Derniers Avis : Nos Futurs - Page 3

Ne pas se fier à la bande annonce qui range le film dans la catégorie des comédies banales. Au fur et à mesure que le film avance, il gagne en complexité et en profondeur, et le ton décontracté cache un secret plus lourd. La résolution de l'intrigue déconcerte. Je conseille le visionnage de ce film, j'ai même créé ce compte allociné pour vous l'exprimer.

J ai été vraiment étonné en voyant le générique à la fin du film de voir que ce dernier était de Remi Bezancon. Car j avais vraiment apprécié "le dernier jour du reste de ta vie" et " ma vie en l'air"; deux de ses films précédant dont j avais apprécié le côté doux amer. Le problème de nos futur, c'est que j'ai vraiment eu l'impression de voir un film qui se cherche. Un film qui voudrait se démarquer dans la catégorie film de trentenaires mais qui n y arrive finalement pas. Du coup je suis resté désespérément à attendre qu'il se passe quelque chose qui n'ai jamais venu, si ce n'est la scène avec l'ancien beau gosse du lycée qui est amusante. Mais cela reste très faible.

Très bon film! J'ai été très surprise par ce film et par la chute à laquelle on ne s'attend pas ... Excellents acteurs ! A regarder on se laisse emporter

Très beau film, porté par des comédiens magnifiques. Pio Marmaï est comme à son habitude parfait dans un registre d'adulescent qu'il maîtrise pleinement. Jean Rochefort s'en sort excellemment bien aussi dans la peau d'un trentenaire déprimé qui renoué avec son adolescence. La fin est astucieuse, très belle. Des thèmes aussi forts que l'amour, la mort, la jeunesse perdue sont brassés avec réussite de la part d'un réalisateur trop rare.

Rémi Bezancon a fait une nouvelle fois très fort. Le résultat n'est pas aussi homogène que pour sa 1ère grosse réalisation ("le premier jour du reste de ta vie") mais c'est à nouveau une grosse réussite. On a la gorge beaucoup moins nouée mais la vraie grosse réussite du film, c'est le dénouement très surprenant qui donne vraiment une touche supplémentaire au film. Un côté psychologique qu'on sent poindre au fur et a mesure de l'heure et demie. Un road movie anti-déprime qui va s'avouer bien plus en fait : une introspection qui va se transformer en libération d'un lourd secret. Alors certes, parfois un peu mou et trop "survival" mais souvent subtil, et toujours léger et frais. A voir

Film bobo trop Parisien qui mélange trop de genres: comédie, drame, émotion, réflexion... C'est mou je me suis ennuyé ferme malgré quelques passages marrants. 2 petites généreuses étoiles. ----Juillet 2016----

Ce film est un pur bonheur. Qui n'a pas pensé à se refaire une soirée de lycée, 20 ans plus tard. Rémi Bezançon signe un troisième film de qualité encore une nouvelle fois. On y retrouve tous les ingrédients de son cinéma : nostalgie, humour, recherche de soi, amour, blessure d'enfance. La bande son est toujours bien choisie alimentant la nostalgie du film. A noter la performance de Pierre Rochefort qui arrive à se faire un prénom avec ce film et bien sur celle aussi de Pio Marmai déjanté comme toujours. Bref j'ai adoré (et c'est vrai je me suis quelques fois reconnu dans certaines situations)

Très honnêtement en regardant la bande-annonce, je m’étais fait une autre idée du film ; peut-être d’ailleurs était-ce le but de celle-ci, égarer le spectateur. Le film n’est pas vraiment la comédie de potes comme sa bande-annonce, donc, nous le laisse penser ; ou, tout du moins, ce n’est pas que cela. C’est, à ce qui me semble, un des points forts de Rémi Bezançon, (comme dans son précédent long-métrage “Un heureux évènement”) de mêler de façon inextricable la comédie et la tragédie. Il n’y a pas dans son film (comme dans le précédent d’ailleurs), des alternances de moments drôles et de séquences plus émouvantes, les deux sont toujours intimement liés. Le film, même dans ces moments les plus déjantés, charrie toujours un petit parfum de mélancolie qui colle bien à l’histoire du personnage. Joué par Pierre Rochefort, le personnage a, comme on dit, réussi dans la vie : un travail très rémunérateur (c’est lui le patron) et une belle femme qui l’aime. Mais Yann n’est pas heureux et n’arrive pas à dire les choses même à son psy. Retrouvant son meilleur ami (Pio Marmaï toujours très bon) après des années sans l’avoir vu, ils décident de refaire une fête comme à la fin du lycée avec tous ceux qui étaient présents à l’époque. Le film commence donc comme une comédie dramatique pour virer dans la comédie de potes façon road-movie, mais, sans trahir le secret, il effectue à un quart d’heure de la fin un twist qui m’a laissé un peu sur le cul. Ce n’est pas le film de l’année, mais la subtilité de ce qu’il dégage avec cette joie teintée de saudade le rend agréable à voir. Un long-métrage qui se démarque un peu de la production habituelle des comédies dramatiques et qui mérite donc le coup d’œil.

