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    Le vieux fusil
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    277 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2017
    Philippe Noiret est remarquable dans le rôle d'un paisible chirurgien qui, une fois confronté à la barbarie la plus insoutenable, se venge froidement et méthodiquement des soldats SS qui ont assassiné sa femme et sa fille ainsi que tout le reste du village.
    Ce film comporte peu de dialogues. Ils ne sont pas nécessaires, les images se suffisent à elles-mêmes. Les âmes sensibles feront toutefois mieux de passer leur chemin, car contrairement à d'autres films traitant de la barbarie nazie (par exemple "La Vie est Belle" de Benigni) la violence la plus atroce est ici montrée crûment au spectateur plutôt que d'être suggérée. Certaines scènes sont proprement insoutenables.
    Un film extrêmement dur mais magnifique, dont on ne peut que sortir complètement remué, d'autant plus que l'histoire s'inspire du massacre d'Oradour-sur-Glâne qui a fait plus de 600 victimes.
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Initialement destiné à Lino Ventura, qui le refusa pour la violence de son scénario, c’est au génial Philippe Noiret qu’échoua finalement le rôle de ce médecin qui, par vengeance, va exécuter froidement des soldats SS, coupables de la mort de sa femme (Romy Schneider, parfaite), de sa fille mais également des habitants d’un petit hameau isolé. Inspiré de l’inqualifiable massacre d'Oradour-Sur-Glane et classique du cinéma hexagonal réalisé par Robert Enrico, « le Vieux Fusil » a gardé intacte sa dureté ainsi que son impact émotionnel. En dépit des polémiques qui ont entouré sa sortie en salles, il n’en demeure pas moins un grand film.
    Perrine P
    Perrine P

    22 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Le film "Le vieux Fusil" est un des films français les plus dur à visionner que j'ai eu l'occasion de regarder.
    Visionné pour la 3ème fois le 11 novembre 2016, soit 2 jours avant la commémoration du massacre du Bataclan et des cafés environnants, ce film librement inspiré du massacre d'Oradour sur Glane a eu pour moi comme un écho désagréable sur les tragédies que l'on est en train de vivre en France et j'y reviendrais plus tard.
    Concernant le film, c'est beau, émouvant et cruel à la fois. Le réalisateur a souhaité montrer la cruauté humaine dans son plus simple appareil, sans ellipse et le message qu'il a souhaité faire passer est de l'ordre psychologique. Je résumerais ainsi : la violence entraîne la violence et la haine. Philippe Noiret et Romy Schneider jouent à merveille, c'est peu de le dire, la profondeur de leur relation dénote avec la cruauté qu'ils vont endurer, à eux d'eux ils transportent le film...
    Je vais spoiler les paragraphes suivants car je fais un résumé du film.
    spoiler: Pour faire bref, nous sommes à Montauban en 1944 à l'aube du débarquement de la Normandie. Philippe Noiret joue le rôle d'un médecin apolitique, Julien Dandieu, médecin très professionnel qui ne prend pas position sur le cours de la guerre. Il est donc neutre et soigne vraiment tous les blessés malgré les dangers. Pour éviter d'avoir des ennuis, il est même "politiquement correct" et essaye d'arrondir les angles quand la gestapo vient le menacer d'avoir soigné des "partisans". Vu la tournure des évènements, Julien Dandieu décide, le temps que la guerre se termine, de cacher dans son château de campagne qu'il est en train de restaurer, sa femme Clara jouée par Romy Schneider et sa fille Florence qu'il a eu d'une précédente union. Dandieu reste toutefois à Montauban pour exercer son métier de médecin. Malheureusement, le village et le château où est cachée la femme et la fille de Dandieu est traversé par une division panzer SS allant en Normandie, qui par haine d'avoir pratiquement perdu la guerre, se venge sur les habitants du village en les massacrant dans l'église mais également en tuant Florence et en brulant vive Clara au lance-flamme après l'avoir préalablement violée.... Dandieu revenant dans le village une semaine après avoir cachée sa femme et sa fille ne peut que s'apercevoir du carnage que les SS ont fait et des morts violentes de sa femme et de sa fille, ce qui le pousse dans une haine vengeresse envers ces SS qui se sont retranchés dans son château. Il les élimine un par un avec son vieux fusil de manière méthodique puisqu'il connaît les lieux comme sa poche, allant des passages secrets de son château au tunnel des catacombes sans se faire repérer.

