Derniers Avis : Eyes Wide Shut - Page 6

Seule N.kindman tire sont épingle du jeu. Au passage elle est merveilleuse. Pour le reste, T.cruise évolue de scènes en scène comme une âme peine...c’est d’une lenteur! J’ai patienté jusqu’à la fin...pour qu’il n’en ressorte rien.

Le dernier des géants du cinéma avant de rejoindre l’au-delà, on retrouve la mise en scène de virtuosité musicale dans des beaux décors. À point nommé depuis fort longtemps, une éclipse dans la carrière du réalisateur pour préparer ce qu’il se doit de livrer son scénario ultime. Un médecin plein de riche resource en apprenant de sa femme, des envies de tromperie dans son ménage si parfait, il n’aura de cesse d’astiquer son état d’âme par cette franchise maritale qui le marque, des flashbacks érotiques obsessionnelles. Le vrai couple dans la vie à l’époque, Tom Cruise et Nicole Kidman, il n’y a pas de quoi se faire du souci pour eux, le moule rock’n’roll « baby did a bad bad things ». Pendant le shoot pétard, c’est drôle, sexy, tout ce que peut représenter le mensonge confus de vérité, beaucoup de forme féminine représentative d’une filmographie entière. La virée questionnant son mariage le mènera vers la curiosité des bas-fonds de la haute société dont il peut se permettre en raison de son rang social, le rapport clientélisme pas n’importe laquel, une mystérieuse secte style franc-maçonnerie. Très théâtrale ambiance d’orgie romaine, puis révélation de drame, de la drogue dans l’air pour d’ancienne star déchue ou éclipsée, la reconversion coquine et de l’admiration mortuaire. Une part à cerner chez ces fantasmes réels ou non de l’esprit humain, la symphonie de Mozart accompagne le verre de champagne.

Eyes wide shut, Les yeux grand fermés, le titre est plus important qu'il n'y paraît, et tel est le message que Kubrick veut faire passer au spectateur : l'humain a beau se voiler la face, il peut prétendre tant qu'il veut que c'est faux, il peut fermer les yeux tant qu'il veut (cf titre), le fait est que l'humain veut faire l'amour, encore et toujours, et c'est d'ailleurs le dernier mot (plus trivial) du film, prononcé par une Nicole Kidman grandiose.
Le reste, c'est une ville magnifiquement filmée, une scène envoûtante au château, et deux heures trente peut-être un peu longues, mais encore une expérience incroyable que ce film de Kubrick.

Le moins bon film de Kubrick malgré la virtuosité toujours présente de la mise en scène et de l'image.
Sans doute que le choix des acteurs et du thème du film sont à l'origine de ce bémol dans une filmographie parfaite.
Dommage qu'il ne soit pas allé au bout de son projet "Napoléon" à la place.

Tout d'abord c'est navrant de voir une qualité d'image aussi médiocre sur Blu-Ray (image brumeuse).
Le moment fort du film se situe à la soirée costumée (visuel, musique, ambiance).
Autour de cela, c'est assez lent, bien que parfois intéressant.
Les acteurs principaux font cependant beaucoup trop de manières (les sourires forcés de Tom Cruise pour un oui ou pour un non, on n'en peux plus!).

