un peu l'alter ego de Liberty Valance (Lee Marvin), dans le film éponyme de John Ford. Un homme prêt à tout pour maintenir son emprise sur les autres, voire même pour assouvir sa soif de violence. Un homme dans la force de l'âge et qui tente de comprendre comment aller dans le sens du vent, en s'associant avec Morton. Ainsi, Frank et Morton sont les deux faces d'une même pièce : passé et présent, violence déchainée et violence civilisée.

    Venons-en à « Harmonica ». L'homme mutique et vengeur, animé par un dessein connu de lui seul. Taciturne, l'homme est aussi doué à l'harmonica qu'avec son revolver, mieux vaut ne pas le prendre à la légère. Leone réussit parfaitement à l'entourer d'un mystère qui ne sera dévoilé qu'à la fin du long métrage, ne rendant le film que plus poignant. C'est le héros du Far West par excellence : l'homme droit quoique brutal, en quête de justice, aussi rapide de la gâchette qu'économe de ses mots, avec un sens de la répartie certain. Clint Eastwood lui doit beaucoup, mais ses films de justiciers ne parviendront pas tout à fait à égaler le présent long métrage de Leone, à mon sens. Il manquera à Eastwood ce supplément d'âme qui fait tout la grandeur d'« Il était une fois dans l'Ouest ».

    Enfin, je ne peux oublier le personnage peut-être le plus subtil et le plus original de ce film, mais aussi le plus attachant : Cheyenne. Bandit de grand chemin, lui et ses acolytes écument la région. Il ne fait aucun doute que c'est lui et sa bande qui sont les auteurs du terrible incident du début du film. Et pourtant, la réalité se révèle plus complexe. Au fond, Cheyenne est un truand flamboyant, un malfrat au grand cœur, dont les sentiments vont l'inciter à se rallier à une cause juste, non sans conséquences. C'est peut-être lui le plus courageux. Il sait ce à quoi il renonce, sans trop savoir ce qu'il a à gagner. Lui aussi fait partie d'un monde finissant. Le progrès signera la fin des hommes comme lui, de ces Cheyenne, Frank ou Harmonica. En cela, comment ne pas penser au dernier plan de « L'Homme qui tua Liberty Valance », où un train à vapeur s'élance à travers les prairies domestiquées de l'Ouest américain ? Un plan auquel l'un des derniers d'« Il était une fois dans l'Ouest » fait clairement référence.

    Pour finir, comment ne pas aborder le sixième personnage de ce film, la musique d'Ennio Morricone ? Archi connue et célébrée (à raison), elle donne corps et aura aux 5 personnages principaux, un thème musical propre étant associé à chacun d'entre eux. Chacun joue ainsi sa partition durant le long métrage, au sens propre comme figuré. Oui, Leone et Morricone signent là comme un opéra cinématographique, une œuvre de bruit et de fureur, lyrique, épique même, où la nostalgie et l'émotion semblent avoir le dernier mot. Et par là, une œuvre majeure du septième art.
    Philippe Reboul
    Philippe Reboul

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Il était une fois dans l'ouest... Ce film est culte à plus d'un titre. Je ne reviendrai pas sur les immenses acteurs qui donnent le meilleur d'eux même, ni dans les paysages grandioses de monument Valley, ni dans le scénario absolument gigantesque... Et que dire du choix d'Henry Fonda dans le rôle du méchant, qui lorsque il apparaît pour la première fois, désarçonne tout et tout le monde avec sa réplique devenue culte : " puisque tu m'as appelé par mon nom...". Non, si je devais retenir une seule chose de ce film monumental, c'est la scène de l'arrivée de Claudia cardinale en train... Lorsqu'elle sort de la gare, que la caméra s'élève et que la musique résonne, accrochée à son personnage comme une seconde peau, oui, cette scène est pour moi le plus beau, le plus grand, le plus somptueux moment de cinéma... C'est beau à en pleurer.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Nième vision de ce film culte et toujours le même plaisir : un opéra moderne ! Henry Fonda, Claudia Cardinale et Jason Robards et y sont sublimes, il y a des scènes fortes à insoutenables (« Puisque tu m’as appelé par mon prénom… »), la musique d’Ennio Morricone (avec un thème pour chacun des quatre personnages principaux dont l’harmonica) et les répliques cultes (« Je n’ai aucune confiance en quelqu’un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles »). Un film qui a révolutionné le western. A bien y regarder il y a bien quelques maladresses au montage et des scènes moins maîtrisées mais on est quand même très proche du chef d’œuvre.
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    je déteste cette appellation de western spaghetti qui fait cheap et qui renvoie à une notion d'ersatz voire de comédie.
    Ce film est juste le chef d'œuvre absolu : un opéra, où la dilatation du temps transforme certaines scènes en moments d'anthologie .
    On ne peut aimer le cinéma si on ne vénère pas ce chef d'œuvre !
    Pour ma part , je l'ai vu hier pour la sixième fois en douze mois et l'émotion est toujours intacte notamment les 30 premières minutes où se succèdent 3 des plus grandes scènes de l'histoire du cinéma : l'attente à la gare, l'exécution du fils Mac Bain et l'arrivée de Claudia Cardinale
    007 James Bond
    007 James Bond