    Inutile de vous dire que des scènes sont très difficiles à visionner, le réalisateur Robert Enrico n'a pas voulu cacher la réalité de la cruauté humaine, tout se voit et pratiquement rien n'est éclipsé. Le plus dur à voir est tout de même le sort qui est réservé à sa femme et à sa fille, dur...
    Vous serez peut-être emmené à demander au réalisateur "Pourquoi ce film Enrico ? C'est inspiré de faits réels certes mais jusqu'à preuve du contraire les massacrés d'Oradour sur Glane par les SS, personne ne les a vengés, personne. La division SS qui les a massacré a certes dû finir dans la manche pendant le débarquement, mais aucun villageois d'Oradour sur Glane n'a vengé les 650 morts en déboitant un à un les membres de cette division SS.... Alors Robert Enrico POURQUOI CE FILM ?"
    Personnellement, je pense que le réalisateur a voulu faire une leçon de psychologie, et a voulu nous expliqué par A B que toute personne humaniste, politiquement correct, avec des principes, quand on touche à la famille d'une manière extraordinairement cruelle, alors l'humaniste se transforme en machine à tuer. Le réalisateur montre à plusieurs reprises que Dandieu est un traumatisé, à la fin du film, il est dans le déni le plus complet. Ce film est un résumé sur les trauma que causent les massacres sur l'entourage des victimes.
    Et c'est ainsi qu'à la fin du film, il y a de ça 3 jours, j'ai pensé aux familles des victimes du Bataclan, et également à ceux de la Promenade des Anglais, j'ai pensé à leur état d'esprit à ce moment même, en ayant perdu des enfants, des parents, des frères et sœurs, d'une manière aussi cruelle et totalement gratuite que le massacre d'Oradour sur Glane. Vu comme le film est tourné, c'est difficile je pense de ne pas sombrer dans la même folie meurtrière que Dandieu, c'est un film qui fait VRAIMENT réfléchir...
    En bref, malgré la dureté du scénario, visionnez le au moins une fois. Il est interdit au - de 12 ans, merci de prendre cette indication au sérieux, c'est violent. Laissons nos enfants être innocents jusqu'à l'âge de 12 ans, ensuite mieux vaut qu'ils soient avertis ce qui peut leur arriver dans notre société, où les massacres nous arrivent au détour d'une rue ou d'un troquet...
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Revoyant le film aujourd'hui, en 2016, je me suis souvenu de l'époque ou France 3, systématiquement rediffusait le film une fois par an pour faire pleurer dans les chaumières, littéralement. Bon, j'étais gamin, c'est sur, et voir carboniser Romy Schneider de façon aussi brutale à l'écran c'était trop cruel, un tire larme total... Aujourd'hui, je regarde ça avec des yeux plus secs. Alors, oui, Enrico à puiser son inspiration du côté de Peckinpah et des "rape and revenge" du cinéma d'exploitation des 70's, ça ne fait aucun doute. Et la partie fusillade dans le château est plutôt haletante et bien menée. Mais là ou ça flanche, c'est toute la partie mélo, découpée en flash-back : ce ne sont que des vignettes séduisantes mais sans vraie psychologie. D'ailleurs Clara, le personnage jouée par Romy Schneider n'est pas réellement fouillé. Elle est belle de sa présence lumineuse et tendre mais ça s'arrête là. Noiret, lui, surprend par son investissement physique et son personnage, broyé par la douleur et la vengeance, porte le film. Mais c'est un peu schématique finalement. Car le projet du film est de mettre à jour une vraie charge contre la barbarie en tablant sur la mémoire collective, quitte à en faire trop, et à convoquer au passage tout un hors champ historique (le massacre d'Oradour sur Glane...); d'ou cet aspect radical, sans concession mais à la limite du racolage émotionnel. Reste un film efficace, rempli d'un savoir faire indéniable et qui vaut pour son étiquette "cinéma populaire de qualité".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Je n'avais jamais eu l'opportunité de voir ce film avant. Maintenant c'est fait. Et je peux le mettre dans la liste des film à ne plus jamais regarder. Pas parce qu'il est mauvais mais parce qu'il m'a tellement chamboulée que même après je n'ai pu arrêté d'y penser et de revivre les scènes et de pleurer.

    Film très fort, je ne m'attendais pas à ça, j'ai adoré et j'ai détesté.

