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    Lost River
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    2,9
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    281 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Esthétiquement, le film et très beau et offre de superbes plans. Les acteurs sont très bons également. Hélas, ce sont les seuls intérêts de ce film puisque le scénario est rachitique et les effets, agréables au début, finissent par devenir lourdingues. La violence de certaines scènes est inutile et je suis ressorti du film avec un sentiment très mitigé. On se demande si Ryan Gosling n'a pas cherché à montrer à tout prix qu'il était un "vrai réalisteur", avec un "vrai regard", un "vrai univers" et qu'il en a oublié tout le reste.
    ffred
    ffred

    1 535 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Je restais sur une très mauvaise impression de Ryan Gosling avec le très mauvais Only God forgives. Après avoir vu la bande-annonce de Lost River, son premier film en tant que réalisateur, je m'attendais, un peu naïvement sans doute, à subir le même calvaire. Et c'est ce qui c'est effectivement passé. Au moins dans les premières minutes. Je trouvais cela lourd, emprunté, pompeux, prétentieux, esthétisant. Aussi bien sur la mise en scène que sur le scénario. Parti donc pour finir dans un ennui profond. Mais contre toute attente, sans m'en rendre compte, une certaine fascination est arrivée subrepticement et je me suis totalement laissé aller dans le film et le récit. Certes, l'ensemble n'est pas vierge de défauts, ceux cités plus haut restent valables, mais c'est fait avec une certaine fraicheur, et même candeur, qui fait que l'on s'attache progressivement aux personnages et qu'on se laisse aller dans les méandres de l'histoire atypique de cette famille brisée par la crise. On ne voit pas toujours où Gosling veut nous emmener, ni ce qu'il veut nous dire mais on s'en fout un peu. Tel un film de David Lynch, Lost River est un film d'ambiance, intriguant, qui se ressent et se voit à l'état brut sans chercher à en faire une analyse profonde. Il a aussi su réunir un très beau casting. Je ne connaissais pas Iain De Caestecker, très bien, ni Christina Hendricks, parfaite. A leurs côtés les talentueux et chevronnés Saoirse Ronan, Eva Mendes, Ben Mendelsohn et le français Reda Kateb. Techniquement, c'est superbe, une musique envoutante, des décors et des images splendides (de Benoit Debie, directeur photo de Gaspar Noé) et la ville de Detroit, véritable personnage à part entière.

    Gosling a voulu mettre beaucoup de choses dans son film, tant sur le plan de la réalisation que des idées, c'est sans doute parfois (souvent) maladroit. Mais il se dégage une certaine magie, une poésie et une belle émotion qui font que l'on peut légitimement mettre quelques beaux espoirs en lui en tant que metteur en scène. Lost River est un joyau brut, mal dégrossi, que l'on admire aujourd'hui mais à qui on laissera au temps de le polir. C'est noir, c'est sombre, c'est bancal, c'est original, c'est beau, c'est glauque, c'est désespéré et c'est plein d'espoir... Une belle surprise...
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Ryan Gosling fait très fort. Réussir à mettre en images tout ce qui l'a touché et influencé pendant son enfance. Beaucoup ont essayé mais peu peuvent se targuer d'avoir réussi. Et les influences justement sont variées et très intéressantes: Lynch, Refn, Noé, Argento, Korine (ses débuts). Les images et la photographie sont superbes, l'ambiance est cauchemardesque au possible et la bande-son, plutôt rétro, colle parfaitement à l'ensemble. Le beau gosse surprend son monde et choisit parfaitement bien ses acteurs, principaux ou secondaires, tous excellents. (Quel bonheur que de retrouver Barbara Steele! Légende devenue malheureusement trop rare au cinéma). Je ne suis pas surpris que le film ne soit pas sorti aux USA. Ca ne plait pas à Hollywood! Heureusement qu'en France, on sait un peu plus apprécier le cinéma "arty" et "cérébral". Une excellente curiosité qui, malgré sa sortie limitée dans les salles françaises, est à découvrir absolument!
    Stig L.
    Stig L.

