Avis : Wrong Cops - Page 6

Film visionné au cinéma.

Wrong Cops s'attache à la banlieue américaine typique, en y ajoutant des ingrédients absurdes. Le spectateur est malmené dans cette ambiance et bascule de l'ennui au loufoque à une vitesse folle. Le scénario en devient imprévisible et, la vitalité des personnages, leurs mots et leurs actions, détonne. L'idée autour de la musique et le sens qu'on y trouve est également bien travaillé. Bien que je comprenne que le but était de ne pas avoir de fil conducteur, de déconstruire le monde de la police avec une efficacité redoutablement absurde, des lourdeurs se sont intercalées dans cette pillule originale et revigorante, la rendant moins digeste.

Le flic ripou et amateur de musique qui deale de l'herbe dans les rats, le flic borgne et difforme qui se rêve en star de techno, la loque mourante et ambulante, la fliquette blondasse et nunuche [...] Bienvenue dans "Wrong Cops" (2013). En quête d'expèrimentale, un nouveau film atypique de Quentin Dupieux! Ce dernier imagine une histoire jetèe de flics dèbilos à L.A pour un oeuvre bricolèe et burlesque qui peine à sèduire malgrè son esthètique et sa bande son! Eh oui tout cela manque vraiment de logique et de consistance! C'est souvent bête, mèchant, sans queue ni tête, avec un sens quasi dèfectueux du casting où se côtoient Mark Burnham, Eric Wareheim, Steve Little, Eric Judor ou encore Marilyn Manson (mèconnaissable). Le salut au ciel de Ray Wise est de loin la scène la plus drôle du film! Pour le reste...

On retrouve Duke, l'exécrable flic véreux de Los Angeles, qui deal des rats crevés remplis de beuh. A ses côtés, ses collègues sont loin d’être des anges, entre une femme vénale et un obsédé sexuel…

Après avoir donné vie à son flic pourri dans le court-métrage (de 13min) Wrong Cops : Chapter One (2012), Quentin Dupieux prolonge le plaisir en l’intégrant dans un long-métrage peuplé de personnages tous aussi azimutés les uns que les autres. Entre les flics qui s’ennuient en l’absence de criminalité, un borgne difforme qui se rêve en star de l’électro, un père de famille au passé sulfureux et un cadavre mélomane, c’est une véritable cour des miracles.

Imaginez “Police Academy” revue et corrigée façon Dupieux, c’est totalement absurde et loufoque, politiquement incorrect et surtout, l’absence de non-sens (sa marque de fabrique) rend sa comédie parfaitement compréhensible et accessible à tous. Les répliques sont grinçantes, les situations rocambolesques et la pléiade de stars impose le respect pour le frenchie qui n’en est qu’à son 4ème long-métrage. On y retrouve Mark Burnham, Eric Judor (Steak - 2007), Kurt Fuller, Marilyn Manson, Eric Roberts & Ray Wise !

Et comme cela avait déjà pu être le cas avec ses précédents films, la photo est toujours aussi soignée, avec cette fois-ci le petit plus qui fait la différence, le travail sur la focale et une B.O. provenant essentiellement de son propre catalogue (pour rappel, “Mr. Oizo”, c’est lui).

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Humour absurde présent de bout en bout comme dans tous les films de Dupieux. Casting efficace, situations cocasses, grotesques, malaisantes, comme on les aime. Pas incontournable mais sympa à voir.

Une comédie WTF à la Quentin Dupieux, amusante par moment mais trop déconcertante et ne menant nulle part.

Wrong Cops reprend un certain nombre de gimmick chers à Quentin Dupieux. On y suit un personnage un peu paumé qui aspire à s'émanciper. Ici, c'est Eric Judor qui joue un policier voulant vivre de sa passion: la musique. Se construit autour une narration absurde et chaotique. Comme dans une grande partie de sa filmographie, Quentin Dupieux nous parle ici de cinéma et d'art en général, et questionne la frontière entre le rêve et la réalité. Malheureusement, et malgré sa courte durée, le film est très inégal. Initialement pensé comme un ensemble de 7 courts métrages, on sent que le réalisateur n'est pas parvenu à les lier de manière fluide. L'absurdité de certaines scènes semble un peu vaine, contrairement à ce à quoi Dupieux nous a habitué.

"Bof ! Le film "Wrong cops" est une version vulgaire et débile de "Police Academy ", montrant une simple série de situations absurdes des flics corrompus ... Mmmh, pas vraiment drôle, plutôt bizarre, ce film ! Faussement cocasse ... Ce film est un peu lourd par l'insistance des scènes stupides, pas vraiment logiques à mon goût ! C'est con ... Pas convaincu par ce film ! Certes, par moments, j'ai un peu ri, mais pas vraiment de bon cœur ! Je préfère largement la saga de "Police Academy " ... Mmmh ..."

Quentin Dupieux revient, en cette année 2014, avec ce "Wrong Cops". Moins décalé et plus accessible qu'un "Rubber", "Wrong Cops" distille néanmoins une bonne dose d'extravagance et de farfelu. Ce décalage se remarque à la fois dans cet éventail de personnages loufoques et une mise en scène originale. Si toutes les scènes ne font pas mouche, les bonnes idées fourmillent et l'ont a le droit à quelques pépites que cela soit dans des situations cocasses ou dans les dialogues. Quentin Dupieux nous prouve à la fois que son univers est unique et surtout qu'il le maitrise bien.

