Derniers Avis : Her - Page 15

*Rarement un film m'a fait me questionner autant. Vu en VOSTFR je précise, pour la voix de SJ. Bref, le film est lent, ne vous attendez pas à un deferlement d'actions, ce n'est pas le propos. Le personnage principal, aprés une rupture, essaye de se reconstruire et tombe sur une IA qui l'amuse et le comprend.
Beaucoup de sujets sont exploités dans ce film, qui touchera sûrement plus les hommes, sans être misogyne, car ici le point de vue est masculin. Il est question de célibat, reconstruction, introspection, nouvelle technologie et jusqu'où peut aller une IA, la vie sur les réseaux sociaux et ses limites, les "amis" virrtuels, les amis réels, se couper du monde et avoir une vie sociale sur le net, se reconnecter au monde et avoir des discussions réelles...
Le film est intelligent et pose certaines questions importantes, à savoir l'importance de votre vie sociale sur le net au détriment de votre vie sociale réelle.
Cela se passe dans un futur "proche", même si on comprend que c'est aux EU, certaines situations nous font penser au Japon, la propreté des sites et la population Asiatique, sans jamais nommer une date ou une localisation.
JP fait le job, une personnalité complexe et pourtant si familiere (du moins pour moi), la voix envoutante et sexy de SJ et un casting de "sidekick" de haute volée.
Pas de 5 étoiles car je ne pense pas avoir envie de le revoir d'ici quelques temps mais pourtant un film, certes lent narrativement et qui ne touchera qu'une partie de la population, qui se revele indispensable dans une vidéotèque d'un amateur de cinéma.

"Her" , nous présente Théodore, nouveau célibataire, vivant dans un future proche, où la technologie est une étape au-dessus de ce que l'on connait, créant alors un univers encore plus aseptisé et isolé de ce qu'il est déjà.
Cette solitude de notre siècle est poussée à son paroxysme dans ce film. Une vision certes pessimiste, mais surtout réaliste de ce qu'il peut nous attendre. Le film est remplie d'idées intéressantes quant à cette vision de notre futur. Un exemple parmi tant d'autres est le métier de Théodore : il écrit des lettres d'amour (très belles soit dit en passant) pour d'autres personnes, alors que lui même peine réellement à être heureux dans ce domaine. Et le film est submergé par ce phénomène de dualité qui le rend incroyablement palpitant à suivre, malgré son rythme assez lent, mais qui justement colle parfaitement au propos. Vivre cette histoire à un rythme dirait on humain, la rend encore plus sincère.
L'histoire donc, nous montre Théodore faisant connaissance d'un programme informatique, l'OS qui va l'amener à communiquer avec une intelligence artificielle féminine très évoluée et surtout évolutive !
Le rapport de l'humain et du virtuel est donc le thème central du film, et bon sang que les idées apportées sont dingues, mais aussi criantes de vérité. Ce qui m'a touché dans cette relation, c'est l'analogie plus que possible avec la construction de nos relations actuelles, basées en grand partie sur une communication distante, froide, aseptisé, à travers nos technologies plus que limités. Pourtant ces technologies deviennent maîtres des relations entre les Hommes, alors qu'elles ont justement ces défauts. On en a ici la plus belle, et la plus saisissante critique qui m'ait été donné de voir.

De la science-fiction discrète, intelligente, et poétique, qui nous touche, et nous fait réfléchir de la plus belle des manières.

Une très belle œuvre d'anticipation, à la fois utopique et dystopique, à l'écriture cohérente et à la mise en scène raffinée, portée par un Joaquin Phoenix épatant. L'ambivalence dans l'interprétation éthique et morale du scénario, constamment pertinent et intélligent, apporte un réel pouvoir réflexif sur le spectateur quant à la légitimité et aux limites de la technologie, son évolution, et notre rapport à celle-ci. Un film qui questionne et interpelle donc.

magnifique histoire, une relation futuriste qui est en même temps terrifiante mais magnifique. cette relation qui semble impossible au début mais qui s'intensifie de jour en jour et de dialogue en dialogue. on voit qu'une partie accepte cette relation entre un système et un homme.

