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    Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence
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    tixou0
    tixou0

    638 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Une étoile pour l'originalité de la démarche – au global. Mais cette « philosophie » (en fait une « fantaisie » conjuguant morbidité et pseudo-étrangeté – avec un duo de VRP en farces et attrapes absolument sinistre en fil rouge) par colombidé plus « branché » que branché (si vous voyez la nuance...), roucoulant en coulisse(s), n'a ni début, ni fin. 1 h 50 de pas grand chose (mais que le boboland devrait encenser...), et surtout sans cohérence « classique »  (un « must » pour le précédent) : du « spécial », de l'étonnant (gratuit), voire une grosse louche de carrément (très) bizarre, sans oublier une « relecture » historique, tendance flagellation (excellent pour le même) – cf. les épisodes « 1943 » (la Suède est restée neutre pendant la Seconde Guerre mondiale), « Charles XII » (dernier roi avant la nouvelle « lignée », issue du prolétaire Bernadotte) et « panorama » - simplifié... de la colonisation (par d'autres – Britanniques – la Suède n'ayant jamais eu de colonies, mais sur l'air du « Tout homme blanc est coupable...). Vain, prétentieux, glauque, étiré.....
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Le pigeon du titre du nouveau Roy Anderson apparaît au début du film. Il est empaillé dans la vitrine d'un musée. Pendant qu'une compagne l'attend, un homme vieillissant, à l'air un peu égaré, le visage blafard, l'observe longuement, attentivement et s'en va. Cette scène d'introduction donne le ton de ce film. Oui, nous serons comme dans un musée à observer attentivement ces 40 plans fixes proposés tels des tableaux. A l'intérieur de ces plans, le réalisateur va placer une multitude de personnages que l'on retrouvera ou pas, formant l'image d'une humanité pour le moins singulière.
    L'impression première est que l'on a affaire à un fan d'Edward Hopper en version encore plus dépressive. Même thématique de solitude urbaine, même sentiment d'infinie tristesse se diffusent dans ces nombreux plans hommages, notamment dans une rue avec restaurant ou dans des bars, mais en version nettement moins colorée, tirant surtout sur le beigeasse et le kaki délavé. On pourra, pour les amateurs, y trouver d'autres influences picturales allant de Magritte à Voutch (le dessinateur humoristique français bien connu des lecteurs de Psychologie magazine ou du Point). Mais au fil des minutes, après nous avoir balancé trois scènes autour de la mort où il compile avec un humour noir sa vision de l'âme humaine, on comprend très vite que le dispositif ne laissera pas le spectateur indifférent. On pourra peut être être révulsé par ces clowns sinistres qui déambulent dans ces intérieurs gris, comme les deux vendeurs en farces et attrapes zonant de banlieues glauques en magasins décrépits, nous renvoyant leur image miteuse comme peut être un reflet trop négatif de nous-même. On pourra aussi trouver le procédé trop lourdement explicite, trop démonstratif, la répétition de cette grisaille contemporaine trop théâtrale.
    Mais on pourra surtout écarquiller ses yeux , scruter ces images jamais banales et y découvrir des petits trésors d'humour, d'absurdité et de causticité. Certaines scènes (tableaux ?) sont tout bonnement ahurissantes de beauté et d'invention. Je défie quiconque de ne pas être scotché par la totale originalité de l'arrivée du roi Charles XII dans un bar minable mais aussi extrêmement dérangé par la scène finale, où une machine infernale à base de noirs enchaînés sert de spectacle à une bande de vieux riches....
    La fin sur le blog
    grano
    grano

    37 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Une seule étoile de la part de critiques ... Quelle suffisance.
    Ils ont du passer à côté de l'essentiel. L'émotion est si présente. Une poésie sensible, déconcertante certes mélancolique mais qui laisse de la place à l'imaginaire. L'humour, clin d'œil... Un rire de connivence. Le cadre créatif , la lumière, les tonalités font un ensemble cinématographique de très belle teneur artistique. J'ai beaucoup pensé à ce cher Pierre Etaix.
    LBDC
    LBDC

    86 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2015
    (...) Pour un public averti, ce dernier film, d’une trilogie de 15 ans après Nous, les vivants et le plus ancien et primé à Cannes en 2000 par le Prix du Jury, Chansons du deuxième étage, signifie les retrouvailles joyeuses avec un formalisme unique, toujours hilarant et morbide, mais qui, sur le temps du film laisse place à la perplexité. Même schéma que sur ces anciens films, on est happé par l’atmosphère et l’incongruité des situations, les rires se font nerveux face à cet humour noir nordique, puis l’on s’habitue et enfin l’on commence à regarder sa montre. La question du temps et du rythme est symptomatique chez Andersson, il excelle sur la courte distance mais insiste à faire durer sa course. Ca en devient déconcertant mais, en même temps, là réside toute la patte de Roy Andersson, faire vivre des personnages dans une situation incongrue en temps réel comme si le spectateur observait ces personnes à travers une fenêtre.

