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    La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
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    1 546 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    Adèle sera une grande actrice.
    Comment un film pareil peut recevoir une palme d'or au festival de Cannes.
    1/ trop long, il y a un nombre de longueurs qui ne servent à rien
    2/ le scénario n'a aucun intérêt et ne tient pas la route
    3/ les acteurs surjouent ou le jouent pas
    4/ les gros plans ont été utilisés de manière excessive et inappropriée
    5/ les scènes d'amour sont trop longues et n'apportent rien
    6/ comment se fait-il que le film ne soit pas interdit au moins de 16 ans alors que l'on voit un sexe en érection un sexe de femme épilé et un nombre de positions... comment un enfant de 13 ans peut voir un film pareil
    7/ parfois cela ressemble à un reportage sur l'école
    8/ le rôle d'Adèle n'est pas crédible car l'histoire ne correspond pas à sa psychologie
    9/ beaucoup d'ennui dans ce film qui vous mais mal à l'aise sans raison
    10/ ce film n’entraîne que le vide et aucune réflexion profonde
    11/ beaucoup de cadrage mauvais
    12/ beaucoup de scènes mal jouées
    13/ l'usage excessif de la nourriture n'apporte rien dans le film
    14/ la fin est à l'image du film, sans intérêt
    15/ si l'on enlève les scènes d'amour que reste -t-il? et les scènes d'amour sont un film presque pronographique
    Zoé B.
    Zoé B.

    441 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Je n’étais pas trop pressée de voir le nouveau Kechiche. Palme d’or ou pas. Ce type me hérisse le poil à chacune de ses apparitions. Tellement infatué de lui-même, avec en plus cette drôle de colère rentrée, qu’à côté même Michael Haneke parait un modèle de gentillesse et d’humilité. Pas pressée donc. La polémique sur les conditions de tournage n’aidait pas spécialement. Les règlements de comptes par médias interposés, non plus. Et puis, je me suis souvenue de l’éblouissement qu’avait été "L’Esquive". Après tout, le don de sympathie n’est pas vraiment la qualité première qu’on attend d’un cinéaste. J’ai donc fini par aller voir "La Vie d’Adèle". Et voilà, j’en sors tout juste. Il y a plein de choses que je n’ai pas aimées, j’essaierai d’en parler après, mais là, pour le moment, je suis encore sous le coup de ma rencontre avec Adèle. Je ne pense pas avoir ressenti pareil choc, pareille évidence, depuis "A nos Amours" de Pialat et la révélation de Sandrine Bonnaire. Pour moi, "La Vie d’Adèle" est vraiment de ce niveau. Une actrice nait sous nos yeux, une actrice embrase l’écran, et elle s’appelle Adèle Exarchopoulos ! Belle sans être canon, et juste, incroyablement juste. Et généreuse aussi : l’air de tout donner à son personnage et à son réalisateur. Et Kéchiche, je suis bien obligée de le reconnaître, fait de cet abandon un truc assez formidable. Il ne la lâche pas, il ne la lâche jamais. Sa caméra suit Adèle en gros plan, en très gros plan même. C’est presque une esthétique de téléfilm. La télé nous a habitués à ces cadres très serrés sur les visages, mais dans une grammaire assez convenue du champ/contrechamp. Kéchiche en fait autre chose, il s’en sert pour passer par dessus l’épaule, rentrer dans le cercle. Nous avons ainsi droit à la confidence, accédons enfin à l’intime. Et cette caméra qui est là au plus près, capte tout : la gène d’un regard, le tressaillement d’une peau. Nous assistons, comme dans la vie, comme du moins chaque fois que nous en sommes les spectateurs attentifs, à la naissance d’un trouble, la montée d’un sourire. Pialat, pour reparler de lui, n’avait jamais osé s’approcher aussi près de Bonnaire. A part dans une scène peut-être, celle de la fossette, où il jouait lui-même. Ici, nous sommes avec Adèle, dans les émotions d’Adèle. Pour ça, pour cette palpitation continue, vous avez M. Kechiche ma reconnaissance éternelle. Voilà, c’est dit. Je suis plus à l’aise à présent pour parler de ce que je n’aime pas. Les scènes de cul par exemple. Je sais à quel point l’irruption du plaisir dans la vie d’Adèle est une chose importante, combien son histoire d’amour avec Emma (splendide Léa Seydoux) est faite aussi de ça, et qu’il faut le raconter. Et le raconter longtemps, puisque c’est aussi important. Mais bizarrement, pour ces séquences, la caméra se met soudain à distance. Kechiche dit avoir voulu filmer les corps comme des tableaux. En fait, il quitte le registre de l’intime. Et ce faisant, il ne filme plus que la baise. Dans la salle, la gène des spectateurs était palpable, comme pris en otage d’un assez mauvais porno. Autre reproche, la caractérisation souvent sommaire des personnages. L’opposition des 2 familles, par exemple, est assez caricaturale. Chez Adèle, on ne mange que des spaghettis, et qui plus est, devant "Questions pour un champion". Une famille de travailleurs qui mange à 18h, comme le réalisateur doit en connaître des tas... Enfin, dernière critique : le film est trop long. On finit par s’ennuyer ce qui, pour un film jusque-là aussi prenant, aussi émouvant, est un comble, non ? Mais 3h00 c’est vraiment trop. J’aurais voulu que le récit se termine plus tôt, les dernières péripéties me plongeant dans une indifférence et une torpeur coupables. Par contre, je serais ravie qu’on revienne de temps à autre me donner des nouvelles d’Adèle. Chapitre 3, chapitre 4.... Si tant est que ce soit encore possible.
    conrad7893
    conrad7893

