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    Zero Theorem
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    2,6
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    207 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Cinq ans après "L'Imaginarium du Docteur Parnassus", Terry Gilliam se faisait attendre, il revient avec ce "Zero Theorem" qu'il qualifie lui même comme le dernier opus de son triptyque orwellien avec "Brazil" et "L'armée des 12 singes".

    En effet on reconnaît de manière distinctive la patte Gilliam et son univers rétro-futuriste, on plonge volontiers sans aucune réticence dans ce Londres froid mais coloré, un informaticien psychotique ne vie que pour son travail, se barricadant dans l'obscurité d'une vieille chapelle en parlant de lui à la première personne du pluriel tel Gollum dans ses Monts Brumeux. Son but est de trouver le sens de son existence en exécutant un projet secret appelé Zero Theorem visant à décrypter des algorithmes où la valeur change continuellement, le fils de son supérieur ainsi qu'une mystérieuse jeune femme vont venir le perturber dans sa tâche.
    Au final c'est une semi déception, intéressant visuellement mais disposant d'une trame qui ne va nulle part, et c'est inévitablement usant, de plus le final paraît comme un immense gâchis, Qohen semble tracer un chemin évolutif pour arriver à sa révélation (attente du coup de téléphone), mais aucun résultat, aucune réponse, il n'aura fait que du sur-place (un peu comme nous en regardant le film), juste une fuite de l'esprit par rapport à sa condition d'homme machine au service des machines, au moins on fait le rapprochement à "Brazil", mais la puissance du film est moindre, malheureusement.
    Cependant le casting répond aux attentes, Waltz dans un registre bien moins excentrique que chez Tarantino arrive à convaincre, de même pour la malicieuse Mélanie Thierry qui signe là son premier long métrage étranger, on retrouve également Matt Damon, Tilda Swinton, Peter Stormare ou encore Ben Whishaw.

    "Zero Theorem" est un assez bon film d'anticipation plastique et déjanté avec un univers propre à Gilliam mais le scénario ne suit malheureusement pas, partant comme ambitieux la finalité déçoit et on oublie aussitôt les 107 minutes passées une fois le générique conclue, dommage.
    Alex*56*
    Alex*56*

    255 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Je n'ai pas l'habitude de regarder des films barré comme celui-là, et c'est une bonne expérience mais qui ne m'a pas enthousiasmé plus que ça. Et étonnamment c'est mon premier Gilliam, car je ne suis pas un grand fan à la base de l'humour british des Monty Python, ce qui m'a rebuté un peux à visionner ses précédents films pourtant haut placés dans la hiérarchie du cinéma. Pour bien comprendre Zero Theorem donc, il faut attendre le quasi huis clôt dans l'église désaffectée où l'histoire se pose malgré les imbroglios de certains passages, l'esthétique avant-gardiste et à la fois anachronique de quelques objets. Il manque un soupçon de poésie dans le délire que nous propose Gilliam pour nous accrocher, malgré le personnage de Christoph Waltz, Q(uinn)ohen Leth, et son "nous" intérieur qui se dévoilera petit à petit grâce à sa rencontre avec les différents protagonistes telles que Bainsley (Mélanie Thierry) avec qui un sentiment de désir s'installera, ou encore Bob, le jeune stagiaire de génie (joué par un intéressant Lucas Hedges). D'ailleurs la prestation de Waltz est honorable, mais bien que j'adore cet acteur, sa performance ne permet pas de porter le film à lui tout seul. Mélanie Thierry a un rôle avec un bon potentiel émotionnel mais c'est la même chose, ça prestation est convenable mais elle nous emporte pas plus que ça.
    Belles apparitions de Matt Damon, Tida Swinton ou encore Gwendoline Christie (Brienne dans Game of Thrones) sous forme d'un panneau publicitaire harcelant !
