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    Les Ardennes
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    3,7
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    152 critiques spectateurs

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    pcone
    pcone

    7 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Un film noir à l'atmosphère étouffante, oppressante qui rappelle "Fargo" des frères COEN, avec un casting impeccable !
    Kevin Janssens et Jeroen Perceval sont tous deux, excellents et inquiétants à souhait.
    Difficile de ne pas en sortir totalement bouleversé voire groggy. Le suspense va crescendo et la fin, brutale, sanglante, implacable achève la diffusion d'un malaise constant.
    Depuis "Bulhead", le cinéma belge n'avait pas produit pareille pépite dans le registre tragique. Un choc !
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Palpitant, inconvenant, terrifiant, exaltant, le suspense m'a tenu en haleine jusqu'au bout. À part relire l'aventure de Caïn et Abel, je ne vois pas ce qu'il me reste à faire pour comprendre ce sur quoi repose le lien fraternel... La question subsidiaire serait : mais qu'en est-il du père ? Qu'est-ce que cette mère a donc transmis à ses deux fils? Courrez voir ce film incroyable !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2016
    Film noir, plutôt prenant, dans un univers difficile avec un rebondissement final.... Cinéaste prometteur!!!
    ATON2512
    ATON2512

    51 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Un film coup de poing qui déménage autant dans sa narration ponctuée de musique techno tonitruante que par ses scènes d'actions nerveuses et bien maitrisées. Un film sur une relation fraternelle limte fusionnelle et destructive . Dès le début , on pressent le drame. La qualité du film au delà de la bonne interprétation est lentement et inexorablement de nous entrainer dans le chaos des personnages .
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    9 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Ce magnifique polar flamand prend à la gorge, vous remue, vous secoue. Pas dénué d'humour, cette histoire d'une fratrie condamnée à la violence ... est une belle claque.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Derrière toute la frime formaliste sensée attirer le jeune public branché, cinéphile, urbain, etc. - et qui fatigue très vite - il y a au cœur de "les Ardennes" un petit film noir ultra classique, respectant complètement les codes du genre (les mauvaises fréquentations, les mauvaises décisions, le destin qui ne laisse aucune chance à des protagonistes condamnés d'avance, et le hasard méchant qui donne un dernier tour d'écrou) qui méritait d'être réalisé avec moins de prétention et d'esbroufe. Robin Pront a malheureusement conçu le projet de marier la Belgique des frères Dardenne avec la brutalité d'un Refn, et de nous vendre un "néo-polar" boosté aux effets de caméra et à l'électro envahissante : mais c'est évidemment à la fin, quand le scénario résiste aux abus, quand "les Ardennes" devient une sorte de série B crasseuse et nihiliste, que le CINEMA, le vrai, survient. Un peu.
    Ludo
    Ludo

    8 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2017
    Malgré quelques lecteurs on se laisse apper par cette histoire qui oscille entre drame et thriller. Les acteurs sont eux aussi très bons.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2016
    Superbe film noir, de la meilleure veine, teinté de réalisme social tendance desespérée... Avec des acteurs excellents, une qualité d'image remarquable et une aisance de réalisation qui surprend par sa maîtrise. Une Belgique inattendue mais qui fait penser à ces coins d'Amérique du Nord où les grands espaces sont peuplés de fous furieux dégénérés, les banlieues faméliques des ex-trente glorieuses industrielles ne valent pas mieux pour la violence brute des petits-enfants de la classe ouvrière. A voir sans attendre que Arte le programme.
    matt240490
    matt240490

    71 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Les Ardennes, milieu froid et hostile : c'est dans cet environnement que décide de tourner Robin Pront et ses acolytes Jeroen Perceval et Kevin Janssens, un thriller barbare qui rappellera un certain Pusher. Car avec ses allures de film indépendant, son jeu d'acteur terre-à-terre, sa bande-originale explosive et son approche caractérisée de la violence, le film rassemble tous les codes du genre. Plus pour ses personnages que pour ses décors, il transpire l'angoisse et pue le malaise. Jamais tranquille, de par ses dialogues réalistes, le spectateur se retrouve embarqué dans cette course-poursuite haletante, côtoyant un monde effréné soumis à d'autres règles. Seules quelques longueurs viendront entacher le résultat final, magnifié par un cliffhanger que personne n'avait vu venir.
    Slim
    Slim

    1 abonné 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    J'étais fatigué et je me suis dit quelle erreur d'aller au cinéma.
    Je vais dormir pendant la séance.
    Que nenni...
    Les 10 premières minutes, le décor est planté.
    On ne va pas rire souvent dans ce film.
    Le film est noir, les acteurs superbes de réalisme (un petit plus pour Kevin Jansen, qu'on aimerait pas avoir comme voisin ou alors un voisin éloigné).
    Un film brut et il nous vient de Belgique, n'en déplaise aux Américains.
    Un polar cinématographique d'une grande justesse.
    "Les Ardennes" à visiter sans modération.
    Moajal
    Moajal

