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    Vol au-dessus d'un nid de coucou
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    1 069 critiques spectateurs

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    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2020
    Ce drame est un véritable classique. En 1976, il avait fait un raz-de-marée aux Oscars en remportant les 5 principaux : Meilleur Film, Meilleure Adaptation, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur pour Jack Nicholson et Meilleure Actrice pour Louise Fletcher. Des statuettes bien méritées car il est excellent. Pour la petite anecdote, le mot « coucou » du titre, vient du titre original anglais « cuckoo », désignant en argot un fou. Dans ce rôle, Jack Nicholson est fantastique. Il a une manière d’incarner la folie qui est tout simplement gigantesque. On reverra ce talent quelques années plus tard dans SHINING (1980). Il y a des moments vraiment barges. Les autres acteurs jouant les patients sont aussi géniaux. J’avais l’impression d’être immergé dans un hôpital psychiatrique. Il y a quelque chose qui se forme entre eux. Il y avait des séquences assez drôles par la simplicité et la naïveté des occupants de cet asile. J’ai trouvé la complicité entre eux tous belle à voir. D’un autre côté, ce film est poignant par le traitement qu’ils vont subir. Le symbole est l’infirmière jouée par Louise Fletcher. Celle-ci n’hésite pas à faire preuve de cruauté comme pour assouvir le peu de pouvoir qu’elle a. C’est vrai qu’il faut être un peu patient. En effet, le film dépasse les 2h, et met un certain temps à démarrer. Par contre, une fois que c’est parti, ça bouge bien. Plusieurs passages sont très marquants.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Milos Forman donne une profondeur à chaque personnage, offre de vrais moments de cinéma dans un film psychologique tourné dans un hopital psychiatrique et tout est bluffant, à commencer par le cri de liberté intense qui vibre tout au long du film. C'est une merveille, émouvante, épique, surprenante, maitrisée de bout en bout.
    Pierre M.
    Pierre M.

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2020
    Le film le plus fort qu'il m'ait été donné de voir. La force vitale de Randle Mac Murphy joué par Jack Nicholson jeune, est communicative.
    Six scènes d'anthologie.
    La scène où Mac Murphy commente un match de baseball devant une télé éteinte.
    La scène du pari où il essaye de déplacer la fontaine.
    La scène du chewing-gum donné au chef indien.
    La scène où Mac Murphy mime le zombie détruit par les électrochocs
    La scène où il comprend que la diabolique sait sur quel bouton appuyer pour détruire le jeune Bill.
    La scène où Mac Murphy ne mime plus le zombie qu'il est devenu détruit par les électrochocs sous le regard du chef indien.
    Sacha t
    Sacha t

    41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Jack nicholson et toute sa fine équipe de folie... Franchement super film, qui déjà à l'époque a su exprimer sur des faits de sociétés.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2020
    Dans les années 1970, ce film au très joli titre a pu plaire aux adolescents par son caractère décalé, contestataire (ou semblant l’être), irrévérencieux et libertaire. Et aux professionnels du cinéma (voir les oscars) par une certaine originalité, un jeu d’acteurs poussé à l’extrême et sa capacité à plaire.
    Quarante ans plus tard, il produit une impression différente. Les attitudes et décisions des institutions vis-à-vis de Mac Murphy ne sont pas crédibles ; par conséquent la situation de départ, qui se perpétue sans raison tout le film, ne l’est pas non plus. Le personnage est caricatural ; pensé pour créer du spectacle, il donne à Nicholson multiples occasions de sur jouer et cabotiner. Il en est de même pour les symboles de l’autorité répressive et castratrice, concentrés sur Miss Ratched et Washington. Aucune évolution des personnages, aucune réflexion de fond, ne guide ou justifie cette succession de scènes racoleuses et braillardes, qui manquent singulièrement de subtilité. La mise en scène, sans aucune idée créative, se résumant à mettre en images la prestation de Nicholson. Et ce qui m’a paru le plus gênant, c’est que les malades mentaux sont finalement objets de spectacle plus que de compréhension ou d’empathie.
    Le Bonaparte du Cinoch'
    Le Bonaparte du Cinoch'

    13 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Vol au-dessus d'un nid de coucou est un classique du cinéma !
    J'ai beaucoup apprécié ce film, le jeu de Jack Nicholson est phénoménal, c'est un pur régal de voir McMurphy et sa bande défier l'autorité de la froide infirmière principale.
    Petit bémol ; La fin ne m'a pas semblé à la hauteur !
    Florian_bzh
    Florian_bzh

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2020
    "Vol-au-dessus d'une nid de coucou" est la démonstration qu'un film avec un scénario simple voire simpliste peut-être très réussi s'il est traité avec de l'originalité et tourné avec des acteurs talentueux. Ce film réuni les deux. Un petit bémol néanmoins : j'ai trouvé la fin assez décevante. J'ai tout de même passé un bon moment, je le conseille.
    MathisBal
    MathisBal

