Avis : Fury - Page 8

La Seconde Guerre Mondiale a abondamment été traitée au cinéma que ce soit sur le front européen ou sur le front du Pacifique et chez le premier principalement à travers ce qui constitue le morceau de bravoure de ce long conflit à savoir Le Débarquement. Avec ce nouveau film sur cette période riche en événements du début du XXème siècle David Ayer a décidé, lui, de s’intéresser aux derniers mois du conflit avec l'avancé en Allemagne de forces alliées fatiguées et à bout de ressources en personnels et matériels et qui font face à une armée allemande constituée des derniers fanatiques du régime encadrant des hommes tout aussi épuisés et terrorisés par l’invasion des soldats ennemis. Il se place en outre du point de vue d’un équipage de char Sherman, corps militaire rarement utilisé au cinéma, et de sa nouvelle recrue aussi jeune que perdue dans cet environnement inhumain. Que ce soit les moments de combat où le char entre en action, les moments de repos dans les villes ennemies ou les relations au sein de cet équipage, le film vise toujours au plus grand réalisme. On assiste donc à ce qui de nos jours constitueraient des crimes de guerre, à des affrontements verbaux (à la limite des coups) au sein même de cette équipe, des morts atroces durant les combats avec des images de corps pulvérisés ou laissés pourrir au beau milieu des zones de combat. Bref toute l’horreur de la guerre et ses effets sur des hommes qui sont sur le front depuis très longtemps. Le film n’est jamais tiède et durant les combats ou durant un dîner entre équipiers dans une ville récemment prise, la tension est toujours présente et l’affrontement de tous les instants. Une tension en outre exacerbée par la durée courte de l’action : du lever du jour au lever du jour suivant. C’est le deuxième film de l’année 2014 sur cette période de l’histoire après “The monument men”, et si le premier avait échoué dans la retranscription de cette époque, “Fury”, lui, est dans la même veine que “Il faut sauver le soldat Ryan”, il y déploie la même force de réalisme et la même vision d’une réalité abominable. Sûrement le meilleur film sur la Seconde Guerre Mondiale depuis le film de Spielberg. Un film d’une rare puissance qui fait côtoyer à part égale l’héroïsme le plus pur avec la barbarie la plus abjecte, le vrai aspect de la guerre en somme. Un drame superbe porté par des acteurs extraordinaires qu’il serait dommage de ne pas avoir vu.

Rah, un poil de frustration sur ce film. Il est pas mauvais en soit, il est même plutôt bon, mais il souffre de trop de longueurs et c’est bien dommages. D’autant plus que ces longueurs sont vraiment très mal gérées. Autant, les 3 scènes de combats sont géniales, autant les quelques scènes dans les camps sont plutôt pas mal ; mais mon Spielby, dès que les personnages se posent un peu seuls, ça devient long, mais terriblement long. D’où la frustration, il y avait moyen de faire bien mieux. On sent que l’équipe s’est concentrée sur les affrontements (et pour le coup, c’est réussi) mais a délaissé le reste. Les 3 affrontements sont vraiment superbes, chacun montant d’un cran supérieur par rapport au précédent. Alors on n’atteint peut-être pas le niveau de Il faut sauver le soldat Ryan, mais ce film propose sans doute parmi les meilleurs affrontements militaires de ces dernières années. Et sans aucun doute les meilleurs combats de chars, qui sont de véritables personnages dans ce film.

Le casting est globalement correct : Brad Pitt tient son rôle pépère, sortant deux-trois répliques philosophiques parce que c’est son job, les autres suivant le mouvement. L’équipe du tank aura le mérite d’être très crédible. Techniquement, c’est très correct : la musique vogue sur de la musique militaire épique avec un soupçon de drame, les effets spéciaux sont superbes, la mise en scène diablement efficace et les décors tout simplement magnifiques (mention spéciale pour l’intérieur du tank). Mais bon, que ce soit casting ou aspect technique, on sent là aussi un net recul lors des longueurs évoquées plus haut.

