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    Shokuzai - Celles qui voulaient oublier
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    75 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Comme le premier film qui regroupait deux épisodes de Shokuzai, celui-ci suit deux autres femmes témoins d’un crime quinze ans plus tôt en y rajoutant une troisième partie axée sur l’enquête menée par la mère de la fillette assassinée. Encore une fois, Kiyoshi Kurosawa passe, d’un chapitre à l’autre, à une approche cinématographique différente, un exercice qui nous confirme son talent multi-genres. Après les styles fantastiques et sociales abordés dans les deux chapitres du premier long-métrage, c’est cette du côté, tour à tour, de la comédie, du drame et du thriller que vont pencher ces trois chapitres. L’imagerie glaçante qui donne sa patte propre à cet excellent réalisateur japonais est malheureusement un frein à l’implication émotionnel que nécessitent ces genres, d’autant que le rythme très lent, en particulier dans le dernier acte, rend ce film très long véritablement laborieux à suivre. Il reste évident que sous son format initial de mini-série, ce projet artistique a dû avoir un succès considérable sur le public nippon.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 juin 2013
    J'ai prefere ce film a la premiere partie.
    J'ai surtout accroche a l'episode numero 3 (le premier de cette partie,donc).
    Mais je regrette la fin. Le dernier episode m'a semble bien long et l'intrigue plutot ennuyeuse.
    Cela aurait ete interessant si le film avait ete plus rythme et non pas mou comme ici.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juin 2013
    Courez voir ces deux films. Ce sont presque un chef d'oeuvre, en fait les deux films sont liés . Dommage qu'ils soient présents dans si peu de salles avec le risque de disparition rapide ... Donc allez y et faire marcher le bouche à oreilles... Vous ne regretterez pas.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Le deuxième volet du diptyque "Shokuzai" confirme les grandes qualités aperçues lors du premier, et va encore plus loin. Après les pièces du puzzle apportées par Sae et Mika, ce sont celles fournies par Akiko (victoire contre la violence sexuelle envers les enfants) et Yuka (désir d'amour, de reconnaissance et vengeance contre ceux qui l'ont trahi) qui complèteront le portrait de la personnalité du tueur et ouvriront la voie au face à face, plein de surprises, de ce dernier avec Asako, la mère de la petite victime Emili. Narration superbement construite, suspense maîtrisé, sens de la composition des images jamais pris en défaut, casting et interprétation de haut vol. Kurosawa prend son temps - ce qui ne signifie pas, contrairement à ce qu'écrivent certains, que son film manque de rythme. Bien au contraire: aucune séquence inutile et un art remarquable pour ménager la tension dramatique. Kurosawa a aussi la chance de travailler sur un roman de haute tenue, qui dévoile une intrigue passionnante, dans laquelle on croit du début à la fin. Quelques splendides moments d'émotion cinématographique à l'état brut: la nuit que passent ensemble Akiko et la petite Wakaba dans l'inquiétant garage de Kôji (idée géniale des sacs en plastique qui volent), la découverte de la lettre et de la bague dans le coffre-fort par Nanjô (coup de génie des flashs de lumière). Au final, on ne voit pas passer les 4h30 cumulées des deux films et on ressort épaté par une telle réussite, de surcroît dans un genre très conventionnel.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    D'apparence étrange et ennuyeuse, ce film brille de par sa rigueur dans la mise en scène, la photographie, la lumière et le jeu des acteurs. Il s'écoule lentement mais tout à fait inexorablement vers une critique quasi comique de la société japonaise. La deuxième partie dépasse grandement la première dans le développement incroyable qui est donné dans le film. Magnifique !
    manuinho
    manuinho