    259 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    la métamorphose de la chenille en papillon, le passage à l'âge adulte d'une jeune fille dans son temps
    la passion sous toutes ses formes est présente dans le film
    bien interprété , les actrices sont justes
    pour ma part trop de scènes de sexe et des dialogues par moment chiants
    un film pour bobo qui se veut intello
    par contre très belle lumière mettant en valeur les actrices et une musique très présente
    pour public averti quand même
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    117 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Si "L'esquive" et "La Graine et le Mulet" sont de très grands films, "La vie d'A." est un naufrage, enchaînant 3 heures de banalités. Alors certes, il y a le symbole de cet amour pour tous, dans une France devenue bien rance. Est-ce pour autant qu'on doit subir 3 heures de clichés éculés, de banalité et d'insignifiance ? Une histoire d'amour sans connivence autre que sexuelle... Mais où s'est perdu Kechiche ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Allez, quelqu'un pour apprendre à Kechiche ce qu'est un film ?
    klap2fin
    klap2fin

    14 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Il faut reconnaitre une chose à ce film, c’est que le titre n’induit pas en erreur, et l’on comprend au bout d’une dizaine de minutes à peine, pourquoi l’on va devoir souffrir pendant 3 heures. Adèle qui prend son petit déj, Adèle qui part pour le lycée, Adèle qui prend le bus, Adèle qui fume, Adèle qui dort, Adèle qui marche dans la rue,… c’est long , mais long, à tel point que j’ai failli tout arrêter à plusieurs reprises. Mais j’ai tenu bon afin de me faire ma propre opinion, certes je partais avec un apriori négatif, mais mon verdict fut pire que ce que j'imaginais : ce film n’a strictement aucun intérêt et encore moins dans son adaptation pour le grand écran. J’ai cru souvent me retrouver devant cette ancienne émission de FR3, « Strip-Tease », qui filmait des gens un peu au hasard, sans aucun commentaire et qui laissait la vie et les discussions se dérouler devant la caméra. Les errements et états d’âme de cette post adolescente en mal d’affection découvrant qu'elle est lesbienne et qui se cherche à travers ses frasques amoureuses et surtout sexuelles, m’ont laissé totalement de marbre, et les longueurs interminables de ce film restent une énigme pour moi. Comment peut-on prendre un quelconque plaisir à travers ces scènes de jeunes femmes qui se dévisagent, pleurent, s’engueulent à travers des plans qui n’en finissent pas ? D’autant que ces longueurs n’apportent strictement rien au récit, car de lenteur tout cela se transforme en pesanteur, et cet appesantissement fini par rendre mal à l’aise, sans parler des scènes qui transforment carrément le spectateur en voyeur. Je ne suis ni prude ni puritain, mais j’ai cherché en vain l’intérêt de filmer durant près de dix minutes la relation sexuelle de ces deux jeunes femmes en ne nous épargnant aucun détail de leurs ébats et en imposant cela au spectateur à plusieurs reprises durant le film, un peu à la manière d'un mode d'emploi destiné à toutes les lesbiennes qui s'ignorent. Ni la technique, ni le jeu d’acteur ne sont à remettre en question, le casting est parfait, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos sont remarquables de vérité, mais mon Dieu que l’histoire est insignifiante. Au final mes craintes se sont révélées exactes, je me suis ennuyé comme rarement à suivre les quelques méandres sans intérêt de la vie de cette jeune femme bien ordinaire qui vit des choses bien ordinaires. Je reste encore pantois devant les louanges adressées à ce film qui cristallise à peu près tout ce que j’exècre dans les réalisations françaises actuelles.
    ARIF ERMURATOGLU
    ARIF ERMURATOGLU

