Avis : The Grand Budapest Hotel - Page 8

J'ai mis 0,5 car on peut pas mettre 0. Si vous avez 1h40 à perdre, allez-y. Sinon, allez faire une partie de Scrabble avec mamie, remplir votre déclaration d'impôts ou assister à une conférence sur la vie des mouches au Moyen Âge, ça sera toujours moins pénible!

Un film que l'on savoure du début à la fin, les attentes ont été plus que comblées. Une nouvelle fois Wes Anderson a réalisé un film rythmé et drôle où l'on ne s’ennuie jamais. Le visuel, comme toujours, est très travaillé, on croirait regarder une succession de tableaux. Et le casting, rien à dire, est parfait comme à chaque fois ! Du grand Wes Anderson !

Comment résumer ce film ? un gloubiboulga indigeste plein de scènes kitsch qui sonnent faux , des personnages haut en couleur sur le plan physique mais d'une platitude extrême au niveau psychologique.
Rien à sauver de ce scénario sans intérêt. On assiste à un défilé de guest stars qui ne font que de brèves apparitions. En plus ce n'est ni drôle ,ni attachant.

Film très originale, on passe un super moment. Un style unique ou chaque scène est soigneusement travaillée à travers les couleurs, les costumes et les postures des personnages. Le rythme est fluide et les acteurs très bons. Ca vaut le détour !

Wes Anderson serait-il le réalisateur le plus surestimé de notre époque, je commence à le penser quand je vois les critiques dythirambiques autour de son dernier film le sympathique mais totalement artificiel The Grand Budapest Hotel. On y retrouve le côté kisch cher à l'auteur mais la mise en scène aussi soignée soit-elle n'empêche pas l'impression de déjà-vu, de répétition. Cette artificialité revendiquée n'est pas neuve et le film suit une trame certes amusante mais pas non plus très recherché. On se rejouira de quelques scènes cartoonesques très drôles notamment avec Willem Dafoe tout en regrettant le caractère cyclique du film qui s'il amuse un instant finit un peu par ennuyer. The Grand Budapest Hotel est une sorte de road trip loufoque qui ne manque certes pas d'intérêt (travail esthétique, dialogues savoureux) mais qui au final ressemble plus à un défilé d'acteurs venus faire des apparitions (pauvre Léah Seydoux) qu'à autre chose. Alors oui, on ne peut pas dire que c'est désagréable mais c'est complètement vain et assez toc. Anderson est un bon faiseur mais, pour moi, pas encore un véritable cinéaste. Illustratif et récréatif mais dénué d'âme et d'émotions.

Film dans l'esprit de ses précédents de Wes Anderson, beaucoup de fantaisie. Un très bon moment. On peut toutefois regretter l'utilisation du récit au journaliste, peu original. Mais cela n'enlève rien au plaisir pris dans ce film.

Plutôt mediocre ce film de Wes Anderson , on s'emmerde ferme , J'ai largement aimer le precedent.

Genre de film surréaliste auquel je n'ai pas adhèré.

Comme a son habitude Wes Anderson nous livre des performances artistiques splendide. The Grand Budapest Hotel a un casting superbe (jude law,adrien brody,ralph fiennes et j'en passe). le scénario peu décevoir a quelque moment mais on ne s'ennui pas. Tout ça porté par une sublime musique signé Alexandre Desplat.

Le dernier film de Wes Anderson est enfin sorti. Depuis plusieurs mois, je l'attendais de pied ferme, ayant vu et revu la BA, jusqu'à la connaître par cœur. Verdict ? The Grand Budapest Hotel est un vrai bijou. En effet, c'est une oeuvre poétique, qui possède une vraie personnalité. L'ambiance instaurée est unique et délectable. Visuellement, le film est au top, m'en a mis plein la vue avec ses décors en carton pâte et ses couleurs acidulées. Les effets spéciaux ne sont ni les plus réussis, ni les plus impressionnants, mais ils sont charmants, avec un côté rétro qui fait plaisir. Heureusement la séance était proposée en VO. La petite voix de Ralph Fiennes correspond parfaitement au personnage de Mr. Gustave. Son jeu, de manière générale, est excellent. On ne pouvait attendre moins de la part d'un acteur comme lui. Tout le casting est exceptionnel. Chaque acteur, même pour une apparition de quelques minutes, se donne à fond. Ces petites apparitions sont succulentes ! J'ai beaucoup aimé celles de Mathieu Amalric, Harvey Keitel, Edward Norton et Jason Schwartzman (qui a toujours les bons rôles dans les films de Wes Anderson !). Quant à la musique d'Alexandre Desplat, elle est au top, comme toujours. Je sens que le CD de la bande originale traînera un moment chez moi.

