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selenie
5 529 abonnés
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3,0
Publiée le 16 janvier 2014
Les frangins réalisateurs de "Peindre ou faire l'amour" (2004) et de "Les derniers jours du monde" (2009) adapte le roman "Incidences" (2010) de Philippe Djian, ce dernier a déjà été adpaté avec "37°2 le matin" (1986) par Jean-Jacques Beinex... On retrouve la sensualité ambiante et cette force invisible qui plombe ou va plomber le bonheur de ses protagonistes. Les frères Larrieu sont à l'aise avec et impose leur style, avec cette pointe de fantastique. Ils retrouvent pour ce film l'excellent Mathieu Amalric (4ème film ensemble). L'atmopshère pesante et surréaliste des frères Larrieu se marie parfaitement au récit, et se claque magnifiquement aux paysages ; ces derniers sont sublimes. Le scénario penche du côté Hitchcock, néanmoins on aurait préféré que le lien frère-soeur soit moins effleuré et notons que l'option de l'infiltrée sexuelle est une anomalie invraisemblable. Malgré ses petits défauts on prend plaisir à suivre cet homme dans ses "errements" notamment grâce aux détails, comme l'apparition du loup (figure récurrente chez les Larrieu, symbole de la double personnalité du loup-garou) ou ses quelques idées semées mine de rien comme le libéralisme et le vapotage. Le très bon casting fini de nous convaincre, Amalric forme un couple frère-soeur idéal (déjà tourné en semble sur le film précédent des Larrieu), Sara Forestier offre sa sensualité ingénue, juste un bémol pour Maïwenn pas toujours très probante mais son rôle ne l'y aide pas puisque la "méthode" de son personnage n'est de toute façon pas crédible. Au final il s'agit du meilleur film des Larrieu depuis 2004, et malgré ses défauts ça reste un film intriguant et magnifiquement mis en scène.
A l’université de Lausanne, ou il anime un atelier d’écriture, les étudiantes sont folles de lui. A moins que ce soit le contraire... En tout cas, son chalet de montagne est une douillette garçonnière. Sauf qu’une de ses conquêtes disparaît au petit matin. Comment ? Pourquoi ? L’enquête n’a pas l’air de trop tracasser Marc. Et n’empêche pas le volage de tomber amoureux de la belle-mère de la victime !
Entre polar et comédie, fantastique et érotisme, on a du mal à caser le dernier opus des frères Larrieu. Ce qui est sûr, c’est qu’ils aiment toujours la montagne. Marc prétend même que « le paysage est avant tout une expérience de soi ». Après leurs Pyrénées natales, les Alpes suisses sont aussi joliment filmées que l’architecture de verre de l’Ecole polytechnique de Lausanne.
Et Amalric, leur acteur fétiche, est justement leur couteau suisse. Bon à tout, de l’ironie désabusée à l’inquiétude nerveuse. « Très funambule au bord de l’abîme », selon les Larrieu. Toujours shooté aux femmes encore plus barrées que lui ! Si l’Amour est un crime parfait, l’assassin peut avoir le visage de tous ses fantasmes. Entre le double jeu de Maïwen, l’hystérie de Sarah Forestier et Karine Viard en sœur possessive et incestueuse, il est servi le Marco ! Nous aussi par la même occasion, et c’est assez jouissif.