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 février 2014
    Encore un film français chiant (oui, je sais, c'est un pléonasme ...) avec des scènes porno soft pour attirer les gogos, des discussions pseudo-philosophiques pour faire intello, des dialogues inaudibles la moitié du temps et des longueurs, des longueurs, des longueurs ...
    Bref, j'ai perdu trois heures de ma vie. N'en faites surtout pas autant....

    Et c'est bien dommage, car cela aurait pu être un très beau film ...
    cinoque
    cinoque

    10 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    Adèle Ex. fait très bien le lapin, mais elle traverse le film (en gros plan exclusivement ) avec trois (jolies) expressions: chien battu, sourire timide, extase... Léa S. ne fait pas bien l'artiste et a moins d'expressions et des cheveux bleus moche. Abdel K. ( il déteste qu'on l'appelle comme ça...) fait comme à son habitude le cuistre et le malin. Tout ça et plein d'autres choses oiseuses ne font pas vraiment un film. Vu en DVD César où la mention légale est permanente ( je soupçonne Abdel d'avoir imposé ça rien que pour faire chier, c'est son genre...) mais me suis vengé en "skippant" avec volupté (ramené le film à 1h20, ce qui suffit pour un pensum bêtassou, non?)
    Stéphanie G
    Stéphanie G

    18 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 octobre 2013
    Une demi étoile, peut être un peu sévère... allez 2 ce serait le bon prix... car il y a de belles choses...
    Mais voilà j'en ai marre de tous ces éloges à côté de la plaque sur ce film soit disant "une déchirante histoire d'amour " alors que c'est un film sur le pouvoir et la fascination.

    Ce qui est raté:
    -Il y a un cruel manque d'émotion tout le long du film.
    Du coup on ne croit pas à cette histoire d'amour, on ne ressent rien.

    -Seydoux est exécrable (son personnage, mais est-ce que ça vient de son jeu ou est-ce une volonté du réalisateur?) Dès la première rencontre elle est tellement condescendante qu'on se demande comment on peut nous parler d'amour dans cette histoire.
    Ici il n'y a qu'adèle qui aime et encore, ne serait-ce pas plutot de la fascination?
    On ne comprend que dans la scène du resto vers la fin ce qui retient Adèle dans cette histoire: le sexe.
    Car voilà les scènes de sexe ne font même pas ressentir cette fusion qui nous est révélé vers la fin.
    Elles ne véhiculent aucune émotion, et du coup leur désir semble factice.

    -Adèle dans son genre "bouche ouverte, perdue, je regarde partout autour de moi" (Kechiche nous refait 50 fois ce genre de scène qui peuvent être intéressantes mais s'éternisent toujours trop) est assez inexpressive.

    - Pour moi la première émotion n'arrive que vers 2h45 de film dans cette fameuse scène de resto car seulement à ce moment là je comprends ce qu'a vécu adèle: ce premier amour fusionnel, cet éveil des sens, ce passage vers l'âge adulte.... et d'un seul coup plus rien, le vide ( bon sauf que là dans cette scène de restau on est 3 ans après la rupture alors on aurait aimé le comprendre juste après la rupture

    C'est cette absence d'émotion qui pour moi fait que le film est raté.
    Souvent cela vient d'un mauvais choix de situation
    exemple: adèle et emma couchent ensemble, scène suivante elles sont à la gay pride... et ben moi j'ai envie de la voir rentrer chez elle, affronter le regard de ses parents par exemple... la gay pride je m'en fout

    ou alors, adèle est quittée, très bien la scène fin d'année scolaire, mais l'été à la plage je m'en fout, les larmes régulières, je m'en fout aussi. C'est pas qu'adèle pleure souvent qui m'ennuie, c'est qu'elles n'ont pas contexte.

    -Toutes les scènes sont trop longues.
    toutes.

