Derniers Avis : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin - Page 14

5 ans après avoir fait de Kurt Russel un héros sans pitié dans New York 1997, le prolifique John Carpenter capable du pire (Ghosts of mars) comme du meilleur (The Thing), prenait le contre pied du film de gros bras en mettant en scène Jack Burton, héros un peu lourdaud au grand coeur et souvent ridicule. Mélangeant les genres (arts martiaux, magie chinoise, comédie...), Carpenter a crée un grand divertissement qui peut encore se regarder aujourd'hui sans honte. Un échec commercial pour un film culte à mes yeux, cela méritait bien 4 étoiles.

Dur pour les Etats Unis le coup que Big Daddy John leur met dans les dents. Le héros n'est pas un héros mais un faire valoir et le sidekick est le vrai héros. Anticipant avant tout le monde sur la vague des influences asiatiques, Big John nous ammène vers un Chinatown de folklore où tout est un régal. On rit beaucoup et on prend notre pied dans ce Big Trouble in Little China titre autrement plus juste que l'horrible titre français.
John Carpenter est un Dieu , Kurt Russel est son prophète et son Film encore une fois un délice.

Ce film est une merveille et un désastre :
(d'où le 2 étoiles)

- je l'ai vu pour la première fois une douzaine d'années après sa sortie. Je l'ai adoré. Précisons que j'ai le même âge que ce film... A mes yeux à cette époque, une merveille de film d'action.

- pour l'avoir revu il y a peu de temps avec des amis, je ne peux nier que ce film est une calamité... mais tellement drôle !!! Si l'on sait faire ressortir l'oeil de l'enfant amusé tout en gardant le recul du post ado grandissant, on peut passer un très bon moment (par pitié, entre amis, pas seul!!) à rire de ce film qui pratique (volontairement?) l'auto-dérision, qui est sans le vouloir une parodie de film d'action et de karaté.

A voir, parce qu'il faut le voir pour le croire, mais à ne pas prendre au sérieux... sinon on tient 10 minutes ;-)

Avec ce film, John Carpenter possède un budget plus confortable et son talent est toujours là dans cette sorte d'Indiana Jones à la sauce Shaw Brothers. On suit avec plaisir les aventures de Jack Burton bien campé par Kurt Russell entouré par une joyeuse bande d'acteurs qui prennent plaisir à jouer dans ce film, un divertissement monté avec saveur par Carpenter un peu moins sombre qu'à son habitude.
Dommage qu'il n'y ait pas eu de suite.

Un film majeur dans la filmographie très variée de Big John dans lequel Jack Burton, alias Kurt Russel, s'éclate en anti-héros assumé des années 80 (Son look est un peu ringard mais le personnage est exceptionnel).
Truffé d'effets spéciaux encore bluffants 20 ans après la sortie du film et faisant preuve d'une dérision totale, Les Aventures De Jack Burton est un film qui fera date dans l'histoire du cinéma.
Comment ne pas rire à chaque fois lorsque Jack Burton tire trois balles dans le plafond avant que ce dernier s'effondre sur sa tête ? Ou alors lorsque ce même baroudeur se fait une descente dos à la pente sur une chaise roulante ? Le chef d'oeuvre référencé de Big John donc.

Un de mes film préféré (au moins ac Kurt Russel), film drole intriguant original. Kurt Russel a un role qui lui va parfaitement il m'ai arrivé de regarder ce film plusieur fois par jour.

Un divertissement très sympa bourré d'action, de bastons, d'effets spéciaux avec du punch, ce film est également original car le héros est complètement dépassé par les événements, les méchants sont bien pensés et la musique bien composée. A noter également que beaucoup d'idées de ce film ont été piquées par Tsui Hark notamment pour "Zu" mais ce dernier est bien moins bon que celui de John Carpenter.

Un Kurt Russel s'auto parodiant, une histoire plutôt convaincante, parsemée d'éclats de rire à tout bout de champs.
Excellent divertissement à voir et à revoir

Voilà encore un excellent film des années 80 comme on les aime. A la limite du fantastique et de la comédie avec un Kurt Russell au top de sa forme et un John Carpenter plus imaginatif que jamais. Le film nous plonge dans les mystères de Chinatown et de la magie noire des mandarins, avec un humour omniprésent (jack burton est à l'ouest tout le film) et des effets spéciaux très eighties mais pas du tout ringards. Bref un film à voir et qui mérite les 4 étoiles que je ne donne pas si facilement.

