Derniers Avis : Live By Night - Page 8

A défaut d'être un chef d'œuvre du genre, je trouve que ce film a déjà été un peu trop mésestimé. A croire qu'on en veut à Ben Affleck, pourtant excellent acteur que j'adule comme d'autres et qui maîtrise plusieurs casquettes, puisqu'ici il est non seulement à la réalisation, au scénario, à la production et a le rôle principal. Et franchement bien que l'ensemble ne soit pas extraordinaire, on plonge facilement dans l'œuvre où j'ai vite été pris par l'histoire rondement bien mené.
Après son gros défaut c'est peut-être son manque d'originalité, car des films sur la mafia ce n’est pas nouveau non plus. À la base c'est même un genre pour lequel je n'étais pas friand mais que j'ai appris à aimer de plus en plus. Il copie aussi sur les modèles du genre on pense aux films de Scorsese entre autres ce qui donne un effet de déjà-vu. Mais l'atout charme de celui-ci est sans conteste l'époque où l'histoire se déroule à l'entre-deux guerres dans les années 20 notamment. C'est sa reconstitution en tous points parfaite qu'il faut donc également saluer.
Le film bien que très bien fichu narrativement parlant avec une voix off justement bien dosé, tout comme la violence et des séquences qui valent le détour, n'empêchent pas un certain ennui car l'œuvre s'installe un peu trop parfois sur un faux rythme, sans pour autant jamais lâcher l'histoire qui captive vite. L'ensemble reste un bon et beau film du genre assez maîtrisé néanmoins.
La bande son de Harry Gregson-Williams est tout à fait bonne et assez subtile mais manque de grandeur, elle se fond néanmoins très bien à l'ambiance du film où y est également incorporé de la musique cubaine / mexicaine très sympathique.
Le casting est génial avec Ben Affleck bien sûr où il y est extra, Elle Fanning, Brendan Gleeson, Robert Glenister, Chris Messina, Sienna Miller, Zoe Saldana, Chris Cooper tous excellents.
Ben Affleck signe donc ici son 4ème long métrage et nous prouve son talent dans tous les domaines. Une réalisation très classe et une mise en scène maîtrisée.
Ce n'est pas une grande œuvre certes mais une bonne réussite du genre néanmoins avec je pense une assez bonne adaptation tiré du roman "Ils Vivent La Nuit" de Dennis Lehane.
C'était Black-Night en Live qui signe ici sa 300ème critique sur le site.
Ma note : 7/10 !

Un chouille morale catholique mais distrayant. Les décors et les costumes participe à l'ambiance. Se passe pendant la prohibition.

Moyennement apprécié par la critique, « Live by Night » méritait pourtant mieux que son échec presque retentissant. Alors oui : Ben Affleck ne se renouvelle pas beaucoup de film en film, le scénario est visiblement moins riche que celui du roman (ce qui est un des avantages de ne pas l'avoir lu auparavant) et l'acteur-réalisateur a un goût un peu trop appuyé du classicisme, l'interprétation d'ensemble correcte mais sans réelle envergure (à l'image de plusieurs seconds rôles, Elle Fanning et Chris Cooper exceptés) empêchant également l'œuvre d'atteindre un niveau élevé. Reste que pour ceux aimant les histoires bien racontées, maîtrisées, photographiées avec soin et capable d'offrir un portrait assez amer de l'Amérique des années 20, il n'est pas interdit de suivre avec intérêt le parcours d'un héros ambigu et intéressant, presque attachant et en tout cas toujours cohérent avec lui-même. Surtout, le film a le mérite d'aller au-delà de la simple prohibition en s'arrêtant sur deux sujets importants finalement peu abordés dans ce cadre : spoiler: l'influence importante du Ku Klux Klan à l'époque et l'exacerbation religieuse
de certains, presque aussi dangereuse à certains égards que la logique mafieuse. Pas le meilleur film de son auteur, c'est vrai. Mais au moins du travail bien fait, témoignage du réel amour d'un auteur pour Boston et le cinéma en général : ça ne peut pas faire de mal.

