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    L'Amour est un crime parfait
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Casting cinq étoiles pour ce Polar montagnard des frères Larrieu. Ce duo fraternel très peu en vue dans le paysage du cinéma français s'est offert une brochette d'acteurs de luxe. Présence non négligeable tant le reste du projet n'était guère aguicheur.
    Autour de Mathieu Amalric, encore fabuleusement paumé, gravitent quatre figures bien distinctes qui deviendront des archétypes de cartes Cluedo. Avec une introduction faussement contre-pied à ce qu'on attend d'un polar on croit être embarqué dans un film original qui casse les codes du genre, enfin de compte il ne fait que le retourner.
    Le crime qui ouvre le film n'en est absolument pas le sujet principal et encore moins celui du titre. Vulgairement justifié par un somnambulisme et vite réduit à l'anecdote. L'idée de suivre une affaire policière à travers les yeux du criminel n'est pas très originale certes, mais peut être un angle intéressant. C'est finalement dommage d’esquiver l'éclaircissement de celle-ci de façon interne, de ne pas travailler les remords, les pulsions, les raisons d'un tel acte. De façon plus insinuée les codes du genre vont servir une autre enquête, plus abstraite. Le climat devient naturellement très suspicieux et pas forcement dans le sens envisagé. Petit à petit les rôles qui entourent Marc se retrouvent en position de suspects. C'est probablement Richard, en commençant par le suivre, qui créer en premier cette méfiance.
    Denis Podalydès par l'imposante présence de son personnage est rapidement irritant à l'écran. Par le biais aussi de Mathieu Amalric il devient intrus. Son attirance pour Marianne peut apparaître intéressée et d'avantage liée au frère de celle-ci. Karin Viard est une sœur possessive et jalouse, profil parfait pour une coupable. Elle y apporte assez de névrose pour nourrir ce mystère. La rencontre avec Anna semble trop hâtive et idéale pour sonner vraie. Douce veuve meurtrie, Maïwenn gagne facilement les cœurs. Enfin Sara Forestier, jeune amoureuse qui court désespérément après son idole de prof. Rôle apparemment encore très bad-girl, l'actrice révélée dans L'Esquive surprend encore juste après sa prestation dans Suzanne. Par petites touches progressives elle apporte de la naïveté à son personnage. Plus sensuelle qu'elle ne l'a jamais était, son travaille sur la voix est précieux.
    Ce polar suggéré prend place dans un cadre à deux piliers. Le paysage Alpin, idée géniale jusque dans l'utilisation du bâtiment universitaire, et l'érotisme. La fougue et la jeunesse d'Annie effraie, la position incestueuse de la relation avec Marianne gêne et la beauté suggestive d'Anna est aveuglante.
    De tout cela ressort pas mal de bonnes idées. Il en résulte malheureusement un film pas vraiment captivant et qui manque grandement de concret. La première partie du film à beau passer plutôt vite, il n'en découle absolument rien d'autre qu'une mise en place poussive. Une fois les personnages dessinés le récit s’accélère et cela devient plus saisissant. L'image et le propos finissent par être plus nets. Si le film ne démarre pas au mieux c'est sans doute à cause d'une réalisation pas franchement maîtrisée. Photographie mouvementée et sombre, qui provoque un résultat trop imprécis et pas joli du tout.
    Intrigue intéressante dans son originalité et sa finalisation (conclusion qui donne un sens au titre en détournant l'idée du crime) mais plombée dans une mise en scène approximative. Les frères Larrieu utilisent très bien les décors naturels et architecturaux choisis et surtout le magnifique casting à leur disposition mais pêchent incroyablement dans tout le reste.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    J'avais vu un film des frères Jean Marie et Arnaud Larrieu qui s'appelait "Peindre ou faire l'amour", titre parfaitement idiot mais qui était censé "faire genre", je suppose?..... Le film lui même était cucul, bobo, tout satisfait de lui même. Insignifiant donc.

    Là, les frangins tapent dans le thriller, en partant d'un livre de Philippe Djian, et ils tapent juste. C'est bien une intrigue à la Djian, tordue et glauque. Oui mais, et c'est dû en grande partie au choix d'acteur, le climat n'est pas du tout à la noirceur pesante. Il est plutôt rigolard . La tête de Mathieu Amalric, en train de se débattre entre ses femmes et ses problèmes universitaires, et qu'on n'imagine pas du tout en tueur mais bien en petit prof obsédé par les minettes, ne prête pas à la tragédie.

    . Marc, donc, prof de technique d'écriture à l'Université de Lausanne (oh putain! l'université! les espaces! le design! quand on aura ça en France, tout le monde voudra faire des études...) habite avec sa sœur dans un chalet au fin fond de la montagne, au bout d'une route où le chasse neige ne passe pas tous les jours. Chalet, magnifique. Tout lambrissé (mais les lambris ont l'air assez neuf? le spectateur attentif pourra s'en souvenir...). Plein de livres, de coins douillets pour lire; derrière: la forêt. Ca tombe bien: Marc adore se promener en raquettes. Il hume l'arrivée du printemps....