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Film bouleversant qui met en scène la vie dans un hôpital psychiatrique. Jack Nicholson incarne à la perfection son personnage, comme tout les autres acteurs de ce film d'ailleurs. Film qui nous fait voir la "profondeur d'esprit" que peuvent avoir certains malades mentaux. Avec une conclusion grandiose, ce film s'inscrit dans la liste des purs chef d'œuvres.
    PlayN
    PlayN

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Mais quelle prestation... Jack Nicholson est surement l'un des meilleurs acteurs de sa génération.
    CHEF D’ŒUVRE
    On assiste surement à l'un des films les plus accomplis de l'histoire du cinéma, que ce soit sur les détails ou du scénario.
    Je n'ai jamais ressenti une telle sensation après avoir un visionné un film.
    Vol au dessus d'un nid de coucou est incroyable. Regardez le.
    Cinéphile88
    Cinéphile88

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2020
    Un film qui vous bouleverse et qui vous touche profondément. La performance des acteurs est incroyable, avec un Jach Nicholson qui mène le tout avec brio et dont le personnage fait tout son possible pour rendre à ces hommes l'humanité, la joie et la liberté du cœur dont désir tant chaque être. A cela s'ajoute un merveilleux esprit de camaraderie qui réchauffe notre cœur. Tout ceci rentre en opposition parfaite avec la froideur et la distance qui caractérise l'environnement psychiatrique.
    Une œuvre à ne pas louper pour sa culture cinématographique.
    OMTR
    OMTR

    12 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    Un des plus grands films de tous les temps

    « Vol au-dessus d’un nid de coucou » fut tout d’abord un sublime roman écrit par Ken Kesey, publié en 1962, avant que celui-ci ne soit tout d’abord adapté au théâtre par Dale Wasserman. Avant d’être finalement porté à l’écran par la maestria de Milos Forman, l’art de Jack Nicholson qui incarne Randle McMurphy, le génie de Louise Fletcher qui donne vie à l’infirmière Ratched, et le brio d’une distribution de rêve, jugez-en plutôt par vous-mêmes : Will Sampson dans le rôle mythique du Chef Bromden, William Redfield (Harding), Sydney Lassick (Cheswick), Brad Dourif (Billy Bibbit), Danny DeVito (Martini), Scatman Crothers (Turkle) et Christopher Lloyd dans son premier rôle (Taber). Le tout souligné par la subtile et inoubliable musique de Jack Nitzsche, qui relève l’âme de cette odyssée psychiatrique, produite par Michael Douglas, Martin Fink et Saul Zaentz.

    Un exemple de perfection cinématographique, qui constitue le meilleur long métrage des années 1970 avec Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola, ainsi qu’un des meilleurs films de tous les temps, justement récompensé par une performance extraordinaire et historique aux Oscars : Le film a été seulement le deuxième à remporter les cinq principaux Oscars – Meilleur Film, Meilleur Acteur, Meilleure Actrice, Meilleur Réalisateur et Meilleur Scénario – après "New York-Miami" de Frank Capra en 1934. Un accomplissement qui ne s'est pas reproduit ensuite avant 1991 avec "Le Silence des Agneaux" de Jonathan Demme.

    En 1993 le film a été jugé "culturellement, historiquement et esthétiquement significatif" par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis, et sélectionné pour être conservé au National Film Registry.
    voila/voila...
    voila/voila...

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2020
    un film super, avec un jack Nicholson au top de sa forme, et tous les autres acteur tienne à merveille leur rôle. la crédibilité de tousse est génial pour un scénario original.
    Emmanuel Ncll
    Emmanuel Ncll

    1 abonné 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Film excellent et qui n'a pas pris une seule ride malgré toutes ces années. Les performances des acteurs sont touchantes et excellentes. J'enlève tout de même une étoile car je trouve le rythme légèrement lent par moment bien que je comprenne parfaitement pourquoi.
    20/12/2019
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 034 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Cette critique dévoile la fin du film.

    Vol au-dessus d'un nid de coucou n'est pas l'histoire d'un homme, c'est celle d'une conscience de groupe : Jack Nicholson n'est pas le personnage principal du film de Miloš Forman, il en est le vecteur; vecteur qui conduit le spectateur de l'extérieur à l'entrée de l'asile, puis à la rencontre avec les aliénés et aux réunions de groupe thérapeutiques; vecteur aussi de cette conscience de la folie commune à tous ces patients perdus dans leur monde puisque sans repères dans leur tête, prédestinée, par sa posture de fou social (à l'instar de Nicholson dans Shining, Randall P. McMurphy dépareille au sein de la société), à organiser les aliénés en une seule entité, l'âme de l'asile.

    On s'en rend compte rapidement, mais Nicholson l'avait compris depuis le début : l'âme de la structure, la plus proche de l'humanité de l'extérieur ne se tient pas du côté de l'équipe soignante, dirigée d'une poigne de fer par la glaçante tortionnaire Ratched, infirmière incarnée avec charisme par l'impressionnante Louise Fletcher, qui trouva surement là le rôle de sa vie, et représentée par des soignants apathiques, violents, revanchards le jour, flemmards et intéressés pour ceux de nuit.

