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    Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence
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    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Un film étrange au style très singulier qui se veut tout de même amusant et original. Tournée intégralement en plans fixes mûrement travaillés, c'est une suite de situations incongrues et burlesques qui défilent sous nos yeux dans lesquelles il est difficile de trouver un sens. On comprend une certaine réflexion sur l'existence de l'humanité mais à part les vendeurs de farces et attrapes qui semblent le fil conducteur, il n'y a aucun lien apparent entre les personnages et leur histoire. A voir pour la mise en scène et l'originalité...
    babidi
    babidi

    4 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2018
    un film fait de petites courtes avec des plan fixes

    j ai ressentit plus que des longueurs voire meme de l ennui face a cet OVNI plébiscite par le public

    je n ai pas vu les deux opus precedent donc peut que a cause de cette lacune je ne peux comprendre ce troisième

    enfin après trouver du sens a du nonsense par du triturage de cerveau c est comme demander ce qui se cache deriere

    le monochrome de Whiteman ou bien se questionner sur les reflexions d un chameau devant une boule de

    billard ............

    pour resumer le film ressemble a son titre a voir pour la curiosité ou tout simplement pour ............????????

    ps Mais au fai il pense a quoi ce volatile percher sur cette branche ???????????????????,
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Tournée selon un même modèle – plan fixe, cadre large, décors travaillés en studio – cette série d'une quarantaine de saynètes nous embarque sur les chemins de l'humour noir, du burlesque, du tragique, du pathétique. Et cela pour notre plus grand plaisir. Roy Andersson parvient ainsi à créer une atmosphère très travaillée, à la fois lugubre – les personnages sont souvent tout de blanc maquillés – et terriblement drôle, offrant des réflexions plus ou moins structurées sur l'existence et la vie. Très attachant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2017
    Un style complètement hallucinant!!!!!! Décalé est un mot faible....imaginez un mélange entre Ulrich Seidl, Bruno Dumont et Kaurismaaki.
    "On veut aider les gens à s'amuser" disent les deux "croque-morts" mais le pire c'est que c'est vrai. Cest tellement absurde que c'en est d'un comique véritable: "pourquoi tu t'énerves?!!!!!!!!" D'une austérité confondante, le portrait cinglant de la condition humaine pathétique.
    rogerwaters
    rogerwaters

    127 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    Troisième opus d’une trilogie débutée par le génial Chansons du deuxième étage et l’excellent Nous les vivants, Un pigeon perché est à la fois pleinement dans la lignée des précédents tout en perdant une part de son brio. Effectivement, on peut reprocher à Roy Andersson d’avoir troqué son humour noir glaçant pour une mélancolie amère qui confine à la misanthropie. Du coup, le long-métrage est un peu trop long et lent pour pleinement enthousiasmer. Par contre, la maestria technique est toujours de mise et le cinéaste confirme sa singularité dans un paysage cinématographique pourtant toujours très formaté. A voir donc.
    dvd dog
    dvd dog