Bref, un bon film de guerre malheureusement mal dosé et gérant mal ses moments calmes, mais qui a le mérite de nous présenter des scènes de combats d’un réalisme et d’une immersion rares.

extrêmement violent, le nouveau film de brad pitt rappelle les scènes de combat et l'ambiance du soldat ryan. le suspence est constant. personne n'est a l'abri de se prendre un projectile ou autre durant les deux heures.les combats de tank sont impréssionnants. brad pitt joue très bien le role de véteran froid. l'ambiance est crade et très réaliste ( certaines scènes sont assez hard ) fury est nous en met plein les yeux et les oreilles.un vrai spéctacle intense !

J'ai toujours du mal à critiquer un film de cette trempe car je ne peux que difficilement retranscrire par des mots l'émotion (ou plutôt les émotions) que j'ai ressenti devant celui-ci.
"Fury" fait partie de ces films rares qui vous font vibrer et qui vous emmènent jusqu'au bout (plus de 2 heures quand même) en retenant votre respiration de spectateur.
C'est une épreuve, une expérience même, que vous propose David Ayer. Expérience que je renouvellerai bien volontiers tellement j'ai reçu de baffes (on peut même parler de droites ici) devant ce chef d'oeuve.

Oui, je n'hésite pas à employer le mot "chef d'oeuvre". C'est ce que je pense de "Fury". J'ai eu le coeur qui s'est accéléré pendant les scènes de combats (le dernier film à m'avoir fait cet effet, c'était "Démineurs" de Kathryn Bigelow, Oscar du meilleur film 2010), les tripes qui se sont nouées dans les scènes post-combats face aux combats moraux de certains et aux contradictions de d'autres devant l'ennemi (on ne peut pas vraiment dire qui sont les bons et qui sont les mauvais) et le cerveau qui tournait à cent à l'heure en se mettant à la place du jeune Norman incarné par Logan Lerman (comment aurais-je réagi à sa place sachant que j'ai aussi 20 ans, aucune expérience de la guerre et que je suis aussi plus intellectuel que manuel ?).
Quand je parle d'épreuve et d'émotions, je pèse donc mes mots.

J'ai été littéralement transporté dans ce film et j'en suis ressorti essoufflé, sans dire un mot. Par ailleurs, après certaines scènes, un blanc pesant se faisait sentir, signe d'une véritable baffe.
Le réalisme de ce film est vraiment fou. Je pense notamment à des scènes de violences crues qui ont été intégrées non pas pour faire du gore (il y a peu de sang au final) mais pour montrer que l'on ne tergiverse pas et que la guerre, ce n'est pas de beaux combats stylisés mais une violence spontanée, destructrice et inattendue (je prend pour preuve cette scène où spoiler: un soldat en feu relève son buste après être tombé par terre pour se tirer une balle dans la tête et abréger ses souffrances
).

Ce réalisme et cette baffe générale ont surtout été permis par 3 groupes de personnes :

- Les scénaristes-dialoguistes : les dialogues sont peu nombreux mais lorsqu'il y en a, on écoute et pèse chaque mot car tous les dialogues sont remplis d'une charge émotionnelle ou solennelle très importante et qui nous plonge encore plus dans l'ambiance de cette unité de char durant la 2nde Guerre Mondiale. Quant au scénario, vu qu'il est inspiré d'une histoire vraie, on n'a pas trop de mal à y croire.
- Le réalisateur : chaque scène est parfaite, chaque lien entre les scènes révèle un montage parfait, chaque organisation de plan est soit chargé de symbolique soit d'une beauté pure. Que ce soit au combat ou dans un appartement, David Ayer maîtrise à la perfection ce qu'il souhaite montrer et ce qu'il souhaite suggérer. J'avais déjà été impressionné par son "End of Watch" mais ce n'était rien en comparaison avec "Fury". Voilà un réalisateur sur lequel il faudra compter à l'avenir !
- Les acteurs : l'équipe recrutée est tout simplement parfaite. Les acteurs incarnent véritablement leur personnages et il suffit de regarder leur yeux pour voir soit une bestialité féroce soit une incompréhension soit un combat moral intense. Que ce soit Shia Laboeuf dans un personnage pieux, Jon Bernthal en tête dure, Michael Peña en homme du groupe un peu plus effacé et assez dépassé par les événements, Logan Lerman en jeune débutant remettant en cause toutes ses convictions ou Brad Pitt en chef impitoyable, ils ont tous donné le meilleur d'eux-mêmes et se complètent tous. Le film doit énormément à ce groupe d'acteurs.

