Mon compte
    Shock Corridor
    Note moyenne
    4,0
    490 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Shock Corridor ?

    79 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    27 critiques
    3
    19 critiques
    2
    6 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2015
    Au début des années 1960, Samuel Fuller réalise "Shock Corridor", film assez méconnu mais pourtant culte au sein d'un cercle d'initiés, dans lequel un journaliste carriériste décide de se faire interner dans un hôpital psychiatrique pour y résoudre un meurtre. Un peu lourd dans la démonstration mais réussi dans l'ensemble et parfois visuellement inventif, l'œuvre vaut surtout pour ses nombreux sous-textes politiques. À travers ses personnages marquants et décalés, Fuller pointe du doigt tour à tour la ségrégation raciale, le puritanisme ou le conditionnement militaire, passant de l'un à l'autre avec une fluidité remarquable. Tout cela enveloppé sous les traits d'une enquête policière rondement menée. À découvrir.
    Nirina
    Nirina

    98 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2011
    Un grand film dans la ligne du film de forman "vol au dessus dun nid de coucou" mais plus violent et avec moins d'émotion! Un film coup de poing, sans concession sur les USA de l'époque... Je suis pas très connaisseur de fuller, mais ça donne envi de connaitre plus...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Un journaliste ambitieux (Johnny) décide de se faire interner en hôpital psy pour élucider un meurtre, écrire un livre sur le sujet et remporter le prix Pulitzer. Son projet va l’emmener loin sur les sentiers de la folie.
    De tous, ce film est le meilleur de Samuel Fuller. A travers son personnage principal et les aliénés qu’il rencontre, Fuller en profite pour passer en revue toutes les dérives d’une société américaine malade : un afro américain incarne les tensions raciales, un autre se prend aussi pour un Général de la Guerre de Sécession et dénonce la Guerre du Vietnam, un scientifique se prenant pour un enfant représente la peur de l’arme nucléaire utilisé par les américains eux-mêmes,… et Johnny là-dedans n’est guère plus sain en fait. Pur produit de l’Amérique, il est avide de reconnaissance et hyper sûr de lui. Cette assurance lui fera perdre aussi pied avec la réalité. Alors lorsqu’on le sent psychologiquement en pleine sortie de route et qu’en parallèle on apprend qu’il a obtenu le Prix Pulitzer… c’est un peu gros. C’est bien dans les faiblesses du scénario que Fuller perd le spectateur, la découverte du meurtrier par un Johnny lui-même devenu psychotique n’est pas crédible un instant. Formellement aussi, le film n’est pas forcément visuellement une réussite-
    Intéressant pour le pamphlet adressé envers un Etat malade… mais çà s’arrête là
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.com
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Niveau technique le film est parfait et le noir et blanc (version remastérisé) est vraiment magnifique. Mais c'est au niveau du sur-jeu des acteurs (dès qu'on passe dans l'univers psychiatrique)et du trop grand nombre de métaphores que le film se perd dans un trop plein de bruits et d'hystérie qui perd son spectateur. Pas convaincu du tout par ce film si estimé.
    Apleupleu
    Apleupleu

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Pas convaincu par le film, je trouve le processus d'entrée dans la folie trop brusque, beaucoup trop de longueurs aussi . je jeu d'acteur pas non plus très juste, bref je mes suis ennuyé.
    Reste une réalisation bien maitrisée.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Shock Corridor est un thriller plutôt angoissant et vraiment convaincant.
    Un sorte de Shutter Island avant l'heure, puisqu'on suit une enquête policière au sein même d'un asile psychiatrique et la perspective de résoudre l'enquête et de quitter les murs de cette prison semblent s'évaporer au fur et à mesure de l'intrigue. L'effet angoissant de ce film est particulièrement réussi et le film a beau approcher des soixante bougies, il se regarde avec la même délectation.
    Les acteurs sont plutôt pas mal et Peter Breck est franchement convaincant en journaliste découvrant une part de folie de plus en plus exacerbé dans son esprit.
    Très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Ce film psychologique m’est vivement conseillé, après recherche, ce n’est qu’a cet instant que je le découvre. Ce n’est pas si récent que ça, un vieux film en noir et blanc datant de 1963, l’intrigue qui m’est parvenue fut celui de ce journaliste obnubilé par le prix Pulitzer, il passera par l’étape la plus dangereuse au risque de sa santé mentale, infiltrer un asile de fous afin de résoudre un meurtre mystérieux au sein de l’établissement. La réalisation met en pratique sa théorie basée sur l’étude psychiatrique, les questions fermées, pensées et intentions passives, cachées sont symboles de refoulement. Pour les questions ouvertes, l’expression de leurs manies, la vie normale qui précède la folie, une étape passagère jusqu’au franchissement du non retour à force de s’engouffrer. Le striptease est existentiel pour la compréhension, d’autre moment difficile à cerner, les rapports familiaux par exemple pour compléter le scénario, ça devient la permanence volontaire de l’autoflagellation, la conscience tient toujours une place quelque part dans le subconscient. Il y a des moments coups de poing électrochoc, les chics chocs nymphomanes, des angoisses, de la peine. Une dénonciation de la société américaine en ces temps, la politique enracinée de l’anti-communisme, la métaphore raciale endosse l’habit du membre KKK, en étant tous zinzins, le cerveau surchauffe. La faiblesse de l’homme est son intelligence, la philosophie religieuse n’y est pour rien dans ce jeu pathologique. Le diagnostic du médecin cinématographique est la schizophrénie, la fin du cauchemar voulu, l’objectif s’était fixé dès le début, l’aveu du coupable retenu.
    Newstrum
    Newstrum