Je n'ai pas pu visionner plus que les premières trente minutes de ce film qui dure deux heures!
Je ne sais donc pas si pendant deux heures cet homme attristé par sa rupture avec sa compagne va faire sa vie avec une voix , mais je crois que cela m'est bien égal tant je ne peux rentrer dans ce genre d'histoire futuriste .
Si l'amour de demain c'est ça alors bonne chance !
Reste que en Vo la voix de Samantha est diablement sexy mais lorsque l'on passe en mode VF 3 minutes, c'est un supplice doublé d une crise de fou rire , ce qui je crois n'est pas l'intention de ce film .
Tellement ennuyeux que c'en est hilarant .

Un film qui se regarde comme un livre se lit. Le personnage est hyper attachant, la critique réaliste, le trait un peu exagéré mais finalement pertinent. Une réussite qui change de ce à quoi le spectateur lambda est habitué

J'ai pris "Her" en plein coeur. L'humeur du moment, sans doute. Ou peut-être quelque chose d'autre. Phoenix livre une interprétation remarquable. Je crois que ça joue beaucoup. Son amour passionnel avec l'OS aurait pu être peu crédible sans cette prestation. Les dialogues sont parfaits. Ce qui est non-dit est encore plus intéressant. Un des films les plus subtils que j'ai vu récemment. Les thème de la dépendance, de l'amour, de l'intelligence artificielle sont traités avec brio. Un petit chef-d'oeuvre à mon sens. Les trois dernières minutes ? Chut... un secret...

Excellent film dans un monde peut être pas si futur que ce qu'on peut pensé, Joaquin est incroyable, on est scotché jusque là fin.

L'amour plus l'intelligence artificielle....
Pourquoi tant d'acharnement à répéter que c'est original ?
Disons que pour une fois on a pas une recette Hollywoodienne.
Ce film uttilise le language des couleurs et c'est principalement ce qu'il apporte à la narration.
Mais l'idée n'a rien de révolutionnaire, même le scénario dans l'absolue n'est pas original, c'est la narration qui est présente.
Les dialogues sont réaliste d'où les passages creux qui soulève que tout est bien réel.
Disons que ce qu'apporte de nouveau le scénario dans le shilmbilck philosophique des intelligences artificiel, c'est qu'elles devront partir pour évoluer, un endroit où celui qui aime peux les rejoindre.
Quand on sait que ces machines sont faites pour ça, elles sont aussi programmés pour annoncer la rupture et laisser une forme d'espoir dans l'amour d'un individu rongé par la solitude.
Celui-ci se forcera à allez de l'avant pour rejoindre l'endroit où se trouvent les machines.
Mais nous le savons, elle est programmée pour nous le faire croire, il n'y a nul endroit, seulement un avenir, le lieu des machines est probablement une métaphore Métaphysique et philosophique mais je ne préfère pas m'avancer là dessus, je verrais cela au second visionnage.

Autant d'étoiles, pour ... deux heures de gros plans soporifiques sur une moustache humide ??
Ce qui aurait pu être une fable futuriste sur les rapports entre intelligence humaine et artificielle ne brille que par sa prodigieuse capacité à éviter TOUTES les questions de fond. Le héros n'a pas l'air de sortir avec une conscience universelle par delà l'espace et le temps, en incessante mutation et qui ne dort jamais, mais plutôt de skyper sa copine en erasmus.
(Et pour finir de s'enterrer, le film aligne les incohérences: un ordinateur qui est capable de lire un livre en trois centièmes de seconde, mais qui réclame du temps au héros pour réfléchir; qui est en réseau avec les systèmes du monde entier, mais qui se met en veille et redémarre pendant l'installation des mises à jour comme mon vieux PC Windows... J'ai eu envie de la débrancher durant tout le film)

Ce film avait tout pour me plaire un scénario ingénieux et original, de très bons acteurs, il y avait de l'émotion
le film se démarquait des autres , bref c'était très bien et ca me suffisait mais a la fin je ne sais pas pourquoi mais je suis resté sur ma faim.