Ainsi s'achève cette critique dithyrambique mais c'est ce que j'ai réellement ressenti devant "Fury". Whoah, quel film !

Un excellent film sur la seconde guerre mondiale. Très réaliste , stupéfiant , angoissant, prenant . Le réalisateur réussit un bon mélange entre l'action et l'émotion qui règnent tout le long. Brad Pitt est un très grand acteur. Dans la même veine d'Inglorious Basterds.

À la lecture de la critique, vous l’avez compris. Fury est un véritable coup de cœur. Je n’avais pas autant trippé sur un film de guerre depuis Il faut sauver le soldat Ryan. Coup de maître signé David Ayer. Ah oui, il faut impérativement le voir sur grand écran !

Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.

Fury n'apporte rien de bien nouveau sur le thème de la seconde guerre mondiale, si ce n'est la technicité et la stratégie dont font preuve les tankistes. On appréciera également les relations qu'entretient le charismatique Don avec ses hommes, notamment avec le jeune Norman. Pour le reste, on retrouve des moments de bravoure, de peur, de démence, ou encore de patriotisme, comme dans bon nombre de films ayant pour cadre ce conflit.

Quelle épopée à bord de chars Sherman, on voit la guerre dans toute son horreur, du côté des civils allemands également, des reconstitutions incroyables et des acteurs excellents, en particulier Brad Pitt.

Le film de guerre revient à la mode après avoir été un peu laissé tomber par les studios. On peut merci comme souvent à Quentin Tarantino de nous avoir ressuscité le genre !
Inspiré de faits réels, ce Fury est excellent avec un Brad Pitt comme toujours au sommet de son art. Le scénario est haletant , les seconds rôles parfaitement choisi et les effets spéciaux justes et efficaces.

David Ayer signe un film de guerre plutôt bien rythmé aux scènes d'action spectaculaires, qui bénéficie également du charisme de Brad Pitt. Ce dernier incarne le paternalisme à l'américaine (encore plus que Tom Hanks, c'est dire), parfait à tous les niveaux. En effet, il est toujours bien coiffé, parle impeccablement l'allemand, garde toujours son sang-froid et sait toujours diriger ses hommes. Ceux-ci sont stéréotypés au possible mais s’ils sont des clichés en puissance, nous dit Ayer, c’est parce que la guerre les a traumatisés. Ainsi, la caractérisation des personnages se voit justifiée dans des scènes gênantes et ratées. En résumé, le film m’intéresse quand il se contente de bourriner et m’exaspère au plus haut point quand il tente d’élaborer un propos plus « psychologique » sur la guerre.

5 mois après le très bon Sabotage avec Schwarzy, David Ayer nous revient avec son nouveau film : Fury. Et quel film ! Ayer délaisse le polar nerveux pour nous plonger dans l'enfer de la Seconde Guerre mondiale à bord du tank Fury commandé par un Brad Pitt au talent et au charisme impressionnants (mais fallait-il le préciser ?). La réalisation d'Ayer est totalement maitrisée (le bonhomme avait déjà prouvé qu'il était loin d'être un tâcheron derrière une caméra), les scènes d'action sont intenses et ultra réalistes (la scène finale est juste mémorable), les acteurs, Brad Pitt en tête, sont tous excellents (Shia LaBeouf, Michael Peña, Jon Bernthal et Logan Lerman) et David Ayer arrive à maîtriser aussi bien les scènes d'action pures et dures que les scènes plus intimistes. Bref, Fury est une très bonne réussite et un très bon film du guerre. Je vous le recommande très fortement.