    25 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Intense et original, flamboyant et choc... Les références à Lynch sont évidentes mais assumées. J'ai beaucoup aimé, je ne connaissais pas Gosling sous ce jour sombre et inspiré :-)
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Lost River, le premier film de Ryan Goslin était attendu au tournant malheureusement le résultat est loin d'être à la hauteur des espérances. Si le film est absolument sublime sur le plan esthétique, le travail sur la lumière est remarquable (merci au chef opérateur de Spring Breakers et d'Enter the void). On est imprégné par la mise en scène même si le film, notamment sur le plan esthétique croule sous les références. On pense à Lynch, à Refn, à Argento mais aussi, dans une moindre mesure à Malick et à Harmory Korine (le côté Amérique profonde proche de Gummo). Le côté impersonnel du film, son côté récit initiatique un peu bouffi, ses personnages assez creux prouvent bien que le fond est parfois aussi important que la forme. Gosling ne raconte pas grand chose au final, son film est joli exercice de style qui se regarde sans déplaisir avec quelques idées brillantes spoiler: (les passages au théâtre du grand guignol)
    mais aussi un certain manque de rythme. Pas désagréable mais oubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Histoire malheureusement très fade malgré un univers musical et photographique a couper le souffle. Ryan gosseling veut faire dans le déjanté, je dis pourquoi pas mais à mesure que le film passe je regarde avec empressement le voyant lumineux marqué EXIT!! Quand on pense à cette signature musicale si prenante, on regrette qu'elle ne soit pas associée à un meilleur scénario.
    Alban P
    Alban P

    16 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2015
    Ryan Gosling met une grosse claque avec sa première réalisation.
    Visuellement parfait, le type d'ambiance qui me fait adorer le cinéma. Ca respire bon le Lynch (délires à la Blue Velvet), l'Argento (pour le coté violent, glauque et sonore), et forcement le Refn.
    A vivre absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Esthétique et atmosphère réussie mais cruel manque de matière. Ryan Gosling ne s'aventure pas vraiment et on s'attend tout le long du film a quelque chose qui n'arrive pas. Scénario flou et Amérique caricaturale. Visuellement intéressant mais globalement décevant.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Film d’anticipation aux images d’exception mais relativement anxiogène.

    Ryan Gosling pose un décors que j’ai trouvé intéressant et fascinant : un désert urbain dans une ville « post crise » et « post industrielle » avec la végétation qui prend le dessus sur le bâti en friche, recouvert de tags.

    Quelques habitants sont restés sur les lieux lesquels semblent être désertés par les représentants de l’ Etat américain. Ces habitants tombent sous le joug de personnes malfaisantes et avides de pouvoir.

    Pour moi l’intérêt du film réside dans ces décors et dans ce climat de futur proche où le désespoir et l’abandon sont palpables.

    Je n’aime jamais vraiment lorsque les animaux sont victimes au cinéma et c’est un peu le cas dans ce film (dans une scène). D’autres scènes sont assez gores.

