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    The Grand Budapest Hotel
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    4,2
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    1 295 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2014
    C’est fou comment certains auteurs savent nous refiler sans cesse la même chose tout en étant perpétuellement inventif et original... Parce que oui, c’est peu dire que ce « Grand Budapest Hotel » est un pur Wes Anderson tant il est dans la droite lignée de tout ce qu’il a pu être fait précédemment. Et le pire, c’est que moi d’habitude, ça me gonfle qu’on me resserve tout le temps la même chose. D’ailleurs, je le reconnais, j’étais loin d’être convaincu par le premier quart d’heure du film durant lequel je commençais à checker ma liste de wesandersonneries ambulantes : le plateau de tournage « maison de poupées » ; le personnage principal faux mais tellement sympathique ; la même galerie de personnages secondaires qu’on retrouve dans tooooous ses films ; les petites absurdités de ci de là ; le petit rythme cartoon que prend certaines scènes... Tout y est. Il n’y a pas un élément du film que je n’ai pas eu l’impression d’avoir déjà vu dans « la famille Tenenbaum », « Fantastic Mr. Fox », « Darjeeling Limited » ou un autre film de Wes Anderson. Et pourtant... Et pourtant voilà... Je trouve que chaque plan est magnifique, chaque scène a cette petite absurdité qui me fait sourire, chaque personnage reste au fond éminemment attachant... Certes la mécanique est connue, mais elle est ce coup-ci au service d’un univers nouveau, totalement fantasmé, composé d’un paquet d’images d’Epinal liées au début des années 1930 et à l’Europe centrale. Cet univers est si riche et l’enchaînement des différents trips est si dynamique que finalement cet univers – une fois de plus ! – m’a emporté. Alors certes, je ne le cache pas, si Wes Anderson n’est pas votre tasse de thé, il est évident que ce n’est pas ce « Grand Budapest Hotel » qui vous réconciliera avec lui. Mais bon, par contre, les aficionados devraient être ravis... En tout cas moi, j’en ai encore la banane...
    Hobsta
    Hobsta

    95 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2014
    Un film.. Inattendu !
    The Grand Budapest Hotel, c'est un univers absolument loufoque, où, quand on en ressort, la seule chose que notre cerveau se dit, c'est "What the fuck ?"
    Attention, le film est indéniablement bon. Quant au casting on ne pouvait rêver mieux ! Anderson réalise là une comédie qui lui est propre, avec des décors hauts en couleur, des scènes farfelues et des personnages attrayants, où l'humour passe excellemment bien.
    Seul petit reproche que je puisse faire, c'est qu'en sortant de la salle je n'ai pas perçu un quelconque message de la part du film. Mais ce n'était pas le but sans doute. Le film se résume à une succession de scènes les plus burlesques et captivantes à la fois, et c'est là tout ce qui fait son originalité.

    4/5.
    Shaigan
    Shaigan

    62 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Même si The Grand Budapest Hotel reste un bon film, on peut peut-être le trouver un peu décevant après le magnifique Moonrise Kingdom. On retrouve la plupart des ingrédients qui ont fait le succès critique de Wes Anderson : créativité, loufoquerie, acteurs très bons, et sa réalisation originale si caractéristique. Mais il manque malheureusement l'ingrédient principal qui magnifiait ses précédents films les plus réussis : l'émotion. Et du coup, son manège loufoque donne cette fois un peu l'impression de tourner à vide, et le côté artificiel et sans profondeur de ses personnages et de son histoire devient un peu trop visible. C'est dommage, car formellement, Wes Anderson est toujours aussi doué.
    cylon86
    cylon86