Kubrick était un maître s'agissant de dérouter le spectateur. Abordant un nouveau (et ultime) sujet dans sa filmographie, avec les déchirements d'un homme confronté aux fantasmes et à leur potentiel destructeur, il livre ici une œuvre à la charge symbolique foisonnante, usant (et abusant) de sa technique bien rodée et connue (travellings et longs plans-séquences) pour mieux accompagner cette pseudo-descente aux enfers. On avait beaucoup vendu le couple Kidman-Cruise à l'époque, et il faut bien admettre que ces derniers font mieux que tenir la route dans l'exercice. La dynamique du film est particulière, étirant au maximum la moindre séquence, jouant impeccablement des variations de lumière et de décors pour accompagner son sujet, mais sans pour autant provoquer énormément de surprises, le final s'avérant quelque peu abrupt et sec, perdant quelque part une grande partie de la charge onirique et sulfureuse du film, comme si le propos n'était pas totalement abouti. Eyes Wide Shut tient plus de la performance visuelle que de l'exploit narratif, n'atteignant pas la qualité des inspirations ésotériques d'un 2001 ou la psychologie quasi barbare d'Orange Mécanique ou Full Metal Jacket. Le film résonne comme une espèce de Shining version sexe (un couple, son enfant, l'errance psychologique du "héros" dans son délire) dans une fausse impression de fantastique. Kubrick s'était déjà montré plus troublant et dérangeant, sans doute aura-t-il manqué de temps pour parachever son dernier tour de piste. L’œuvre reste toutefois intéressante.

J'ai été aspiré dans ce film du début à la fin, ce grâce à la mise en scène et la réalisation sobres mais millimétrées et extrêmement efficaces de Kubrick, mais également grâce au personnage de Tom Cruise. En effet, j'avais pas mal d'idées préconçues concernant ce film pour je ne sais quelles raisons qui ont fait que je m'attendais à quelque chose de complètement différent. De fait, lorsque j'ai vu que le film partait dans une direction bien différente de ce à quoi je m'attendais, j'ai redéfini mes attentes et cela m'a permis de m'immerger dans cette histoire à 200 %. J'ai ainsi pu m'attacher au personnage de Bill et découvrir les situations en parallèle de sa propre expérience.

Cela commence dès les premières séquences, et notamment la scène de dispute entre ce dernier et sa femme , interprétée par Nicole Kidman. Cette scène nous permet de se projeter dans les angoisses et la frustration ressentie par Bill à ce moment et donc de le suivre avec plaisir durant ses déambulations nocturnes qui le mèneront vers des rencontres pour le moins "inhabituelles".

Parce que c'est bien là le sujet de *Eyes Wide Shut*, contrairement à ce que je pouvais penser, il ne s'agit pas d'un film sur le sexe, la luxure ou le pêché, il s'agit avant tout d'un film sur la frustration, le voyeurisme et la jalousie au sein du couple. Un film profondément humain et réaliste par un réalisateur réputé froid et mécanique.

Cela passe par une intrigue passionnante et un développement des personnages extrêmement bien écrits. Que ce soient les personnages principaux ou secondaires, tous possèdent leur propre personnalité sans être archétypaux et sont incarnés à la perfection par leurs interprètes respectifs. De fait, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire tout en étant attaché au devenir des personnages et de leur situation.

La bande originale est parfaite, jouant, à la manière des *Dents de la Mer*, sur une composition originale minimaliste mais entêtante et angoissante, utilisant également des morceaux préexistants tels que le sublime *Masked Bal* de Jocelyn Pook lors de l'hallucinante séquence de culte dans le château.

En bref, j'ai adoré ce film, une ultime oeuvre sublime, à voir et revoir pour ses qualités dramatiques et cinématographiques.

Dans Eyes wide shut, on a, selon moi, deux films, (ce n'est évidemment qu'un seul film). Un film sur un homme en pleine crise relationnelle, et un deuxième film sur un homme qui se retrouve dans une mascarade absolument délirante.
Dans le premier film, on a de belles musiques, des dialogues en permanence et une histoire calme et douce, même si elle est relativement mélodramatique. Nicole Kidman est mise en valeur, ainsi que les couleurs chaudes et apaisantes.
Dans le deuxième film, on a des musiques angoissantes, un silence permanent et une histoire mystérieuse, délirante et énigmatique, l'ambiance est même horrifique. Nicole Kidman est oubliée pour laisser place à de nouveaux acteurs, et encore plus à Tom Cruise. Les couleurs sont froides et déplaisantes. En réunissant les 2 films on a Eyes wide shut, dernier film de Kubrick, un film sympathique, néanmoins trop long. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5