    Détente non assurée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Très déçu par ce film...et pourtant le réalisateur est une Notoriété ..Quelques Belles prises de vues splendides et une musique envoûtante. Pour le reste; Histoire complètement loufoque et morbide . L'épilogue est plutôt..........? Au Spectateur de faire ce qu'il pense....
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Ryan Gosling est un acteur charismatique qui fascine pas mal de monde que ce soit par son physique plutôt avantageux ou alors par son charisme étrange qui provient de son jeu épuré. Il est donc normal lorsqu'une telle personnalité pique la curiosité lorsqu'elle passe derrière la caméra pour livrer son premier film, qu'elle a elle-même écrit promettant donc un film personnel qui dévoilera sa psychologie. Donc pour tous ceux qui veulent connaitre un temps soit peu Ryan Gosling c'est une véritable aubaine mais est-ce que le film est un ratage prétentieux ? Comme souvent lorsqu'un acteur passe pour la première fois derrière la caméra. Ou alors est-ce une pépite du cinéma, véritable chef d'oeuvre arty ? Le scénario se révèle épuré dans son approche, les dialogues se limite au strict minimum, les personnages sont monolithiques, absents presque comme des fantômes, des âmes errantes dans une ville qui se meurt frappée soit disant par une malédiction. Parfois leurs réactions sembleront étrange, ils peuvent paraître mous mais ils sont oppressés par l'atmosphère qui les entourent, ils semblent flottant donc ralentis comme si ils vivaient sous l'eau, comme si c'était leurs ville qui était engloutis. Gosling se sert de cela pour brosser un constat sur notre société déliquescente, la ville est fantomatique, plus de travail, plus d'avenir, les parents doivent se mettre dans des situations impossibles pour survivre, la jeune est perdu et la violence est à son paroxysme, il n'y a plus de loi, juste des hommes avec leurs instincts primaires et tous cela culmine dans un cabaret de l'horreur où l'instinct animal règne en maître. A partir de ça Gosling va créer un film sensorielle plus que vraiment intellectuel, primant la force des images pour faire passer son message et plus qu'un constat sur notre société, le film parle avant tous de son auteur, de sa fascination pour les éléments, ici le feu et l'eau surtout, parlant ainsi de son côté autodestructeur grâce à la symbolique et la métaphore. Il filme une maison qui brûle de manière douce presque admirative, un moment de pure poésie mais cela reflète avant tous sa fascination pour la destruction, très présente dans ce film, et surtout que sortir un tel film relève presque du suicide artistique en soi. Confirmé par la violence de certaines critiques américaines où celui-ci n'a même pas pu avoir de sortie en salle dans on propre pays. Gosling n'a jamais vraiment voulu être considéré comme une super star ou un sex symbol et chaque choix artistique qu'il fait sonne comme une tentative d'autodestruction. Néanmoins il aime ce qu'il fait et il persiste dans ce registre ce qui révèle une personnalité contradictoire assez intéressante, surtout que cette contradiction imprègne chaque image de son film que ce soit de l'introduction avec un sublime générique au final. La tristesse se mêle avec l'absurde, le morbide se mêle à la sensualité, la violence avec la poésie et l'amour se mêle avec la mort. Gosling s'impose avant tous comme un cinéaste romantique et baroque, un genre de cinéaste assez rare qui connait entre autres Jodorowsky, Lynch, Jarmush et dans une certaine mesure Cianfrance et Mann. Des influences que ne renient pas Gosling dont il s'imprègne mais il ne copie pas car son film est relativement unique et n'appartient qu'à lui, grâce à son caractère personnel et aussi par ses maladresses. Car Gosling n'évite pas l'écueil du premier film et veut trop en faire, parce qu'au final on a deux film en un, un sur la mère de famille et un autre assez différent sur le fils. Chacun à son propres démon, son propre parcourt et surtout son propre ton, ce qui fait que cela aurait pu faire deux films séparés et l'alternance des scènes déstabilise parfois, la cassure est bien trop nette. Néanmoins l'ensemble se révèle être un conte de fée pour adulte, à la fois très mature et sombre, chaque personnages est l'équivalent d'un personnage de conte, Bones est le prince, Bully le dragon, Rat la princesse, sa grand-mère la sorcière et Dave le loup sans oublier le chauffeur de taxi qui est le chevalier blanc. Ce qui fait que au final Gosling raconte une histoire classique mais le fait de manière diablement original même si il imprègne trop son film de sa personnalité ce qu'il fait qu'il manque de recul et que certaines scènes sont relativement lourdes, qu'il succombe parfois à l'absurde nous perdant un peu