Arriver à surprendre avec le sujet maintes fois traité du gangstérisme sous la prohibition n’est pas une mince affaire. Et si Ben Affleck continue de s’affirmer comme un bon metteur en scène, il ne répond pas à cette attente. Nous offre-t-il pour autant un mauvais film ? Oh que non ! Ce Live by night (titre peu pertinent) regorge de belles séquences, entre courses-poursuites virtuoses, tension sourde lors de faces à faces mafieux et explosion de violence dans son final. Le récit respecte scrupuleusement les codes du genre en alternant moments de flamboyance et scènes intimistes plus sobres. Bien que le personnage principal soit de tous les plans, les protagonistes secondaires sont établies avec des traits de caractère suffisamment appuyés pour avoir de l’importance (le chef du gang italien, la fille du shérif devenue icône religieuse). Si l’ascension de Joe ne se dément jamais, elle met à mal ses intentions de conjuguer son sens de la bravoure avec les intérêts de son activité illégale. Le fantasme du bandit d’honneur s’effiloche à mesure des obstacles qu’il doit écarter de son chemin. Formellement maîtrisé, le film pêche par la personnalité même de Ben Affleck, impeccable derrière la caméra mais peu crédible dans son incarnation. Délit de belle gueule ? Il y a sans doute un peu de ça tant sa tête de gentil se marie mal avec la complexité de son personnage. À voir sans s’adonner à des comparaisons pour pouvoir vraiment l’apprécier.

beau film de "gangsters", mais il manque qque chose pour qu'on y croit vraiment et B.A est un poil trop "détaché" même si cela peut coller avec le personnage ...
décors magnifiques et grande classe de tous les acteurs !

Live by night :le nouveau film de Ben Affleck se déroule durant la période de la Prohibition dans les années 20 à Boston et raconte l'ascension du gangster Joe Coughlin .Ben Affleck signe un film solide avec de belles reconstitutions d'époque à défaut d'être brillant.En effet on pourra reprocher le trop grand nombre de personnages qui fait que l'on ne parvient pas réellement à s'attacher à l'un d'entre eux.Le scénario somme toute classique comporte plusieurs sous intrigues comme spoiler: l'opposition au Ku Klux Klan ou bien encore l'épisode avec Elle Fanning
. Niveau casting on retrouve donc Ben Affleck en gangster guère convaincant entouré de Sienna Miller,Zoe Saldana en compagnes de sa vie et Brendan Gleeson.Au final Live by night est un bon film de gangster ne rivalisant pas avec les chefs d'oeuvre des années 90.3/5

encore un bon film réalisé et interprèter par le grand ben afleck. On est plonger dans le film dans les années de la prohibition un bon film de gangster.

Joué et réalisé par Ben Affleck, Live By Night est soigné, propre voire trop lisse, manquant de mordant et de personnalité.

Seconde adaptation d'un roman de Dennis Lehane pour Ben Affleck qui malheureusement n'atteint pas l'excellence de "Gone Baby Gone". Il y avait tout pour faire un grand film, mais il manque quelque chose d'important qui fait que je n'ai jamais réussi à m'intéresser totalement aux aventures et surtout aux mésaventures de ce gangster qui ne se considère pas comme tel malgré ses activités et qui se veut même un peu moralisateur avec les autres. L'histoire est étrange, je l'ai trouvé mal ficelée et incomplète. Il y a des personnages qui semblent importants qui disparaissent comme si de rien n'était et on passe d'une histoire de vengeance à quelques petites querelles de gangsters qui manquent d'enjeux. Il y a trop de sous-intrigues et trop de personnages, il aurait dû prendre un seul aspect du livre et le traiter entièrement plutôt que de vouloir tout mettre. À part la reproduction d'époque soignée et 2/3 scènes d'action divertissantes notamment la course-poursuite, le reste est assez monotone, peu original et ennuyeux. J'espère que ce ne sera qu'un incident de parcours, car jusqu'à présent Ben Affleck n'avait réalisé que de très bons films, mais ici, il est peu inspiré que ça soit devant ou derrière la caméra.

