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Elthib7
64 abonnés
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2,0
Publiée le 18 août 2015
Après visionnage du 4 hier soir j'ai décidé de m'attaquer aux 3 autres opus de cette saga : Un premier opus pas terrible du tout, film assez ennuyeux et qui a assez mal vieilli (1979 en meme temps) de plus la fin est clairement baclée pour moi... 2/5
C'est sans doute parce que je le regarde avec quarante ans de retard que je ne comprend pas pourquoi ce film est devenu culte. Il n'est pas dénué de qualité, certes, mais je le trouve très plat. Pourtant ce film casse quelques codes des films actuels, par exemple le fait que de nos jour on passe un quart d'heure à montré ce que va perdre le héros et comment il le perd, le reste du film servant à montrer le héros essayant de se venger. Ici c'est le contraire. Il faut attendre beaucoup de temps avant qu'il arrive quelque chose au héros ( spoiler: l'agression de son pote mis à part ). Mais ce qui est le plus dérangeant pour moi est le manque de charisme des méchants, qui ne sont que des mecs complètement fumés.
Mélange de course poursuite, de cascade, de violence hardcore et d'image insoutenable par moment, Miller nous sert une vision post apocalyptique bien triste sur l'évolution humaine de retour vers ces instinct les plus animals. A ne pas rater.
Un petit budget et une future star pour ce premier volet original et efficace. L'univers développé et qui sera repris par la suite plonge véritablement le spectateur dans une ambiance unique et bien faite. Tout se joue sur la route et Miller arrive à garder le cap jusqu'à la fin en restant cruel comme le monde qu'il pose à l'écran. Un classique du cinéma avec un second opus intéressant mais un troisième inutile.
Décevant. Malgré un monde pré-apocalyptique vraiment très bien fait et des acteurs avec de vraies gueules, le film ne décolle vraiment jamais en raison d'une histoire vraiment trop simple. Pas grand chose à se mettre sous la dent. Une œuvre qui a sans doute trop vieillie.
Esthétiquement au top, bouillant d'énergie, et bénéficiant d'une ambiance proche parfois de celle dérangeante d'un "Orange Mécanique", le premier Mad Max est un film qui se détache vraiment du lot, d'où son étiquette compréhensible de "film culte".
A l'époque c'était peut-être le film de l'année, mais aujourd'hui, rien qu'en terme de scénario, c'est extrêmement pauvre. Mel Gibson est bon et badass, mais pas assez, c'est insuffisant pour redresser la barre. Triste à dire, mais les 1h25, m'ont parues longues.
D'une cruauté sans faille, mad max est un film culte, ce n'est pas vraiment un sf comme les 2 autres épisodes celui la est plutot thriller action. Attention ce film n'est pas pour tout le monde beaucoup de violence gratuite.
un grand film au suspense haletant qui tient le spectateur en haleine jusqu'aux bout , un film mythique par le chaos du scénario et par la prestation sans faille de Mel Gibson...
Super déçu par ma première approche avec l'univers "Mad Max". Un film où Max qui ne devient Mad qu'à la fin passe plus de temps avec sa copine qu'à rouler.. Le film est très lent et un problème de rythme dans les scènes d'action n'arrange pas tout. Le début d'une trilogie "culte" qui me laisse un peu dubitatif.
Premier opus d’une saga se déroulant dans un futur violent proche du nôtre qui fit sensation à son époque et qui nous offre une vision d’un futur désastreux. Un bon film ou rien n’est épargné à son héros incarné par Mel Gibson d’ailleurs voici 2 anecdotes liées au film : Mel Gibson accompagné un ami qui voulait postuler pour un rôle dans Mad Max mais Mel Gibson fut choisi car il avait la tête tuméfiée (à cause d’une bagarre) et cela lui donné parfaitement l’allure du personnage souhaité l’autre petite histoire est plus connue car bien qu’étant d’origine américaine Mel Gibson par son enfance passée en Australie en avait pris l’accent donc pour la version américaine du film il fut doublé de l’australien à l’américain (j'ai revu le film en VO et en effet l'accent des acteurs ressemblent à celui des Anglais). A signaler aussi que ce film permit une certaine reconnaissance du cinéma du pays des kangourous et koalas. Même si Mad Max ne m'impressionne plus autant ce film garde toujours un côté très sombre de nos jours.
Les grands débuts de Mel Gibson ont pris un sérieux coup de vieux! L'ambiance comme la réalisation paraissent en effet assez datés et font de Mad Max un film (paradoxalement) mou.
Pour saisir le pas esthétique opéré par «Mad Max» (USA, 1979) de George Miller, il faut le raccorder à «Easy Rider» (USA, 1960) de Dennis Hopper. Dix-neuf années séparent les deux films. Pourtant nombreuses sont les concordances qui appellent à comparer les deux œuvres. Chez Miller comme chez Hopper, le monde réside en une toile de routes au carrefour desquelles jonchent quelques modestes habitations où règne une justice à peine frugale. Cette même vision chaotique et anarchique du monde relie le cinéma contestataire d’Hopper à l’œuvre pessimiste de Miller. Ce-dernier, par une effusion rageuse des comportements, développe une optique agressive et par là-même délétère des Etats-Unis. Pire qu’Hopper, qui déplore une déliquescence du respect et défend un mode de vie bohème, Miller distille la haine et la violence dans tout un chacun. Plus que d’«Easy Rider», «Mad Max» hérite de Sergio Leone, de son cinéma bâti sur les seuls duels, de son regard nietzschéen sur le monde. «Dieu est mort» résonne dans chacun des plans de Leone et prend sa pleine crudité chez Miller, tant que la violence explosive qui ne cesse jamais dans «Mad Max» est sensible de rebuter plus d’un phobique à l’agressivité. Le duel que livre «Mad Max» est des plus archaïques : ordre contre anarchie, meute animale contre structure familiale. Ce cartel ancestral qui entend opposer les pulsions aux raisons sociales est le tableau sur lequel se joue la violence du film. Ils sont nombreux à être atteints au fil du film d’une terrible haine et, pour Max, d’un inextinguible besoin de vengeance. A l’esthétique sur-cadrée (emprunté à Hitchcock ou à la bande-dessinée) répond une curieuse effusion de violence dont la raison semble n’être autre que de satisfaire les désirs les plus primaires du spectateur assoiffé de sensations. Entre Hopper et Miller la croyance en un nouveau monde s’est perdue dans la fascination sans question pour la férocité.