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    Les Ardennes
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    3,7
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    152 critiques spectateurs

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    PLR
    PLR

    408 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Thriller sombre et noir avec des scènes à l'avenant filmées en pénombre, pour l'ambiance sans doute. Et peu à peu, ça glisse vers le sordide. A tel point que de nombreux spectateurs quittent la salle avant la fin. C'est un genre qui plaira sans doute à un certain public. C'est pourquoi je ne note pas en dessous de deux étoiles. L'interdiction aux moins de 12 ans me semble bien légère. N'importe comment à cet âge là ils ne comprendront pas les ressorts psychologiques des deux personnages principaux, thème qui est la seule vraie justification de ce scénario mais qui reste traité de manière sinon superficielle, au moins obscure (décidément !).
    rogerwaters
    rogerwaters

    127 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Quelque part coincé entre la noirceur absolue de Bullhead et les ambiances glaciales à la Fargo, Les Ardennes est un premier long-métrage qui glace les sangs. Le réalisateur avance masqué pendant longtemps car son film commence de manière assez banale, avec la sortie de prison d’un homme qui revient dans sa famille. Sauf que ce retour va se faire rapidement catastrophique pour tous les protagonistes qui gravitent autour de cet être foncièrement néfaste. Et peu à peu, le film glisse dans la noirceur la plus totale, partant même en vrille dans des séquences hallucinantes spoiler: comme celle de l’attaque des autruches en pleine forêt
    . Mais le coup de poing intervient lors d’une scène finale absolument redoutable par son nihilisme. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas été scotché ainsi par un final audacieux et que, honnêtement, je n’ai pas vu venir. Le tout est réalisé avec beaucoup de talent dans la création des ambiances, joué avec ce qu’il faut de tripes et de retenue en même temps. Enfin, la BO sous forme d’euro-techno est particulièrement puissante. Que du bon pour cette claque venue de Belgique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Une claque, petite claque, mais claque quand même ! J'ai pas tout adoré, un peu trop à des moments dans le côté obscur de la force... Mais c'est puissant. Si y a le temps pour le voir faut y aller, assez rare pour être vu.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Pour pousser les spectateurs à entrer dans une salle projetant "Les Ardennes", l'affiche convoque les frères Coen, Danny Boyle et Quentin Tarantino qui, pour les nombreux initiés, laissant sous entendre un cocktail d'action, de musique tonitruante, d'humour froid mais aussi gore, bref de la testostérone belge. On aurait pu rajouter les frères Dardenne mais cela aurait donné une touche trop sérieuse à l'ensemble voire un rapprochement trop simpliste. Pourtant, dans la première moitié du film, le réalisme de la mise en scène et des personnages, ce déterminisme social qui apparaît comme inéluctable porte bien l'empreinte des deux frères. Robin Pront, pose le sujet avec efficacité, comme une tragédie que l'on pressent, avec une femme au milieu, aimée de deux frères mais vivant avec le cadet sans que l'aîné, sortant de prison, le sache. A l'écran, la tension devient palpable, intense, en grande partie grâce aux deux acteurs principaux, impressionnants et le film, malgré une bande son électro tonitruante, s'engage sur les rails d'un cinéma réaliste et psychologique. Mais cette lutte fratricide va prendre un virage serré vers le thriller dur, déjanté et gore en se déplaçant vers cette pourtant paisible région des Ardennes. Tout s'accélère, se cristallise dans un climax mêlant effectivement des clins d'oeil aux cinéastes cités plus haut. Pour certains le film démarre enfin... Aah, de la violence, des voitures qui dérapent, des coups de feu, de l'humour très noir, du gore, un travelo, des autruches... On ne s'ennuie pas mais, pour moi, trop c'est trop! La dichotomie trop voyante, voire pesante entre les deux parties, scinde ce film en deux et le rend bancal. Le réalisme social du début disparaît pour un thriller goguenard, un brin surréaliste, accumulant les effets de style et de genre, noyant dans le sang et la boue et pour moi dans le presque grotesque, toute la justesse des ses intentions initiales.
    La fin sur le blog
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 149 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Ah ça ! Après des films comme « Le tout nouveau testament » sorti l’an dernier, ou bien encore le tout récent « Les premiers, les derniers », on ne pourra pas dire que le cinéma belge ne manque pas de personnalité et de caractère. Pour le coup, ces « Ardennes » là sont un petit peu dans la même mouvance : on a là du cinéma très plastique, très dynamique, très audacieux dans l’écriture, bien loin des caricatures dardenniennes qu’on cherche souvent à nous vendre. Et franchement, sur moi, ça marche. Pourtant c’est cru, c’est socialement misérable, c’est terne. Mais de tout ça, Robin Pront, parvient à une tirer une atmosphère totalement prenante. Les décors sont envoûtants, le récit est dynamique, et l’intrigue dispose d’une belle marge de manœuvre. Et là où le film sait se faire habile, c’est qu’il parvient justement à rendre ses personnages touchants, malgré leurs gueules et leurs situations fracassées. Pour le coup, l’empathie est indispensable pour que la mécanique de descente aux enfers à laquelle nous invite le film nous prenne vraiment aux tripes. En tout cas, sur moi, ça a bien marché. Je ne suis pas trop client des univers aussi noirs et poisseux, mais là, je dois bien reconnaitre que la maitrise de l’ensemble m’a fait adhérer autant qu’il était possible à la démarche globale. Un film rude mais efficace…
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Kenny est du genre animal fou, incontrôlable et déjanté. Il sort de 4 ans de prison où il retrouve sa mère, une femme fatiguée et déçue par ses enfants, son frère Dave, qui fuit ses propres démons, et Sylvie, sa petite amie, qui a refait sa vie en cherchant à se soigner de la drogue. On est en Belgique, et une nouvelle fois, le cinéma nous offre une vision sinistre, voire macabre d'un pays, privé de tout espoir de renaissance. C'est bien là le problème. Cinématographiquement, il n'y a rien à redire. La mise en scène est précise, les dialogues sont ciselés au couteau, la photographie bétonneuse irradie de couleurs grises et bleues, la musique techno souvent forte s'imbrique avec puissance dans le récit. Robin Pront fait marque de virtuosité pour un premier film, c'est certain. Le problème se situe dans le fait que le récit s'enfonce trop vite dans un gouffre radical de personnages perdus, avec une sorte de compassion sinistre et glauque. "Les Ardennes" flirte avec une sorte de jouissance dans la douleur, sans aucune prise de recul. On pense à un cinéma de Lynch dans des paysages de l'Est de la France et de la Belgique, mais sans l'humour qui lui est propre. Le réalisateur va trop loin dans l'horreur, faisant craindre une forme de complaisance nauséabonde au mal. Bref, "Les Ardennes" est une œuvre qui d'un point de vue technique ne démérite en aucun cas mais qui aurait gagné en épure et en nuance. On attend du suivant peut-être plus de légèreté, en tous les cas un peu plus de lumière dans les yeux.
    Loïck G.
    Loïck G.

