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    Tom à la ferme
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    3,5
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    nicolas t.
    nicolas t.

    56 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Meilleur film de Dolan.
    Plus narcissique et maso que jamais
    il assume enfin le sale gosse qu'il est.
    Très belle mise en scène et musique envoutante.
    Acteurs au top.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Il faut reconnaître à Xavier Dolan un sacré foutu talent. Il transparaît une fois encore dans son Tom à la ferme même si la fin frise parfois le ridicule. Disons l'outrance. Sans cela, on aurait eu là un grand Dolan. Mais, si le final raté, le film, lui, ne l'est pas. Il y est question de l'amour, de la mort. Du déni. De la souffrance de ne pouvoir crier au monde son amour, ses sentiments. Des thèmes puissants que Dolan maîtrise bien. Il se perd juste ensuite, et c'est dommage, dans un thriller psychologique qui, lui, ne tient pas forcément la route. Tant pis.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Cette impression toujours désagréable d'être passé à côté de ce qui aurait pu, de ce qui aurait dû être un excellent film.

    Une bonne idée de départ, une vraie atmosphère.... Manque juste un truc, qui sert au cinéma: un scénario!

    Tom (Xavier Dolan, le très jeune réalisateur himself), joli blondinet décoloré et bouclé, va assister aux obsèques de son compagnon; la famille vit dans une très grosse ferme, où elle élève des vaches, au sein d'une campagne québécoise assez plate et lugubre (il est vrai que c'est l'automne). Tom comprend rapidement que la mère (Lise Roy) n'est absolument pas au courant de l'homosexualité de son fils, et qu'elle est persuadée que celui ci est fiancé à une certaine Sarah, qui devrait être là! Pourquoi n'est elle pas là!! Cette fable, elle a été inventée par le frère aîné, Francis (Pierre-Yves Cardinal) qui s'occupe de la ferme. Pour protéger sa mère, dit -il. En fait, on comprend très vite que Francis est une brute, dont la violence est le seul moyen d'expression, sexuellement frustré, et probablement d'autant plus homophobe qu'il a lui même des tendances homosexuelles refoulées. On apprend que personne au village voisin ne veut approcher la ferme, tant on a peur de lui. C'est un personnage complexe et passionnant, et l'acteur qui l'interprète est formidable (il est généralement sous-titré, tant son parler canadien est incompréhensible....). Voyez: bon schéma de départ.

    Francis persuade Tom, publiciste de son métier, de rester à la ferme. Et à partir de là, certes le thriller se développe, avec des moments réellement inquiétants, mais rien ne tient debout. Pourquoi Tom reste t-il avec ces deux cinglés? (Parce que la mère est assez grave aussi, dans son genre....) D'où lui vient cette soudaine passion pour les petits veaux? Manifestement, il y a une attraction certaine entre les deux garçons, qui nous vaut quelques belles scènes, une relation de soumission d'un côté et de sadisme possessif de l'autre, mais plus le film progresse, plus les motivations de Tom deviennent incompréhensibles, et à mon avis, Xavier Dolan n'en sait pas plus long que nous -et il s'en fiche.

    Dommage!
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    « À l'impossible, je suis tenu » est écrit sur l'une des cuisses de Xavier Dolan. Citation de Jean Cocteau, elle montre à tous que le jeune prodige canadien n'a peur de rien et qu'il peut, à vingt-cinq ans, être l'auteur de quatre films. Il opère avec Tom à la ferme un virage cinématographique, en prenant la direction du thriller psychologique. Suite à la mort de son amant, Tom se rend à son enterrement dans une ferme isolée, où il rencontrera la mère et le frère du défunt, violent et impulsif.

