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    A Coup Sûr
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "A Coup Sûr" et de son tournage !

    Nouvel horizon

    Delphine de Vigan signe avec A coup sûr son premier long-métrage. Auteure de No et moi, Les Heures souterraines ou Rien ne s’oppose à la nuit, l’écrivaine avait déjà œuvré pour le cinéma en signant le scénario de Tu seras mon fils réalisé par Gilles Legrand. En revanche, c’est la première fois que Chris Esquerre s’essaye à l’écriture scénaristique.

    Dérapage contrôlé

    Auteure du scénario, Delphine de Vigan a souhaité réaliser le film pour une simple et bonne raison : garder la maîtrise de son œuvre et surtout de son sujet. "Je crois qu’au fond, j’avais peur que le propos puisse être dénaturé ou pencher vers quelque chose de plus outré, ou vulgaire. Car la ligne est très ténue et chacun met le curseur à un endroit qui lui est propre", assure-t-elle.

    Un non dans la Bezace

    Constituer son casting idéal n’est pas toujours chose facile. Pourtant, malgré son statut de réalisatrice débutante, Delphine de Vigan n’a pas eu trop de mal à s’attacher les services de Laurence Arné, Eric Elmosnino ou encore Valérie Bonneton. L’auteure n’a rencontré qu’un refus, celui de Didier Bezace. Ce dernier n’appréciait pas le rôle qu’elle lui avait écrit. Aussi, Delphine de Vigan a encaissé ce "non" sans pour autant abandonner l’idée de convaincre l’acteur. Chose qu’elle est parvenue à réaliser après avoir repensé le personnage de Bezace.

    Classé vacuité

    Si Delphine de Vigan a décidé de mettre en scène une comédie, elle n’oublie pas pour autant d’envoyer un message. En effet, A coup sûr se veut une critique du perfectionnisme chiffré qui enserre notre société. "Ce qui m’amusait, c’était l’idée d’un personnage extrêmement scolaire jusqu’à en devenir comique. Par ricochet, cela me permettait aussi de traiter de cette obsession de classement qui existe dans nos sociétés. Il n’y a pas un domaine – culture, médecine, école, cuisine… et donc sexe - qui n’a pas son Top 5, 10 ou 100. Comme si tout cela avait un sens ! Et la comédie me semblait le meilleur moyen pour y parvenir. Car en décalant le propos du côté de l’absurde, et par le biais d’une apparente légèreté, on peut aller plus loin sur un sujet qui touche au plus intime", avance la néo-réalisatrice.

    Auto-nomination

    A l’origine, Delphine de Vigan ne devait pas réaliser le film. Cette dernière avait été recrutée pour écrire le scénario de cette comédie. Ce n’est qu’une fois cette étape finie qu’elle a choisi d’être la réalisatrice du projet. "Nous avons cherché un réalisateur qui puisse s’emparer de ce que j’avais écrit, se l’approprier et emmener le projet plus loin. J’ai découvert qu’il n’est pas si évident en France de faire réaliser un scénario déjà plus ou moins abouti (…) Lorsque nous avons rencontré cette difficulté, l’idée a commencé à faire son chemin, mais je n’osais pas en parler de peur de passer pour une folle furieuse kamikaze et mégalomane… J’ai d’abord testé l’idée auprès de mon agent (s’en est suivi un silence de trois minutes au téléphone avant qu’elle me dise que c’était peut-être une bonne solution !), puis j’en ai parlé à Épithète films. Mes producteurs m’ont demandé d’écrire une note de réalisation pour leur expliquer comment je verrais ce film. Je l’ai écrite dans la soirée, et deux jours après ils m’ont dit oui !", se souvient l’écrivaine.

    Sale bête

    A l’origine, la scène d’ouverture du film devait comporter un chien. L’animal, ayant eu un comportement insupportable, a toutefois été supprimé à l’heure du montage final.

    Instantané

    C’est par SMS que Delphine de Vigan a sollicité Laurence Arné pour incarner Emma. L’actrice d’abord surprise par la démarche a accepté presque immédiatement la proposition. "De prime abord, j’avoue avoir eu un peu peur car j’avais le sentiment d’avoir déjà pas mal couvert le terrain du sexe avec la série « Working girls ». Mais le nom de Delphine a suffi à me rassurer", explique Arné.

    En première ligne

    Habituée à jouer les seconds rôles dans L’Amour c’est mieux à deux, Dépression et des Potes ou Mais qui a re-tué Pamela Rose ?, Laurence Arné occupe, ici, le premier rôle pour la première fois de sa carrière. "Ça change tout de tenir un premier rôle et de se retrouver dans une dynamique quotidienne de création. Cela permet d’améliorer en permanence son niveau de jeu, surtout avec une réalisatrice comme Delphine qui aime énormément chercher avec ses comédiens sur le plateau", apprécie l’actrice qui a triomphé sur scène dans son one-woman show en 2009 et 2010.

    Apprivoisés

    Ce n’est pas la première fois qu’Eric Elmosnino et Valérie Bonneton se côtoient sur un plateau. Les deux acteurs s’étaient déjà apprivoisés à l’occasion du film de Julie Delpy Le Skylab en 2011. Deux ans auparavant, ils s’étaient même donné la réplique au théâtre dans la pièce Le Dieu du carnage écrite et mise en scène par Yasmina Reza.

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