    Il fait si bien écho à ce qui existe encore à travers le monde dans certains pays. Il est triste et désespérant qu'il soit finalement si d'actualité... et nous prouve que malgré tout, nous n'apprenons pas suffisamment de nos erreurs.
    willycopresto
    willycopresto

    118 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    "Le vieux fusil" (1975) France 3 le 11.11.2016

    J'hésite à écrire que ce film est le meilleur du lillois Noiret : il en a fait tellement de bons ! Cette histoire ne se raconte pas : elle se savoure. Elle a d'ailleurs été récompensée par quatre Césars, ce qui je l'avoue n'est pas toujours une référence, mais surtout par le public puisque c'est le film de Noiret qui enregistre le troisième meilleur score au niveau des entrées en salles. Je ne sais pourquoi on relie ce film aux atrocités d'Oradour sur Glane pendant la dernière guerre mondiale : ça n'a rien à voir et l'histoire du scénario se suffit à elle-même ; d'ailleurs les atrocités boches sévissaient partout.
    Voir et revoir ce film sera un plaisir. Difficile, mais qui ne peut laisser insensible. Du grand art !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Un film d'un réaliste surprenant, qui prend au cœur ! Des acteurs parfait qui jouent leur rôle parfaitement.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Une histoire de vengeance. Un Noiret plutôt bon. Même si on regrettera les retours en arrières incessants.
    Stephenballade
    Stephenballade