    32 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    Peut-être le film le plus impressionnant de Fuller. Dénonciation des maux de l'Amérique des années 1960 sous couvert de plongée dans l'univers d'un asile psychiatre, Shock Corridor est aussi l'histoire d'un amour unilatéral, celui que porte Cathy à Johnny qui ne pense lui qu'au prix Pulitzer qu'il espère obtenir à l'issue de son reportage dans l'asile. Constance Towers est magnifique dans le rôle de Cathy. Les scènes où Fuller utilise des images documentaires qu'il a lui-même tournées en Corée, au Japon et au Brésil sont marquantes. Grand film à ne pas manquer lors de la rétrospective en cours à la cinémathèque. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    Lors du tournage de Shutter Island, Scorsese a diffusé des films aux acteurs, afin de les imprégner de l'ambiance. A mon avis celui-ci en faisait parti. Bref, passons.
    Malgré quelques lourdeurs au niveau de la mise en scène à certains moments, et quelques passages pas toujours très convaincants (la vision de ces années là sur le monde du strip-tease et des hopitaux psychiatriques...) on est vraiment porté par l'histoire que j'ai trouvé très intéressante.
    Je regrette grandement le fait qu'au final on ne soit pas plus impliqué dans l'enquête. Le personnage principal sait qui a été tué, il sait plein de choses (les témoins etc.) mais à aucun moment le spectateur n'est informé et n'est intégré dans cette enquête. Un peu raté de ce côté là. Mais sinon un film assez réussi grâce au scénario vraiment intéressant.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    A force de trop jouer au fou, on le devient vraiment. C'est donc à cette conclusion de conte pour enfants qu'aboutit Shock Corridor. Seulement, Shock Corridor est très loin d'être un film pour enfants.
    Shock Corridor, c'est une plongée dans le monde de la folie, où le spectateur boit la tasse autant que les personnages. C'est un film-choc, un film qui déstabilise toute notre confiance en ce qui nous entoure, et particulièrement qui nous force à revenir en arrière par crainte d'avoir imaginé ce que nous avons vu. C'est une preuve incontestable du talent de Samuel Fuller, dont les films à l'atmosphère pesante et aux acteurs suffocants de chaleur baignent dans l'hallucination et l'expérience sensorielle : on touche le film, on le sent, on sue avec les personnages dans cette folie fracassante.
    Mais Shock Corridor ne serait rien sans la photographie de Stanley Cortez, dont les contrastes saisissants donnent au film tout son aura effrayante, et les mouvements de caméra glaciaux. On peut regretter les quelques images exotiques en couleurs qui rompent l'unité esthétique claustrophobe du film, mais cela n'entame pas beaucoup l'aspect terrifiant du film.
    Ce qui doit être le plus terrifiant est que nous suivons le personnage principal et on s'identifie facilement à lui dans le cadre de l'enquête qu'il mène, et on est rassuré de le voir simuler la folie (il échoue dans le bureau du psychiatre quand machinalement il remet un tableau à l'horizontale, mais cela nous rassure cette fois de sa sanité). Ainsi, on s'égare en même temps que lui dans les abîmes de la folie, et si le cadre ne nous déstabilise pas totalement comme lui (et pourtant, pour une fois la voix-off est utile et nous plonge dans les pensées du héros comme si elles lui étaient étrangères et venaient du lointain), si nous ne devenons pas fous pour autant, le lien tissé entre nous et le héros se casse avec une violence inouïe, et notamment lorsqu'il est enfin parvenu à trouver ce qu'il cherchait - ce que nous cherchions, il fracasse le crâne du fou qui faisait son portrait, en hurlant : "that's not me !" Il a dès lors perdu toute faculté de jugement, il a perdu son identité dans le couloir de la folie. Shock Corridor ne nous remet pas en question nous-mêmes, comme on pourrait le prétendre pour bien des films, mais il nous bouleverse tellement, que nous ne pourrons jamais plus faire confiance aux personnages que nous suivons, aux films que nous voyons ou que nous croyons voir : à la fin de ce film, c'est presque comme si nous doutions que c'en était un.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    je m'attendais à mieux. J'avais depuis longtemps envie de voir ce film. C'est brutal, violent mais les personnages sont stéréotypés. Reste des bonnes idées de mise en scène
    Philcroc
    Philcroc