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Vu 1 fois, support vidéo, en VOSTFR
    Par respect pour le réalisateur et son équipe je soulignerais le travail pointu de mise en scène, de lumière et le jeux des acteurs. Les plans son soignés et l'ambiance très solide. Par contre le score : no comment !
    Par respect pour ceux qui comme moi ont vu la BA accrocheuse et sont près a voir ce film je dirais tout simplement STOP !! Pas la peine d'aller plus loin, tout est dans la bande annonce et les 85 minutes qui vous manquent n'ont pas un grand intérêt.
    J'ai lu quelque part que ce film était le Fargo européen ou un truc du genre...j'en ai lu des aneries mais celle là elle est sucrée :
    Si a chaque fois qu'un kiki nous pond un polar au milieu des sapins enneigés avec des personnages qui tentent vaguement de casser les clichés du genre on le labellise avec le nom d'un des meilleurs films des Coens je ne réponds plus de rien !
    Outre les quelques qualités énoncées plus haut ( sauf la musique !!) ce film est vide d'un bout à l'autre...ou non plutôt vide en trois bout.
    On s’ennuie la première heure et enfin on a l'impression que ça bouge une peu mais non, plouf, ça retombe aussi sec, ça bouge un peu encore un quart d'heure plus tard mais la non plus non fausse alerte...enfin on prend son mal en patience et on se traîne douloureusement vers une fin prévisible ou brille timidement la flamme d'un pauvre rebondissement qui ne sauve pas le film.
    La quantité de chose dont on aurait pus étoffer le thème du frère violent qui sort de prison et retrouve un entourage assagit qui l’accueil avec angoisse est incalculable mais le scénario se contente du minimum, ce qui est dommage vu que le réalisateur semble posséder un vrai talent, l'équipe technique a fait un vrai boulot et les acteurs soutiennent tant bien que mal ce grand rien en y mettant du cœur et de la conviction.

    Malheureusement un premier film d'un réalisateur qui, si il semble avoir une belle voix, n'a manifestement pas grand chose à dire.

    Mais tout ceci n'engage que moi...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 173 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2016
    On ne connaît pas Robin Pront et pourtant, ce cinéaste belge va nous exposer une œuvre pleinement maîtrisée. Alors qu’il sort de prison, Kenneth découvre que la vie a continué pendant ces quatre ans. Ainsi sa copine sort avec son frère et son passé violent refait surface. Les Ardennes nous permet de retrouver l’admirable et puissamment touchante actrice Veerle Baetens. C’est un plaisir de la voir douter face à deux frères aux caractères bien distincts. Il est difficile de classer le film tellement il mélange les genres. Les Ardennes commence par une histoire d’amour et un drame autour de la rédemption. Le film se poursuit dans le thriller et se termine dans un bain de sang horrifique. Le réalisateur ne nous offre pas la nouveauté mais il développe son intrigue avec audace et panache. La mise en scène est percutante et la bande originale est soignée. Pour ceux qui aiment les films qui vous sert les tripes, allez voir Les Ardennes.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    mathieu19871
    mathieu19871

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Le film commence avec une scène qui n'augure que du bon pour la suite : spoiler: on est directement plongée dans le film avec cette allégorie d'un mystérieux homme le visage masqué par un collant lycra se jeter tout habillé dans une piscine. Il rejoint ensuite une voiture qui l'attends un peu plus loin. On comprend qu'une équipe de 3 personnes : un homme (kenny,) sa petite ami (sylvie) et son frère (dave) ont organisé un braquage qui a mal tournée. La mise en scène et le découpage est tès conscis : aucune fioriture, aucune image ni mot en trop tout est très rapide et en même temps très compréhensible. En quelques minutes on passe de la scène de la piscine, à celle de la voiture, à celle du tribunal dans laquelle on voit kenny écoper de 7ans de prisons. L'histoire se concentre ensuite sur la vie de Sylvie et Dave sans Kenny. Celui-ci impulsif, jaloux, incontrolable, addicte aux drogues avait une influence réellement néfaste sur son enntourage l'entrennant dans une succession de mauvais choix. Sans lui tout le monde se reconstruit et aspire une vie banal sans aucun excès, cela rapproche Dave et Sylvie qui sortent ensemble. Tout se passe donc pour le mieux jusqu'à la sortie de Kenny de prison au bout de 4ans. La musique tonitruante à certains moment permet de manière peu subtil d'indiquer la tension ambiante entre les personnage. Les deux frères ont vécuent dans un environnement ou les sentiments sont plutôt cachés que dévoilés, les relations sont assez froides, les visages presques impassibles. La musique devient donc l'allégorie du bouillonement intérieur des proagonniste, de leur sentiments, : elle indique le dilemme de dave dans le fait qu'en tant que frère de Kenny il en est garant (sa mère ne voulant plus ou proue s'occuper de se fils qu'elle a renié), il est obligé de le receuillir et d'essayer de l'insérer dans sa nouvelle vie qui s'en trouve chamboulée.