Curieux polar, tout irrigué par l'expression d'une sexualité débridée, entre pulsions refoulées et concrétisées, entre conscience tourmentée et trous de mémoire. Curieux polar qui tire quelques ficelles classiques du film de genre, tout en déployant ici et là une fantaisie légèrement bizarre, un brin surréaliste voire absurde. Adaptant un roman de Philippe Djian, Incidences, les frères Larrieu ont ainsi convoqué Hitchcock, Breton et Dali pour parler de désirs, de crimes et d'amours, au gré d'une histoire aussi sinueuse que les routes de montagne empruntées par le personnage central. Pas mal comme programme. Le résultat final laisse toutefois un sentiment mitigé. Amusant, divertissant. Mais pas assez mystérieux au début, trop explicatif à la fin pour être convaincant ou emballant en matière d'énigme ; pas assez fou pour faire basculer l'intrigue dans une comédie policière vraiment surprenante. Ce film hybride, un peu long, un peu toc, est donc assez frustrant dans ses aboutissements. Et décevant par certains choix de stylisation : dialogues trop littéraires, diction parfois très artificielle, notamment de Mathieu Amalric qui, par ailleurs, sort l'artillerie lourde du névrosé, tous yeux globuleux dehors.
Un vrai régal !! Mathieu almaric porte le personnage a la perfection avec des dialogues qui lui on été concocté sur mesure !! Sara forestier toujours aussi fraîche et Karine viard excelle encore une fois de plus dans le rôle de la looseuse !!
Le spectateur suit ce professeur de littérature, soupçonné par ses collègues de la disparition d'une étudiante, car ils lui connaissent son penchant séducteur, et qu’ils savent qu’il a eu de nombreuses aventures avec d’autres jeunes femmes. Nous le suivons aussi auprès de la belle-mère de cette étudiante, qui cherche du réconfort en le fréquentant. Nous savons que quelque chose va dérailler, va finir par faire sauter cette mécanique bien huilée, car le protagoniste, bien que dominateur, se laisse gérer par ses pulsions, et nous savons qu’elles conduiront à sa perte. Mais nous ne savons pas quand, ni comment, ni de qui va venir la sentence, et c’est bien cette question qui nous captive. (...
Le film est glacial, ce qui contraste avec la vitalité des pulsions sexuelles du protagoniste. Il l’est de par l’ambiance, mais aussi grâce aux magnifiques décors enneigés du Var, filmés avec une vraie justesse, qui nous laissent une impression de sublime au sens kantien du terme.
L’ambiance peut faire penser à celle de Basic Instinct, dans la mesure où l’érotisme et le désir tranchent avec la peur et l’angoisse. Car oui, c’est avant tout un film d’ambiance, qui est privilégiée au détriment d’un vrai scénario, mais avec grande réussite. L’humour cynique qui colle à la peau de Mathieu Amalric en est d’autant plus jouissif. (...) En résumé, « L’amour est un crime parfait » est un film très réussi. Courrez-y, enquêtez, perdez-vous vous aussi dans les eaux troubles de la tentation, vous ne serez pas déçu.
Quel dommage que les trois quart du film soit assez plat , lent et un peu ennuyeux car la fin est bien , les acteurs pas mal et l'ambiance et les décors tres bien.
J'étais venue pour voir Karin Viard: suis très déçue tant elle est perdue dans ce film brouillon et raté (j'aurais dû m'en douter vu que c'était les frères Larrieu). Une histoire sans queue ni tête avec Almaric et Maïwen et Forestier toujours aussi improbables.... Heureusement que Karin est à l'affiche dans d'autres œuvres....ouf !
Après l'excellent Les derniers jours du monde (2009), ce nouvel opus des frères Larrieu, adapté de Philippe Djian, s’annonçait très excitant sur le papier. Au final, il tient toutes ses promesses. Très différent de leurs précédents, voilà un film qui prend son temps. L'action est très lente. L’histoire se met en place progressivement, les personnages se dévoilent petit à petit. Jusqu'au bout on reste dans le...
Film paresseux où l'on chercherait vainement la moindre idée originale. Les frères Larrieu ont voulu la jouer Hitchcock, mais ils n'arrivent pas au niveau des plus médiocres Chabrol. Sans doute les comédiens sont-ils dans l'ensemble excellents, mais les dialogues sentent la fabrication et la prétention littéraire. Surtout le scénario est incohérent et invraisemblable. Le rebondissement final est tout bonnement grotesque. Peut-être le film aurait-il semblé sulfureux dans les années cinquante, et encore, aujourd'hui il est tout bonnement ridicule. La palme du copinage de la critique revient sans doute à l'auteur du long article alambiqué publié par Libération. Plus cire-pompes, tu meurs...