    284 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Un premier film à saluer bien bas en imaginant que la suite risque de vraiment décoiffer le septième art belge et européen. Co-scénariste avec le comédien Jeroen Perceval (il joue ici le frère cadet) Robin Pront affiche une belle vitalité à mettre en scène deux frangins qui pourraient s’entendre si après quatre années passées en prison, l’aîné ne décidait de reprendre la vie là où il l’avait laissée. Il remarque un peu tard que les choses ont bien changé, que sa petite amie est partie sous d’autres cieux et qu’il lui faut faire avec ou bien reprendre le combat de l’amour. En optant pour cette solution le jeune homme retrouve ses mauvais penchants et entraîne avec lui des gens qui ne demandaient qu’à vivre tranquillement au jour le jour. C’est noir, violent dans un décor qui n’envisage pas d’autres alternatives et que le réalisateur prend à témoin des turpitudes de ses habitants. Jan Bijvoet en fait partie. Loin de « L’étreinte du serpent » il est ici un dangereux et maniaque repris de justice qui joue le mal à la perfection. Les frangins dans leurs extrêmes sont aussi redoutables : Kevin Janssens et Jeroen Perceval.
    Pour en savoir plus
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    L'hyper violence prend dans ce film tout son sens, mais pas que... Malgré la brutalité du scénario et surtout du protagoniste (l'aîné d'une fratrie des malfrats) et son emprise sur son petit frère, il y a de la subtilité dans les rapports entre eux et aussi avec les autres personnages, surtout lors que des cas de conscience se présentent. J'ai eu du mal à entrer dans le début du film, la mise en situation. Mais une fois passé le cap il m'a pris aux tripes jusqu'à l'apothéose final qui est plutôt surprenant et (presque) insoupçonné.
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 401 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    '"les Ardennes " est un thriller flamand nerveux qui rappelle un peu le style de Tarantino c'est vrai qu'après un début timide le rythme du film devient de plus en plus tendu, poisseux sur fond de musique techno avec un final apocalyptique.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Un film crasseux qui fout le moral en berne et où le déterminisme social est implacable. Le film reste plutôt bon même si les clichés s'accumulent (nightclubbers désœuvrés, ferrailleurs patibulaires, ...) 📽📽📽
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Certe, on peut voir quelques défauts comme cette musique techno pas très subtile et trop entêtante, mais pour un premier long métrage c'est extrêmement bien maîtrisé. Le travail sur l'esthétique des plans est remarquable, le choix des décors entre la ville grise et l'immense forêt des Ardennes nous plonge dans un climax inquiétant et violent.
    Le casting aux gueules cassées fait ressentir la dureté du passé de chaque personnage et nous emporte dans cette histoire au twist final plus que surprenant. Le personnage de Kenny est tellement imprévisible qu'il casse le drame au triangle amoureux dont la tension ne fait que monter de scène en scène, pour partir sur la route des Ardennes avec son frère dans une ambiance de plus en plus sombre et terrifiante.
    Robin Pront est un jeune réalisateur à suivre, comme les nouvelles productions ambitieuses du cinéma flamand.
    Voir ma critique complète :
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Film coup de poing qui vous laisse pensif et K.O pendant tout le générique final. La descente aux enfers d'un trio amoureux. 2 frères et une femme. Très bon jeu d'acteur des 3 rôles principaux dirigés d'une main de maitre pas le réalisateur. A voir absolument.
    Jorik V
    Jorik V