Si David Ayer n'est pas le réalisateur le plus fin d'Hollywood, il a tout de même le chic de savoir balancer ses personnages, et le spectateur avec, dans des environnements toujours très hostiles en leur demandant de se débrouiller avec les moyens du bord. Ainsi avec Fury, il délaisse le polar urbain, celui de Sabotage ou End of Watch, pour s'orienter vers le film de guerre classique. Pot-pourri entre plusieurs classiques du genre tels que Full Metal Jacket, Il faut sauver le soldat Ryan, Platoon, les films de Peckinpah et j'en passe. Et comme souvent chez Ayer, les personnages sont assez grossiers pour ne pas dire clichés. On a le sergent à qui tout le monde est dévoué mais qui est à la fois un mélange d'humanité et de monstre. Le croyant qui saoule tout le monde avec sa religion. Le bleu qui devient peu à peu une machine de guerre comme l'engagé Guignol de Full Metal Jacket...Même le propos n'est pas nouveau : la guerre enlève aux hommes leur humanité. Mais pourquoi Fury m'a emballé ? Pas pour ces dialogues qui se veulent faussement badass. Non, parce que comme d'habitude (bis) chez David Ayer, le film prend aux tripes. C'est glauque, c'est triste, c'est sale. Ça sent la boue, la pisse, le sang, la sueur. Comme je l'ai dit en introduction de cette critique, il sait mieux que quiconque placer le spectateur en plein cœur de l'action. Pour un peu, on s'y croirait comme dans un jeu vidéo. Le film est d'une rare intensité, assez violent forcément, et on s'attache à tous ces personnages, même les secondaires. On en vient à se battre à leurs côtés, à espérer qu'ils survivent. S'il n'y a pas la même réflexion que dans un Eastwood ou un Malick ou l'humanité dans un Spielberg, Ayer fait avec ses moyens, ses personnages ni gentils ni méchants, pour qui faire la guerre est le meilleur des jobs. Et puis Brad Pitt, quoi. L'acteur a la cinquantaine. Avec la filmographie qui est la sienne, il pourrait se contenter de la facilité comme Bruce Willis. Et non. Il continue d'aller jouer chez Tarantino, chez Fincher, chez Malick, chez Ayer. Et puis, le film de guerre est un peu en voie de disparition. Le diptyque Mémoires de nos pères/Lettres d'Iwo Jima remonte à 2006, Il faut sauver le soldat Ryan, Pearl Harbor, Stalingrad, c'est fin des années 90/début des années 2000. Donc comme le western, c'est triste mais c'est comme ça, c'est un genre qui tombe en désuétude. Raison de plus pour ne pas le rater.

Un bon film de guerre avec de grandes qualités, notamment un casting redoutable, des scènes de guerre brutales et fascinantes, et quelques passages marquants et plein d'intensité (le premier combat de char, le déjeuner chez la famille allemande). Assez américain sur la fin, Fury mérite cependant le détour pour les amateurs du genre et sa reconstitution réussie de l'horreur de la guerre.

J'ai passé un excellent moment devant ce film qui traite de la seconde guerre mondiale mais du point de vue des tanks . Les acteurs sont tous très crédibles dans leurs rôles notamment Shia LeBoeuf que j'ai trouvé bien meilleur acteur que dans ces rôles précédents . Même si on peut douter de la crédibilité du film surtout sur la dernière demi heure ce film réussi le pari de divertir tout en nous montrant les horreurs de la Guerre . Un très bon film de genre .

David Ayer nous offre une oeuvre forte, poignante et réaliste même si elle ne constitue pas le chef d'oeuvre attendu. Il y dépeint avec brio l'âpreté de la guerre, en plein coeur de l'Allemagne nazie, et la difficulté pour ces soldats tous différents de cohabiter au sein d'une division très soudée mais où tout peut péter d'un moment à l'autre. Les acteurs sont tous très bons et les scènes de combat d'une rare intensité.