Ce film étrange tient en haleine par son mystère, son ambiance assez surréaliste. C'est surtout la scène du manoir qui donne ce sentiment, avec des cultes sexuels satanistes, et une musique ultra mystique. On pourrait facilement parler de thriller érotique. Malgré les tentations sexuelles des deux membres du couple, et les errances nocturnes de Tom Cruise où il manque de peu de coucher avec plusieurs femmes (une prostituée, une cliente comme il est médecin… )... il y a une véritable histoire sentimentale : au final aucun des deux partenaires ne trompera l'autre, et ils se retrouveront ensuite plus soudés que jamais. Bref, une étrangeté cinématographique dans l'univers inhabituel des sexualités hors-normes, dont l'ambiance unique, à la fois étrange érotique et mystique, fait toute la réussite.

si vous voulez regarder un film X en famille avec les enfants...du n'importe quoi ce film, décevant de la part de kubrick. je mets 2 étoiles car j'ai tenu jusqu'à la fin.

Un chef-d'œuvre , ce film est un mélange de mélancolie, de mystère, avec une touche dramatique et héroïque qui colle parfaitement à l'histoire . Ce film réaliser par le grand Kubrick et avec un Tom Cruise en très bonne forme est un classique a ne pas manquer pour tout les fans de Kubrick , de films drame et pour tout les cinéphiles en général.

Voilà bien longtemps que je n'avais pas revu ce dernier film de Stanley Kubrick que je n'avais pas pleinement compris la première fois et qui m'avait laissé pensif mais qui m'avait surtout fasciné ! Mais paradoxalement, mis à part les déambulations nocturnes de Tom Cruise, je n'en avait gardé que très peu de souvenir. Sous ses airs de thriller, voire même de thriller érotique comme c'était la mode dans les années 90, nous assistons en réalité à une mise à l'épreuve, celle d'un mariage. Nous suivons en effet ici Bill et Alice, très bourgeois mais également très proches dans la vie quotidienne (comme nous le montre la scène d'introduction dans la salle de bain), dont le mariage va être mis à rude épreuve après qu'Alice ait avouée ses rêves et fantasmes à Bill. L'année précédente, Alice avait en effet bien envie de se taper en marin, ce que Bill va ensuite ruminer toute la nuit en s'imaginant cet adultère qui n'a jamais existé, si ce n'est en rêve donc. Et cette notion de rêve est, dans le film, très importante puisque si Alice a des fantasmes rêvés, Bill va quant à lui tenter de réaliser ses fantasmes dans la vraie vie, comme pour "punir" sa femme. Mais sans jamais y parvenir, Bill étant toujours interrompu par quelque-chose, ce que l'on peut d'ailleurs percevoir comme de l'impuissance. Impuissance poussée jusqu'à la honte avec cette humiliation publique lors de la fameuse scène dans le manoir, humiliation qui s'apparente d'ailleurs à un cauchemar des plus communs : être nu devant une foule de gens. Cauchemar que fait également Alice d'ailleurs, comme si les deux personnages menaient la même existence et faisaient les mêmes expériences mais sur deux plans différents. Parce-que cette notion de rêve, elle est très importante, voire même cruciale et d'ailleurs induite dès le titre du film que l'on peut littéralement traduire par "les yeux grand fermés" ; rêves, fantasmes et réalité se confondant alors les uns, les autres. De plus, je ne vais pas refaire l'analyse du film mais de nombreuses personnes rapprochent le film des notions de Freud, notions sur lesquelles s'était déjà, apparemment, basé Arthur Schnitzler pour sa nouvelle "La Nouvelle rêvée" qui a inspirée le film. Et puis bon, cette notion d'onirisme est également induite par la nuit, Bill ne déambulant dans les rues et faisant ses expériences que la nuit, pour rentrer dans "la réalité" qu'au petit matin. Mais du coup, après le rêve - ou le cauchemar - vient la paranoïa qui vient ébranler Bill, pourtant très sûr de lui, en tout cas dans la première partie du film. Bill est en effet un bel homme avec la femme parfaite qu'il croit connaitre par cœur, possède un bel appartement à Central Park West et une belle situation professionnelle qu'il n'hésite d'ailleurs pas à faire savoir à tout monde ; montrant sa carte de médecin comme si cela pouvait lui octroyer un passe-droit (il en est de même pour l'argent d'ailleurs). Et puis, dans la seconde partie, lorsque la virilité de Bill n'est pas ébranlée par des insultes homophobes ou, au contraire, de la drague gay, c'est la paranoïa (que divers éléments viennent alimenter de manière plus ou moins fortuite) qui vient s'insuffler dans sa vie bien équilibrée, lorsque le cauchemar vient petit à petit remplacer le fantasme. Et c'est là que Kubrick est très fort puisqu'il arrive à également faire rentrer le spectateur dans cette paranoïa en construisant cette ambiance de thriller. Kubrick en profite également pour faire virer petit à petit son film dans quelque-chose de plus en plus angoissant ou en tout cas oppressant comme la chambre du couple par exemple, rouge et chaleureuse et au début du film puis bleue et froide à la fin. Concernant les acteurs, nous avons Tom Cruise et Nicole Kidman, parfaits dans ces personnages, d'autant plus que l'on peut alors rentrer dans l'intimité du couple Cruise/Kidman tandis que la secte du film peut être l'analogie de la scientologie qui essayait déjà de détruire le couple à l'époque. "Eyes Wide Shut" est donc un très bon film qui s'amuse à perdre son spectateur et qui fait partie, pour moi, des meilleurs du réalisateur !