    2 258 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2014
    Un film de Wes Anderson c'est comme un cadeau de Noël : on connaît l'emballage (de superbes décors et une mise en scène très précise friande de travellings latéraux), on se doute un peu de ce qui nous attend (une très bonne bande-originale, une histoire racontée sur un ton doux-amer, la présence de Bill Murray) mais malgré tout la surprise reste totale à l'ouverture. Avec "The Grand Budapest Hotel", le cinéaste réalise son film le plus ambitieux et sans aucun doute le plus abouti à ce jour. Situé dans un contexte historique qui n'est pas dû au hasard (la montée du fascisme dans les pays de l'Est dans les années 30) et qui participe énormément au charme de l'ensemble, le film est une comédie irrésistible (parfois cartoonesque, parfois violente) où le concierge d'un hôtel et son lobby-boy se retrouvent entraînés dans une course-poursuite effrénée après avoir volé un tableau d'une immense valeur qui leur revenait selon les dernières volontés d'une vieille femme retrouvée assassinée. Entre les autorités et les tueurs à leurs trousses, les deux hommes vont devoir faire preuve de courage et de malice pour se sortir de tout ça, le concierge devant également prouver son innocence en passant. Solidement mis en scène dans de magnifiques décors dignes d'une maison de poupée et magnifié par la partition d'Alexandre Desplat, le film réunit un casting de rêve. Si Ralph Fiennes est en tête, absolument irrésistible, il est très bien épaulé par d'excellents acteurs qui s'en donnent à cœur joie pour incarner des personnages hauts en couleur. Que ce soit le débutant Tony Revolori, Willem Dafoe en tueur au look de vampire, Adrien Brody en méchant, Harvey Keitel en taulard plus sympa qu'il n'en a l'air, Jeff Goldblum en avocat ou encore Edward Norton en chef de la police tenace, chacun ajoute son petit grain de sel qui fait fonctionner à plein tube cette petite merveille qu'est le dernier bijou de Wes Anderson, un hôtel qui vaut d'y séjourner durant 1h40.
    lara cr28
    lara cr28

    65 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Wes Anderson est parvenu à une maturité incontestable et nous offre ici un bijou dont le succès est assuré, dans cet hôtel qui cristallise tout ce que le cinéma a de fascinant : décors surannés, intrigue à tiroirs savamment orchestrée, retours en arrière, courses effrénées, revirement de situation, histoires d’amour… Ce film est une œuvre baroque et rappelle que l’écran est là pour nous faire entrevoir un autre monde. WA avait déjà dans Moonrise Kingdom imposé son style « décalé », avec The Grand Budapest Hotel, il l’assume pleinement et donne à l’irrésistible Ralph Fiennes un de ses meilleurs rôles.
    Marceau G.
    Marceau G.