    Malgré un début parfait dans la conscision du récit et original, la suite devient beaucoup plus classique : une histoire déjà maintes fois vu et revu qui n'apporte pas grand chose au tableau. Rien n'y est subtil ni les relations familiales, ni la critique du patronnat (un mec qui passe sa journée a regarder la télé sans s'y intéresser et qui traite ses employé comme des numéros), du système carcérale (qui ne change aucunement la personnalité du prisonnier et au contraire le frustre encore plus) ni la musique (qui est pourtant une bonne idée à la base), ni la photographie certes jolie mais « basique » pour ce type de film qui vient dépeindre cette froideur de la vie, des relations, de la dureté de ces quartiers...
    l'interprétation y est cependant bonne, certains personnages qui arrivent à le fin sont plus originaux et intéressant que les protagonistes principaux, certains plans sont très beau et le film est bien filmé. bref déception pour ma part.
    Vincent T.
    Vincent T.

    23 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Robin Pront signe avec les ardennes un premier film brutal, intense et profond. Un thriller social très référencé (Bleeders et Pusher de Nicolas Winding Refn) qui narre de l’histoire de deux frères unis par une erreur du passé qui vont se livrer une guerre fratricide.
    La première partie est très classique mais ingénieuse par quelques plans bien trouvés pour nous résumer les relations entre les protagonistes (relations mère-fils compliquées et un triangle amoureux voué à une marche funèbre). Le deuxième acte s’apparente plus à un polar avec une ironie burlesque proche des frères Coen.
    La tension sera distillée brillamment tout au long de ce film et les problèmes de fond ne seront jamais traités verbalement (scène du fast-food avec un cadre étonnant). C’est pourquoi, cette violence silencieuse exprimée par les corps ne cessera de monter et explosera dans un troisième acte poignant.
    L’esthétique du film reprend le cinéma de genre des années 80, la mise en scène millimétrée nous tient en haleine et l’environnement glacial et prolétaire renforce notre malaise.
    Ces deux antihéros rappellent beaucoup le personnage de Tony interprété par Mads Mikkelsen dans Pusher 2. Cependant, le manque de charisme des acteurs principaux et le peu de profondeur offerte nous détachent de ces personnages.
    Bref, ce polar sans prétention est surprenant et mérite d’être vu puisqu’il y a de grandes chances que l’on revoit assez rapidement ce réalisateur.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2016
    Si la Belgique n’a pas la côte niveau tourisme aujourd’hui, ce n’est pas le cinéma qui va attirer les gens à venir visiter le plat pays. Les frères Dardenne, Felix Van Groeningen, Michaël R. Roskam, chacun a une vision brute et brutale de sa contrée. Pour son premier long, Robin Pront suit plus ou moins la trace de ses aînés et met en scène Kenny, tout juste sorti de prison après avoir fait un holdup avec son frère Dave. Seul à avoir été pris, il passe quatre années derrière les barreaux avant de retrouver sa famille, plus bouillant que jamais.

    Le début surfant sur fond de tragédie fait penser à un James Gray (The Yards ou La nuit nous appartient), ou l’histoire de deux frères totalement opposés et pourtant unis par les liens du sang. Puis le rythme s’emballe, les coups commencent à pleuvoir et le sang jaillir. Sombre et gris, Les Ardennes joue avec une bande son électro bodybuildée et une image aux reflets bleutés rappelant les œuvres de Refn. Le cadre et la symétrie des plans y sont, ça joue bien, ça joue dur.

    Mais sous ces nombreuses références, cette première tentative de film ne s’ajoute-t-elle pas à un genre déjà éculé ? Oui et non. Il est vrai que l’on prend notre pied en voyant ces deux frangins s’enfoncer dans la boue la gueule ouverte. Car Plant met ce qu’il faut de tension et de dialogues bien sentis. Mais le poids des maîtres vient parfois l’écraser. Comme ce premier plan de Kenny, filmé de dos et laissant apparaitre un corps de bête. On est ici forcé de penser au mythique Bullhead. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Schoenaerts était pressenti pour ce personnage et tenait déjà le rôle-titre du court-métrage précédent de Plant, Injury Time.

    Qu’importe, le coup d’essai reste validé pour sa qualité d’écriture et sa capacité à inscrire ce polar social dans un monde sombre, où plus aucun espoir ne semble permis. Dès la première image, on sait que la vie des deux frérots tournera au désastre, comme si c’était écrit d’avance. Ce constat, le cinéma l’entretient par son pouvoir de fascination, propre à un genre qui ne s’essouffle pas en s’inspirant de la misère collective, toujours actuelle.
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