Ce film d'action réalisé par Ben Affleck nous délivre quelques bonnes scènes mouvementées accompagnées de moult fusillades. Un atout majeur de cette production réside dans la magnifique reconstitution de l'époque des années 30 et de la prohibition. Le casting est l'autre bon atout de ce film : Ben Affleck est excellent dans le rôle principal de Joe ; les autres rôles nous apportent les très belles présences de Sienna Miller dans le rôle d'Emma Gould, d'Elle Fanning dans celui de Loretta Figgis, et la superbe prestation de Chris Cooper qui joue le père de Loretta.
L'aspect moins positif de ce film réside dans sa longueur et le coté romancé de son scénario, son coté histoire d'amours de businessman gangster. Il manque quelque chose à cette production pour être réellement très attractive : peu être un peu de profondeur ou une intrigue plus intense.

J'ai hésité à aller voir ce film quand j'ai vu qu'il avait battu le record de la plus importante chute de diffusion en salle de cinéma aux Etats Unis, je ne regrette pourtant pas ces 2 heures de séance. Contrairement aux avis de la presse j'ai trouvé la prestation des acteurs de bon niveau et Ben Affleck fidèle à lui meme dans ses expressions, visage neutre, froid mais ça colle bien au personnage, et le scénario est classique mais efficace comme toujours avec les films de gangsters. J'ai trouvé les l'ambiance de l'époque très bien retranscrite (les costumes, les voitures, les villes). La réalisation est superbe, c'est "beau" on sent que Ben Affleck n'a rien laissé au hasard. Après il est vrai que le film manque un peu de noirceur (dans le meme genre "gangster squad" est plus réussi peut etre), mais j'ai passé un très bon moment.

Pour son quatrième film en tant que réalisateur, Ben Affleck reste dans le même genre thriller/policier (Gone Girl, Argo) mais sous un autre angle et époque : Celle de la Prohibition dans les années 20 en Amérique. A la fois acteur et réalisateur, on le retrouve incarnant le personnage d'un gangster distingué et élégant qui tombe rapidement dans la clandestinité dans une Amérique colorisé et au décors remarquables.

Ce film tient les éléments clés en main avec un pointe d'actions lors de ces scènes d'affrontements et de combats qui sont de qualités sont trop nous combler, des images, photographies et des costumes éblouissants.
Autre point que l'on peut ajouter c'est ce coté romantisme que l'on retrouve notamment avec Zoe Saldana qui incarne le rôle de la femme de ce gangster. Les personnages sont imprégnés dans leur rôle et on à là une histoire certes qui n'a rien d'extraordinaire et qui ne reste pas dans l'originalité mais dans une époque intéressante avec ce sujet bien traité et dont on retrouve un univers d'après-guerre sombre marqué par la corruption, le racisme et la violence.

Un film fournis avec beaucoup de qualités cependant avec sa durée de deux heures, on ressent une épaisseur avec des scènes, des dialogues qui se répètent et s’éternise plus ou moins et l'ennuie peut effectivement s'installer par moment. Ce que je peux éventuellement reprocher aussi c'est la mise en avant un peu trop importante de Ben Affleck que l'on retrouve peut-être un peu trop à l'écran.

Vu cette fresque au cinéma et en vo sous-titré, j'ai globalement adhéré à cette histoire de la mafia et le dénouement final redynamise le tout spoiler: (comme quoi les bêtises humaines de ce gangster finissent par le rattraper).


Ce n'est pas le film qui se démarque et qui renouvelle le genre mais cependant il reste attrayant et sur un sujet captivant

Trop long. Trop poussif.
Pourquoi Ben à t-il réalisé et joué dans le film ?
Sans lui et son son interprétation le film aurait gagné une étoile à mes yeux.

Le film a eu des critiques assez médiocres. Mais Ben Affleck a quand même été le réalisateur de deux films épatants, Gone baby gone et surtout Argo, alors cela vaut la peine d'aller y voir de plus près, n'est ce pas...

Live by Night adapte un thriller de Denis Lehane (comme Gone baby gone d'ailleurs), qui est décidément le plus grand pourvoyeur de scénars de thriller! Quand Eastwood s'empare de Lehane, ça donne un chef d'oeuvre (Mystic River)... Là, on a l'impression qu'Affleck est passé à côté, peut être parce qu'en tant qu'acteur, assez monolithique (genre Schwarzy en Terminator....), il n'a pas su donner profondeur et chair à son personnage.