    3 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Ouf , cette 2eme partie est bien plus serieuse que la 1ère . Mais que c'est long tout de même ce dernier tableau et final !!!!! À part le tableau de l'ours , tout le reste se suit bien et on apprecie la vie de la petite fleuriste et sa malice . Ouf c'est finie .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 juin 2013
    la deuxième partie colle toujours au siège, c'est intriguant, émouvant et terrifiant. Faire pénitence ne sera pas le choix de toutes et dans la dernière partie qui se veux explicative les secrets seront levés et les rebondissements de taille. Les 2 films sont indissociables mais pour moi les 4h30 (au total pour le 2 films) ne peuvent laisser indifférent face à cette histoire si bien mise en scène. Pur bonheur, il faut se laisser japoniser et transporter par les personnages tous à la hauteur de ce scénario bien ficelé. Je vous engage à découvrir cette oeuvre !
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Celles qui voulaient oublier ne sont pas à la hauteur de celles qui voulaient se souvenir. Autrement dit, la deuxième partie de Shokuzai est bien inférieure et déçoit après un premier segment de très grande qualité. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte : l'aspect plus réaliste et nettement moins original des histoires de "pénitence" des deux derniers témoins, ces fillettes devenues jeunes femmes, de l'assassinat de leur camarade de classe. Exit le fantastique et l'onirisme présents dans Celles qui voulaient oublier, Kurosawa semble bien moins inspiré et fait traîner en longueur des récits qui semblent banals eu égard à ce que l'on a vu précédemment. Le meilleur devait être pour la fin avec la résolution du mystère et la découverte du meurtrier. Le personnage de la mère de la victime reste toujours aussi fascinant mais à empiler les drames et créer de nouveaux rebondissements, le scénario finit par ressembler à un mauvais mélodrame, un soap opera qui se donne des allures de tragédie grecque. Que vaut véritablement la mini-série telle qu'elle a été présentée au Japon ? Sans doute mieux que l'impression finale de ces deux films dont on regrette qu'ils soient d'un niveau aussi inégal.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2013
    Attention reprise de la critique de "Shokuzai - celles qui voulaient se souvenir" ... Suite à la seconde séance pour "Shokuzai - celles qui voulaient oublier" il semble évident que les deux films sont très indissociables, ils ne font qu'un car trop intimement liés notamment par le dernier chapitre. Donc une seule et même article pour une critique unique pour ce film.
    Adaptation d'un roman de Minato Kanae mis en scène par l'un des meilleurs réalisateurs japonais pour un dyptique en deux parties pour le cinéma mais qui est à l'origine une mini-série télé au Japon. "Shokuzaï" veut dire pénitence, et par là on suit le destin de quatre fillettes 15 ans après le viol et le meurtre d'une amie ; ces dernières ayany vu l'assassin mais étant incapable (ou autre ?!) de se souvenir la maman de la victime leur impose une promesse de pénitence... En fait cette maman fait presque figure d'une sorcière jetant une malédiction aux quatre fillettes qui, 15 ans après, s'accomplira... Le casting est composée de 5 stars nippones très connues (là-bas surtout) que Kurosawa s'applique à faire jouer dans des contre-emplois pour surprendre les fans (japonais surtout). La mère et les quatre filles correspondent à deux films pour un prologue et quatre chapitre par fille. Dans ce premier opus le prologue annonce la sobriété et l'épure de l'oeuvre qui, associé à la tragédie effroyable, montre un récit aussi glacial dans le fond que dans la forme. Chapitré via des ellipses, chaque destin est aussi différent et que la pénitence qui en découle ; ici les deux premières filles étant parfaitement antagonistes (l'une calme, vierge et stérile l'autre institutrice coléreuse) le réalisateur impose également un mélange dse genres, entre thriller froid et drame intimiste. L'idée de départ est particulièrement intéressante, la psychologie des personnages et leur faille impliquent de telles conséquences qu'on reste happé par tous ses drames enchainés. Mais c'est aussi souvent trop court, trop vite résumé ce qui crée une vraisemblance pas toujours aisée (notamment et surtout dans la gestion de la "promesse" et de la "pénitence" via la mère). Des regrets également niveau émotion, pas toujours juste, l'interprétation flirtant trop avec le côté glacial du film. De plus le style très épuré et le rythme très lent ne facilite pas l'implication du spectateur malgré l'étonnante fascination de ce film envoûtant. Malgré tout un film prenant dansl'attente du second et dernier opus. Après les deux premiers chapitres pour deux fillettes la second opus est construit à l'identique. Troisième chapitre pour une autre fillette. La quatrième fillette et son destin est par contre différemment traité... Cette dernière ouvre la voie à un indice important pour retrouver le meurtrier, et il est surprenant que cette même jeune femme est aussi la moins vertueuse (ou la plus salope) des quatres "témoins"... D'ailleurs de témoins ça reste à débattre, car un des points faibles ets justement le fait que les fillettes n'ont rien vu de l'horreur, elles n'ont vu que trente secondes l'homme en question... D'où une forte interrogation sur les conséquences, tout comme cette promesse que les fillettes ne font en réalité jamais, c'est la maman qui impose une sorte de malédiction. Mais si le film reste fascine et envoûte un temps soit peu malgré un côté bancal le dernier chapitre (nommé "rédemption", comme le mot "pénitence" c'ets peu cohérent avec les faits) est celui qui gâche définitivement cette oeuvre qui ne manque pourtant pas d'ambition... Ce denrier chapitre est long (encore plus que les autres !) et n'est qu'une succession de "twists" faits de révélations multiples, une vraie collection qui finit autant par lasser que par en devenir ridicule. Ambitieux et bancal voilà un film qui manque d'une réelle cohérence entre tous les paramètres. 5 à 15 mn en moisn par chapitre n'aurait pas été une sinécure.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2013
    Un chef d' œuvre, impossible de décrire la richesse de cette histoire en 2 parties en quelques mots.... je suis réconcilié avec le cinéma japonais!
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Cette deuxième partie est toujours aussi prenante et superbement mise en scène. Ce thriller glaçant doublé d'une satire sociale très fine : le poids de la culpabilité, la rédemption, les femmes, le couple, la famille, le poids du passé ... nous prend aux tripes ... Encore une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Au final, Shokuzai (épisodes 1 et 2) est une saga mitigée qui oscille entre poésie et facilité. Le scénario est riche, avec des personnages bien écrits (même si je suis moins optimiste sur le jeu des actrices), un sujet fort et une intrigue intéressante. Le film aborde la culpabilité, le pardon, la résilience, les blessures de l’enfance et nous offre également un regard glacial sur la société japonaise, notamment sur la place des femmes. Avec toutes ces qualités on ne peut s’empêcher de se dire que Shokuzai aurait pu être un très grand film et qu’il y a un certain gâchis. Parce que sur cette très bonne base, le réalisateur ne fait pas toujours dans la finesse, ni dans le dynamisme. Avec ses révélations et ses rebondissements plus ou moins crédibles, il plane au-dessus de cette saga comme un petit parfum de feuilleton de l’été (ce qui n’est pas forcément pour me déplaire), mais feuilleton de l’été sans son ingrédient principal : le rythme ! Parce que c’est lent, mais c’est lent ! J’ai l’impression que le film se complait dans une lenteur incompréhensible et inutile qui n’apporte rien au propos. La fin tourne par exemple inexplicablement en rond et tire en longueur comme si le réalisateur était payé à la minute. Et le jeu des acteurs pose à certains moments sérieusement problème. Au final, Shokuzai nous laisse un petit goût amer et un sentiment mitigé parce qu’il y a vraiment de belles choses et une histoire riche, mais on voit trop bien ce que le film aurait pu être et n'est pas.
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Film qui ne laisse pas insensible. Ce film prouve que les traumatismes subis durant l'enfance rejaillissent sous quelque forme que ce soit un jour lorsque l'on devient adulte. Très bien interprété, je suis sortie de la salle dans une bulle irréelle et pourtant très forte en émotion. Chacune des jeunes femmes impliquées réagissant différemment au drame qu'elles avaient vécu dans leur enfance. Psychologiquement film très intéressant et bouleversant. Un moment propre à chaque spectateur, mais personnellement j'ai bien aimé.
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Projeté lors du 15e Festival de Deauville