    360 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Après "Moonrise Kingdom", le nouveau film de Wes Anderson : "The Grand Budapest Hotel" !!! Ce qui doit être le film le plus attendu de Février répond entièrement aux attentes du public quant à l'originalité et à la qualité de sa nouvelle œuvre. En effet, les cinéphiles (et pas seulement !) attendaient beaucoup de "The Grand Budapest Hotel". Premièrement car Wes Anderson est l'un des plus importants réalisateurs indépendant américain de nos jours, ses films sont remarquablement reconnaissables, il possède un style et une esthétique visuelle propre à lui-même, son sens de la mise en scène et son fin sens du détail font de lui un perfectionniste méticuleusement maniaque (!)... Ses plans sont symétriques, les cadres sont tous parfaitement centrés, son univers cartoonesque et loufoque possède aussi une formidable photographie (c'est aussi à cela que l'on reconnait ses films). Deuxièmement parce que la vue de la Bande-Annonce et de ce casting 10 étoiles (au moins) faisait saliver d'avance ! Et troisièmement parce que la nouvelle pépite d'un réalisateur excentrique et (très) doué donnait au moins une raison aux cinéphiles les plus aguerris de ne pas avoir perdu leur temps au ciné en ce début d'année 2014. Venons-en au film voulez-vous... La mise en scène d'Anderson est tellement top que tout va à toute allure, cela rend le film on ne peut plus passionnant, captivant. Le scénario, admirable, très "écrit", utilisant des flash-backs, est l'un des atouts les plus original du film. Rien que l'idée de départ est ultra-inventive, loufoque et jouissive, et voilà que Wes Anderson passe à la réal', au scénar' et magnifie le tout ! Le bonheur ! Le casting, ÉNORME, voyez vous-même : Ralph Fiennes, F. Murray Abraham, Matthieu Amalric, Adrien Brody, Willem Daffoe, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Edward Noton, Bill Murray, Saoirse Ronan, Léa Seydoux, Tilda Swinton, Jason Shwartzman, Owen Wilson, et le jeune Tony Revolori (dans son tout premier rôle), pour ne citer qu'eux... Renversant non ?! Trois lignes pour un casting, mais quel casting !!! Tous exceptionnels et magnifiques, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Anderson a du goût ! Ce film est tout bonnement jouissif. Parfaitement orchestré, drôle et ironique à souhait. La musique d'Alexandre Desplat est top et les décors sensationnels. À voir absolument. L'un des meilleurs films de ce début d'année !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Wes Anderson, en voilà un réalisateur intéressant, sans doute un des plus originaux et créatifs de notre époque, heureusement il en reste un peu qui propose un cinéma éloigné du conformisme ambiant en restant abordable et assez populaire vis à vis des cinéphiles avisés. Avec "The Grand Budapest Hotel" il signe donc son huitième film, et je dois dire qu'il est dans la veine de son précédant long métrage "Moonrise Kingdom" de par son côté graphique et stylistique, allant même encore plus loin ici. L'univers visuel est vraiment sublime, la photographie est à tomber par terre, renforçant ce côté décalé du scénario, on alterne les couleurs pastels et les formats 16/9 et 4:3, tout est très audacieux. Les différents flashbacks nous font découvrir l'histoire de cet hôtel, jadis réputé ayant perdu de son prestige, ainsi que de son concierge se retrouvant en prise avec les héritiers d'une femme lui ayant légué un tableau d'une valeur inestimable. L'écriture est très bonne et sublimée par un casting incroyable, notamment Ralph Fiennes, Willem Dafoe, Adrian Brody ou encore Harvey Keitel, tous impeccablement mis en scène par Anderson, on prend un pied pas possible à découvrir au fur et à mesure cette palette de personnages quasiment tous atypiques. Les situations rocambolesques ne manquent pas, comme cette séquence folle de la poursuite en luge ou plus émouvantes tel le final et sa dimension mélancolique. La qualité de réalisation est incontestable, le goût de Anderson pour la symétrie relève du génie minutieusement étudié ajoutant un degré poétique supplémentaire à l'écriture, quelques jolis travellings également, tout est vraiment propre et littéralement artistique. "The Grand Budapest Hotel" est un excellent film, beau, décalé, drôle et subtil prouvant une nouvelle fois que Wes Anderson fait parti des grands réalisateurs auxquels il faut compter.
    Zoé B.
    Zoé B.

    442 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Le roi du cadrage frontal a encore frappé. Plans de face millimétrés, travellings exactement latéraux… "The Grand Budapest Hotel" est un nouveau festival de ces compositions méticuleuses et drolatiques. Au scénario, cette fois (après les habituels complices, Owen Wilson, Noah Baumbach et Roman Coppola), Wes Anderson fait équipe avec un nouvel entrant, le peintre Hugo Guinness. Nous voici donc dans les années 30, dans une Europe centrale d’opérette (on pense beaucoup à la Syldavie de Tintin). On suit les aventures cartoonesques de M. Gustave, concierge du palace local, et de Zero Moustafa, le jeune groom qu’il a pris sous son aile. Victimes d’une terrible machination et bientôt rattrapés par l’histoire, les improbables duettistes (le distingué défenseur d’une élégance old-fashion, et l’orphelin apatride balloté par les guerres) nous entrainent dans un récit haletant. Anderson s’amuse comme un fou, convoquant un casting de rêve (grands rôles comme caméos), multipliant les trouvailles, enchâssant les histoires, variant même les formats en fonction des périodes... Mené à toute berzingue, et formellement parfait, "The Grand Budapest Hotel" est une imparable démonstration de sa maestria. Je regrette juste un peu ce qui pour moi faisait le prix de "La vie aquatique" ou de "Moonrise Kingdom" : l’émotion qui surgissait soudain, on ne sait pourquoi, au milieu du burlesque.
    maximemaxf
    maximemaxf

    324 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Le 26 février 2014 est sorti dans nos salles françaises un film indépendant réalisé par un cinéaste texan du nom de Wes Anderson, et dont ce fut le premier film que je découvris de sa filmographie avant d’attaquer ensuite l’excellent "Moonrise Kingdom" et le très bon "Fantastic Mr. Fox" adaptant un de nos romans français (Cocorico mes amis).