Du Quentin Dupieux tout craché, qui concentre beaucoup de choses en 1h22 de film. "Wrong cops" vaut le coup d'œil pour quelques moments sincèrement drôles et déjantés, même si globalement il est difficile de comprendre où veut en venir le réalisateur. Comme toujours avec lui... Les passages avec Éric Judor sont mes préférés. Et de voir Marilyn Manson dans ce rôle là, ça mérite clairement le détour. Les autres personnages sont tout aussi déjantés, car c'est surtout pour ça qu'on regarde un film de Dupieux. Certainement pas pour l'histoire.

Une histoire de flics ripoux. Enfin... de beaucoup de flics ripoux. Un scénario un peu fou, original.
Au passage, bonne prestation d'Eric Judor, aussi bien pour l'anglais que pour le rôle, ce qui change quand même d'un (très) grand nombre de ses prestations passés avec Ramzy.
Wrong Cops est assez amusant, avec ses situations improbables. Je comprends qu'il soit globalement bien noté par les gens et même la presse : il est divertissant, si vous appréciez le genre.
Par contre, la fin est soudaine et... spéciale. Mais, finalement, pas si étonnante que ça si l'on considère l'ensemble du film, spécial.
A noter que le chanteur Marilyn Manson joue étonnamment bien un homme âgé d'une vingtaine d'années alors qu'il avait 44 ans lors du tournage.

PS : Quentin Dupieux est fou.

On peut craindre le pire quand certains délires se transforment en private jokes pour initiés, mais "Wrong cops" n'entre pas dans cette catégorie même s'il s'agit d'un ovni filmique pourtant pas si éloigné de la comédie américaine. Le film se situe entre absurde et comédie conventionnelle avec un style assez proche de la Bande originale canon qui retrace l'univers du réalisateur compositeur : sale et déglingué ! Pour un travail fait avec un peu les moyens du bord, on peut quand même souligner une certaine qualité et un résultat cohérent plutôt drôle au final.

Un OVNI de plus pour Quentin Dupieux. Moins réussi que ces deux précédédents "Rubber" et "Wrong" mais toujours intéressant. La bande originale est tout simplement hors norme, dans un style bien spécial de Mr Oizo, la photographie novatrice sans pour autant être jolie (elle est juste différente de ce que l'on peut voir habituellement), acteurs pas mauvais du tout, histoire sans fil conducteur mais marrant dans l'ensemble, etc ... on ne s'ennuie pas trop car le film est court et il se passe toujours quelque chose et surtout l'une de ses grandes forces est sont côté loufoque et complètement déjanté. Il y a des scènes, il faut le voir pour y croire. Après, je ne vais pas dire que j'ai eu un coup de cœur car il y a pas mal de choses à revoir mais le moins que l'on puisse dire c'est que l'originalité est vraiment de mise. Rares sont les réalisateurs qui osent faire des genres aussi spéciaux. A voir par pure curiosité. 12/20.

Un film décalé qui se laisse apprécié dont le rôle d'Eric et l'apparition de Marilyn Manson apporte un plus au casting déjà bien fourni.

Film carrément barré par son scénario, son déroulement, ses personnages improbables et ses acteurs pittoresques. C'est un peu sans queue ni tête, c'est dérangeant, voire parfois scandaleux, surtout si on pense un instant qu'il y a peut-être une once de réalité dans tout ça... Mais c'est assez drôle, pas vraiment hilarant parce que les scènes ne prêtent pas spécialement à rire, mais tout est tellement décalé et -- espérons-le -- au 3ème degré qu'on finit par se laisser prendre au jeu. Film à réserver, il me semble, à des spectateurs sachant faire la part des choses entre la fantasmagorie réaliste et la réalité. Notons la présence d'Eric Judor qui tire bien son épingle du jeu dans un rôle bien fait pour lui. En plus, son Anglais est excellent (doublé ou non ?).

C’est mon premier film de Quentin Dupieux, peut être le réalisateur français le plus atypique du moment. J’ai beaucoup aimé ces Wrong Cops, ces mauvais flics terriblement loosers mais néanmoins fort attachants. Dupieux est fort pour écrire des personnages barrés, et les placer dans une atmosphère absurde et drôle. Il joue avec l’imaginaire américain, précisément celui de la police de Los Angeles, pour singer la violence, la perversité et la corruption des hommes ! Le film n’en devient pas pour autant moralisateur : il n’y a pas de message, d’évolution de personnage vers une quelconque rédemption, pas d’énigme et donc pas de résolution. Le seul fil conducteur, c’est le fait que les antihéros sont tous flics ! Une comédie qui peut donc surprendre par son absurdité totale, mais qui peut aussi régaler en proposant un univers véritablement novateur. Ma seule réserve, et je dois la faire pratiquement chaque fois que je regarde un film à sketches, c’est le côté inégal. Certains personnages me plaisent plus que d’autres, et la structure divisée du film me semble vite perdre son souffle. J’aime bien le gag des rats, le semi-mourant, et Eric Judor en compositeur de musique électronique. La bande-son du film, composé d’ailleurs par le cinéaste lui-même, est très réussie et a un rôle narratif intéressant. J’ai plus de réserves pour le pervers ou l’adolescent attardé (surprenant Marilyn Manson). Mais le film sort tellement de l’ordinaire que je ne peux que vous conseillez de vous laisser tenter, vous aussi, par ce puzzle absurde.