    Le documentariste français Oliver Meyrou ironisait sur la place de la télévision dans l’art en disant « Le cinéma est un art, la télévision est un meuble ». Il met alors en place une frontière nette entre les deux supports oubliant les passerelles qui les lient : les Séries. Les réalisateurs sont de plus en plus nombreux à tenter l’aventure télévisuelle comme Scorsese (Broadwalk Empire), Assayas (Carlos) ou plus récemment Campion (Top of the Lake). La qualité de l’offre télévisuelle permet même aux réalisateurs d’obtenir des sélections dans les Festivals : Carlos à Cannes, Top of the Lake à Sundance, Berlin et Cannes ainsi que Venise et Deauville pour Shokuzai de Kyoshi Kurosawa. Œuvre de plus de 4h30 transformer en France en un dytique savamment coupé (celles voulaient se souvenir/celle qui voulaient oublier), Shokuzai est avant tout une série en 5 épisodes réalisée pour la chaîne nippone WOWOW. Le passage par le petit écran permet de dilater le temps et ainsi de construire une narration fine sans se poser forcément la question de la nécessité. Il n’y a plus de question de coût/gain de l’image. Jamais Kyoshi Kurosawa n’aurait pu livrer une si grande fresque sur la culpabilité et la rédemption sans utiliser les codes de la série. Il dit d’ailleurs que c’est avec Shokuzai qu’il saisit « ce qu’est la tragédie pour la première fois ».