On retrouve ici les thèmes chers à Rémi Bezançon : l'amitié, l'entrée dans l'âge adulte... Le duo formé par Pio Marmaï et Pierre Rochefort fonctionne très bien. Il est bien dommage que la fin soit plus maladroite qu'émouvante.

Les scénaristes semblent manquer d'imagination pour reprendre encore cette histoire éculée de retour sur ses années lycée, où on voit en flash-back avec les acteurs avec des cheveux longs dans les boums alors qu'ils sont devenus chauves 15 ans après. On ne s'ennuie pas vraiment car il y a tout de même les problèmes psychologiques des 2 personnages, mais les blagues à deux balles de ces trentenaires ne m'ont pas du tout concerné, ni rappelé quoi que ce soit personnellement. Le scénario part en "live" à la fin pour se donner un style recherché (je ne peux pas en dire plus mais c'est très décevant), preuve d'un gros problème d'imagination.

Voici quelques années que Rémi Bezançon n’avait pas offert une œuvre témoin de la vie, qui ouvre à la réflexion sur sa propre existence. Nos futurs nous plonge dans la vie d’un adulte à la vie bien rangée qui revoit son meilleur ami d’enfance. Ce dernier lui fait revivre tout son passé. Pio Marmai et Pierre Rochefort forment un duo complice et presque attendrissant. Ensemble, ils nous touchent et nous font rire. Leur pseudo course au passé est extrêmement attrayante et nous donnerait presque envie de ressortir l’annuaire pour retrouver quelques camarades de lycée. Nos futurs est un film mélancolique sur le temps qui passe et sur les générations de zapping dont nous faisons désormais parties.
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Dans un premier temps, je dirais quel casting! La nouvelle génération d’acteurs est talentueuse et prometteuse pour notre plus grand plaisir. La complicité et même l’amitié entre les acteurs du film transpirent à l’écran et les scènes entre les deux amis, Thomas (Pio Marmai) et Yann (Pierre Rochefort), sont d’une tendresse comme on en voit peu au cinéma. Pierre Rochefort est absolument épatant et nous propose une interprétation très émouvante, discrète, sensible et tout en retenue J’ai aussi beaucoup apprécié le voile de nostalgie qui recouvre le film et qui lui confère un esprit propre au film de R. Bezançon. On parle d’une bonne nostalgie que l’on connait tous un moment donné, que l’on aime, car elle est agréable au souvenir et nous rappelle la chance que nous avons. À l’exception de quelques longueurs, notamment au moment de rassembler les anciens amis en vue de la fête, on peut quand même dire que Rémi Bezançon réussit encore une fois son excursion dans le tourbillon de la vie. Un film simple, tendre, émouvant, mais non sans humour.

Un vie réussie de bureau et de couple... Yann a tout pour être heureux,
et pourtant il angoisse, coule peu à peu (comme le Titanic) malgré ses visites chez le psy, et réalise que quelque chose ne tourne pas rond.

Et puis, un jour, il rappelle son ancien meilleur copain, perdu de vue et ils
se promettent de réunir tous les camarades de classe y compris
Dj max (monsieur Bref de canal , irrésistible avec son perfecto et ses cheveux longs).
Mais encore faut-il tous les retrouver!

Un périple tendre et plein de surprises, qui chemine avec beaucoup d'humour et
de délicatesse jusqu'à une chute, inattendue et qui m'a bien eu.
Comment ne pas être frustré de devoir me séparer du duo Pio Marmaï et Pierre Rochefort qui fonctionne à merveille. On rit, on pleure, sur une bande-son remarquable.

Le jeune et talentueux réalisateur, Remi Bezançon, auteur du génial
"Le plus beau jour du reste de ta vie" s'est expliqué dans la salle en
avant-première:

- "c'est plus le chemin qui importe que sa destination.."