    Dernièrement, lors de la cérémonie des Oscars de cette année, ce film a reçu 4 récompenses (à juste titre selon moi) pour la musique, les décors, le costumes et enfin le maquillage et les coiffures. Mais à mon sens, il aurait aussi bien mérité l’Oscar de meilleur film que Birdman ou la plupart des autres films nominés dans cette catégorie. La première fois et la seconde fois que j’ai vu ce film, j’avais pas les moyens nécessaires pour pleinement l’apprécier ou en faire une critique, mais en le revoyant en Blu-Ray récemment j’ai été heureux de pouvoir l’apprécier davantage, surtout en sachant que beaucoup de mes amis cinéphiles ont vraiment apprécié ce film, ce qui, en plus de me faire plaisir, m’encourage à en parler davantage ici.

    Au bout de trois films, on remarque que le metteur en scène est du genre à toujours soigner minutieusement ses cadres, ses travellings, ses déplacements de cadre en ligne droite horizontale ou verticale ou même sa manière de filmer longuement un personnage au centre d’un plan fixe ou lors d’une discussion en champ/contre-champ. Mais ici, Wes Anderson va vraiment plus loin en apportant vraiment un visuel aux couleurs chaudes d’un parfait raffinement et d’une richesse coloré qui a un charme très originale. C’est simple, tout d’abord, à chaque fois qu’on est à l’intérieur du Budapest Hôtel, Wes Anderson arrive toujours à trouver un plan, un cadre ou une bonne astuce de mise en scène pour raconter son histoire d’entre-deux guerre spoiler: et faire resplendir la noblesse de l'hôtel à son âge d'or
    . Tout est d’une esthétique soignée et d’une chaleur coloré et visuel qui arrive parfaitement à capter toute l’architecture et la majesté de l'hôtel.

    Les déplacements de caméra sont fluides, le jeu de plan fixe s’accorde très bien avec la narration de la voix-off, et la réalisation arrive même à jouer avec l’humour de ce film qui est ici plein de finesse et arrive à trouver un bon accord avec le comédie dramatique, que ça soit pour jouer sur les dialogues des personnages ou des éléments en arrière plan spoiler: comme le passage à tabac d’un conducteur par les prisonnier évadé de prison et précédemment compagnon de cellule de Gustave.
    Une petite idée toute bête qui me vient directement en tête, là, spoiler: c’est la scène du train après que Gustave et Mustafa aient volé le garçon à la pomme devant lequel Gustave se contemple, Mustafa se penche de son lit et il apparaît dans un tout petit miroir à gauche de l’écran en gardant une expression neutre en répondant positivement à son mentor quand ce dernier lui demande si il ressemble bien au élégant garçon du tableau.
    C’est tout bête et très décalé mais difficile de ne pas sourire quand on voit une si petite astuce recherchée. Une autre idée qui m’a aussi tapé dans l’œil, c’est le fait spoiler: de terminer le film sur la même musique du début pour retrouver l’ambiance aussi étrange que l’ouverture.
    De toute manière, du début à la fin, Anderson fait toujours une recherche approfondi en ce qui concerne le cadrage et la mise en scène et ça se sent énormément, sans compter qu’il joue aussi sur le format d’image spoiler: pour narrer le récit et les flash-back avec finesse.
    Y’a pas à dire, le travail qu’il a fourni est exceptionnel.

    La bande-son aussi est particulière, composé par Alexandre Desplats qui signait ici une nouvelle collaboration avec Wes Anderson, sa troisième après les deux précédents films du même réalisateur et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on peut se vanter d’avoir un français aussi surprenant que lui en pleine progression quand on voit son travail musical sur ce film, notamment avec un orchestre folklorique russe et un instrument russe particulièrement utilisé dans ce film, le balalaïka. Là aussi on sent une impression de luxe et de raffinement à travers l’instrumentation lors des séquences au Budapest Hotel, mais il s’en dégage aussi une sensation d’amertume et pesante surtout quand il s’agit de souligner qu’on se situe à spoiler: une époque ou le mouvement nazi se répand de plus en plus et commence à se répandre à travers l’Europe dont les alentours de l’hôtel justement.
    C’est une réussite en termes de travail d’ambiance, et même si j’ai une très large préférence pour la BO de Zimmer sur un film dont vous vous doutez surement du nom, je ne peux pas renier la qualité de la musique de ce film ou démentir ma sympathie pour le travail de notre french man musical, très bon travail sur ce point également.