    La blondeur de l'acteur-réalisateur, surprenant au premier abord, reflète les blés dans lesquels ce personnage s'est enfermé, dans lesquels il se sent en danger, dans lesquels enfin, il s'est abandonné. La pesanteur de la narration ne vient pas de la violence physique dont Dolan fait preuve à l'image, mais par sa palette de couleurs, bien plus nuancée que dans son œuvre précédente. Ce teint fade et gris qui colle à Tom à la ferme nous baigne dans une ambiance anxiogène et n'est pas sans rappeler le miraculeux Bullhead. Comme ce personnage principal, nous vivons dans cette campagne perdue et en dehors de toute civilisation. Cela fait trois semaines que Tom est dans cette ferme, on croirait pourtant que nous y sommes depuis trois ans.

    Qui sommes-nous et quels sont nos penchants à l'égard d'autrui ? Le cinéaste balaye ces questions d'un revers de manche pour nos engouffrer dans nos désirs les plus sombres. Cette relation sadomasochisme nous passionne et nous effraie. Déjà avec Laurence Anyways, le québécois redéfinissait l'amour entre un transsexuel et sa femme. Aujourd'hui, il nous montre que nos pulsions sexuelles ne sont pas forcément celles que l'on croit. De manière plus virile (le très charismatique Francis) et bestial (l'espace agricole menaçant), Tom à la ferme hypnotise par son malaise.

    Son cadre s'est agrandi pour sa nouvelle œuvre, mais ce n'est pas pour ça que le réalisateur ne nous enferme plus dans un récit sordide, bien au contraire. Il traduit esthétiquement ce que ses protagonistes font physiquement : il nous étouffe et ressert son image à trois reprises lors de trois séquences clés. Le spectateur suffoque alors et Dolan ne relâchera son emprise qu'une fois le souffle de son héros repris. « L'œuvre est une sueur » est inscrit sur l'autre cuisse du canadien. Nouvelle citation de Cocteau, elle prouve à tous qu'il est un infatigable artiste qui ne va pas s'arrêter en si bon chemin. La preuve avec Mommy, son nouveau film sélectionné à Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Ce film contient quelques moments très réussi mais contrebalancé par des incongruité scénaristiques et une réalisation qui en dehors du 16/9 surprise ma laisse perplexe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 avril 2014
    J'ai de l'admiration pour Xavier Dolan, couteau suisse affuté et cabossé du cinéma québecois. Dommage qu'il ait raté ce film: le scénario est mal ficelé, boiteux, bancal, comme ce tango qui hésite entre sensualité et violence. Le résultat est artificiel et finit pas ennuyer (la musique ne suffit pas à faire un genre; pourquoi ce look sale?). La longueur nous prend dès le début, dans la voiture avec cette chanson insupportable qui nous traine. Le montage aurait dû trancher dans la pellicule inutile: toute la partie avec la fausse Sarah qui veut faire pencher le film dans un autre genre est inutile. Tout comme la scène de "l'histoire" au bar, ou celle du défiguré à la station.
    Dolan en rajoute à l'excès, il veut la jouer cosette et risque de tomber dans sa propre caricature, un peu comme si ses nouveaux tatouages ensevelissaient sa peau à le rendre illisible, ne nous livrant plus que la vérité laide de ses ongles rongés à l'image.
    Dandure
    Dandure

    153 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: le veau ne s'en sortira pas...et la musique de la bande-annonce est absente du film.