    En bref l'esthétique de Gilliam n'est pas le problème majeur du film, mais ce serait plutôt les personnages pas assez creusés en profondeur et son scénario pas toujours attachant. Les acteurs sont bons mais sans réels grandiose. J'ai pas trop aimé la fin par contre, une fin rapidement expédiée. Une expérience tout de même.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Zero Theorem : Un film qui s’explique par le simple nom de son réalisateur : Terry Gilliam. Un metteur en scène a l’imagination débordante et a l’univers complexe. Tous ces films comme Las Vegas parano, L'Armée des 12 singes et mon préféré Brazil ont des ambiances délirantes et uniques. Mais, c’est ça qui fait la fascination et la force de ce réalisateur. Bon après, on accroche ou on n’accroche pas. La, je n’ai pas tous comprit car tous est dans la symbolique et la subtilité du délire. Alors, pour bien faire, quand on ne comprend pas, alors on prend ce qu’on a su déchiffré. Et donc, ce film est l’histoire d’un homme solitaire qui a du mal a s’incéré dans une société de fou abusé par une technologie au service d’une question : quel est la place de chaque être humains dans l’univers. Donc, ça colle bien avec ce personnage qui est plutôt insociable et qui n’aime pas être touché, il parle d’une drôle de manière : il dit toujours nous… Mais, ce film est surtout une histoire d’amour assez délirante et originale mais assez bien faite : entre rêve et fantasme. Ensuite, l’univers est juste extra et soignée au possible. Une ambiance très cyber retro futur avec des décors, des habites de mauvais gouts mais cette univers est très riche. Et la réalisation de Gilliam la met merveilleusement bien en valeur. Et pour finir, les acteurs sont parfaits dans leurs rôles, je pense que c’est vraiment le résultat qu’ils voulaient obtenir. Et le casting est plutôt bon : l’unique Christoph Waltz, la française Mélanie Thierry… Donc voila, pour moi, pas le meilleur de Terry Gillam mais c’est un regarder au moins une fois, pour vous forger votre propre avis.
    Marla-Jane
    Marla-Jane

    11 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Terry Gilliam a compris Orwell comme nul autre avant lui. Il a tourné une trilogie très librement inspirée de 1984, et en même temps très fidèle à l'esprit de l’œuvre. Le cinéaste a gardé son génie visionnaire. À 73 ans, il s'inscrit comme l'un des grands réalisateurs de notre époque.

    Pour une analyse détaillée des inspirations de Terry Gilliam pour Zero Theorem:
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Ah Terry Gilliam ! Un auteur que j’adorais aux temps de « Brazil » et de « l’Armée des Douze Singes ». Malheureusement il y a longtemps que je n’en attends plus rien et je dois bien avouer que l’aigreur et l’ennui que j’ai ressenti face à ce « Zero Theorem » ne m’ont pas surpris. Le premier problème qui m’a le plus frappé, c’est que ce film est une adaptation de bouquin et que ça s’est tout de suite senti. Ça n’a pas de rythme et ça peine à tracer une ligne directrice dans l’histoire. Dans un livre c’est génial puisque ça laisse le temps de poser une atmosphère, de s’en imprégner ; au cinéma ça rend l’image statique et personnellement je trouve que ça fait perdre beaucoup de richesse au pouvoir de ce média. Après, peut-être que ça aurait pu passer s’il n’y avait pas eu le deuxième gros souci qui m’a très vite handicapé dans ce film : « le style Gilliam post-2000 (oui je sais : cette expression semble tout droit tirée d’une vieille émission de télé-achat mais j’assume). Au temps de « Brazil », le gars excellait dans le dosage entre humour, noirceur, absurdité et cela se ressentait notamment dans sa manière de composer ses atmosphères visuelles et sonores. Là c’est flashy, bruyant et grotesque. Mais attention : on pourrait très bien me répondre que c’est l’univers original qui veut ça. Je veux bien. Mais il n’empêche que cela ressemble beaucoup à la surenchère des « Parnassium » et compagnie. Face à des films qui en font à ce point trop, je me dis que Gilliam a dû vieillir et oublier, et que faute de ressentir le mojo qui l’habitait auparavant, il se contente de se singer lui-même et d’essayer de retrouver quelques mimiques d’avant... Quel dommage ! Surtout que le propos avait quelque chose d’intéressant et cela d’autant plus qu’il était servi par un casting bien foutu. Seulement voilà, à s’égarer dans ses fantaisies visuelles, j’ai l’impression que Gilliam a perdu le sens de tout cet univers foutraque et en a du coup oublié de donner de l’épaisseur à son propos. Reste malgré tout quelques saillies ça et là et une identité particulière à ce film qui font que je ne le rejette pas totalement. Mais bon, je ne vous cache pas que le revoir serait certainement une véritable purge. Ah c’est triste !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    Il est triste de voir que nos contemporains ne savent pas profiter des petits moments d'un film. Je pense que les gens qui ont juste aimé Brazil de Terry G. n'aiment tout simplement pas Terry G. . Ceux qui crient au film vide me font bien rire, Zero Theorem aborde beaucoup de sujets contemporains, dans l'incroyable bazar propre a l'univers de Gilliam, toujours mis en valeur par des images incroyables.