    - certaines scènes sont mêmes inutiles ( la gay pride, les moments genre Adèle écrit, Adèle lit, adèle prend le bus..., les 3 scènes de sexe c'est trop en tout cas comme elles sont là, même l'embrouille avec les ados du lycée vue et revue en extrait est elle vraiment necessaire? elle nous emmene sur une fausse piste inutile, la plage... il y en a d'autres mais j'ai oublié

    - le choix du Gros plan en permanence est indigeste.
    Il doit y avoir 15 plans larges en tout et pour tout.
    Alors du coup ça fait genre mise en scène radicale mais c'est oppressant. et c'est probablement de là aussi que vient cette absence d'émotion.

    ce qui est réussi:

    -Le début très naturaliste et très juste sur l'adolescence

    -la fin, très belle avec la seule intervention de musique extra diégétique du film et qui reprend celle de la rencontre dans la rue.

    Là tout devient limpide et c'est peut être enfin le moment ou Adèle est adulte... l'autre l'utilisait pour créer mais elle ne l'aimait pas.

    -ce choix de raconter un amour qui n'en est pas un.
    ça c'est intéressant! ce premier amour qui est plus de l'ordre de la fascination pour quelqu'un qui se sert de l'autre et qui le rabaisse, c'est une situation propre à l'adolescence qui rencontre un autre plus âgé plus savant, plus cultivé, plus libre...
    Adèle a une vision de l'amour bien plus simple et plus vraie que celle de "l'intello" dont elle tombe amoureuse.
    Et c'est pour ça qu'elle souffre autant de cette perte, qu'elle ne sait ni gérer l'histoire, ni la fin de l'histoire.
    Ça, on ne l'apprend pas à l'école...
    Mais ça on le comprend vraiment qu'à la fin du film et c'est bien dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Je crois rêver: c'est ça Le film qui a mis la critique à plat ventre? Ce truc hypocrite, qui entre deux scènes porno, appelons un chat un chat, merde! Filmées avec un oeil de vieux mec libidineux, se rachète une caution avec des scènes soit disant "sociales", plus baclées, manichéennes et clichées que le pire téléfilm de France3, et encore, c'est pas sympa pour les téléfilms de cette chaîne souvent beaucoup plus fins dans ce domaine
    C'est ça qui a mis à genoux le jury du festival de Cannes?Ce film dégoulinant de larmes, de morve, de sauce tomate à chaque plat de pâtes pris (un leit-motiv dans le film, pour dire le niveau de la représentation de la fracture sociale chez Kéchiche: les classes moyennes bouffent des pâtes bolognaise pour se nourrir et les classes "supérieures", cultivées, des huîtres, pour le plaisir, (avec en prime une grosse, très grosse et lourde allusion au sexe féminin : heureusement la petite Adèle, va apprendre à aimer les huîtres et donc se libérer de sa culture prolo en même temps que sexuellement: bonjour la finesse psychanalytique, degré zéro, voire en dessous de zéro) Ce pseudo film naturaliste ou à chaque plan on entend presque le réalisateur diriger ses acteurs et notamment sa pauvre et très jeune actrice principale, tellement c'est too much pour faire plus vrai que vrai: "Vas-y, ouvre la bouche en mangeant, bave en dormant, chiale, laisse ta morve couler sans l'essuyer", sans parler des scènes pornos, ou on sent son regard priapique sur ces gamines, bien bien loin d'un regard humaniste et respectueux. Comme l'a dit l'auteure du livre ayant inspiré le film, qui a détesté ces scènes de cul chirurgicales, il manquait des lesbiennes sur le plateau. Ou juste des femmes, en fait. Je ne suis pas lesbienne mais je me prend à rêver de ce qu'aurait fait une Pascale Ferran avec ce sujet...La vie d'Adèle est l'antipode de son Lady Chatterley, éminemment plus sensuel, plus érotique, plus profond avec quelqu'un qui sait filmer le désir, les corps nus, les frémissements d'un amour charnel et la profondeur des êtres qui le ressentent. Je tire mon chapeau aux deux actrices qui parviennent à s'en tirer quand même, encore que pour la petite Adèle, par sure qu'elle soit bien consciente de ce qui lui a été volé dans ce film et je ne vois pas bien, après ça, quel avenir elle aura professionnellement. Ce n'est pas parce qu'on donne tout à un réalisateur sans réfléchir qu'on est une grande actrice, au contraire même...Léa Seydoux a presque plus de mérite de quand même rendre touchant un personnage aussi caricatural, à peine ébauché, avec des dialogues aussi venteux et éculés sur l'art et la philo que ceux qu'elle doit se coltiner. N'importe qu'elle actrice aurait sombré dans le ridicule avec ses tirades sur Sartre ou Egon Shiele. On sent tellement que ce qui a vraiment intéressé le réalisateur, c'est de filmer son actrice principale le faisant bander, pardon d'être crue à mon tour, que s'en est carrément obscène. Le reste du film ne sert que de prétexte à nous vendre ses fantasmes comme un film acceptable, respectable. En fait au fond, il rêvait je pense de faire du porno sans vraiment oser. Tiens bin d'ailleurs son prochain sujet c'est l'histoire d'une star du porno, c'est bien mieux quand on assume et annonce la couleur à l'avance et qu'on ne trompe plus personne sur la marchandise. Finalement c'est peut-être lui qui à travers ce film aura trouvé sa libération sexuelle?
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 février 2014