J'ai rarement trouvé un film aussi inintéressant, c'est d'un ennui mortel... J'ai beau aimé Joaquin Phoenix dans ce film j'ai fini par le trouver insupportable tout comme la voix de Scarlett Johansson.... C'est gnian-gnian, guimauve, parfois ça en devient même gênant....

"Her", un film que je voulais voir depuis un moment ! En lançant ce film, j'étais persuadé de voir un grand film.

Le film commence, nous rentrons doucement dans la vie de Theodore Twombly (Alias Joaquin Phoenix) et nous comprenons rapidement que sa vie est triste suite à une rupture d'une longue relation...

Alors il essaye divers choses, plus ou moins étranges, comme sa conversation par téléphone et une espèce de relation sexuelle décalée.. Jusqu'ici rien de bien nouveau, dans notre monde, il y en a bien certains qui le font..

Puis il va faire la découverte d'un programme d’intelligence artificielle OS. A ce moment la, il va rencontrer Samantha, une intelligence artificielle avec qui il va petit à petit faire connaissance et apprendre à se dévoiler.

Oui mais voila, le film traîne un peu, et à part le prendre pour un fou, complètement perdu, qui rate sa vie, et un mec qui parle à un ordi, il n'y a pas grand chose..

Oui, mais c'est aussi la que Spike Jonze va nous sortir quelque chose de fantastique ! Au moment où on commence à se dire que ce film ne sera qu'un énième navet, on remarque une évolution incroyable du personnage de Theodore. Lui, qui était au fond du trou, se retrouve totalement et rayonne de bonheur avec cette relation..

C'est très particulier, on commence ce film en se disant que ce mec est juste un raté, un geek, qui parle à un ordi.. Je pense qu'on réagit tous pareil au début, en ne prenant absolument pas au sérieux cette relation, à la fin on finit par se dire qu'il vit et a vécu une véritable relation amoureuse. C'est totalement fou ce qu'a réussi à faire Jonze !

Il a réussi, pour ma part, à me faire réfléchir sur la définition même d'une relation amoureuse ! Nous vivons dans un monde où une relation passe par le sens physique (le sexe, le toucher etc..) Mais qu'est ce qu'une relation au final ? Samantha lui apporte tout le bonheur d'une relation, il est heureux, reprend goût à la vie, il redevient sociable et elle va même lui permettre d'améliorer sa carrière professionnelle ! Tout, mis à part la relation physique, fait penser à une relation de couple ! Et on finit à la fin en étant persuadé qu'il a été en couple avec Samantha.

Plus ce film avancé et plus je l'ai adoré, le scénario est d'une originalité qui fait du bien et nous sort un peu du déjà vu, Joaquin Phoenix est touchant, il transmet énormément d'émotion dans ce rôle, et je peux le dire je l'ai adoré. A noter un BO calme et originale, bien dans le tempo du film, très rafraîchissant.

Franchement c'est un excellent film, qui met un peu de temps à démarrer, seul petit bémol, mais il faut aussi poser l'histoire pour comprendre entièrement le film !

Un film particulier qui fait réfléchir et je pense que Spike Jonze a totalement réussi son pari ! Bravo Monsieur.

4,5/5

Her est une référence cinématographique et a le mérite de soulever de nombreuses questions sur les émotions et l'amour. Il est cependant très rapidement ennuyeux, en dehors de quelques bonnes réflexions, on a droit à plusieurs heures de discussion du type "comme ça va, moi pas terrible". Il n'y a quasiment aucune action et le scénario tient en quelques lignes. Le personnage principal a une personnalité compliquée et à une forte tendance dépressive qui a de quoi fatiguer les plus compatissant d'entre nous. L’intelligence artificielle n'est pas vraiment mieux. De plus, la fin n'est pas claire.

Romance 2.0 dans un univers autistique

Dans un futur proche qui ressemble à notre présent, Theodore Twombly, notre poète ‘new generation’, à la moustache rétro, tombe amoureux d’une SIRI, Samantha, dans un monde où la technologie du virtuel remplace les interactions sociales, les relations humaines, une réalité proche de notre vie actuelle… Dans cette société aux pantalons taille haute, où dans la rue les gens s’ignorent et utilisent la technologie pour communiquer indirectement, Spike Jonze explore les rapports et les sentiments humains.