    2.4 étoiles sur allociné, c'est le score qu'aurais eu Brazil si il était sorti aujourd'hui, et ceux qui pensent que 30mn d'un homme sur son ordinateur est plus barbant que 30mn de plombiers détruisant la maison de Sam sont bien hypocrites.
    Ceci n'est pas Brazil 2 mais une sorte d'écho dans un style nouveau de Gilliam que je découvre avec plaisir. Vivement Don Quixote!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Au cinéma, il y a des réalisateurs qui se répètent. Certains par paresse et par facilité et opportunisme des deux défauts sus-nommés (Michael Bay ou Luc Besson). D’autres parce qu’ils ont leur patte et que d’apparence, leurs films se ressemblent (David Fincher, Darren Aronofsky, Terrence Malick ou Chris Nolan), d’autres encore parce qu’ils ont leur univers, leur narration singulière, leur folie intérieure comme c’est le cas, par exemple pour Terry Gilliam.Il est certain qu’il y a comme un air de famille entre Zero Theorem et Brazil, L’Armée des 12 Singes et Las Vegas Parano. Personnages, fragiles physiquement ou psychologiquement, perdus au milieu d’un univers qui les dépasse. Trips à la limite du shoot de drogue massif hallucinogène, à la frontière de la réalité virtuelle, temporelle, cérébrale, les films de Terry Gilliam ont cette magie britannique de folie décalée, de douce dinguerie voire même de névrose inquiétante parfois qui plonge leur principal personnage dans un monde inconnu qui les déroute totalement avant de les transcender. Sam Lowry, Raoul Duke, James Cole, Qohen Leth et même le Roi Arthur lui-même peuvent en témoigner.Parfois noir, sale et dérangeant, Terry Gilliam ne s’embarrasse pas de considérations et sait créer des univers singuliers qui n’appartiennent qu’à lui. Il a inspiré nombre de réalisateurs qui lui rendent encore aujourd’hui de reconnaissants hommages. Ainsi, si Zero Theorem a pu être décevant pour certains, il n’en a pas du tout été le cas pour moi.Loin d’être certes aussi abouti qu’un Brazil ou qu’un de ses glorieux ainés, le distopique Zero Theorem, avec les faibles moyens qui lui ont été attibués, se hisse largement parmi les films les plus sympathiques et étrangement agréables de Terry Gilliam.Zero Theorem se fout des conventions. De la musique à l’ambiance, de la masse incommensurable d’idées et de trouvailles, on ne se lasse pas des décors à l’opposée totale des futurs de cliniques d’hôpitaux qui plaisent tant aux studios. Ce bordel total, cet empilement et superpositions foutraques de tenues excentriques, de panneaux publicitaires envahissants, de bureaux colorés shootés au dragibus et de la dinguerie ambiante qui sommeille en chaque personnage dont les interprètes prennent vraisemblablement un plaisir sans fin à tourner avec un tel virtuose est un régal pour qui arrive à s’y plonger.Ainsi entouré de couleurs et de douce folie, le personnage de Qohen n’en apparait que plus triste, plus éloigné de ce bonheur artificiel qu’il refuse d’embrasser. Zero Theorem se classe ainsi en dehors de tous les sentiers battus par un Hollywood formaté, le récit ne se plie pas à la sacrosainte règle « il faut tout expliquer à la fin », Zero Theorem est ce que j’aime souvent dans les films, une tranche de vie sans vraiment de début, sans vraiment de fin. Avec mille questions, mais peu de réponses. Un film à l’image de la vie. N’écoutez pas les mauvaises critiques, comme la vie, Zero Theorem mérite d’être vécu.