    358 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Quel choc ! Un film d’une extrême dureté, surtout en regard de son millésime : 1975. Bien sûr, les puristes regretteront que "Le vieux fusil" ne fût pas tourné à Oradour-sur-Glane, puisque le scénario s’inspire du massacre qui a eu lieu là-bas, un massacre au cours duquel les nazis ont assassiné 642 victimes (hommes, femmes et enfants) et incendié le village. En effet, nous sommes à Montauban, en 1944, une région où les divisions Panzer venaient prendre leur repos, notamment à quelques kilomètres à peine au sud de Montauban, sur un site stratégique. Le film commence à l’hôpital de la préfecture du Tarn-et-Garonne, et j’ai pris un malin plaisir à reconnaître les lieux, constatant que le plan des rues n’a que très peu changé. Eh bien oui, "Le vieux fusil" a été tourné pas bien loin de chez moi. Ainsi on découvre de façon rapide le Pont Vieux de Montauban qui mène à l’ancien palais épiscopal devenu aujourd’hui le musée Ingres. L’hôpital, modernisé depuis, est toujours à la même place et ses murs d’enceinte sont toujours là. Ce qui frappe d’entrée, c’est l’ambiance de plomb qui pèse dès les premières images, avec cette musique de François de Roubaix qu’on entend dès lors que les troupes allemandes apparaissent à l’écran, comme pour annoncer le grand danger qu’elles représentent. Nous voyons d’ailleurs des soldats allemands marcher dans la rue devant des pendus, comme cela s’est réellement passé à Montauban même le 24 juillet 1944. L’ambiance est si palpable, si détestable autant pour nous que pour les protagonistes, que ces derniers choisissent parfois de mettre leur famille à l’abri, dans un village situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de la ville, nommé Bruniquel, un village rebaptisé Hameau de la Barberie pour les besoins du film. Le cheminement montré entre les deux endroits n’est pas exact, et certaines portions sont même prises à l’envers, tout du moins en ce qui concerne le tracé des routes actuelles. J’ai dit que le cheminement n’était pas exact ? Hum ! Je pense que si, car la route dont certaines portions ont été prises à l’envers n’existait pas pour la bonne et simple raison que cette route était une ligne de chemin de fer, reliant la gare de Montauban-Villenouvelle (gare n'existant plus aujourd'hui) à Lexos, fermée (puis déferrée en 1955). On pardonnera aisément cette inexactitude, d’une part parce que cette petite erreur de reconstitution ne se voit absolument pas à l’écran, et d’autre part parce que les moyens d’alors ne permettaient sans doute pas de reconstituer le chemin de fer, ne serait-ce que sur une petite partie. L’intrigue va se passer principalement aux châteaux de Bruniquel et à ses alentours immédiats. Si jamais vous passez dans le coin un jour, faites une halte pour visiter ce bâtiment classé aux monuments historiques. Vous y apprendrez sa vraie histoire, plutôt intéressante, et vous y apprendrez que le puits que nous voyons dans le film n’est ni plus ni moins qu’un vrai-faux puits. En effet, il a été creusé au beau milieu de la propriété pour les besoins du film, le véritable puits n’étant pas idéalement placé selon la production. Mais surtout, le château échappe au pire lors de la scène de l’incendie, malgré les précautions prises : l’incendie a échappé au contrôle, faisant disparaître certains trésors picturaux, que les conservateurs du site s’efforcent de sauvegarder tels que, au même titre que les traces laissées par les flammes. La scène de l’incendie vous parait réelle ? Elle l’est ! D’ailleurs tout semble réel. Romy Schneider semble réellement amoureuse, et n’a jamais paru aussi belle. Son sourire, ses yeux, son visage, tout laissait transpirer un réel bonheur. spoiler: Une interprétation si éloquente, que même lors de la scène du viol, elle fut si crédible que même les figurants ont été mis très mal à l’aise.
    Philippe Noiret retranscrit à la perfection cet envoûtement qu’il éprouve devant cette si belle femme. Il est l’incarnation parfaite de la bienveillance et le rôle de chirurgien qui lui a été octroyé lui convient à merveille. Dans ce film, il est la gentillesse incarnée, mais attention à l’eau qui dort ! Car c’est par l’intermédiaire de son personnage acculé dans les tréfonds douloureux de la haine et du désespoir que la notion de vengeance, de justice expéditive va être amenée, au prix d’une intrigue haletante, immersive, pleine de réalisme, et savamment mise en scène au gré des souvenirs des instants heureux de sa vie de famille. Je concède que certains spectateurs pourraient dire que ce film a vieilli, et qu’un traitement actuel lui aurait donné plus de rythme. Peut-être. Mais l’interprétation des deux acteurs principaux est telle que je ne suis pas sûr que le résultat soit aussi bon aujourd’hui, le cinéma français actuel n’étant pas ce qu’il était auparavant, même si il semble marquer un redressement qualitatif. Et puis ce n’est pas pour rien si Noiret a reçu le César du meilleur acteur pour ce rôle, et si "Le vieux fusil" a été césarisé comme étant le meilleur film de l’année… Tout est là, et les sous-titres sur les séquences parlées en allemand n’ont au fond que très peu d’importance : on comprend aisément les grandes lignes sans. Le spectateur adhère complètement à la cause de ce chirurgien qui n’a plus rien à perdre, le massacre de tout un village appelant à une révolte que nul ne peut soupçonner. Et franchement, si nous étions à la place du personnage principal, on se foutrait pas mal de ce que les nazis pourraient dire, quelle que soit la situation. Vous ne croyez pas ? D’autant plus que le chirurgien est pris au piège ! La marche arrière étant impossible, nous assistons à des scènes d’une grande cruauté, d’une violence rare, surtout pour l’époque. Le tout est esthétisé par la toute dernière composition de François de Roubaix, césarisée elle aussi. Une œuvre qui ne montre pas seulement l’horreur de la guerre, mais la barbarie gratuite de certains êtres humains vis-à-vis de leur semblable. Un film qui ne vous laissera pas indifférent, qui vous marquera à jamais, et qui va rester longtemps, très longtemps dans vos mémoires, à la limite du traumatisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Ah, en voilà un film français qui a une sacré réputation derrière lui. Et il faut dire que ce film est vraiment très original quand on connait un peu nos produits de terroirs. On a là des scènes horriblement dures, très marquantes, d'une horreur sans nom, et derrière ça un Philippe Noiret juste parfait qui nous embarque dans sa quête de vengeance d'où ressortent une tristesse, une beauté et une violence incroyable. La musique renforce également cela (ah ces accords lors des moments durs, inoubliables !). Le seul petit reproche que je pourrais faire à ce film, c'est que je trouve que les flashbacks cassent un peu l'intensité de la vengeance, même si je comprends leur utilité et ce pourquoi le réalisateur les a mis là.
    Un film français dur, vraiment un classique qui a mérité ses éloges (et ses césars).
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 834 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Je ne vais pas dire du mal du vieux fusil, mais je n'attendais pas grand chose de ce film et je n'ai pas été fondamentalement surpris. En fait j'ai aimé plein de trucs et j'aime le film dans sa globalité, mais il ne m'a pas ému, je m'attendais à être plus touché que ça et c'est sans doute la faute aux flashbacks.

    Alors je m'explique, j'aime beaucoup le début du film où l'on voit ce couple heureux et qui s'aime durant l'occupation. Certes l'homme a des ennuis et on menace sa famille, il veut la cacher... Pour moi il ne fallait pas forcément en dire plus. La scène qui ouvre le film est vraiment sublime, cette famille heureuse qui fait du vélo et puis "Montauban, 1944" qui arrive sur l'écran comme un couperet !