    Mais si ce film a tant fait parler de lui, c’est surtout pour son casting tout aussi luxueux que le reste, et là je vais pas faire des mains et des pieds pour dire que tout les acteurs sont simplement superbes : Ralph Fiennes est splendide en concierge d’hôtel aussi hilarant que classe dans sa manière de s’exprimer et mène tout le casting avec un talent hors-norme, y’a pas à dire, il sait y faire le Voldemort. Tony Revolori qui est peut connu se montrer aussi très convaincant à l’écran et la relation apprenti/mentor qu’il entretient avec ici, dans la peau de Mustafa avec Gustave est très appréciable et il forme un duo très hilarant. Pour le reste, tout les acteurs sont bons voire géniaux, Willem Defoe est toujours à l’aise en gros psychopathe dangereux, Adrien Brody est une grosse enflure qui joue avec classe et qu’on aime détester, Jeff Goldblum fait très bien son boulot également, Edward Norton qui signait une deuxième collaboration avec Wes Anderson était excellent aussi, Saoirse Ronan est très attachante en Agatha, Mathieu Almaric convaincant également, F. Murray Abrahm aussi spoiler: qui arrive même à se montrer touchant à un moment
    , même Bill Murray qui apparaît peu au final a un rôle sympa. Après, c’était peut être pas nécessaire d’engager Léa Seydoux qui est un peu juste là pour élargir le casting (elle fait correctement le travail mais on l’oublie vite), mais en général difficile de ne pas aimer un tel casting.

    Parlons maintenant, pour terminer : du scénario. En soi, c’est simple, "The Grand Budapest Hotel" est ce que j’ai envie d’appeler une sorte d’Indiana Jones moderne et décalé spoiler: sur fond de futur conflit de seconde guerre mondiale.
    La quête d’un bien de valeur inestimable, Gustave est une sorte d’Indiana chic, classe et concierge au lieu de professeur d’archéologie et il a toujours son acolyte qui l’accompagne et les personnages ont tous une forme et une personnalité.

    En plus, à travers cette loufoquerie et la bizarrerie de cet univers, il y a très souvent une belle sensation de plaisir et d’agréabilité qui en ressort. Car même dans la bizarrerie et l’aspect cartoon certaines choses sont cohérentes et appréciables, spoiler: la romance entre Mustafa et Agatha en premier lieu ou la maladresse de Mustafa s’accorde bien à l’étrangeté de ce petit univers et ou on apprécie voir ces deux personnages à la fois haut en couleur, mais aussi tragique dans le fond dans le cas de Mustafa, s’aimer sincèrement
    . En plus de cela, l’humour est très bien géré et il n’y a pas de problème de rythme à ce niveau là. En fait, il y a surtout 2 choses que j’apprécie particulièrement sur ce point : tout d’abord, Wes Anderson sait varier ses gags et jouer sur sa réalisation pour les rendre efficace, et deuxièmement, il développe un arrière plan sur son histoire spoiler: qui dénonce la montée du fascisme et du nazisme en Europe dans la partie de l’ouest durant l’entre deux-guerre à travers le parcours de Mustafa et les scènes du train qui sont très certainement une allusion aux troupes Hitlériennes.
    C’est très culotté, mais dans les faits c’est une allusion vraiment ingénieuse qui fait de cette comédie et de cet Indiana Jones bis une sorte de fausse comédie très astucieuse.

    Bon après, je vais pas crier à la perfection parce que des défauts, il y en a quelques uns dans l’histoire. Déjà, même en sachant que ce film est volontairement cartoon en terme d’humour et qu’il a une histoire solide, ça n’excuse pas certains petites trous scénaristiques spoiler: comme le passage à tabac d’un conducteur par les prisonnier évadé de prison et précédemment compagnon de cellule de Gustave. 0
    . Il y a aussi 2/3 sauts de péripéties qui sont un peu gênante, spoiler: comme le passage à tabac d’un conducteur par les prisonnier évadé de prison et précédemment compagnon de cellule de Gustave. 1