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    Dès le départ Andersson nous fait ressentir le poids du préfabriqué, cela se ressent quelque soit les différents lieux ‘sociaux’ où se déroulent les évènements de ce film. Les flats ainsi que les bars ressemblent à des boîtes en carton, les personnes qui semblent ‘dépenser’ leur vie à l’intérieur de ces lieux de vie, font penser à des petits soldats en cire, par leur immobilisme physique et le manque de souffle de vie en eux. Le réalisateur donne une image sombre de la mécanique de la société contemporaine, de l’ordre qui y règne ou qui est imposée.
    Selon moi, Sam et Jonathan, les deux vendeurs qu’on retrouve régulièrement à travers tout ce film illustrent bien la vie d’un couple contemporain. Deux personnes qui subissent le poids et les exigences d’un monde matérialiste et consommateur. Leur survie semble bien dépendre de leur union et cela pour survivre tant aux demandes professionnelles que sociales. Toute séparation semble leur condamner irréversiblement à ne plus répondre aux lignes de conduite de la société, à se perdre dans les labyrinthes des ‘oubliés’ de celle-ci. D’ailleurs ici les lignes de conduite à suivre pour la survie du couple contemporain semblent ressembler à celui d’une société.
    A plusieurs reprises le réalisateur dépeint avec subtilité le superficiel dans la communication et le manque de compassion et de vérité dans la parole tenue entre femmes et hommes, ceci est bien illustré dans la scène où un chimpanzé est soumis à des chocs électriques tandis que la responsable de ce travail, indifférente, papote sur son Gsm sur des points qui n’ont aucun importance quelconque. Il y a aussi la scène dans le bar… …Personne ne prête attention quand la serveuse «Cet homme vient ici depuis 30-60 ans ». Les paroles de cette femme semblent partir dans le vide. Comme tant d’autres échanges de paroles vides et sans contenu, les personnes les subissent et les rejettent automatiquement, jour après jour, année après année. Personnellement je ne peux m’empêcher de penser aux paroles verbales ou écrits par SMS débités chaque matin sur les Gsm des voyageurs de transports publics. Le non-sens de la vie pèse lourd durant tout ce film.
    Dans la scène du roi de Suède sur le chemin de bataille et qui entre dans un café contemporain on peut voir la confrontation de 2 sociétés d’époque différente mais qui se ressemblent par leur absurdité : le bar contemporain par le caractère passif des individus qui le fréquentent et les soldats par une agressivité absurde envers ceux qui côtoient ce trou à boisson. On retrouve l’irrationnel et le non-sens lors du retour du roi qui ne peut accéder aux WC.
    La dernière scène du film tourné à l’arrêt d’un bus semble montrer la mise en garde à toute personne qui souhaite mettre en question l’ordre de conduite que la société contemporaine nous impose. Lorsqu’un homme confond un mercredi avec un jeudi il semble être solidement mise en garde par ses condisciples qui attendent le même bus que lui.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Suite de séquences, parfois sans aucun lien entre elles. Un fil rouge : deux amis (âgés) essaient de vendre (sans succès) des articles de farces et attrapes.
    Dans la continuation de ses oeuvres précédentes, ce film totalement atypique nous montre des personnages incroyables, voire irréels. Mais leur comportement étrange suscite en nous un intérêt certain, grâce surtout à une réalisation faite de plans séquences fixes (c'est le style d'Andersson) : lenteur des gestes, répétition des mêmes textes, situations extraordinaires et baroques.
    C'est parfois un peu trop long, le discours est souvent obscur, et c'est de l'humour à froid (on est en Suède). Et malgré tout, on peut faire des rapprochements avec la vie réelle et essayer d'en tirer des réflexions philosophiques, ou politiques.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2015
    OVNI suédois tragi-comique quasiment impossible à décrire (scénaristiquement parlant), fait de petits fragments plongés dans un monde sous valium, à la photographie superbement terne et composée géométriquement à l’angle près, le temps semble figé d’où l’exagération de la longueur des séquences, ce qui fait que ça en découle un humour d’un burlesque frigorifique, une pure expérience spectateur en somme où le réalisateur se contente de poser sa caméra pour la tourner jusqu’à ce qu’on atteigne le point culminant puis le désamorçage. Le passage du pub avec l’armée du roi qui débarque est totalement what-the-fuckesque, sans doute le passage qui m’a le plus fait halluciner, scotchant à souhait, rien que pour cette pastille ça vaut le coup de voir le film. Après on est certes à la limite du foutage de gueule mais le propos évasif et lunaire ainsi que la singularité du projet prennent le pas, c’est une sorte de folie douce, une réflexion sur le temps et l’existence par le prisme cinéma, à la fois brillant et déroutant.
    À tenter pour les aventuriers ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Résultat du parti pris jusqu'au boutiste de Roy Andersson (acteurs apathiques, plans fixes interminables, décentrement de l'action vers le deuxième ou troisième plan), le film semble indifférent à lui-même, attitude contagieuse qui se propage jusqu'au spectateur qui doit par moments se retenir de bailler. L'apparente absence de propos, la dictature de l'arbitraire, le forcent à se demander de quoi ce film est la métaphore, au-delà d'une illustration relativement sinistre de l'absurdité de l'existence .

    Cependant, sous réserve d'être capable de résister à cet endormissement collectif, on pourra goûter au sublime qui émerge ici et là de la routine, la répétition et l'incongru. Le plaisir esthétique incontestable procuré par certains tableaux (qui par leur succession donnent au film sa seule structure) est celui que l'on ressent en peinture devant une nature morte: un sentiment d'admiration mêlé d'ennui.
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    A 71 ans, le réalisateur suédois Roy Andersson n'a réalisé que 5 longs métrages en 45 ans. Sa renommée internationale a commencé en 2000, à la sortie de "Chansons du deuxième étage", Prix du Jury au Festival de Cannes 2000, et s'est poursuivie avec "Nous les vivants", en 2007. C'est après avoir réalisé "Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence" que Roy Andersson a considéré que ces 3 films constituaient une trilogie. Auréolé par le Lion d'Or obtenu par son dernier film lors de la Mostra de Venise 2014, il n'est pas interdit de penser que Roy Andersson rajoute d'ici 4 ou 5 ans un 4ème volet à cette série dans laquelle il observe le genre humain avec l'attention froide d'un entomologiste. Même si "Un pigeon perché sur une branche …" n'a pas la poésie de "Nous les vivants", il engendre une espèce de mélancolie triste et souriante à la fois qui gagne petit à petit le spectateur, quand bien même il pouvait se montrer réfractaire au début. De toute façon, tout cinéphile se doit de voir au moins un film de Roy Andersson dans sa vie. Pourquoi pas celui là !
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2015
    Ô Dieu qu'il est difficile de juger un tel objet artistique ! Ô Dieu non, on ne va pas se mentir, Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence est l'une des œuvres les plus bizarroïdes que le cinéma ait connu. Troisième volet de la "Trilogie des vivants", cette fable humaniste retrace le parcours de commerciaux spécialisés dans les farces et attrapes. Mais aussi d'une armée abattue, d'un numéro de claquettes, d'un cylindre blindé de trompettes, ou d'hommes et de femmes cherchant leur place. Comme nous tous. Ô Dieu, par pitié, venez leur en aide.