    J'ai enfin pu voir la si estimée Vie d'Adele. Nul doute que la palme vient ici récompenser le sujet surtout à un moment où le thème du mariage gay faisait ravage. Ce n'est évidemment pas un problème en soi. Bien au contraire d'ailleurs. Les récompenses ont parfois été un outil politique et permettaient d'ouvrir le dialogue tout en servant de vitrine pour la société.
    Le problème ici vient des critiques absolument dithyrambiques qui n'ont pas du voir le même film.
    Mais revenons au film à proprement parler qui est très loin du chef d'oeuvre annoncé qu'on a bien voulu nous vendre.
    Je commencerai par ce long titre : "La vie d'Adèle chapitre 1 et 2" qui laissait tout à fait imaginer cette fin désastreuse typique des films d'auteurs français, c'est à dire une fin qui n'en est pas une et donc qui n'est en rien satisfaisante. C'est ballot pour un film interminable de trois heures. On devra donc repasser pour les chapitres suivants...
    Il faut souligner que les personnages du film sont très peu écrits et ne vont absolument nul part. Or si le film se contente de traiter la passion amoureuse, il le fait plutôt mal. La preuve vient assez évidemment des scènes de sexe aussi crues qu'absolument grotesques et si peu réalistes. Sans être lesbienne, je n'ose imaginer ce qu'elles vont penser de ces scènes ridicules. On a l'impression qu'un adolescent attardé les a chorégraphiées. Bien sûr les gens riaient dans la salle mais contrairement à ce qu'on en a dit avant, cela n'a rien à voir avec leur crudité ou leur longueur mais tout simplement au caractère improbable de ces scènes. Les actrices s'y donnent sans compter certes mais ne sont pas très probantes.
    Venons en à l'intrigue. Elle débute plutôt très bien lorsque Adèle s'éveille à sa propre sexualité. Les moments où celle-ci doit faire face aux attaques de ses camarades de classe sont justes et fortes. Malheureusement tout s'arrête net et ce thème passe rapidement a la trappe. Dommage donc car il y avait là un véritable sujet.
    La deuxième partie du film traite donc de la "passion" entre ces deux jeunes femmes plutôt transparentes et inintéressantes (dû à un manque évident d'écriture je me répète).
    Cette partie est bien moins convaincante que le chapitre 1. Au fait que les personnages sont plutôt creux s'ajoute le fait que leur relation ne semble pas dépasser le cadre de la passion sexuelle. Or celle-ci sonne aussi faux que les scènes de sexe.
    Enfin je finirai sur la mise en scène que j'ai personnellement trouvée aussi pénible que maniérée. Elle se résume à une chose : le gros-plan.
    Les nombreux gros plans sur la bouche mi-close d'Adèle (jolie mais à claquer un peu à la manière d'une Kristin Stewart dans Twilight) ou sur les pâtes à la bolognaise aspirées goulûment (et salement) deviennent insupportables à la longue.
    C'était pour nous faire comprendre qu'Adèle était gourmande (joli plan de léchage de couteau également). Si on avait pas encore compris, c'est pas grave on nous le dira.
    C'en est presque drôle car quand il y a un telle économie de dialogues, verbaliser ce qui était montré dans de trop nombreux plans, c'est prendre le spectateur pour un abruti.
    Enfin parlons des dialogues, peu nombreux au demeurant, mais d'une bêtise affligeante "on est bien" "t'es marrante toi" "t'es douce"... Et j'en passe. Soit dit en passant, la palme revient aux scènes où Emma et Adèle discutent de Sartre et de croûtes... Si si!
    J'en viens donc à me demander ce que les critiques ont pu fumer avant la projection cannoise.
    Le grand film sur ce thème n'est pas encore sorti, passez votre chemin sans crainte.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    Tout a déjà été dit sur "La Vie d'Adèle". Palme d'Or 2013 à Cannes qui fit même chavirer Spielberg. Les conditions de travail très éprouvantes des techniciens. Les tensions explosives entre Léa Seydoux et Abdel Kechiche... Cela ne doit surtout pas faire perdre de vue qu'on tient là un véritable chef d'œuvre,comme il n'y en a qu'un ou deux par année. Sur trois heures qui passent à la vitesse de la lumière,Kechiche dit tout sur ce qui constitue une histoire d'amour. Le coup de foudre,la naissance du désir,la jouissance de la première fois,l'atrocité du manque,la rupture passionnelle. Adèle aura tout vécue avec Emma,tout cela entre sa deuxième année de lycée et ses premiers mois en tant qu'institutrice. Peu importe dans ce cas qu'il s'agisse de deux femmes ensemble,l'amour n'a pas de couleur si ce n'est les cheveux bleus décolorés d'Emma. Les scènes de sexe,explicites il est vrai et qui ont créées la polémique,sont à mon sens nécessaires pour bien comprendre l'état intense dans lequel se trouve Adèle. Abdellatif Kechiche la filme au plus près,zoomant sur son visage,captant chacune de ses réactions,expressions,dans la trivialité même de son quotidien. On pénètre sa psyché,on la comprend,on la soutient,on se sent proche d'elle. Adèle Exarchopoulos est une révélation prodigieuse,fulgurante avec un caractère tempétueux et une gestuelle très expressive. Cela donne un contraste très cohérent avec la plus vaporeuse Léa Seydoux,ici très captivante,indomptable,insondable. Un film d'auteur époustouflant.
    .Jurassic
    .Jurassic