Le miracle de ce film gigogne c'est la qualité visuelle , des décors colorés... Humour fin, dialogues légers, mise en scène intelligente ! De quoi plaire ! Un petit chef-d'œuvre singulier nécessaire au cinéma.

je ressors de ce film assez deçu ......j'ai regardé la montre une bonne partie du film , je ne comprends pas l'extase des critiques ......bizarre

Mouais. Se laisse regarder, on passe un moment distrayant. Mais malgré la troupe impressionnante de grands noms, il manque une bonne pincée supplémentaire de folie pour en faire un film VRAIMENT jubilatoire, ainsi que les critiques le qualifient. Tel qu'il est, il est gentiment amusant, sagement en dehors des clous. On aurait aimé que tous les acteurs partagent le grain du très déjanté Willem Dafoe.

TGBH, c'est un moment de jouissance. D'abord parce qu'on sent que Wes Anderson prend un plaisir de fou à jouer avec le décor, les personnages, à inventer la mise en scène (et l'humain il est comme ça, il est déjà heureux quand il voit un autre humain s'éclater). C'est une histoire de fou, une histoire belle à pleurer dirait Daho. C'est vrai, c'est emballant, c'est drôle, c'est loufoque. Par contre le cinéma d'Anderson comme ça, empêche littéralement toute forme de pathos, voire d'émotion. Or l'art, c'est aussi l'émotion, non ? Et si ce n'est pas l'émotion, est-ce la réflexion ? J'ai beau chercher, je n'ai pas trouvé matière à m'épancher sur le film (d'où 3 étoiles). Il n'en demeure pas moins un très très bon divertissement, avec une pléiade d'acteurs hallucinants. Wes Anderson a un univers propre, il a sa patte, reconnaissable entre mille.

Pour son huitième film, le génial Wes Anderson revient avec un nouveau délire absolument frappadingue où l'on atterrit en pleine Europe de l'entre-deux guerres où un concierge d'hôtel et son lobby boy vont vivre une aventure à couper le souffle. Inspiré par les écrits du dramaturge autrichien Stefan Zweig, The Grand Budapest Hotel porte indéniablement la patte si particulière de son réalisateur : symétrie omniprésente, couleurs flamboyantes, plans fixes tels des peintures réalistes, décors imaginatifs, personnages délurés et situations grotesques pour un nouveau vaudeville aussi excitant que les précédents... Un prestigieux hôtel français dirigé d'une main de fer par un charmeur de vieilles dames (Ralph Fiennes, hilarant) qui fait l'apprentissage d'un jeune lobby boy immigré (Tony Revolori, une révélation) et qui se retrouve mêlé à une sordide histoire d'héritage. Des soldats, un fils héritier cruel (Adrien Brody) et son homme de main sanguinaire (Willem Dafoe), un vol de tableau d'une valeur inestimable, une histoire d'amour, des courses-poursuites, des trahisons, des déguisements, des évasions... On nage pour sûr dans un l'univers de Wes Anderson, cet univers poétique constitué de séquences déjantées, de dialogues écrits à la virgule près et de cette mise en scène soignée et millimétrée. Se rapprochant plus du Fantastic Mr. Fox aux thèmes et au rythme effréné similaires, The Grand Budapest Hotel s'ajoute aux multiples chefs-d'œuvre de son auteur, décidément immensément grand. Comment ne pas tomber sous le charme de cette histoire rocambolesque au possible qui présente une nouvelle fois un casting incroyable et varié où se rencontrent, outre les personnages principaux cités, les fidèles Bill Murray, Owen Wilson, Jason Schwartzman, Edward Norton et Tilda Swinton accompagnés d'un Harvey Keitel méconnaissable, d'un F. Murray Abraham touchant, d'un Jeff Goldblum sur le retour et même de Jude Law et nos compatriotes Mathieu Almaric et Léa Seydoux. Bref que du lourd pour un film forcément burlesque peuplé de séquences hilarantes et d'autres moments plus romantiques, dans la lignée des récentes productions de Wes Anderson. En somme, n'hésitez plus à contempler cette merveille : vous allez fondre, c'est garanti !