    Mais bon, ça reste quelques petites facilités pas bien gênante au final, comparé à tout le reste, "The Grand Budapest Hotel" est une vraie petite merveille et un exemple de bonne comédie qu’on devrait prendre en exemple : c’est réalisé avec inventivité, c’est interprété brillamment avec Fiennes/Dafoe/Brody/Revolori en tête de liste, c’est très bien composé au niveau de la musique et on ne s’ennuie pas au niveau de l’histoire, on éclate au moins une fois de rire devant ce dernier film en date d’un réalisateur qui va être à suivre dans les périodes à venir. Si vous ne l’avez pas encore vu, dépêchez vous de le voir, croyez moi vous passerez au pire un moment sympathique, au mieux vous vous amuserez beaucoup.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    J'attendais beaucoup ce film, mais vraiment beaucoup, j'avais adoré le précédent Anderson au-delà de toute espérance, il fallait que celui-là soit aussi bien.
    Forcément à en attendre énormément on sort forcément un peu déçu, mais bon ça arrive.

    Anderson est l'un des rares auteurs actuels où tu premiers coup d'oeil on peut dire : ça c'est du Anderson, les acteurs, les personnages, la mise en scène (car elle est brillante), les décors, la photographie, tout pue, transpire, suinte le Anderson. Tant mieux !

    J'ai trouvé ça moins posé que les autres, ça va à 300 à l'heure on ne s'emmerde pas une seule seconde, c'est frais, mais c'est surtout extrêmement inventif et drôle. Et on a toujours cet humour un peu particulier, on ne sait jamais s'il faut rire ou pleurer, j'aime bien.
    Et je dis inventif, mais chaque scène il y a une idée, chaque plan... et c'est sans parler de la photographie, ce rouge vif dans ascenseur, génial. Adrien Brody qui avance calmement dans les couloirs froids de l'hôtel ! Il n'a rien à envier à une autre fou dans un autre hôtel, plus lugubre ceci dit.

    La construction du film est assez particulière en récit enchâssés, j'ai bien mis 5 minutes à comprendre où il voulait en venir, mais ce qui est très bien fait c'est que ce n'est jamais lourd, on ne passe pas constamment d'une réalité à un autre. D'ailleurs le format du film change au fur et à mesure que l'on enchâsse les récits, idée simple qui rend magnifiquement bien.

    C'est un joyeux bordel avec des acteurs qui en font des caisses, mais ils en font des caisses de façon uniforme de sorte que tout passe infiniment bien dans le film, cet univers existe, on y croit et c'est génial. J'ai particulièrement adoré le fait que chaque second rôle soit tenu par quelqu'un de connu, mention spéciale à Adrien Brody et à Dafoe. Et le plus formidable c'est qu'en 10s les personnages existent, je pense surtout encore une fois à Dafoe, on a tout de suite compris.
    Et Saoirse Ronan est toute mignonne. Une bouffée de bonheur...

    Franchement je me suis amusé, mais je suis déçu que la mélancolie et la nostalgie ne surviennent que durant les 30 dernières secondes comme un coup de marteau sur la tête.
    Sans doute un des meilleurs films de ce début d'année, mais ma préférence reste à Moonrise Kingdom, ce nouveau cru me semble plus dans la moyenne de ce que fait Anderson d'habitude.

    Mais une chose est sûre c'est que ça m'a donné envie de lire Stefan Zweig.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    647 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Le nouveau Wes Anderson est a nouveau une petite bombe. Un conte sucré dont l’esthétique absolument magnifique, est mise en forme de manière grandiose par la fantastique mise en scène du réalisateur, qui nous propose a nouveau un univers fantasque, intriguant et tout bonnement sublime. Les acteurs ont excellents, et offrent des performances parfaites pour incarner les personnages cartoonesques crées par Wes Anderson. Le scénario est délicieusement délirant, comme tout le reste du film, mais possède une certaine noirceur, qui surprend lors du visionnage (bien que je ne dit absolument pas qu'il s'agisse d'un défaut du film). Cependant, malgré les immenses visuelles qualités de l’œuvre, il manque a l'histoire une intensité qui permettrait de transporter le spectateur sans discontinuer. Ici, l'ennui s'installe parfois (mais rarement bien sur). Un petit bémol, qui prend d'immense proportion, lorsque celui-ci se répète plusieurs fois. Mais Wes Anderson parvient tout de même à livrer un film tout bonnement grandiose visuellement, proposant une mise en scène sublime, un univers coloré et rafraîchissant, et un scénario délirant a souhait. Un très bon film, mais une petite déception tout de même.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2014
    Plus la peine de présenter Wes Anderson, réalisateur adulé depuis des années et notamment depuis 2011 avec le remarquable et remarqué Moonrise Kingdom ou il réunissait un casting en or. Ce 26 Février le cinéaste britannique revient avec The Grand Budapest Hotel, film quelque peut déjanté ou l'on retrouve certaines personnalités déjà présentent sur Moonrise Kingdom comme Edward Norton. Mais on retrouve aussi Ralph Fiennes, Jude Law, Harvey Keitel, Jeff Goblum, Sarmoise Roman, Adrien Brody, Tilda Swinton, Bill Murray et pour la french touch Mathieu Amalric (oui encore) et Léa Seydoux (oui encore).