    Xavier Dolan fait son coming out. Il avait déjà tourné autour lors de ses films précédents ; cette fois, il franchi le pas : Dolan aime la campagne ! Mais pas la campagne comme dans cui cui, les petits oiseux chantent, regarde qu'il est beau mon rayon de soleil et qu'elle est verte ma forêt. Le retour à la nature ne signifie plus l'insouciance ou le ressourcement par l'isolement. Ici la campagne n'a rien de bucolique. Au contraire, le réalisateur signe un drame presque un thriller rustique et boueux. Au passage, il réinvente la figure du triangle amoureux, ici complètement déformé. Ambigu et malicieux.
    En bonus : Fini les ralentis mais de vraies séquences en vrai 16/9 pour vraiment faire cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Tom à la ferme...La question que je me suis posée pendant tout le film : quand cette pièce de théâtre a-t-elle été écrite ? Réponse en 2011. Du coup ce film a un intérêt très relatif en ce qui me concerne...Je ne reproche rien à la forme, un genre de thriller psychologique, plutôt bien réalisé, anxiogène, glauque à souhaits, mais le fond...vaste problème ! Cette histoire, je l’en tape comme de ma première chaussette ! Et en faire toute une pièce ? Et en faire tout un film ? Et en faire tout un plat ! On dirait que le sujet est vieillot, comme un fond de tiroir retrouvé par hasard d’un vieil auteur tout juste «outé».
    Le pitch ? Tom, homosexuel, look de joker passé au micro ondes, débarque chez les bouseux de province du Canada pour les obsèques de son mec. Sauf que personne ne sait qui il est ! Le frère ainé, macho de base, suppute quelque chose mais veut protéger la mère par un silence lourd et emprunté. On se demande même si le frère tortionnaire ne serait pas homo refoulé. On va même jusqu’à demander à une «copine» de jouer la maitresse du défunt. Et bien sur il y a un secret...un secret dont on se dit qu’il va nous laisser par terre lorsqu’il sera dévoilé...et quand ce moment arrive, ça fait pschittt...et c’est bien dommage.
    Xavier Dolan, on ne touche pas ! Petit génie avec le vent en poupe. Mais si c’est pour faire ce genre de film un peu rance et poussiéreux, attendons le film suivant, «Mommy», en sélection officielle au prochain festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2014
    LA pellicule Kodak elle claque. Une vraie force esthétique, c'est beau. Pour ce qui est de ce que raconte le film, c'est violent, pesant, malsain, mais pas vain. A l'oeuvre dans le film, du mensonge et de la tension. Et puis de l'amour. C'est l'amour qui gouverne, mais, ici, il gouverne le mal. Le film rend cette évidence : dans le mensonge, il y a au moins autant de vérité que dans ce qui est vrai. Et c'est bien là ce que tutoie, dans chaque seconde de pellicule, le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Christine Lagarde est merveilleuse en paysanne endeuillée. P.-Y. Cardinal est beau. Evelyne Brochu est bonne. Xavier Dolan revêt un poulpe blond sur le crâne. Amateurs de cinéma, oubliez.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Un magnifique thriller, un huis clos à ciel ouvert, une atmosphère Hitchcockienne parfaitement maîtrisée. Un nouveau X. Dolan encore une fois très réussi.
    Rob C.
    Rob C.

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Vu hier soir et très déçu.
    Peut-être qu'à vouloir tout gérer, Xavier Dolan ne s'en sort pas car au final le film n'est pas du tout maîtrisé.
    Les comédiens semblent peu dirigés (à part lui qui se taille une belle part de plans serrés sur lui de face). Il n'y a aucune tension contrairement à ce que nous promettaient les critiques (comparer ce film à ceux d'Hitchcock, really ?). Certes il y en a un peu au début mais après on bascule un peu dans le kitsch, un peu dans le comique, un peu dans l'homo-érotique. On prend plusieurs chemins mais en fait on ne va nulle part.
    Seules les scènes avec Evelyne Brochi sont réussies.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    176 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Le moins qu'on puisse dire est que Xavier Nolan s'aime bien et doit se regarder souvent dans la glace si le visionnage de ses films ne lui suffit pas. Reconnaissons un ton original à ce film assez étrange qui oscille entre Haneke, Hitchcock et Losey (de The servant pour les rapports sado-maso entretenus par les deux personnages). Il manque tout de même quelque chose pour faire de Tom à la ferme une vraie réussite. Peut-être les invraisemblances (nombreuses) du scénario plombent-elles ce film.
    Christophe Le Crom
    Christophe Le Crom

    29 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Xavier Dolan est toujours aussi doué avec une caméra, beaucoup d'idées de ce côté là. Scénario tout en tension et en suggestion, il y a juste cette égocentrisme démesuré autour de sa personne qui finit par être "trop".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Xavier Dolan confirme tout son talent à travers ce film. Film étrange qui pêche par moment par sa lenteur mais terriblement efficace au niveau du drame psychologique. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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