    100 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    Quand j’ai appris le lancement du projet d’adaptation de la bande dessinée « Le Bleu est une couleur chaude », je n’en étais que très peu intéressé. Premièrement, ce serait un film d’auteur et j’ai toujours eu du mal à accrocher à ce cinéma, je n’avais pas vu un seul film d’Abdellatif Kechiche, et je ne connaissais pas le sujet de l’œuvre d’origine. Mais, grâce au festival de Cannes, je me suis légèrement penché sur la prémisse du long-métrage, et, le thème de la jeune fille qui tombe amoureuse d’une artiste aux cheveux bleus a quelque peu éveillé ma curiosité. Puis, je lis quelques critiques du film et j’apprends qu’il y a précisément 17 minutes de scènes de cul dans tout le film ! Autant vous dire qu’il y avait bien plus que ma curiosité qui s’était éveillée ! Puis arriva l’argument ultime : Steven Spielberg, le réalisateur et l’homme que j’admire le plus au monde, remet la Palme d’Or 2013 à « La Vie d’Adèle » ! Le doute n’était plus permis : le 9 octobre 2013, le Cinéville de Lorient compterait cinq euros de plus dans ses caisses !
    Je suis donc allé voir ce film avec beaucoup d’espérances et je suis ressorti de la salle avec le sentiment d’avoir vu l’un des meilleurs films de l’année, et une des histoires d’amour m’ayant le plus touché !
    Tout d’abord, bien évidemment, ce film ne plaira pas à tout le monde car nous somme devant un pur film d’auteur. Mais contrairement à certains films d’auteur que je trouve incroyablement chiants, c’est justement cette caractéristique qui va donner une véritable identité et une force à « La Vie d’Adèle » ! Premièrement, le film est d’un réalisme encore jamais vu au cinéma ! Que ce soit dans les dialogues très naturels qui peuvent sembler banals au premier abord, ou dans le choix de n’avoir inséré aucune musique « off » pendant les trois heures de film, on est vraiment plongé dans une sorte de documentaire où la caméra suit une jeune femme pendant cinq ans ! Mais, évidemment, le réalisme atteindra son paroxysme dans les fameuses scènes d’amour qui ont tant fait polémique au Festival de Cannes. Et honnêtement, je ne m’attendais pas à ça. Les critiques ont beau avoir rabâché mille et une fois que ces scènes de sexe étaient crues et osées, je ne pensais pas qu’elles seraient aussi crues et aussi osées ! Outre une bite et un vagin qui passent dire bonjour au détour d’un plan, on n’est pas dans du cinéma pornographique heureusement. Mais on est clairement dans de l’érotisme haut de gamme ! Et on voit bien que l’intention de Kechiche était de nous choquer puisque la toute première scène de sexe entre Adèle et Thomas est tournée dans l’ombre, alors que la deuxième, entre Adèle et Emma, est aussi éclairée qu’un plateau de tournage de Michael Bay! Évidemment, on peut y voir une métaphore et un effet de mise en scène (La vie sexuelle d’Adèle s’illumine avec Emma !) mais si on prend en compte la durée de cette séquence (plus de cinq minutes), les deux autres scènes d’amour qui suivront par intervalles de dix minutes, et l’énergie des deux protagonistes, on ne peut qu’être choqué par ce que l’on voit ! Mais rassurez-vous, ces quatre scènes vont s’enchaîner très vite, sont plutôt esthétiques et ne figurent que dans la première partie du long-métrage. C’est bien une histoire d’amour que nous raconte Kechiche, et l’histoire va largement prendre le dessus sur les scènes d’amour. Et cette histoire-là est juste magnifique !
    Évidemment, la structure générale du scénario est assez classique. Comme dans toutes les romances, on suit le schéma « spoiler: coup de foudre ; scènes d’amour ; ennui ; adultère ; rabibochage
