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    La Légende d'Hercule
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Légende d'Hercule" et de son tournage !

    Hercule vs Hercule

    En 2014, ce sont deux versions d'Hercule qui s'affronteront sur grand écran : la première, réalisée par Renny Harlin. Puis la seconde, prévue pour le mois d'août et qui verra Dwayne Johnson incarner le héros mythologique, sous la direction de Brett Ratner. La différence : si Harlin semble s'inspirer des films Gladiator, Spartacus ou bien 300, Ratner a choisi d'adapter le comic book de Steve Moore et Cris Bolsin

    Un casting musclé !

    Amatrices ou amateurs de testostérone, vous serez comblés ! Avec Kellan Lutz, ex-Emmett Cullen dans la saga Twilight, Liam McIntyre, ex-Spartacus dans la série éponyme et Scott Adkins, connu pour avoir joué dans de nombreux films d'action, Hercule aura sa dose de combats et d'hommes musclés.

    Au top de sa forme

    Kellan Lutz a rapporté que, lors du tournage, il profita du fait que son personnage soit la plupart du temps torse-nu pour faire des séries de pompes et d'abdos afin d'être toujours au top, les muscles tendus, aux moments des prises. En effet, une tenue plus couvrante ne lui aurait pas permis un tel exercice sans immanquablement la tacher de sueur, alors que cela convenait parfaitement à son rôle dans Hercule. Il enchaînait ainsi un millier de ces mouvements par jour tout le temps que dura le tournage.

    Tous en jupette !

    Il apparaitrait que les scènes de combat seraient bien plus faciles et agréables à tourner quand on porte une jupe. C'est en tout cas ce que répète Kellan Lutz dans plusieurs interviews données à la télévision américaine.

    N'est pas Hercule qui veut

    L'acteur incarnant le plus grand héros mythologique de l'Antiquité, Kellan Lutz, dut subir une dizaine de jours de préparation avant d'être apte pour le tournage. Il eut notamment un entraînement intensif à l'épée, et dut apprendre à monter à cheval de façon à paraître un cavalier confirmé (ce qu'il avoue ne pas être, et de loin).

    Même pas peur !

    Rôle physique avant tout, Kellan Lutz a tenu à réaliser la majorité de ses cascades lui-même. Il s'est pour cela entraîné auprès d'une équipe de cascadeurs bulgares, pour les combats avec accessoires (lance et épée) comme pour ceux à mains nues. Quant à Liam McIntyre, il ne craint ni les bleus ni les bosses : "Il y a quelque chose d’enfantin dans le fait de faire des cascades, c’est comme si on avait à nouveau 10 ans !". Renny Harlin considère par ailleurs que les cascades et les scènes d'action du film sont les plus ambitieuses auxquelles il a dû s'attacher, et ce, malgré son passé de réalisateur de films à gros muscles comme 58 minutes pour vivre.

    Prédestinée

    Gaia Weiss porte, coïncidence étonnante, le nom d'une déesse grecque. Gaia est en effet une déesse de la première génération, considérée comme la déesse mère, primordiale, dans la mythologie grecque. Elle est également la grand-mère de Zeus, donc l'arrière-grand-mère d'Hercule.

    Renny Harlin, l'éternel espoir

    Révélé grâce à son travail sur le 4ème volet de la saga Freddy (1988), Renny Harlin s'est vite imposé comme l'un des nouveaux maîtres du cinéma d'action au début des années 1990. Le réalisateur américain a poursuivi sur sa lancée, avec les succès de 58 Minutes pour vivre et Cliffhanger. Malheureusement, la suite sera moins glorieuse, avec les échecs critiques et commerciaux successifs de L'Ile aux Pirates et Au revoir à jamais. Dès lors, ce sera le début de la descente avec des films qui ne marqueront pas l'histoire du cinéma, tels que Peur Bleue, Driven, Profession Profiler, L'exorciste (prequel du film culte de 1973), Le Pacte du Sang ou bien encore 12 Rounds.

    Que de pluie

    Les super-héros semblent beaucoup aimer la pluie ces derniers temps. On avait déjà vu les affiches de The Dark Knight Rises, The Wolverine, et Thor, le monde des ténèbres, pour ne citer que les plus récents, mettre en scène leur héros sur fond de trombes d'eau à l'américaine. Hercule confirme la tendance puisque le demi-dieu grec se tient lui aussi au centre d'une bonne mousson comme on n'en voit qu'au cinéma (et pas vraiment en Grèce).