dans son trip et qu'il manque parfois de subtilité pour exprimer ses idées. Cela ce fera surtout dans ce qui concerne le cabaret, avec ces caissons qui enferme les femmes pour montrer leurs iconisations par la beauté, elles sont à la fois exhibées et traitées comme des objets, enfermé dans les désirs qu'elles créent chez les hommes où ceux-ci se défoulent sur elles en y projetant leurs fantasmes et leurs défauts. Elles sont oppressés par la vision que les hommes font d'elles à la fois intouchables par leurs statues de demi-déesses mais aussi dégradées et violentées parce que réduite en objets sexuelles, ce qui montre parfois l'aspect contradictoire du rapport aux autres, entre admiration et envie de posséder. En ça on notera aussi la surdité de Dave qui est très symbolique, l'homme guidé par ses instincts primaires n'entant rien et ne se focalise que sur ces fantasmes. Le film en ça parle donc du mal être de son auteur, car oui Gosling à vraiment une approche d'auteur ici, avec ses propres thématiques, son mal être à être un sex symbol à la fois admiré au point d'être considéré comme un dieu mais aussi considéré comme une chose à posséder, source de fantasmes et de désirs où les gens projettent leurs attentes et défauts sur lui au point de l'adorer mais aussi parfois le détester. Et le faite qu'il explore ça dans son film est relativement fascinant et très révélateur sur l'homme qu'il est faisant donc un film à son image, torturé, destructeur, imparfait mais indéniablement fascinant, hypnotique et beau. Le casting est relativement beau même si chaque acteurs à une prestation monolithique, Gosling écrit des personnages aux émotions refoulés et donc les possibilités de jeu sont parfois l'imité jouant plus sur intériorisation. En ça Ian De Caestecker s'impose comme un héros tragique assez fascinant étant très proche du genre de héros que Gosling à l'habitude de jouer, Christina Hendricks joue parfaitement son rôle de mère désespéré, étant une héroïne purement lynchienne, Saoirse Ronan et Reda Kateb sont très bon, Eva Mendes fait du bon boulot même si elle est légèrement sous-exploité et Ben Mendelsohn est absolument incroyable dans son rôle de manipulateur violent tout comme Matt Smith est fascinant dans son rôle d'animal sauvage qui arpente la ville sur son trône. Pour ce qui est de la réalisation on touche au grand art, avec une approche très arty parfois proche de l'expérimental, la photographie de Benoît Debie est magnifique avec ces jeux sur les contrastes de couleurs donnant un aspect très oppressant à l'image qui trouve un juste chemin entre rêve et réalité étant très fantasmagorique, le montage est classique mais maîtrisé et la musique de Johnny Jewel est absolument fabuleuse. Pour ce qui est de la mise en scène de Ryan Gosling celui-ci ne cache pas ses influences, on pense à du Refn, du Korine et même au Blue Velvet et au Lost Highway de Lynch mais il ne copie pas pour autant ses aînés arrivant à trouver sa propre voix. Il compose ses plans de manière intelligente, tente des mouvements de caméras audacieux et utilise beaucoup la symbolique comme se vélo en flamme qui symbolise la perte de l'enfance, le passage à l'âge adulte du héros. Parfois il a peut être un peu trop tendance à se regarder filmer mais c'est quelque chose qui reste assez discret et que cet aspect s'estompe au fur et a mesure du film pour mener à un climax habile et rythmé. De plus il offre une des plus belles visions romantiques vu ses dernières années au cinéma, avec une escapade en ville entre Bones et Rat qui se finit en moment d'intimité lors d'un danse furtive et éphémère, un joli moment de grâce. En conclusion Lost River est un très bon film, certes perfectible sur de nombreux points mais indéniablement fascinant et attachant surtout qu'il est une vraie proposititon de cinéma qui connait des fulgurances de toute beauté. Il est à l'image de son cinéaste c'est à dire torturé, hypnotique, poétique, romantique et baroque. Le film est tellement de choses que parfois l'on s'y perd et il est dommage que Gosling ait voulu trop en faire mais ça n'entache pas vraiment ce trip sensorielle très proche de ce que peut faire Jarmush par moment. Il est clair que Détroit alimente pas mal les rêves des cinéaste et Gosling s'impose comme un à suivre en espérant qu'il retournera derrière la caméra car son univers me parle et j'aimerais continué à l'explorer, surtout que passez les écueils du premier film il est clair qu'il à le potentiel pour réaliser de grandes choses. C'est donc un film surréaliste et sensitif qui mérite que l'on s'y intéresse que ce soit pour connaitre son cinéaste ou alors pour ce plonger dans un univers visuel fascinant et il faut bien l'admettre diablement original par certains aspects.
    Peeping_Tom
    Peeping_Tom