Le plus grand foutage de gueule de tout les temps sur les héros de film d'action (jack burton est impayable)et également film hommage au cinéma d'action chinois 15 ans avant matrix et consort (à une époque ou le cinema asiatique était pratiquement inconnu aux states).C'est un film complètement loufoque et décalé, a prendre aux second degrés, en avance sur son temps, et encore une fois un grand coup de botte dans l'establishment hollywoodien de la part du rebel du cinema américain qu'est carpenter (c'est à la suite de ce film que Carpenter perdra sa crédibilité par rapport aux studios). BIG TROUBE est un véritable ovni cinématographique, aucun film n'y ressemble, ce film n'a pas fait école car il est trop unique. Un film qu'on regarde d'abord en se demandant ce que ça peut bien être, et que vous terminez en éclatant de rire toute les 5 minutes (le 20 dernières minutes du film sont un pur régal). Une immense réussite unique en son genre

"Big trouble in Little China" est un des rares films réalisés par John Carpenter pour un studio, en l'occurence la Fox, tout en se révèle pas moins qu'un divertissement de grande qualité, et ce même s'il fait très eighties, en avance sur son temps en rendant un vibrant hommage au cinéma asiatique et aux oeuvres de Tsui Hark en particulier. Kurt Russell avec son humour débridé et sa nonchalance naturelle est jamais aussi bien dirigé que par John Carpenter. Ici pas de frayeur, ni de gore mais un mélange de comédie, d'aventure occidentale, de magies et de légendes chinoises. Dommage pour son réalisateur que ce film très personnel n'est pas marché à sa sortie en 1986. Un chef d'eouvre de plus dans sa filmographie.

Bien qu’ayant découvert "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin" dans les années qui ont suivi sa sortie, c'est-à-dire dans un contexte où les films typiquement années 80 ne semblaient pas kitsch, et qu’inévitablement il y a une petite connotation affective et nostalgique, j’ai été plutôt déçu en le revoyant. Le personnage de Jack Burton est pourtant impayable, le genre à pas vouloir d’emmerdes mais à foncer tête baissée dedans pour aider ses amis mais surtout récupérer son camion ! Même lorsqu’il n’a pas la moindre idée de comment faire, il se la pète. Ainsi quand Wang Chi lui demande s’il est prêt, Jack répond "J’étais prêt dans le ventre de ma mère". Après on accroche ou non à cette histoire pas si palpitante que ça de démon à la recherche d’une femme aux yeux verts, une union sacrificielle rendant au légendaire Lo Pan sa jeunesse et sa nature humaine. Outre quelques idées intéressantes (l’Enfer des pêcheurs à l’envers…), un ou deux gags honnêtes et quelques phrases bien senties, le film pâtit de la laideur de certains effets spéciaux, essentiellement les diverses créatures (c’est pas compliqué, y’en a aucune de réussie !). Les effets numériques sont d’époque mais on s’en accommode. En dehors de notre ami Kurt Russell, le casting n’est pas prestigieux (les actrices sont très mignonnes mais n’ont pas eu une carrière phénoménale c’est le moins qu’on puisse dire). On peut mentionner que le film s’ouvre pratiquement sur une scène avec Jerry Hardin que les fans de X-Files reconnaîtront puisqu’il a interprété Gorge Profonde au début de la série.

Camionneur frimeur et beauf, Jack Burton livre des marchandises dans le Chinatown de San Francisco, et va se retrouver involontairement happé dans un mélange de guerre des gangs, d'enlèvements, et de magie noire chinoise. "Big Trouble in Little China" est un gros délire proposé par John Carpenter, qui mixe plusieurs genres pour aboutir à un film d'aventure très sympathique. Contenant des touches d'humour bien dosé, des séquences d'arts martiaux agréables, une BO jonglant entre le rock/synthé et des sonorités asiatiques, et des personnages attachants (Kurt Russel est amusant en Américain moyen complètement dépassé), le film constitue un divertissement typiquement ancré dans les années 80. Certes, l'intrigue est simpliste, et l'on a connu Carpenter plus inspiré sur la mise en scène, mais le plaisir demeure. A noter que malgré son succès en vidéo qui a permis de l'incruster dans la pop culture, le film fut un échec en salles, à la suite duquel Carpenter délaissa les majors Hollywood pour des productions plus indépendantes.

Les afficionados de Carpenter retrouveront dans ce « Jack Burton » tous les ingrédients qui lui donnent une dimension si particulière. Kurt Russel est de la partie et campe une fois de plus son personnage de rebelle tellement sympathique. Ce coup-ci le délire est à base de mages absurdes qui volent et jettent des éclairs, de caricatures d’ars martiaux et de super-méchants chinois très ridicules. Carpenter excelle une fois de plus dans ce registre si singulier faisant de ce « Jack Burton » un nouveau chef d’œuvre aux yeux de ses fans et une nouvelle incompréhension pour tous ceux qui restent hermétiques à ce genre de cinéma.