    1 197 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Robin Pront prouve une nouvelle fois que le cinéma flamand est actuellement en pleine possession de ses moyens artistiques et financiers après les réussites du très sombre « The Beast » et du plus caustique « La peau de Bax » pour ne citer que les plus récents. Ici, si l’on ne contestera à aucun moment la naissance d’un réalisateur à suivre, on ne peut s’empêcher de trouver tout cela trop influencé et référencé pour avoir une personnalité propre qui marque durablement les esprits au-delà de la plaisante vision du film. En l’état, ces inspirations plus ou moins flagrantes ne sont pas toujours digérées entre le Nicolas Windingn Refn de « Drive » ou le David Fincher première époque pour ne citer qu’eux.
    L’affiche scande le patronage de Danny Boyle ou Quentin Tarantino, rien que ça. Effectivement, toutes ces références plus ou moins avouées et concrètes dans « Les Ardennes », surtout dans la mise en scène, sont visibles et donnent de la gueule au film. C’est clairement très esthétique, mais le long-métrage croule justement trop sous le poids de ses illustres ainés pour se doter d’une personnalité formelle qui lui est propre. Et c’est très dommage même si une atmosphère bien particulière et délétère se dégage lors du dernier tiers, le plus réussi. En effet, toute la première partie fait un peu du surplace et, si on ne s’ennuie pas, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent hormis une réalité sociale flamande et urbaine peu reluisante mais guère innovante. Pour cela, le cinéma du concurrent wallon est plus doué, notamment avec les Dardenne.
    Mais toute cette mise en place prépare le dernier tiers dans les Ardennes qui aimante davantage la pupille par sa violence sèche et surtout un retournement de situation tout à fait inattendu qui donne tout son sel au film. On ne criera pas à la révélation de l’année mais on sent chez Pront une volonté de donner quelque chose de nouveau au cinéma. Son scénario n’est pas mauvais, ses images non plus, mais attendons de voir ce qu’il fera de son second film et s’il trouvera sa propre voie, loin des références, influences, hommages ou plagiats qui, sporadiquement, hantent « Les Ardennes ». Pour le moment, on prend un certain plaisir devant un film qui qui sait pourtant se faire original sur le fond en sentant le déjà-vu sur la forme. Ce qui en fait un pléonasme à lui tout seul !
    Yves G.
    Yves G.

    1 288 abonnés 3 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2016
    Deux frères cambriolent des villas pour se payer leur came. L'aîné tombe, refuse de donner son cadet et prend quatre ans de prison. À sa sortie, il espère retrouver sa compagne... qui entretemps a refait sa vie avec le cadet.

    Voilà quelques années que nous viennent des Flandres des films diablement intéressants - alors que bizarrement la production néerlandaise reste désespérément plate. Michaël Roskam ("Bullhead"), Felix Van Groeningen ("Alabama Monroe", "Belgica"), Erik Van Looy ("La mémoire du tueur") ont administré la preuve que le cinéma belge ne se réduisait pas aux frères Dardenne et à Benoît Poolvoerde - que j'adore.

    Le premier film de Robin Pront a des airs de déjà vu. Quelque part entre le film de voyous (deux frères entre pulsions violentes et désir d'insertion), la chronique sociale (des Flandres grises et paupérisées), le drame familial aux accents shakespearien (Dave cache à Kenneth sa relation avec Sylvie pour ne pas le blesser). Mais à mi-parcours le film prend le chemin des Ardennes - d'où son titre - et bascule dans le polar testotéroné. Pour se conclure par un twist totalement imprévisible et parfaitement logique. On se retrouve dans le film noir pur et dur façon Frères Coen première période ("Sang pour sang", "Miller's crossing").

    "Les Ardennes" a deux qualités rarement conjuguées : une mise en scène tendue signée par un réalisateur prometteur et un scénario remarquable écrit à l'origine pour la scène.
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2016
    gros gros coup de cœur ! un film puissant ! violent qui prend au trip dont on ressort troubler ! cette histoire de fratrie prend au cœur et on voyage dans les Ardennes avec eux jusqu au dénouement qui vaut le détour !

    C est crade, dégueulasse, ils sont moches laids , on a pas de compassion pour eux mais ont une force de vivre ou du moins d aller de l'avant ! sauf que le frère aine enchaîne les conneries et on est pris dans cet débauche visuel de violence mais aussi de sentiment !

    Veeler Baetens troublante de sensibilité malgré le passif de son personnage, une actrice capable de jouer de tout ! un travail visuel sur la camera , la couleur , les prise de vue de nuit des Ardennes. La musique envoûtante et violente tout rend ce film malsain , on s attend au pire , on imagine même pas ce que va nous tomber dessus !!
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