Un film hypnotique angoissant et passionnant. J'ai adoré. Bon ok deja Il y a Tom. comme toujours impeccable jouant le jeune premier en voyage initiatique... plus si jeune. Nicole est moins authentique mais joue de sa plastique incroyable. Le thème du masque donc de l'identité en guise de testament pour le maestro Kubrick. Plus le film avance plus l'acte sexuel devient innacessible au pauvre Tom entre rêve et réalité. J'ai même vu du Lynch par moment dans ce puzzle baroque et fascinant. à voir absolument.

Le cinéma est comme le bon vin, on a tendance à le préjuger en fonction de son origine. C'est du Kubrick c'est forcément bon... J'ai tenté de le regarder 2 ou 3 ans après sa sortie et toute la fanfare médiatique orchestrée pour l'occasion...et je me suis endormi. J'ai rétenté l'expérience lors de sa dernière diffusion sur le petit écran en me disant qu'avec un peu plus de sagesse le chef d'oeuvre se révèlerait à mes yeux. Mais quelle BOUSE !!! J'ai juste eu l'impression de regarder un de ces téléfims des années 80 qui passent sur M6 l'après-midi.

Je l'avais vu il y a pas mal d'années et j'avais été terriblement déçu. En le revoyant aujourd'hui je le suis encore plus. Kubrick étant probablement mon réalisateur préféré je me demande si ce film posthume correspond réellement à ce qu'il voulait faire. Comment un réalisateur avec une vision aussi noire et perçante de l'être humain a pu faire un film qui ressemblerait au courrier des lectrices de femmes actuelles. Eyes Wide Shut, c'est de l'érotisme bourgeois, avec le personnage de Tom Cruise troublé par le fait que sa femme lui avoue avoir songé à le tromper, mais comme ses deux personnages le film ne va jamais au bout de ses idées et reste à la surface de tout. Si le film avait fait sensation en mettant en scène à l'écran un couple qui l'était à la ville,ce n'est pas vraiment une réussite; Tom Cruise s'en sort très mal, traîne un air benêt tout le long du film, Nicole Kidman s'en sort bien mieux et lui mange tout l'écran lors des scènes où ils sont rassemblés. Les quelques très beaux plans et des choix musicaux parfait sauvent un peu le film. Tout le monde peut se planter, j'aurais aimé pouvoir dire sauf Kubrick, ce dernier film fait un peu tache dans une filmographie qui ne comportait quasiment que des chefs d'œuvres.