    ». Mais encore une fois, c’est justement le traitement de cette romance qui va rendre cette histoire intéressante. Le coup de foudre arrive après environ spoiler: vingt
    minutes de film et la rencontre entre les deux jeunes femmes survient spoiler: une demi-heure après
    ! C’est une idée géniale car elle nous permet de croire en l’histoire et se mettre réellement à la place du personnage d’Adèle. En effet, avant cette fameuse rencontre, on va suivre la quête identitaire et sexuelle d’Adèle par le biais d’une première spoiler: aventure décevante (pour Adèle) avec le séduisant Thomas, puis d’un râteau avec une fille de sa classe
    . On vit réellement le tumulte psychologique d’Adèle, et sa fascination pour Emma, une fille qui assume parfaitement son homosexualité et sa différence (renforcée par ses cheveux bleus) est donc parfaitement crédible aux yeux des spectateurs. De plus, le fait que ces deux personnages ne se recroisent plus pendant spoiler: une demi-heure
    de film, et qu’Adèle rêve et se masturbe même en pensant à elle, crée une véritable attente de retrouvaille entre les deux protagonistes de la part du spectateur ! Et l’explosion charnelle qui va en résulter ne nous paraîtra donc ni surfaite ni exagérée. La deuxième partie du film se centre sur la vie d’adulte d’Adèle, et suit pratiquement le même schéma général que la première partie, à une seule exception : Adèle et Emma vivent ensemble. On va de nouveau suivre une période de spoiler: doute chez Adèle (Suis-je avec la bonne personne ? Emma est-elle fidèle ?), qui va décider de tromper Emma avec un collègue de travail, ce qui va engendrer la rupture entre les deux amantes, et c’est reparti pour une demi-heure insupportable (pour Adèle) où l’on n’attendra comme des fous qu’Adèle et Emma se remettent ensemble. Et la scène où elles se revoient de nouveau après plusieurs années est juste magnifique tellement on ressent les pulsions et les émotions des deux protagonistes ! Et encore une fois, cette scène va durer dix minutes, ce qui est la durée parfaite.
    C’est incroyable de voir avec quelle facilité Abdellatif Kechiche réussit à parfaitement doser les durées de ses scènes et à manipuler nos émotions ! Du coup, après toutes ces émotions que nous avons ressenti, Kechiche ne pouvait pas avoir meilleure idée que de conclure son film par une fin spoiler: ouverte. Dans un sens, la fin est clairement malheureuse puisqu’Adèle décide d’abandonner l’idée de reconquérir Emma, qui est en couple avec une autre femme, mais cette fin garde quand même une part d’espoir car non seulement on peut penser que Samir va ramener Adèle à la fête, mais en plus, on se doute qu’Emma aime toujours Adèle (la scène de retrouvaille dans le bar), mais qu’elle décide de rester avec sa nouvelle compagne uniquement par principe (elle a fondé une famille avec Lise et qui aurait les couilles de tromper sa femme avec son ex alors qu’on a justement largué cette ex à cause d’un adultère ?). On peut faire sa propre interprétation mais, fan de Spielberg oblige, je préfère croire que cette histoire n’est pas terminée et peut connaître une issue heureuse.
    Un autre point important du scénario qu’il faut noter, c’est son message. Contrairement à ce que beaucoup (dont moi) pensaient, le film n’est pas un long-métrage pro-gay. Il comporte néanmoins quelques scènes avec un parti-pris assez clair (le contraste entre la famille d’Emma et celle d’Adèle) mais le sujet central du film est loin d’être celui-ci.