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Il y a de cela quelques mois, en mars plus précisément, j’avais dit que plus jamais je ne regarderai un film avec Matt Damon, qu’il ait un rôle principal ou un rôle secondaire. Mais en ce qui concerne ce « Zero Theorem », la tentation a été plus forte que moi. Il est vrai que le pitch du dernier film de Terry Gilliam me bottait sérieusement. Du coup, je me suis fait tout un tas d’idées quant au contenu. Et au bout d’une demie heure, je me suis dit: voilà une des plus belles daubes que j’ai eu l’occasion de voir ! Oui je dis bien une daube car ce « Zero Theorem » est vide comme c’est pas permis. Les pistes de réflexion de Gilliam sont pourtant claires. D’une manière générale, le réalisateur s’interroge sur l’absurdité de la vie. Se demande si elle a réellement un sens. Se demande tout simplement si nous ne sommes pas fait que pour naître et mourir un peu plus chaque jour tout en nous créant des illusions, des rêves pour combler le néant de notre existence. Le tout étant bien inspiré de « 1984 » de George Orwell, à l’image de ces humains surveillés nuit et jour par un seul homme. Voila qui n’est pas sans rappeler un certain Big Brother. S’interroger sur la vie, son but, sa valeur, d’accord, il n’y a pas de mal à ça, bien au contraire, mais quand c’est fait de manière aussi maladroite et sans la moindre implication, le spectateur a plus l’impression se faire entuber profond. De mon point de vue, c’est tout simple, il n’y a rien à sauver. Tout n’est que médiocrité et au bout d’une demie heure on se fait sérieusement iech. La demie étoile, c’est pour une Mélanie Thierry qui, même si elle ne sert à rien dans le déroulement (à supposer qu’il y en ait un) est plus sublime que jamais. Pour le reste c’est zéro pointé !
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    138 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Un excellent film de science-fiction sur l’imagination, la réalité virtuelle, les dangers du web. Terry Gilliam veut dénoncer le marché du sexe sur le net. Mélanie Thierry joue une call-girl qui veut combler la vie d'un homme vivant dans la solitude et cherchant le sens de la vie.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2014
    C'est dans une société en pleine désillusion technologique et en perdition que Terry Gillian plante sa caméra, tablette à effets spéciaux sous le bras. C'est qu'il en a usé, de ses plans qui jouent sur le contre-naturel, désarmants, certes, mais très vite lassants. Malheureusement, cette critique intelligente d'une humanité insensible reste boursoufflée à cause du trop grand nombre d'idées que Gillian fait circuler dans son univers, perplexifié un peu trop pour s'y adapter. Côté acteurs : Waltz et Laurent sont impeccables, mais alors que Damon s'amuse tranquillement dans un coin, Swinton... épuise. Elle est connue pour se métamorphoser à la perfection, sauf qu'ici son costume est grotesque et elle nage en plein délire... On n'est que peu surpris par la fin, et ça se répercute ainsi sur d'autres scènes. Un manège forain à la vitesse écoeurante.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Ce nouveau film de Terry Gilliam fait inévitablement penser à "Brazil" avec cette description d'un monde futuriste totalitaire incroyablement bigarré et à l'esthétique très soignée. Un film de science-fiction assez difficile d'accès à cause d'un scénario brouillon, voire totalement abstrait, d'un rythme pénible. Dommage car les acteurs à l'image de Christoph Waltz et Mélanie Thierry diablement sexy sont plutôt bons. Bizarre, limite tordu.