Ce film sur l'amitié et sur le temps qui passe est important. Il fait grandir et il faut le voir plusieurs fois pour en apprécier sa sagesse.
J'aime beaucoup

Remy Bezançon a signé, il y a 7 ans maintenant, ce qui est, pour moi, l’un des plus grands films qui soit, à savoir "Le Premier jour du reste de ta vie", qui faisait suite à sa formidable premier film, "Ma Vie en l’air". Le réalisateur laissait entrevoir un vrai talent de mise en scène et un univers très marqué, tant sur le plan des problématiques abordées que du ton employé (savant mélange d’humour décalé et d’émotion palpable). Il semblerait, malheureusement, qu’il est bien du mal à se remettre de son chef-d’œuvre. Ainsi, après l’inégal "Un heureux Evénement", il redresse un peu la barre avec "Nos futurs" (sorti dans l’indifférence générale cet été) mais peine à retrouver son niveau. Et pourtant, le film partait sur de bonnes bases avec une idée de départ, une fois de plus, brillante permettant d’exploiter l’inéluctable évolution entre un mec de 18 ans (l’insouciance, les fêtes, les filles…) et un mec de 35 ans (le boulot, la vie rangée, les responsabilités…) sans pour autant, se perdre dans les poncifs habituels. Car le réalisateur sait désamorcer les clichés, ici par le biais d’un ton souvent très drôle et d’un twist scénaristique assez osé (mais qui correspond bien au réalisateur). Malheureusement, le réalisateur donne, à mon sens, trop d’indices sur ce twist à venir et ce dès le début du film spoiler: (le fauteuil offert évoquant H.G. Wells à qui on doit "La Machine à remonter dans le temps", le quotidien de Thomas qui n’a pas changé d’un poil depuis le lycée, le regard insistant de Yann sur la Seine ou son obsession pour la mort, les allusions à un drame passé qui ne dit pas son nom…)
et ne m’a, par conséquent, pas vraiment surpris… au point de m’empêcher d’apprécier le film à sa juste valeur. Difficile, en effet, d’être totalement spoiler: détaché
devant le road trip entrepris par le duo d’amis (Pierre Rochefort impeccable en coincé qui s’encanaille et Pio Marmaï, une fois de plus extraordinaire en éternel ado) spoiler: quand on devine où veut nous emmener le réalisateur
. Ce n’est pas le seul défaut de "Nos futurs" qui pêche, également, sur le plan, de la fluidité de sa mise en scène spoiler: (surtout à compter du départ sur les routes de Yann et Thomas, à partir duquel l’intrigue est plus attendue)
… ce qui ne m’aurait pas forcément gêné pour un film lambda mais qui est forcément décevant quant on connaît le talent de Rémi Bezançon. La BO connaît le même sort puisqu’elle n’est pas déshonorante mais qu’elle n’est pas au niveau des géniales partitions de Sinclair dans ses deux premiers films). Sans doute suis-je trop exigeant avec ce film mais je ne peux pas croire qu’un réalisateur à qui on doit deux merveilles, se soit assagi au point de perdre tout ce qui faisait son génie. D’ailleurs, on retrouve son style à de nombreuses reprises dans "Nos futurs" avec des dialogues et des gags souvent très drôles spoiler: (le vin préféré et imbuvable de Thomas, le Minitel comme outil de recherche de pointe, la gueule de bois post soirée ado où le gamin est plus mature que les adultes, le rôle de la mère de Yann…)
et des moments émouvants certes moins bouleversants qu’à l’accoutumée mais qui, contrairement à "Un heureux événement", ne font pas tâche spoiler: (l’amour secret que Virginie porte à Thomas, la scène entre Yann et son défunt père, les problèmes de grossesse d’Estelle…)
. Et il démontre, une fois de plus, qu’il est un incroyable directeur d’acteur qui sait faire briller ses interprétes comme personnes, de Kyan Khojandi à Camille Cottin en passant Mélanie Bernier, Roxanne Mesquida, Laurence Arné, Aurélien Wick (méconnaissable !) et l’indispensable Zabou Breitman. Preuve en est que Rémy Bezançon n’a pas totalement perdu son mojo mais il est encore loin de son niveau habituel. Le film s’étant totalement planté au box-office (au point de n’être connu de pratiquement personne !), il serait temps qu’un miracle se produise et qu’il nous livre un nouveau chef-d’œuvre ! C’est tout le problème qu’on a fait preuve de trop de talent d’un coup…

Un film agréable à regarder.

Le départ est un peu lent mais après on est pris dedans et on passe un bon moment. On s'attache au personnage de Vincent, l'ami du personnage principal.

spoiler: A la fin du film on comprend beaucoup de choses qu'on avait pas bien acquis durant celui-ci. Notamment sur tout le travail en relation avec le rêve (Freud, Ce que dit Vincent sous la pluie, sa femme qui tombe enceinte sans jamais que ça finisse...)