Les frères Larrieu proposent un mélange des genres indigeste avec cette adaptation du roman "Incidences" de Philippe Djian. De dialogues épouvantables en scènes improbables, l'intérêt du film se perd au fil des minutes. Même les acteurs, pourtant talentueux (en particulier Mathieu Amalric, Maiwenn, Karine Viard ou Sara Forestier) ont bien du mal à tirer leur épingle du jeu. A éviter.
Décidément, Mathieu Amalric et Karin Viard me déçoivent beaucoup ces derniers temps, et cette fois-ci encore. Pourquoi ai-je eu l'impression qu'ils "déclamaient" (maladroitement) leurs répliques comme de vrais amateurs ? Le scénario du film aurait pu être bon, s'il n'était pas aussi tordu et sibyllin, avec des personnages carrément improbables auxquels on ne comprend pas non plus grand chose... Certains aspects de l'histoire sont d'ailleurs carrément incompréhensibles : le meurtre de Barbara ou celui du policier par exemple, ou encore la nature des relations entre Marc et sa sœur... La fin du film m'a laissé plein de questions : à partir de quels éléments concrets la police s'est-elle focalisée sur Marc ? Quant à l'explosion de l'appartement à la fin, elle est totalement impossible, telle que présentée à l'écran : les conditions ne sont pas plausibles. Quant à Marc lui-même, j'ai compris qu'il aurait dû nous inspirer quelque chose comme de l'inquiétude, tel un personnage instable ou psycho-quelque-chose : il n'en est rien, il a tout au plus l'air d'un paumé un peu ridicule. Pour finir, je me demande quelle a été la part du budget "tabac" dans le financement de ce film, sans doute sponsorisé par l'industrie de la cigarette (classique et "électronique"). De nos jours, on pourrait nous éviter de telles tabagies et des répliques du genre "C'est bien que tu te sois remise à fumer...". Sara Forestier et Denis Podalydès ont eu bien tort de se fourvoyer dans ce marigot où ils semblent juste servir la soupe. Quant à Maïwenn, elle ferait mieux de rester derrière la caméra, et ce pour plein de raisons (esthétiques et artistiques entre autres) ! Bref, près de 2 heures pour rien ou pas grand chose ! Allez voir autre chose !
Les frères Larrieu font un film proche de l'univers "Chabrolien" quoi que ? Maïwenn tient son rôle & Amalric porte l'histoire sur son dos, en figuré et en vrai sans spoiler. Bien qu'imparfait le film sort d'une dichotomie incarnée par le couple "Frère-soeur" d'une Marianne introvertie (Karine VIARD) et de Marc prof qui fantasme sur les jeunes et jolies filles (Mathieu AMALRIC)...On a aimé, sans plus !!
Ce film est d'un ennui mortel. Le jeu des acteurs est poussif, outrancier et l'ensemble est désastreux. Nous sommes enfumés, agressés par un scénario poussif. Heureusement, il y a la Suisse mais ici ça ne fait pas un film. Consternant!!!
Thriller intense avec un Marc (Mathieu Amalric) séduisant et inquiétant prof de littérature en Suisse. Le climat du film est soutenu par une musique qui enlève tout confort au spectateur, les images de montagne sont époustouflantes autant que les scènes intimes ou que les vues de l'Université moderne et froide. Karine Viard, sœur incestueuse, Maïwen amoureuse touchante, Sara Forestier étudiante vorace et féroce... tous les personnages sont denses et intéressants. L'intrigue est suffisante pour faire une fin à la hauteur de la qualité générale du film. Excellent... (la notation actuelle est incompréhensible)