    Avec sa sœur, Marianne (Karin Viard, oui, ne vous étonnez pas, dans le film, il y a tous les acteurs français qu'on voit tout le temps, au point qu'on se demande quand ils trouvent le temps de dormir), ça a l'air bizarre. On se demande s'il n'y a pas un poil d'inceste dans l'air. Mais Marc aime par dessus tout la giovina principiante. Il a du mal à résister à un petit cul bien frais. Justement, au début du film, il en ramène une chez lui, pourvue de nichons gonflés à l'hélium, qui a l'air de n'avoir pas froid aux yeux -ni ailleurs. Au petit matin, il a du mal à la réveiller.

    Cette jeune fille, Barbara (Marion Duval), disparait. Sa belle -mère la recherche (Maïwenn, qui a l'air d'avoir encore pris une douzaine de nouvelles dents et ressemble de plus en plus à l'enfant que Fernandel aurait eu avec le Comte Dracula). C'est l'amour fou, compliqué par le fait que notre Marc est aussi poursuivie par les assiduités d'une étudiante encore plus saute-au-paf (Sara Forestier), qui a la fâcheuse caractéristique d'être la fille d'un mafieux. Tout cela risquerait fort de lui coûter son poste, si le directeur du département (Denis Podalydes) n'était pas raide dingue de Marianne.

    Amusez vous bien! Les paysages de montagne sont superbes, les filles sont bien déshabillées pour le plaisir des yeux (les garçons aussi, mais ça ce n'est pas pour le plaisir des yeux, c'est juste pour la parité). On ne s'ennuie pas, on suit avec plaisir les circonvolutions d'une intrigue qui aurait quand même mérité une meilleure fin. Bon pour les dimanche de grisaille et de cafard.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    20 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2014
    J'ai du mal à critiquer ce film tant il est décalé, imprévisible,improbable. Les frères Larrieu s'en donne à cœur joie dans cette histoire ou rien n'est dit et rien n'est fait. Où quand s'est dit c'est souvent à moitié, et quand s'est fait on ne voit pas le faire. Du coup, nous avançons lentement dans ce film nymphomane en cherchant ce que les héros ont voulu dire ou voulu faire. Ce déni d'actes imprègne le héros principal à un point que le film bascule dans un exercice abstrait, parfois surréaliste. A la fin seulement la réalité apparaît classique, mais c'est trop tard, on n'y croit plus déjà depuis longtemps. Ces tergiversations intellos de bazar nous ont éreintées. BASTA !
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    652 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Je ne puis qu'exprimer ma déception sur ce polar. J'avais adoré la bande annonce, qui ventait un polar à l'ambiance enivrante, et au rythme plutôt soutenue. Un rappel de l'excellent Millenium de Fincher. Malheureusement, une fois devant le film, je me suis retrouvé avec une histoire très décousue, n'approfondissant aucuns des points qu'elle expose, et assez difficile à suivre à cause de son rythme très lent et particulier. Particulier. C'est véritablement le mot qui me viens en tête quand je repense à "L'amour est un crime parfait". J'ai détesté la réalisation et la photographie du film, sans pour autant dire que c'est un travail de tâcheron, mais je ne me suis simplement pas laissé emporté par le film. Les acteurs semblent perchés, avec un jeu très expressif, plus proche du théâtre que de la nuance cinématographique. En résumé, une déception, même si je ne saurai dire si j'ai réellement détesté le film, ou si je ne suis juste jamais rentré dedans. Il reste tout de même moyen.
    mic L.
    mic L.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Peu enclin habituellement à considérer que mon avis intéresse quiconque , je me sens quand méme obligé cette fois ci de mettre en garde mes contemporains : ne dépensez pas votre temps et votre argent avec ce GROTESQUE NAVET ...
    On voit plein des mauvais films , mais les pires sont les mauvais films prétentieux comme celui la qui est carrément une boursouflure !
    Le scénario est d'une rare imbécillité ( Philippe Djian....combien d'attachées de presse de Gallimard se sont usé la santé pour que le moindre produit de ce médiocre écrivain soit encensé par tous les journaux ?) , tout le monde joue faux , mais d'un air pénétré , peut étre pour faire "distancié" , Karin Viard touche le fond et se ridiculise complètement , Mathieu A. promène un regard de fou d'acteur du muet et des yeux globuleux du début à la fin , Sara Forestier montre son cul , mais on l'a déja vu plein de fois et on ne voit pas bien à quoi sert son personnage...
    Quelqu'un connait la procédure pour se faire rembourser ? J'ai la sensation désagréable de m'étre fait escroquer en bande organisée avec la complicité des critiques de presse...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Thriller sombre qui souffle le froid par son atmosphère glacial et le chaud avec des scènes sulfureuses dans lesquelles les excellentes Sara Forestier et Maiwenn se jouent d'un Mathieu Amalric énigmatique voire même inquiétant. A leurs côtés, on retrouve les talentueux Karin Viard et Denis Podalydés. Malheureusement, la réalisation n'est pas à la hauteur par son manque d'inspiration et de rythme ainsi que par une fin vite expédiée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Méganul, film de gros bébé. Vomissements, poussée de boutons, forte fièvre après cette séance de "cinéma".
    missfanfan
    missfanfan