    39 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Tout d'abord merci à ARTE d'avoir programmé hier soir ce classique que je n'avais toujours pas visionné. J'ai été un peu déçu car j'ai trouvé qu'il vieillissait mal, contrairement au chef d'oeuvre "Vol au dessus d'un nid de coucous" même s'il faut reconnaître le talent de Samuel Fuller à filmer dramatiquement la folie dans le couloir central de l'établissement, la « rue » où se côtoient tous les patients. Je n'ai pas trouvé les personnages du rédacteur en chef, du psychiatre et de sa compagne strip-teaseuse Cathy suffisamment crédibles. Cela dit, pour un tournage aussi court : 10 jours, c'est pas mal du tout.3,5/5
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Le cinéma postérieur a fait plus subtil et plus profond dans le vertige de la confusion mentale (certains films de David Lynch par exemple) et d’ailleurs Fuller ne pouvait guère aller plus loin qu’il ne l’a fait dans ce sens avec ses moyens de série B. Il y a tout de même un jeu avec le paradoxe du comédien, le second degré de l’interprétation de personnages pris eux même dans une autre personnalité assez troublant. La folie est surtout un instrument de charge, de satire politique de la société américaine manié avec une audace et une force qui impressionnent toujours. Son histoire prolonge les Docteur Caligari, ou les Mabuse de Fritz Lang, où l’asile d’aliénés servait de métaphore d’une société allemande déréglée. Samuel Fuller a toute l’efficacité brutale, percutante, qu’on prête au style américain avec en plus de l’anticonformisme et le sens de l’expérimentation.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Le cinéma de Samuel Fuller (1912-1997) se caractérise par deux mots : intégrité absolue du propos et violence brute de la réalisation (jeu des acteurs sans apprêts, montage brutal, photo implacable souvent signée du très grand opérateur N&B Stanley Cortez).
    Ces traits ne sont nulle part plus accusés que dans Shock Corridor (1963) : dénonciation de l'archaïsme médiéval des HP américains des années 60 même teintés de pseudo-psychanalyse -électrochocs (toujours utilisés aujourd’hui) et camisole de force-, dénonciation du racisme et des lynchages, dénonciation de l'agressivité anticommuniste, dénonciation de l'agressivité meurtrière de la toute la société américaine.
    Certes on *voit* moins de violence que dans beaucoup de navets et blockbusters des années 2010 mais ses ressorts, ses raisons, sont infiniment mieux décrits, mieux expliqués et on ressort de ce film mieux armé contre la jungle psychiatrique, le racisme, la course au succès.
    Pour ceux qui aiment les films qui éclairent le paysage et les cinéastes qui parlent au spectateur comme à un citoyen adulte capable d'exercer sa réflexion et de préparer son action.
    cylon86
    cylon86

    2 273 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Samuel Fuller n'en est pas à son coup d'essai lorsqu'il réalise "Shock Corridor" en quelques jours mais il en est certainement à son coup de maître. Nous contant l'histoire d'un journaliste se faisant passer pour fou afin de se faire interner dans un asile pour résoudre un meurtre et en tirer un article qui lui vaudra le prix Pulitzer, le film est une plongée infernale vers la folie dont il est impossible de sortir indemne. Avec peu de moyens mais avec une volonté certaine de ne jamais rien lâcher de son sujet et de l'aborder sans faire de concessions, Samuel Fuller dresse un portrait effrayant de l'Amérique dont la société (avec la guerre et les conflits raciaux) pousse ses habitants à la folie. De façon plus générale, "Shock Corridor" nous montre que de la raison à la folie, il n'y a qu'un pas, un pas que Johnny (excellent Peter Breck, partageant quelques surprenants traits communs avec Charlie Sheen) risque de franchir, avançant dans son enquête aussi bien que dans sa folie au fur et à mesure du film. Une œuvre forte, radicale et profondément cynique à la mise en scène et la photographie implacables.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top