    Par contre, pour un public novice, le choc risque d’être brutal et frontal. Les cadres fixes travaillés tels des peintures, d’ailleurs l’auteur ne cache pas sa fascination pour les peintres Otto Dix et Georg Scholz, les personnages blafards se mouvant tout en flegme et lenteur, la petite musique ridiculisant en leitmotiv et enfin cette réflexion sur l’humain, sa condition et ce qui fait toute sa futilité, peuvent à la fois déconcerter, attirer, passionner mais jamais laisser indifférent (...

    critique par LOÏC - l'intégralité, sur Le Blog du Cinéma
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2015
    "Comment être un être humain", dit le sous-titre de ce film. Eh bien! Si l'humanité n'est composée que des tristes échantillons que l'on propose ici, il vaut mieux en finir avec elle le plus tôt possible. La succession de tableaux présentée par le réalisateur m'a paru particulièrement déprimante et les tristes représentants de farces et attrapes que l'on y voit régulièrement présenter leurs articles ont fort à faire pour détendre l'atmosphère. L'une des scènes est même si atroce que le réalisateur a pris soin d'émettre un doute: on ne sait pas si elle est de l'ordre du rêve ou de la réalité. En règle générale, je ne déteste pas l'humour grinçant, mais ici, nonobstant des qualités indéniables de mise en scène, tout est trop désespéré, désespérant et sinistre à mon goût! 5/10
    ffred
    ffred

    1 513 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Lion d'Or au dernier Festival de Venise, ce film clôt « la trilogie des vivants » (Chansons du deuxième étage, Nous les vivants) du réalisateur suédois Roy Andersson. Je n'ai pas vu ces deux films mais la bande-annonce de celui-ci m'avait beaucoup intrigué et je pensais (j’espérais) un peu naïvement retrouvé quelque chose de l'hilarant Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Mais les deux films n'ont rien en commun, à part leur nationalité. On parle surtout de mort ici. Si les trois premiers tableaux sont très drôles et absurdes, le reste m'a très vite fait décrocher. En général amateur d'humour noir, je n'ai pas du tout adhérer à celui-là, très particulier. Le tout est extrêmement lent, et finit rapidement par tourner en rond (mais lentement donc...). C'est froid, et c'est bien le cas de le dire, ça m'a laissé totalement de glace. C'est, d'un côté, complètement barré et loufoque, et de l'autre, triste, pessimiste, noir et sans espoir. Avec des scènes oniriques glauques ou bizarres (les esclaves, le roi Charles XII...). A côté de cela, c'est vraiment très bien interprété et visuellement le film est magnifique. Des couleurs et des plans fixes vraiment superbes. Mais pas assez pour nous tenir en haleine et nous faire poser quelques questions sur la vie et sur la mort. Un exercice de style un peu vain, devant lequel je me suis bien ennuyé. Et je reste poli...
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Cet exercice de style séduit par ces plans fixes rigoureux, son humour décalé proche du théâtre de l'absurde, et son ton désenchanté. Mais on reste un peu extérieur à une démarche que l'on peut aussi trouver obscure.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Le film nous raconte en plans fixes, des petites histoires un peu absurdes sur des vendeurs de farces et attrapes ou des danseurs de flamenco, avec un humour très particulier. Nous ignorons tout de ces personnages, mais ils finissent par nous être familiers et on finit par s'y attacher. Je n'ai pas compris toutes les phases, en particulier celles qui mêlent des époques très différentes. La mise en scène est soignée avec très peu d'extérieur et beaucoup d'intérieur beige. Le film fourmille de détails. Je m'attendais à un film ennuyeux, c'est au contraire assez divertissant, vivant, avec des danses et des scènes assez cocasses. Le montage participe à cette dynamique.
    Loïck G.
    Loïck G.

    292 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Une pièce unique, sous l’effet bien conjugué du grand angle et de la mise en scène, donne une plénitude agréable à l’ensemble des récits que Roy Anderson déballe en compagnie de deux vendeurs ambulants pas tristes du tout. Leur mine n’est pas gaie, mais le reste… Roy Andersson procède par plan séquences assez larges, dans un décorum qui prend alors des allures de théâtre de la vie, où l’on meurt d’abord (effarant, mais drôle) avant de (re) susciter un monde nouveau. Dans sa vision anachronique du temps présent, mélancolique et solitaire, le cinéaste l’appelle merveilleusement de ses vœux. Plusieurs séquences sont réellement magiques, voire magnifiques (le musée, l’auberge …) mais Anderson ne sait pas s’arrêter. C’est un brin redondant…
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