    J'aime également toute la partie vengeance, mais je trouve que les flashbacks lui font perdre de son intensité, on a compris, on sait et le montrer ça diminue l'intensité du truc ! Du coup j'ai trouvé ça très écrit et je n'aime pas ce qui est écrit, j'aime le vrai, ce qui est beau et spontané. Quelque part ça me sort un peu du film. Alors j'aime forcément le premier flashback, même si ne pas montrer et laisser deviner peut être parfois bien plus terrible (surtout que bon, l'image dit tout...), j'aime également lorsque l'on entend la voix de Schneider vers la fin du film et surtout le flashback sur l'enfance de Noiret et le "Tu vois Julien, c'est ça la chevrotine".

    Après j'ai compris qu'il aimait sa fille, qu'il aimait Clara, je n'ai pas besoin d'en voir et d'en savoir plus.

    J'ai eu également parfois un peu de mal à croire à cette vengeance... faut dire que Noiret (s'il est bon acteur) est plutôt bien portant et je n'y crois que moyennement à ce type qui arrive à faire tout ce qu'il fait (enfin surtout un truc...).

    Disons que le film est bien, "sympa" (aussi sympa qu'un film sur le sujet puisse l'être), mais quelque part même si j'en attendais pas grand chose, vu la réputation du film, j'aurai aimé être surpris et adorer et là c'est juste bien.
    Roub E.
    Roub E.

    749 abonnés 4 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Un film de vengeance assez classique quand au déroulement mais magnifié par la mise en scène violente de Robert Enrico qui ne ménage pas son spectateur et l interprétation magistrale de Philippe Noiret. Ce dernier joue un médecin humaniste, persuadé de se tenir à l écart du conflit qui agite le monde mais qui va prendre les armes suite à l assassinat sauvage de sa femme et de sa fille par des SS (la scène où il découvre l horreur est d une force incroyable et se trouve être une des scène ou un acteur m a le plus marqué). J ai eu un peu plus de mal avec certains des flash back, pas tous utiles à mon goût et qui alourdissent un peu le film.
    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2015
    Un des meilleurs films de Robert Enrico à mon goût. Un jeu magnifique des comédiens (alors que je n'étais pas du tout, je le précise, une inconditionnelle de Romy Schneider) , une bande son ô combien réussie et une histoire dramatique qui démontre que le plus doux et charitable des hommes, dont on a tué les êtres qu'il aimait, peut devenir un tueur assoiffé de vengeance, quitte à y perdre l'esprit.
    Eselce
    Eselce

    1 215 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2015
    Un drame de la fin de la seconde guerre mondiale où Philippe Noiret part rejoindre sa femme et sa fille dans un château forteresse quasiment imprenable et occupé par un petit groupe d'allemands qui s’apprête à quitter les lieux pour fuir l'arrivée des alliés. Le vieux fusil comporte des scènes réalistes et brutales pouvant choquer. Ce film est puissant, encore aujourd'hui.
    Loskof
    Loskof

    368 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Quelle claque ! J'ai pu voir ce film au cinéma lors d'une rediffusion, le rendant encore plus impressionnant.
    Le vieux fusil est une réussite sur tous les plans, d'une beauté macabre et emporté par les prestations de ces acteurs.
    Tour à tour drame, romance, film de guerre et thriller, ce film à tout, il saute d'un genre à l'autre de manière habile, mêlant tout ceci avec une incroyable cohérence, où le beau et l'immonde se succède sans discontinuer.
    Le vieux fusil est un mélange de tout ça. Et le mieux c'est que tout fonctionne, tout est juste. On assiste à des scènes d'une cruauté atroce, c'est même assez dur de regarder l'écran, mais il n'y a pas de jugement qui est demandé au spectateur (pas comme dans la rafle par exemple), c'est juste montré le plus sobrement du monde. L'arrivée dans le village est incroyable d’intensité, sans aucun bruit, on sent le drame qui plane jusqu'à la découverte de l'horrible vérité. De l'autre côté le film est entrecoupé par de nombreux flashback nous montrant l'histoire entre Clara et Julien et là aussi c'est incroyablement beau et juste.
    A ce titre Noiret livre une performance hallucinante, quel acteur ! Sa façon se bouger, les expressions de son visage, son phrasé, on touche au génie.
    Un incroyable moment de cinéma, éprouvant, macabre mais aussi très beau et qui marque.
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