    La première chose qui frappe dès le premier regard ce sont les décors haut en couleur et très créatif. La majeure moitié du film se déroule dans de petits décors absolument adorables et disproportionnés qui offrent une angle de vu génial sur un casting de prestige. Les costumes rajoutent sur la beauté visuelle du film, des uniformes aux costumes des prisonniers tout est impeccable. Chapeau également à la BO jouissive et du montage hyper dynamique qui accompagne le spectateur dans son exaltation.

    Le réalisateur pousse encore plus loin dans son style excentrique et abstrait avec des dialogues hors normes et cette mise en scène qui est d'une précision à tomber avec un cadre parfaitement symétrique et donne l’impression d’être dans une maison de poupées avec ses personnages centrés. La réalisation est particulièrement originale et osée, au programme humour noir à plein nez, personnages hilarants et parfaitement écris auxquels on s'attache sans trop tarder tellement il sont loufoque. Notamment William Dafoe qui incarne un tueur hilarant qui ne fait pas sans rappelé un personnage créé de toute pièce par Quentin Tarantino et Tilda Swinton à se tordre de rire.

    Fidèle à son style mais aussi à ses amis comédiens, Wes Anderson ne laisse pas une seconde répit au spectateur, l'action est toujours présente.
    Anderson place pratiquement une star par chambre, star qui livre une prestation remarquable. Ralph Fiennes revient donc dans un rôle majeure après une traversée du désert qui dure depuis le dernier Harry Potter, l'acteur n'a en effet pas été très vu ces dernières années entre ses 5 minutes d'écran dans Skyfall et le sous-estimé Ennemis Jurés qu'il a lui même réalisé et qui en sorti en DVD été 2011. On retrouve à ses cotés Tony Revolori acteur qui pour la première fois de sa très modeste carrière (seulement un rôle très secondaire dans un seul film) se retrouve au premier plan, un acteur qui révèle déjà un immense talent et dont l'avenir est très prometteur. Dans les seconds rôles Adrien Brody excelle, William Dafoe est génial et Jeff Goblum opère avec un rôle très intéressant. Mais aussi quel plaisir de voir toutes ces star Hollywoodienne donner la réplique à Léa Seydoux et Mathieu Amalric qui bluffent.

    Mais voilà Wes Anderson n'a visiblement pas trop compris ses erreurs de Moonrise Kingdom, le réalisateur s'enfonce tellement dans son style qu'il en oublie de transmettre une quelconque émotion pour laissé place à l'humour. Malgré la qualité d'écriture indéniable du film pratiquement rien ne ressort du lot ce qui fait que The Grand Budapest Hotel est parfois un peu lourd et caricatural. Assez dommage donc car on a la vague impression de regarder des personnages qui font uniquement du va et vient dans une maison de poupées.