    76 abonnés 831 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    De manière générale je suis plutôt très fan du cinéma un peu spécial des frères Larrieu mais là j'avoue qu'hormis les sublimes paysages montagnard je n'ai pas du tout accroché dans ce film trop bizarre et compliqué pour moi dommage
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Un film où l’histoire est clairement abandonnée pour plonger le spectateur dans une ambiance enneigée et malsaine. Le problème, c’est que ça ne fonctionne pas vraiment, car on ne voit jamais bien où l’on va. Heureusement que Mathieu Amalric est très bon car sinon…
    cylon86
    cylon86

    2 286 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Marc est professeur de littérature à l'université de Lausanne et c'est accessoirement un séducteur qui n'hésite pas à ramener certaines étudiantes dans son chalet où il habite avec sa sœur. Quand sa dernière conquête est portée disparue, Marc voit sa vie bouleversée. Entre l'enquête de police, son poste de professeur qui est menacé, son supérieur qui séduit sa sœur, une étudiante qui le harcèle et la belle-mère de la disparue qui fait irruption dans sa vie, tout se passe un peu trop vite. Thriller aux allures hitchcockiennes qui s'intéresse plus aux relations entre les personnages qu'aux faits, "L'amour est un crime parfait" bénéficie d'une intrigue qui s'imbrique bien dans l'univers des frères Larrieu. Sous le paysage blanc immaculé de la montagne se cachent des cadavres et des faux-semblants qui finissent par se révéler peu à peu. Si parfois l'abstraction qui court tout le long du film est un peu difficile à saisir, il n'empêche que le film fonctionne très bien grâce aux relations tissées entre les personnages et grâce aux dialogues, très littéraires, mais qu'un casting de choix mené par Mathieu Amalric manie parfaitement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    long très long beaucoup trop long hyper long

    nul quoi sorti au bout d'une 1/2 heure
    ISAO12
    ISAO12

    39 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Mathieu Amalric est un bon acteur que je n'aime pas et ici on atteint des sommets ...
    Cet homme d'une grande laideur avec des yeux exhorbités comme un poisson crevé se fait passer pour un irresisitible séducteur ah ah alors la je rigole et moi je suis plus beau que brad pit.
    En plus il n'est pas brillant par son esprit qui aurait pu arranger le charisme du personnage et ne parlons pas de viard perdu dans ce nihilisme de scénario .
    Serge C
    Serge C

    2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Un bon film à voir à la télé, en effet les petits moyens et le jeu parfois un peu léger des. acteurs ajouté à quelques invraisemblances m'ont laissé perplexe.
    L'albatros
    L'albatros

    12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    La mise en scène cristalline et charnelle des Larieux fonctionne à vide, faute d'une histoire consistante. Le rythme est très répétitif et mou, jusqu'à la dernière minute. Pourtant très fan des Derniers jours du monde, ce film m'a laissé de marbre...
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Les Frères Larrieu délaissent leurs Pyrénées natales et posent leurs caméras, entre autres, sur le plateau des Glières, et dans les montagnes enneigées de la région de Lausanne. La mise en scène fluide s'attarde avec volupté sur l'ensemble des décors.

    Les paysages sont somptueux. Il en est de même pour les chalets, entre le cosy douillet et le luxe démesuré. L'architecture exceptionnelle de l'université de Lausanne est tout simplement d'une grande beauté et magnifiquement utilisée par les réalisateurs. La photographie de Guillaume Deffontaines magnifie tous ces endroits dans lesquels se traîne trop lentement une histoire somme toute, très prévisible.

    De l'écriture de Philippe Djian, à celle d'un scénario il va tout autre autrement. L'un des deux réalisateurs reconnaît avoir utilisé comme dialogues de nombreuses phrases du roman qui n’étaient pas des dialogues à l’origine. Est-ce pour mieux coller aux mots de l'auteur que Mathieu Almaric et Karin Viard déclament, plus qu'ils ne jouent ? Ou alors, doit-on y voir un trait de famille, étant frère et sœur dans le film ? Cette diction trop appuyée déroute et finit par lasser.

    Denys Podalydès, dans un rôle secondaire arrive à tirer son épingle du jeu avec malice et un certain brio. La toujours très belle Maïwenn, n'est pas la mieux servie dans ce rôle peu convaincant qui ne lui laisse que peu de place pour exister réellement. Quant à Sara Forestier, un rôle secondaire, dans lequel elle promène sa plastique avec une évidente sensualité.

    Je m'attendais à un film plus dérangeant, plus sulfureux aussi. Je n'ai fait qu'une magnifique balade dans des montagnes enneigées. Cela valait-il la peine d'aller au cinéma ?
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