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2014
    Si vous êtes fan de l'univers de Gilliam des années 1980-1990 ainsi que d'un célèbre roman signé Orwell et dont le titre date d'il y a 30 ans, vous ne devez aucunement rater ce nouvel opus.

    Terry Gilliam est l'un de ces réalisateurs pour lesquels je suis cinéphile : un visionnaire hors pair avec un univers propre à lui qui avait fait merveille durant les 2 décennies susmentionnées (notamment l'armée des 12 singes, The fisher king et autres Brazil). Or, depuis le début de ce siècle, je restais sur ma faim et attendais L'œuvre du 21ème siècle du réalisateur britannique. Patience récompensée.
    Les 2 mondes (littéraires et cinématographiques) décrits plus haut s'associent pour notre plus grand plaisir avec l'humour, certes, mais surtout la tendresse (notamment la dernière scène phénoménale).

    Un autre motif de visionner le film était Christoph Waltz, pour moi, LA révélation du siècle. Et l'acteur autrichien nous sort une nouvelle performance magistrale avec une sensibilité que je ne lui avais encore jamais vue. David Thewlis et Tilda Swinton sont également prodigieux, le reste du casting étant très bon. A recommander vivement.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    J'attendais vraiment ce Zero Theorem, le nouveau Brazil de Terry Gilliam et j'aurais bien voulu pouvoir mettre plus comme note, il est très bon, bien foufou comme je voulais, j'aurais même peut être voulu plus, Christoph Waltz est vraiment épatant, comme toujours oui je sais, il nous apparaît chauve de la tête et des sourcils dans son mentaux qui n'est pas sans rappeler nos sac poubelles, il nous sort du "nous" à la place du "je" à chaque phrase, c'est fun, tout comme l'univers au complet, aussi fou et inventif que dans Brazil mais avec les effets spéciaux de maintenant c'est encore plus magique, j'ai vraiment adoré les décors, particulièrement quand vers la fin Qohen et le jeune sont sur un banc et que derrière eux plein de panneaux d’interdiction sont accrochés, il y'a plein d’interdiction illogiques et très marrantes.
    La mise en scène est vraiment top et la réalisation suit le même chemin, ce cher Waltz est accompagné d'une très sexy Mélanie Thierry, d'un David Thewlis à la perruque fascinante, d'une Tilda Swinton grimé comme toujours, et d'un Matt Damon comme vous ne l'avez jamais vu.
    Le scénario quant à lui est un peu plus difficile à cerner, d'ailleurs il n'est pas écrit par Gilliam, il est très plaisant à suivre et barge mais je n'ai pourtant pas trop saisi le but si il y'en a un bien sur, arrivé à la fin je me suis dit "c'est beau et fun mais y'a pas tellement d'histoire", enfin je comprendrais surement un jour si quelque chose à comprendre il y a, ce n'est point grave, le film en lui même est savoureux et très très plaisant.
    Benjamin L
    Benjamin L

    13 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Encore un OFNI de Terry Gilliam. Personnellement très fan de son univers, je n'ai pas été déçu par l'ambiance futuriste, loufoque et burlesque de ce Zero Theorem. Comme bien souvent avec Gilliam, rien est évident, rien ne s'impose au spectateur, il s'agit plutôt là d'une proposition qui laisse une grande part à l'interprétation subjective. J'ai personnellement perçu les pérégrinations schizophréniques du héro comme une critique virulente de la société de consommation ulta productiviste (thème assez réccurent chez Gilliam), et comme une ode au lacher-prise plutôt que de tenter desespérément de trouver un véritable sens logique à la vie. 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juin 2014
    Excellent film, miroir déformant et délirant de notre société. Mélanie Thierry remonte dans mon estime, Christopher Waltz très bon comme d'habitude
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