    Bilan :
    Mon premier séjour au Grand Budapest Hotel a été impeccable, j'y retournerai bien d'ailleurs mais il manque juste une petite étincelle pour en ressortir pleinement bouleversé.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Pour sa huitième réalisation "The Grand Budapest Hotel", Wes Anderson nous emmène dans les années 30 et l'entre deux guerres, suivre l'histoire d'un concierge d'un grand hôtel ainsi que de son jeune protégé (c'est lui qui raconte l'histoire). Il nous raconte cette histoire avec son style bien à lui et au final c'est un très bon film, inventif, drôle, charmant et pas bête du tout. Il nous la raconte à sa manière, sa belle mise en scène est géniale et originale, il fait preuve d'une aisance technique que ce soit dans les cadres ou les plans, la photographie et les images sont superbe, tout comme les décors ou le palace, original, coloré et magnifique. De plus il a le sens du détail, chaque image en recèle plusieurs. Le scènario se met peu à peu en place et s'avère de plus en plus captivant, avec comme fond l'ombre du nazisme et de la guerre de plus en plus oppressant (sans que ce soit lourd), mais l'une des plus probante réussite du film, c'est la galerie de personnages qu'il met en scène, ils n'ont pas besoin d'être présenté et qu'on les voit 10 secondes ou plus, ils sont réussi, prenant, parfois marrant ou/et originaux et surtout captivant et intéréssant. Ils sont souvent campé par des acteurs de renoms et ils font tous parfaitement le boulot, que ce soit Harvey Keitel (chauve en prisonnier sympathique et attachant), Norton, Almaric, Dafoe (génial en tueur), Goldblum ou encore Brody, mais c'est Ralph Fiennes le rôle principal et il est (comme souvent) excellent et irrésistible. C'est bien rythmé et assez rapide, le fond sonore colle parfaitement bien au récit, l'écriture est bonne, les dialogues sont souvent savoureux et l'humour marche à merveille. Un grand cru et assurément l'un des meilleurs films de ce début d'année, une excellente surprise inventive, marrante et captivante.
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Que dire si ce n'est que c'est génial? Encore plus Andersonien que les films d'Anderson précédents. Certes la portée du film n'est pas métaphysique, la forme l'emporte sur le fond mais qu'est-ce que l'on passe un bon moment ! Je vais dire des banalités mais c'est tellement bien filmé, photographié, joué, scénarisé, cadré et réalisé que l'on ne peut que crier au chef d’œuvre. Anderson nous a habitué à son style bien particulier, très cartoonesque, sa galerie de personnages exotiques, sa réalisation précise, mais là tout se passe comme s'il avait voulu en faire plus, beaucoup plus, et, miracle, ça passe !
    On ne compte plus les seconds rôles, tous tenus par des personnalités prestigieuses, dont chacun, même après 5 secondes à l'écran existe dans le film et a son utilité, apporte un petit quelque chose.
    Mais surtout, là où c'est génial, c'est dans le cadrage hyper précis que le film nous inflige pendant 1h30, jamais un plan 3/4, tout est magnifiquement filmé, les mouvements de caméra sont hyper fluides, tout est réglé au millimètre. Souvent un trop grand formalisme casse le fond mais là c'est juste de la pure mise en scène. En plus l'humour est très noir, voire trash, on sait jamais s'il faut rire ou pleurer ou être mal à l'aise, c'est toujours très fin. Le seul défaut viendrait peut-être des récits entrelacés, puisqu'on l'on se demande un peu où l'on est pendant les 10 premières minutes, et car la plupart des récits ne servent finalement pas à grand chose.
    Pour finir, et ne rien gâcher, le duo d'acteurs principaux est juste excellent.
    Mon meilleur moment de l'année en salle jusqu'à maintenant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2014
    The Grand Budapest Hotel est ce genre de film qui se démarque totalement des autres qu'on ne voit que trop peut souvent tels est le cinéma d'aujourd'hui avec la grosse machine hollywoodienne.
    Ici nous avons une pépite du cinéma américain, Wes Anderson nous raconte cette histoire passionnante du début à la fin et bien sur complètement loufoque. Le spectateur est transporté dans les années 30 avec ce format 4:3 et revient dans les années 80 avec le format 16:9. J'ai trouvé ça vraiment intéressant et pas du tout dérangeant mais plutôt amusant. Ce film est porté par un casting jubilatoire de Ralph Fiennes à Adrien Brody en passant par le génial Edward Norton et le terrifiant Willem Dafoe . La réalisation frôle la perfection, les plans sont d'une justesse déconcertante! Tout les acteurs jouent leurs rôles avec une tels perfection compensé par cette petite touche pas naturel mais volontaire.
    On assiste à du grand cinéma celui qu'on ne voit que trop peut aujourd'hui mais Wes Anderson est là pour nous redonner des pépites dans les yeux tel un enfants émerveillé par la beauté de cet hôtel . En résumé ce film est magique, poétique et loufoque. Cela m'a fait rappeler à quel point le cinéma pouvait être WONDERFUL.
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