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Gérard Delteil
173 abonnés
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2,5
Publiée le 16 mai 2015
Si on reconnait la patte de Claire Denis, en particulier dans la direction d'acteurs qui jouent toujours juste, ce film souffre de nombreux défauts, à commencer par son scénario. D'une part cette affaire de partouzes de bourgeois sent le déjà vu, d'autres part les incohérences se multiplient et on a du mal à comprendre l'enchaînement d'une histoire plombée par d'innombrables flashes back. La diction de Vincent Lindon n'arrange rien. Seule la fin n'est pas tout à fait celle qu'on attendait, mais l'ensemble est vraiment glauque !
Avec un scénario totalement décousu, Claire Denis nous présente un long-métrage difficile à suivre car pratiquement incompréhensible. Les acteurs jouent leurs personnages avec linéarité et ne croient pas eux non plus en l’histoire. Les Salauds est un bafouillage d’obscénité et d’incohérence. Les Salauds ne vaut rien à cause de son ratage phénoménale. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
D’accord avec la critique du Journal du Dimanche Les Salauds est un film décousu et incompréhensible. On peut dire aussi qu’il est laid. L’image est laide et sombre, l’histoire est laide et ennuyeuse. Les Salauds, on en sort salis et vaguement nauséeux.
J'apprécie beaucoup Vincent Lindon et sa présence au casting, ainsi qu'une bande-annonce intrigante, m'avait donné envie de voir ce film, las la déconvenue n'en a été que plus grande. Je me demande encore ce que le jury de sélection "D'un certains regard" a pu trouver à ce film, car pour ma part je l'ai trouvé d'une incroyable insipidité, pas un instant l'histoire ou les personnages n'arrivent à faire émerger de ces images une once d'émotion. L'histoire est déjà par elle-même peu intéressante et sa narration, parfois nébuleuse parfois par à-coups, achève de décourager un spectateur que ce récit de vengeance peu engageant et peu original peine à concerner. Les personnages nous sont indifférents pour les plus sympathiques et globalement antipathiques pour le reste. L'attirance et le début de romance entre le personnage incarné par Lindon et celui incarné par Chiara Mastroiani nous semble au mieux artificiel au pire d'une froideur qui la rend glauque. L'intrigue est floue et quand elle se révèle, la laideur des événements passés et l'insignifiance de ce qui se passe nous laisse, plus qu'indifférent, agacé devant tant de vacuité et de sordide. La musique avec ces thèmes horripilant achève de nous aliéner un film froid, inconsistant où les acteurs, tels des automates, singent les émotions et débitent des dialogues dont le contenu ne remplit pas le silence que laisse l'absence de toute humanité dans cette oeuvre cinématographique. À éviter avec enthousiasme pour s'épargner plus d'une heure trente d'ennuis et de grinçage de dents devant ce spectacle déshumanisé et vain.
Attention, film TRES dérangeant, à ne pas mettre devant tous les publics - ça peut être utile de le dire par ce qu'on n'est pas ici dans le simple thriller qui vous "lâche" tranquillement à la sortie de la salle de ciné. Je suis sortie avec la nausée, et je l'ai gardée plusieurs heures après. Difficile de noter ce film : d'un point de vue cinématographique il est très réussi - réalisation superbe, ambiances soignées, acteurs convaincants. J'ai été captivée et ne me suis pas ennuyée un instant. Certains critiquent un scénario un peu "confus", je ne l'ai pas ressenti comme ça. Effectivement, on ne comprend pas tout dès le début, et certains éléments glanés au long du film ne prennent sens qu'à la fin, mais j'y vois une volonté tout à fait assumée de Claire Denis : ça contribue à l'ambiance trouble, au côté "jeu de pistes". Et dans le fond, a-t-on vraiment envie de savoir tout ce qui s'est passé ? Je dirais que non. C'est pour ça que la séquence finale m'a profondément dérangée. C'est effectivement le seul moment du film ou les "salauds" se laissent voir comme ce qu'ils sont : des salauds. Le reste du temps, ce sont des hommes d'apparence normale, et de leurs actes, on ne voit que les conséquences. Mais était-ce vraiment utile ? Fallait-il que ce soit si glauque, si lourdement épouvantable ? Je ne suis pas sûre d'avoir la réponse. Mais il est clair que j'aurais beaucoup mieux dormi la nuit suivante si le film s'était arrêté deux minutes plus tôt...
Le film commence comme un polar mental assez captivant, avec un Lindon très convaincant comme bloc de conscience à la dérive, puis le récit se perd dans une zone grise de la narration qui finit par nous perdre à notre tour (mais pas dans le bon sens). Et quand le film se termine sur une démonstration de complaisance glauque, on se dit que les meilleures intentions peuvent conduire aux pires résultats.
Allez, on ne va pas se mentir, on s'ennuie royalement. Claire Denis essaye de faire un style fort, puissant et glauque, mais ne vous y méprenez pas, ça ne marchera pas une seule seconde et ça rentrera dans la catégorie brouillon tant l'inertie nous paralyse. Aucun rythme, un style sans charme, trop de musiques oppressantes et de longueurs dans les scènes, une histoire qui n'attire pas, "Les salauds" n'aura qu'un seul intérêt, voir Nina Roberts habillée...
Les films de Claire Denis sont souvent des expériences à part comme le démontre ce film qui sous des faux airs d'un David Lynch aime se perdre dans des méandres scénaristiques mais avec un sens très esthétique de la mise en scène. La narration est confuse et a pour but de perdre le spectateur, ce qui ne sera pas du gout de tout le monde car les films de Claire Denis sont de prime abord difficilement appréhendables pour le spectateur lambda. La bande son du film accentue ce sentiment de confusion ainsi que l’interprétation de Vincent Lindon et Chiara Mastroianni.
Complètement indigeste, à vomir. Par erreur, j'ai mis une demi-étoile et n'ai pas pu la retirer. Pour moi, c'est zéro étoile, c'est pire que du David Lynch. Dans ce monde très difficile, cela ne m'étonne pas que les gens se tournent vers des comédies très légères, parfois débiles pour éviter de plonger encore plus avec ce genre de film, Les salauds. Aucun espoir, aucun optimiste, de quoi achever le ou la déprimé (e). Je ne remercie pas la réalisatrice de nous faire partager son mal-être. J'ai arrêté au milieu du film.
Film sans intérêt et terriblement ennuyeux. Je n’ai strictement rien compris mais y avait il quelque chose à comprendre par ailleurs ? C’est juste glauque, malsain et laid ; de ces laideurs perverses qui portent au cœur. - NUL - Beurk
Film difficile, à la fois par le sujet et la réalisation. Le lien avec David Lynch est tentant, cependant je ne pense pas que l'on soit vraiment dans le même registre. Film pas trop mal réussi si l'on considère que le choix de la narration est vraiment risqué. Pour un public averti.
Mauvais, sordide, faussement impressionnant. Ce film terrible ne cessait de vouloir me dominer sur grand écran, j'ai donc attendu la sortie du dévédé avant de revoir mon opinion. Laquelle n'a pas changé... Les points les plus chargés d'ignominie sont- - Vincent Lindon- casté ici par nécessité de faire des entrées, et traité comme la star qu'il n'est pas. - Le faux raccord entre Faulkner et Kurosawa que tout sépare. -La stupidité de l'histoire faussement aguicheuse -Le montage stupide et tape à l'oeil (l'oreille par contre est vachement frustrée, le dialogue étant incompréhensible sur 75 % des phrases)