    Ce que l'on retiendra de ce film ? L'extrême solitude dans laquelle les personnages sont enfermés. Par ses plans séquences larges et fixes, Roy Andersson dit vouloir inscrire ses protagonistes dans un univers concret pour ne pas les reclure. Bien au contraire, cette mise en scène rend ces derniers abstraits, seuls et terriblement insignifiants. Comme s'ils ne comptaient pas plus que les meubles placés autour d'eux. En cadrant avec distance ses sujets filmés, le cinéaste les rend anonymes. Ils pourraient être vous, nous, moi ou un autre. Alors que faire quand l'insondable isolement vient toquer à votre porte ? Se retourner vers Dieu, inévitablement.

    Dans un mélange burlesque oscillant entre le cinéma muet (gestuelle des acteurs), le théâtre (placement des comédiens) et la peinture (composition du cadre), une phrase attise notre curiosité. "Je suis content de voir que vous allez bien", s'attachent à répéter au téléphone les nombreux individus qui peuplent ce récit. À qui Diable s'adressent-ils ? Qu'importe, cette locution récurrente délivre un message bienfaiteur : l'amour pour son prochain. Même s'il n'est pas clairement mentionné, le Tout Puissant est bien partout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Malgré la critique destructive de certains "grands" magazines de cinéma ou de "grands" journaux, c'est le fait de savoir que le film était suédois qui m'a fait me déplacer. Le bon cinéma naît-il dans le grand nord en ce moment (après l'excellent Snow Therapy) ? Et le titre aussi, certes pompeux mais l'affiche indiquait que ce n'était pas à prendre au premier degré.
    Les "grands" magazines disaient que ce film révélait un réalisateur misanthrope, mais finalement, je ne suis pas sûre de qui a un glaçon à la place du coeur si les intelligents critiques n'ont pas ressenti la beauté, et l'émotion de tous ces personnages farfelus.
    Pari risqué du plan fixe et de scènes longues mais la maitrise de la mise en scène, des effets de montage et de l'interprétation des comédiens sont hors-pair. C'est un film qui prend son temps, certes, mais qui le prend bien (allez une petite longueur tout de même dans la scène du défilé des militaires derrière le bar).
    Les situations sont absurdes : deux pinces sans rires cherchent à vendre des farces et attrapes, un couple et un grand chien se détendent sur la plage, une femme attend son mari au musée qui regarde des animaux empaillés... mais à travers des situations cocasses, le réalisateur saisit d'un coup la misère de l'homme et sa beauté.
    La cocasserie se redouble dans la façon dont la mise en scène est pensée : à plusieurs reprises, le réalisateur se joue de nous et c'est au second plan qu'est la chose à saisir, ou alors dans l'interaction étonnante des différents plans de l'image avec un jeu sur la profondeur de champ.
    Ce réalisateur m'a rappelé à la fois Kaurimaski (L'homme sans passé), Charlie Chaplin et Wes Anderson.
    FlorenceCsilla E
    FlorenceCsilla E

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    C'est une drôle d'atmosphère et je ne me suis pas du tout ennuyée.
    La séquence avec le singe m'a vraiment fait bien rire !
    ça sort de l'ordinaire
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Je n'arrive même pas à me souvenir du titre complet, comme je n'arrive pas à comprendre les intentions du réalisateur. Des idées qui sont bonnes traduites dans des saynètes, mais manquant d'un fil conducteur les reliant entre elles, m'empêchant pour moi de leur donner un sens. En résumé, je pense qu'il s'agit d'un film aux qualités cinématographiques indéniables, notamment par la qualité des décors, de l'univers et des acteurs, mais auxquelles je n'ai pas adhéré. Cela faisant longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Je me suis régalé tout simplement. un monument d'humour grolandais. Donc évidemment il faut aimer le genre. Un sommet d'absurdité et de dérision. Du pur Goossens à l'écran, pour ceux qui connaissent , au lieu d'avoir Georges et Louis romanciers, ils vendent des farces et attrapes . Fallait le trouver! Ajouté à cela une photo d'excellente qualité , le prix n'est pas volé! Preuve que l'on peut faire du très bon cinoche avec peu de chose. Vivement le prochain.
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