    La présence de l'humanité dans l'asile tiendrait plutôt des personnalités exubérantes et délirantes qui le composent, à ces personnages hauts en couleurs incarnés par des acteurs d'une justesse phénoménale sur l'expression de la folie au cinéma : de Brad Dourif à Christopher Lloyd, de Danny de Vito à Will Sampson, accompagnés de Sydney Lassick et Michael Berryman, tout le casting des aliénés, pour une part de grands acteurs à ce jour, porte le film sur ses épaules et complète une écriture incroyablement profonde et neutre sur leurs différentes personnalités, toujours en accord parfait avec les sciences clinique et psychologique.

    D'un réalisme saisissant, la représentation de la maladie mentale y trouve une ampleur d'autant plus grande qu'elle est tour à tour canalisée et libérée par l'autre électron libre de Jack Nicholson, parfait dans le rôle, littéralement habité par la personnalité riche du génial et iconique McMurphy. Non content de tenir le film sur ses bras, le personnage/acteur entraîne une ribambelle d'humour bienvenu et libérateur, empêchant dès lors le sujet de tomber dans le pathos, le moralisateur, l'exaspérant.

    Vol au-dessus d'un nid de coucou a la qualité de ne jamais porter de jugement : ses personnages, tout perdus qu'ils sont, ont conscience d'être les rejetés de la société, et ne vont pas la maudire pour autant; toute la séquence d'évasion/ballade en bateau en est la représentation la plus juste : face à la normalité de la nature (voguer sur l'eau et Nicholson qui fait l'amour à sa compagne), l'anormalité adopte le comportement d'enfants découvrant le déroulé riche et prometteur de la vie (notamment le personnage de Brad Dourif, qui envie la vie de McMurphy).

    Nicholson a donc aussi le rôle de vecteur de l'apprentissage : il leur montre sans filtre ou censure les plaisirs de la vie, au point que devenus curieux, ses nouveaux compagnons d'infortune découvriront, par eux-même, le voyeurisme lié au plaisir de la chair. La hiérarchie les ayant retrouvés, incarnation de la société, les forcera à rentrer dans leur geôle, coupant cours à l'apprentissage de la vie qu'ils avaient débuté.

    On peut alors avancer que Nicholson, vecteur d'un peu tout ce qui touche aux conventions sociales, les rend humain en brisant l'individualité de leur maladie mentale : c'est en les regroupant devant un match avec un téléviseur qui n'avait pas servi depuis trop longtemps qu'il leur rend leur statut d'êtres sociaux, d'êtres humains. Capables de s'exprimer en fonction de la société extérieure, ces aliénés, qui ont de nouveau conscience du monde qui les entoure et des moeurs qui le façonne, sont fin prêts à s'évader de l'asile et mener une vie "normale".

    C'est alors que la métaphore atteint ses sommets : le sacrifice de Nicholson, au départ conté comme un récit légendaire au sein du groupe qu'il aura unifié et solidarisé, affreusement révélé par le biais du touchant personnage interprété par Will Sampson, le chef Bowden, sert de confirmation du statut de martyr de McMurphy qui, à la façon d'un Jésus sans l'existence de Dieu, meurt afin de libérer ses apôtres sans résurrection possible.

    La seule résurrection envisageable est cette liberté gagnée par les aliénés devenus norme de leur asile, puisqu'ils le contrôlèrent, un temps durant, presque entièrement, au point de détruire ses locaux et de se livrer à la débauche de la société extérieure; c'est la première étape de la victoire du sociopathe McMurphy sur la société, à laquelle il prouva, au prix de son âme, donc de sa vie, que même le plus infime des êtres rejetés peut s'élever, surpasser sa condition prédéfinie, transcender ses capacités d'adaptation.

    A son sacrifice s'ajoute la mort inattendue de Brad Dourif, qui ne peut plus exister dans son monde intérieur maintenant qu'il a enfin goûté aux plaisirs extérieurs; la société, incarnée par l'infirmière, mère de substitution n'hésitant pas à avoir recours à l'intimidation psychologique pour calmer ses ambitions, qui représente de fait ses attaches parentales étouffantes. Ainsi, celui qu'on pouvait considérer comme le plus susceptible de trouver sa place dans la société est parti avec son seul ami, McMurphy, pour ne pas avoir à affronter les déceptions et les jugements d'une société autoritaire qu'il n'a jamais voulu connaître.

    Vol au-dessus d'un nid de coucou, oeuvre magnifique qui fait tomber bien des préjugés et démystifie, par la destinée intelligente du personnage de Nicholson, la maladie mentale jugée à tord comme un handicap, alors qu'elle peut-être une force unique, à condition de savoir comment la canaliser. Malheureusement, tout le monde n'a pas connu Randall McMurphy.
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    4 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Grand film de Milos Forman, à la fois social et touchant grâce à des personnages attachants et tous singuliers, offrant un rôle des plus importants dans la carrière de Mr. Nicholson.
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