    Coupé au montage

    Jukka Hilden, du groupe de cascadeurs finlandais The Dudesons, jouait à l'origine un personnage nommé Creon mais le développement de l'intrigue fit qu'il disparut complètement au montage du film. 

    Un train chez les Grecs ?

    Dans la scène où Hercule et Sotiris sont attachés dos à dos, on peut apercevoir dans le cadre des rails servant à tracter la caméra.

    Pas de saga

    Le titre original du film était au départ Hercule : the legend begins. On pourrait alors penser que, comme Batman Begins, il s'agit du premier volet d'une franchise de plusieurs films, au moins une trilogie. Il n'en est rien. Ni Millenium Films, ni Renny Harlin n'ont prévu de tourner une suite au film. C'est pourquoi, dans la majorité des pays où sort le film, le nom fut changé en The Legend of Hercule.

    Un mythe à pattes

    Ce n'est pas la première fois que Kellan Lutz incarne un personnage mythique, sorti de l'imagination d'un romancier ou d'une mythologie millénaire. Outre son rôle de vampire dans la saga Twilight, il jouait déjà un dieu grec (Poséidon) dans Immortals, de Tarsem Singh. Il a également récemment prêté sa voix au héros de Edgar Rice Burroughs dans le film Tarzan, de Reinhard Klooss.

    Un rêve d'enfant

    Renny Harlin confie, lors d'une interview, son admiration pour la mythologie grecque : "Lorsque j’étais petit, je m’intéressais beaucoup à l’Histoire, en particulier à celle de la Grèce antique. J’étais tellement fasciné par la mythologie qu’en cours d’Histoire je dessinais tout ce qui avait trait à cette période, qu’il s’agisse des armes qu’ils utilisaient ou des détails de l’architecture." Le projet est parti de ce rêve d'enfant qu'avait le réalisateur de voir en action le "véritable" Hercule. C'est le cinéaste qui a proposé au départ l'idée d'une nouvelle adaptation. Kellan Lutz avoua lui-même rêver depuis longtemps incarner le héros mythologique.

    Inspirations diversement historiques

    Le chef décorateur du film, Luca Tranchino, a dû faire énormément de recherches pour rendre les lieux et les ambiances réalistes. Il s'inspira de fouilles archéologiques et de reconstitutions mais aussi de tableaux à thèmes mythologiques du XIXème siècle tels les oeuvres de Gustave Moreau et Sir Lawrence Alma-Tadema.

    Un dieu humain

    Avec l'aide de Sean Hood et de Daniel Giat, deux des scénaristes du film, Harlin voulait changer la façon dont les spectateurs perçoivent ce héros de l'antiquité. "Le public se représente Hercule comme un surhomme doté d’une force colossale, mais nous voulions nous éloigner de cette image pour mettre en scène un jeune homme aux prises avec son identité. L’histoire d’amour qui se trouve au coeur du film permet en outre de découvrir sa profonde humanité." Ils se penchent sur les origines d'Hercule et sur le jeu qu'on trouve chez lui entre dieu et humain. Ainsi, ils insistent moins sur sa force et sa violence que sur les responsabilités auxquelles il doit faire face et sur les thèmes de rédemption et de destin qu'il affronte tout au long du film.

    La base, c'est le méchant !

    Les scénaristes se sont en priorité intéressés à Amphitryon, le principal méchant du film, autour duquel se construit l'intrigue (c'est lui qui exile Hercule, l'empêche de retrouver sa bien-aimée et l'oblige en cela à reconquérir sa place). L'histoire se forme comme une tragédie sur une famille dysfonctionnelle centrée sur la figure du père que l'on cherche à combattre. Sean Hood raconte comment il s'imaginait le personnage pour agencer les autres personnages par la suite : "je me suis représenté le beau-père d’Hercule comme un impitoyable tyran, cruel et jaloux, puis j’ai imaginé la manière dont il réagirait s’il suspectait sa femme de lui avoir été infidèle et d’avoir eu un fils avec un autre."