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Chef-d'œuvre absolu. Le plus grand Western de toute l'histoire du cinéma. Le scénario, les acteurs, la musique d'Ennio Morricone , tout est sublime. Il y a eu de grands Westerns, mais celui-ci est à part, unique, EXCEPTIONNEL !!! Même 54 ans après je ne m'en lasse pas !!!
    noizet
    noizet

    3 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    je ne vais pas démolir ce film parce qu'il y a quelques moments intéressants mais il y a aussi trop de passages creux qui lui donnent une lenteur par moments désespérante ...
    Cyril Bureau
    Cyril Bureau

    3 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    "Il était une fois dans l'Ouest" incarne par excellence le "Western Spaghetti", mais à la fois le Western classique ! Avec son point de vu sur "la conquête de l'Ouest Américain" et sa critique de l'expansion des chemins de fers et de la colonisation, ce film enterre d'une certaine manière le mythe du Western (Hollywoodien). Mais c'est aussi un sommet du genre, Sergio Leone sublime son film par sa mise en scène, qui atteint son paroxysme.
    Micdelune
    Micdelune

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Il était une fois dans l'Ouest n'est pas un western spaguetti (terme péjoratif) mais un western opéra. Le tempo du film, la musique bien évidemment, les gros plans, les décors... Tout est opéra dans le sens le plus noble du terme. Aucun |réalisateur américain n'aurait pu faire ce film. La culture de Léone(et de Moricone) n'est pas celle du spaguetti mais celle de l'art italien dans ce qu'il a de plus abouti et grandiose et qui rejoint Verdi ou même le Don Giovani de Mozart. Bien loin d'un plat de spaguettis. La musique est omniprésente et transcende de multiples scènes comme aurant de tableaux d'opéra: le premier duel qui finalise l'ouverture, la sortie de la maison du petit garçon face à l'apparition de la bande de Fonda qui émerge du néant d'une végétation famélique telle un groupe de Nazgul, l'entrée de Cheyenne dans la taverne, le frère portant son aîné sur ses épaules jusqu'au bout de ses forces... Tout est opéra...
    Exemple d'une scène :
    La similitude entre la scène de la mort de Don Juan dans le film de Losey et le duel final entre Bronson et Fonda. Dans le film de Losey, Don Juan (Raimondi) tourne autour de la table-festin sans quitter des yeux la statue du commandeur venue pour le jugement dernier. C'est exactement le même mouvement de Fonda face à Bronson... Le même tempo, les gros plans de Léone remplaçant les chants d'opéra. Et celui qui tourne va mourir tandis que son exécuteur reste immobile.Il était une fois dans l'Ouest est la rencontre artistiquement parfaite du mythe de l'Ouest américain et de la culture européenne, la rencontre d'un monde sauvage et en devenir avec la tragédie classique, la fusion sublime de deux mondes à priori totalement différent.
    Aucun autre western n'a la qualité artistique de ce film. Le bon, la brute et le truand n'a pas cette finesse artistique et se place avant tout comme une comédie. La prisonnière du désert, par exemple, est un magnifique western, qui s'il rejoint la tragédie, reste une oeuvre totalement américaine... Il était une fois dans l'Ouest est unique dans sont genre... Un film touché par la grâce... Le joyaux de l'ancien et du nouveau monde...
    Brino
    Brino

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Je vais faire court... pour moi, c'est le meilleur western de tous les temps. (Dommage que Clint Eastwood ait refusé l'invitation, remplacé par Charles Bronson qui s'en sort parfaitement), pas grave ce film est un pur chef-d’œuvre à tous les niveaux.
    Holivier G
    Holivier G

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Mais pourquoi ne fait-on plus de films comme ça? Tout y est: les acteurs ( non mais les gueules, les regards!), la musique ( bien sûr la musique), le scénario ( et oui, des personnages plus épais c'est pas mal), les dialogues, les plans, tout je vous dis!
    C'est sûr que ce n'est pas le rythme des Marvel, il faut prendre son temps, mais c'est ça qui est bon!
    Choupi C.
    Choupi C.

    18 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Véritable chef d'œuvre. Les acteurs les décors l'histoire tout est magnifique.. la musique moricone simplement sublime et exceptionnelle.
    Un des plus grand film du cinéma
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