    Maintenant, parlons DU point fort de « La Vie d’Adèle : Chapitre 1 & 2 » : son interprétation. Après avoir longtemps réfléchi, je pense bien que je n’ai jamais vu un film aussi bien joué de ma vie. Que ce soit Adèle Exarchopoulos, Léa Seydoux, Jérémie Laheurte, ou même les élèves de maternelle dont s’occupe Adèle, pas un seul acteur de tout le film ne joue mal à une seule scène. Et pourtant, je ne croyais pas du tout, au vu des premières images, au jeu d’Adèle Exarchopoulos. En gardant la bouche ouverte les ¾ du temps, je la voyais aisément devenir notre Kristen Stewart française. Mais contrairement à cette dernière, Adèle sait dégager des émotions et n’est pas shootée pendant tout le film. Quand elle rit, on rit, quand elle pleure, on pleure, quand elle baise, on se branle (sans déc, personne ne pourra résister) ! Son jeu est juste parfait et Adèle Exarchopoulos est sans aucun doute l’actrice que je vais suivre de près durant les années à venir.
    Évidemment, comme quiconque s’intéressant un tant soit peu à l’actualité cinématographique, je suis au courant des 303 heures de rushes et des conditions abominables du tournage du film. Mais honnêtement, s’il faut autant de prises pour réussir à obtenir de telles performances, je pourrais presque encourager Kechiche à continuer ainsi.
    Kechiche a d’ailleurs particulièrement soigné l’ambiance générale de son film (« I Follow Rivers » et la musique de fin vous resteront en tête pas mal de temps), et sa mise en scène, tout comme l’esthétique du long-métrage, sans être exceptionnelle reste très soignée.
    En bref, « La Vie d’Adèle : Chapitres 1 et 2 », adapté du « Bleu est une couleur chaude » est un film que je vous recommande chaudement (il fallait bien que je la fasse), et qui va sans doute faire son entrée dans la liste de mes films préférés. À voir absolument !
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Nouvelle source de polémiques, la palme d’or 2013 est avant tout une belle histoire d’amour déchirante à travers laquelle Abdellatif Kechiche aborde avec minutie la tension érotique entre deux jeunes femmes absolument splendides. La mise en scène très pointilleuse qu’il met en place réussit à souligner les vicissitudes de leur relation amoureuse ainsi que la sensualité de leurs liens, notamment grâce à des plans très serrés sur le minois affriolant d’Adèle Exarchopoulos, une petite découverte pleine de charme et de promesses comme Kechiche a l’habitude de nous les dénicher dans chacun de ses films. Face à elle, Léa Seydoux confirme son statut de valeur sûre du cinéma hexagonal en jouant sur son potentiel de sex-symbol. Leurs scènes de sexe, de splendides chorégraphies charnelles, comme leurs conversations amoureuses, faisant écho aux références littéraires qu’étudie Adèle en cours, sont toutes filmées avec une intensité et une délicatesse qui se conjuguent de façon remarquable pour faire de ses corps de femmes magnifiquement filmés le support d’émotions qui dépassent de très loin les relations lesbiennes.
    lara cr28
    lara cr28

    65 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film poignant et juste qui relate de la rencontre à la rupture une grande histoire d’amour. Kechiche a prouvé à maintes reprises qu’il connaissait les adolescents, leurs dérives, leurs aspirations, la sensation d’infini liée à leur jeunesse. Si Emma, la profane, parvient à croquer la pomme à chaque instant de sa vie, Adèle évolue sur un mode plus sacré et il est difficile de ne pas être bouleversé quand, à partir de la rupture c’est une Adèle crucifiée qui nous est donnée à voir. K parvient à rendre palpable chaque moment de vie, puisqu’il faut bien vivre, où le clou qui déchire la chair semble s’enfoncer davantage. Palme méritée.
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