    Trouver de nouvelles têtes

    Le réalisateur ne voulait pas pour incarner les déités et autres figures mythologiques des acteurs déjà associés à un personnage ou à la filmographie trop remplie. Kellan Lutz était un comédien émergeant mais pas encore une véritable coqueluche hollywoodienne et parut parfait à Harlin. Le casting a doucement émergé, en passant par l'Australie, l'Europe et les USA, et certains rôles n'ont été trouvés qu'à la dernière minute. Ainsi, Roxanne McKee, qui joue la reine Alcmène, ne fut engagée qu'une semaine avant le début du tournage après qu'Harlin ait passé en revue plus de 80 actrices différentes pour le rôle.

    Des décors titanesques

    L'attention portée aux décors et aux costumes fut la première chose qui a frappé les comédiens lorsqu'ils arrivèrent sur le plateau. Qu'il s'agisse de Liam McIntyre ou de Gaia Weiss, ils furent subjugués par le gigantisme des constructions et par leur réalisme qui donnaient lieu selon l'acteur à "de véritables chef d'oeuvres."

    Délocalisation du tournage

    Si le film est bel et bien censé se dérouler dans la Grèce antique, le tournage eut en fait lieu en Bulgarie, notamment à Sofia et aux studios de Boyana, les plus grands d’Europe de l’Est. Certains décors naturels trouvés sur place ont également permis quelques scènes épiques adaptées pour l'occasion, comme la grande bataille dans la grotte.

    Système D

    Voulant uniquement utiliser des éléments originaux, le chef accessoiriste Dirg Buchman passa beaucoup de temps à réaliser les armes et les chars du film. Il s'est inspiré d'une chaîne Youtube (Backyard Bow Man) pour fabriquer des arcs à partir de tubes en plastique. Les quelques 2 000 flèches qui vont avec ces arcs ont été fabriquées à la main par deux hommes à partir de plumes d’oie. Quant au char antique, il devait prendre en compte la fiabilité et la solidité des matériaux mais aussi leur légèreté puisque le char ne devait pas être trop bruyant en se déplaçant. Il fut construit en acier et minutieusement recouvert de différents revêtements pour donner l'illusion du bois ou du cuir de porc. Environ 250 épées et cinq casques par personnage principal furent également fabriqués.

    3D et baston font du remue-ménage

    Rowley Llram, le coordinateur des cascades du film, a expliqué combien il était difficile de gérer un si grand nombre de cascades dans un film tourné en 3D : la profondeur de champ fait que les mouvements et les coups ne peuvent souffrir d'aucune imprécision. Alors qu'en 2D, on peut passer à 15cm de son adversaire sans que personne dans le public ne le remarque, la chorégraphie des combats et des cascadeurs devient une véritable épopée dès que la 3D entre en jeu. Il remarque également que les ralentis, obligeant à tourner en 1000 images/seconde, nécessitaient une précision encore plus poussée puisque chaque détail de l'image avait le temps d'être aperçu à l'écran.

    L'amour devant la caméra, l'amitié derrière

    Kellan Lutz et Gaia Weiss ont eu l'opportunité de faire connaissance pendant deux semaines avant de débuter le tournage. Il fallait en effet que l'alchimie ait lieu entre les deux acteurs, d'autant plus que la comédienne craignait de n'être pas naturelle dans les scènes amoureuses avec un homme qu'elle ne connaissait pas. Selon Lutz, leur confiance atteint un point tel qu'ils en oublient la présence de la caméra lors des scènes intimes...

    Expendables générationnels

    Scott Adkins, le roi Amphitryon et le père adoptif d'Hercule dans le film, incarnait Hector dans Expendables 2 mais ne reviendra pas dans le troisième épisode de la franchise. C'est Kellan Lutz, Hercule lui-même, qui jouera par contre dans Expendables 3, un personnage nommé Smilee.

    Dernier né d'une longue lignée

    Le Hercule de Renny Harlin est loin d'être la première adaptation de l'histoire de ce héros. Il est cependant le premier à en faire un personnage à la croisée de Spartacus et d'Ulysse. La première version cinématographique d'Hercule est italienne et date de 1957, joué par Steve Reeves. Nombre de productions italiennes suivront jusque dans les années 80 mais ce ne sont pas les plus mémorables des adaptations. Les trois Stooges contre Hercule sort en 1962 et met le bodybuildeur canadien Samson Burke en tête d'affiche. La semi-parodie Hercule à New York proposait quant à elle le jeune Arnold Schwarzenegger en dieu grec descendu sur Terre. Il ne reste qu'à citer le long-métrage des studios Disney où Emmanuel Garijo (le futur doubleur de Ptit Biscuit dans Shrek) prête sa voix au héros.

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