Joe Coughlin est fils de gradé irlandais de la police. Son père, Thomas (Brendan Gleeson) est l'exemple même de la rectitude. Joe fait la guerre (de 14), tous ces morts, ça ne lui plait pas, alors en rentrant aux US, il décide d'être plutôt gangster. Là, premier problème. On devrait sentir que le héros choisit délibérément le mal, parce qu'il a été traumatisé par les effets du "bien", la guerre juste ou soit-disant. On ne le sent pas.

Après une vie de petit truand à NY qui lui vaut trois ans de tôle, il se trouve malgré lui entraîné dans la guerre que se mènent le chef de la mafia irlandaise et le chef de la mafia italienne pour le contrôle du marché du rhum prohibé, il choisit les ritals; (il faut dire qu'il a séduit la poule du Capo irlandais, Emma: Sienna Miller qu'on ne reconnait jamais d'un rôle à l'autre!) le voilà en Floride.

La partie new-yorkaise nous a valu de jolis moments, comme une poursuite épique en Fords T (et assimilées) autrement plus rigolote que les sempiternelles poursuites entre grosses américaines. La partie floridienne est plus longuette; Joe, installé avec son ami de toujours Dion (Chris Messina) fait des affaires prospères, tombe amoureux d'une jolie cubaine, Graciela, (Zoe Saldana), est en butte au KKK parce qu'il est catholique et a épousé une basanée (pas convaincant). A noter le numéro d'acteur d'un certain Matthew Maher -j'ai cru pendant quelques instants que c'était Woody Harrelson qui s'était empâté, dans le rôle d'un cinglé du Klan absolument terrifiant de méchanceté et de bêtise, j'espère qu'on le reverra !!! Il y a enfin une prédicatrice, Loretta (Elle Fanning), qui retourne la population contre l'alcool et les jeux de hasard, fille du shérif. Le shérif n'est autre que Chris Cooper, dont j'ai été raide dingue amoureuse, et même en très vieux monsieur, qu'est ce qu'il a encore comme charme....

Bref, ils sont tous plus secoués les uns que les autres et au milieu Joe promène sans conviction sa lourde carcasse.... C'est plein de rebondissements, il se passe plein de trucs, mais c'est comme un gros gâteau avec trop de crème et trop de fruits confits: on s'en fout. Joe ne nous intéresse définitivement pas....

Celà dit, quand on recherche juste un policier de divertissement, c'est pas mal, bien ficelé. Mais c'est tout

« Live by night » (nouvelle adaptation d’un roman de Dennis Lehanne après « Gone baby gone ») ressemble tout d’abord parfaitement à son metteur en scène. Ainsi, Ben Affleck retrouve son Boston rural (« Gone baby gone » donc, mais également « The town ») sa peinture criminelle urbaine, pour l’inscrire cette fois dans les années 20, la Prohibition en tête de gondole. Il ne faudra pas chercher un sous-texte ici, « Live by night » semble être son film le moins subtil et le plus faible de sa courte filmographie. (...)
Ben Affleck n’a jamais vraiment cherché à produire un cinéma d’effets et rarement de fond, il serait donc illégitime de le rendre coupable de livrer un film de genre « naïf ». Et si « Live by night » souffre d’approximations c’est plus en comparaison à ses contemporains qui s’attaquaient au même genre, aux mêmes sujets, que pour la qualité même du film qui, elle, dans une moindre mesure, est bien présente. Décors, costumes, photographie, tout est réuni pour que le film prenne un certain relief. Oui, l’ensemble n’est pas d’une originalité sans faille et manque de ce charisme qui inscrit les films dans les mémoires, mais tout se déroule comme dans un (le) roman et se laisse suivre comme l’odyssée d’un gangster dans les années 20. Et là où le plus grand nombre semble rechercher d’autres ambitions, (...) à ce titre « Live by night » est plus que regardable et à défaut de rester dans les mémoires s’avère être un divertissement solide, quand les 3 précédents films du réalisateur étaient eux, il est vrai, les films d’un auteur en devenir. On prendra donc son dernier long métrage comme une sortie de route, une échappée légère qui contraint Ben Affleck à faire mieux la prochaine fois. En attendant, « Live by night » se regarde comme un honnête polar, bien tenu, à défaut d’une immense brillance figurative (trop attendue). C’est déjà ça.