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Lost River confirme que Gosling (oui parce que maintenant qu'il est réalisateur, il n'a plus droit à un prénom c'est comme ça) est bien un acteur. Sans aucune légitimité pour se coller à la réalisation si ce n'est d'être un admirateur de Gaspard Noé, il nous pond une daube, cuite à point. Se voulant très esthétique, il ne l'est finalement pas du tout (il est plutôt stylisé), se contentant de faire de gros aplats de couleurs vertes, roses, bleues, violettes, il ne se révèle pas capable de composer des plans. Des plans, d'ailleurs, il n'y en a pas vraiment, le montage n'en laisse pas la possibilité. Gosling n'arrive pas à imposer son identité de réalisateur tellement tout dans son film est pris, c'est-à-dire volé, à David Lynch (les scènes du cabaret, et son existence même), à Gaspard Noé (les plans où Christina Hendricks court à l'horizontale), à Terrence Malick (l'intro du film, caméra à hauteur d'enfant dans les herbes), ou à Nicolas Winding Refn (les aplats de couleurs d'Only God Forgives sont retrouvés à l'identique). Néanmoins Gosling est très fier de son "comment", avec cette insistance des mouvements de caméra, des gros plans, des aplats (dont on a déjà parlé à deux reprises), le tout répété tellement de fois que ça en devient carrément suffocant et mettant à jour le manque d'originalité, de capacité à surprendre de Gosling, mais sans le "pourquoi", tout ce dont il est fier ne sert absolument à rien, et l'inutilité est le défaut principal de Lost River. Quant au scénario, il est inexistant. En fabriquant des personnages clicheteux et plats, manichéens, pas attachants pour un sou (à la manière des personnages de Drive), il se donne un prétexte pour filmer de beaux décors mal éclairés. Le film tourne en rond pendant des heures, cherchant à se donner un sujet, une raison, mais jamais Gosling ne trouve quelque chose à raconter. Il n'y a pas de rythme, pas d'émotions, de tension, on ne nous présente pas de belles situations, de beaux dialogues (qui sont constitués de pauvres punchlines qui sentent le renfermé), la seule notion de mise en scène présente dans le film est son style. Tout ça ne serait pas si grave s'il ne nous assénait pas d'une arrogance, d'une prétention et d'une complaisance digne d'un premier court-métrage d'un étudiant en cinéma médiocre.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    62 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Pour son premier film, Ryan Gosling nous évite le sempiternel passage à l’âge adulte et puise dans les contes obscures pour livrer un Lost River envoûtant et talentueux. Dans un conte éthéré, Ryan Gosling tisse un monde purgatoire dans une cité oubliée où des âmes en peine errent, attendant leurs saluts ou leurs chutes. Lost River cristallise une ville américaine brusquement tombée en ruines, entre légendes et symbolismes captivants qui font de ce premier film une petite surprise un chouilla arty et complexe, mais qui se savoure avec curiosité.
    >>> Critique complète sur mon blog
    Francis S.
    Francis S.

    23 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2015
    On s'ennuie ferme dans ce pâle pseudo-remake de "lost highway". L'apocalypse selon Gosling met en scène de bien pauvres archanges et des démons trop fades. Reste Detroit et ses quartiers en lambeaux, qui forment un décor de fin des temps à ce film d'aube grise. Bof.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Belles images, même si un peu sombre, bon jeu des acteurs...le problème reste le scénario qui n'a ni queue ni tête...film très décevant...
    mais personnellement en tant qu'acteur Ryan Gosling n'est pas terrible, mais en tant que réalisateur il est nul pour moi
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