    L’œuvre de Kurosawa naît de l’envie de narrer les changements perceptibles dû à un traumatisme. L’auteur est travaillé par la question du vide ; dans Shokuzai c’est le vide de la vie dont le souffle s’échappe dans l’horreur. L’horreur est le viol et le meurtre d’Emili par un homme dont l’identification est impossible par le blocage mémoriel des 4 fillettes qui l’ont vu. L’intrigue glisse alors dans la culpabilité et la quête de rédemption suite à la promesse macabre d’une mère vengeresse, Asako. Elle représente le fantôme du passé attendant même Sae, dans le premier épisode, sous un pont à la manière des esprits dans la tradition japonaise. Kurosawa met alors en image les séquelles du passé qui forment le présent.

    Chacune est une facette de la réaction à l’horreur, à cette incursion soudaine dans le monde dur des adultes mais surtout au monde sexué de la gente masculine. Sae (1er Episode) a ainsi développé une peur panique du contact et a mentalement bloqué son corps dans l’enfance s’interdisant la fertilité. Elle se déshumanise sous les traits d’une poupée fantasmée par son mari. Cette stagnation de l’enfance se retrouve avec Akiko (3e Episode) mais Kurosawa la pousse à l’extrême (voire au fantastique) avec cette « femme-ourse », sorte d’adolescente éternelle au comportement animal. Elle s’exclue de la communauté des hommes qu’elle ne retrouvera seulement pour revivre une enfance à travers la fille de la copine de son frère. Pour Maki (2e Episode), c’est dans la rigueur d’un cadre scolaire qu’elle tente d’inculquer les valeurs qui auraient sans doute pu empêcher le drame. Elle se protège par des cours de Kendo qu’elle mettra en pratique lors d’une scène mémorable d’attaque dans une piscine devant ainsi l’héroïne qu’elle n’a pas pu être. C’est comme ça qu’elle paye sa dette. Enfin, Mayu (4e Episode) se détache un peu des 3 autres protagonistes. Elle est sans doute celle à qui le sous-titre celles qui oublient va le mieux. Cependant son comportement de fille volage repose belle et bien sur la perte d’opinion du corps et des atouts féminins.

    Cette dénaturation de l’homme est aussi visuelle. Si le film s’ouvre sur les couleurs douces et colorés de la campagne japonaise dans laquelle les robes des fillettes sont comme des coups de pinceaux. De l’après-midi ensoleillé, le film bascule soudainement dans la nuit noire symbolisant le voile épais de l’horreur qui s’abat sur le film dont seule la lumière rouge des voitures de police amène la lueur macabre. Le rouge chez Kurosawa est la couleur de l’au-delà, c’est ainsi le fantôme d’Emili qui couvre les visages et les culpabilisent. Puis, la photographie bascule dans des couleurs pastelles et dénaturés symbolisant le voile de l’évènement sur les vies brisées que Kurosawa dépeint.

    Shokuzai est également un regard sur la société japonaise. Une société profondément atomisée qui met en exergue la solitude des Hommes. Le vide se comble par le biais de réseaux de connaissances, mais jamais par le hasard des rencontres. Ce vide moral trouve écho dans l’image de dépeuplement qui se dégage des lieux : maisons abandonnées, gymnases vides. De plus, se dégage de l’œuvre de Kurosawa un certain machisme social avec des mariages arrangés, des femmes-objets. Les hommes sont réduits à des archétypes qui regroupent les malversations souvent attribuées au sexe masculin. Cependant la rédemption de l’homme est progressive : d’abord par l’ambiguïté du frère d’Akiko (3e Episode). Le rôle du père d’Emili pourtant malsain parvient à dégager une certaine pitié bienveillante excusant presque son geste.

    Shokuzai est une fresque psychologique intéressante, mais elle repose néanmoins sur une longueur et sur une exagération des situations qui perd parfois le spectateur. Kyoshi Kurosawa montre son talent de réalisateur mais s’autorise parfois des envolés très « télévisuelles ». Shokuzai fascine tout de même dans ses incursions au bord de l’irréel.
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Le deuxième volet de la saga Shokuzai en salle, je me précipite dans le cinéma le plus proche pour avoir enfin la révélation que j'attends impatiemment depuis une semaine. Un second opus tout aussi abouti que le premier dans lequel on retrouve encore une fois des prestations d'actrices remarquables. L'histoire continue à avancer et on explore deux nouvelles vies relativement sombres tandis que la mère cherche désespérément un indice sur le meurtrier. Un scénario très bien écrit qui fait bouger l'histoire comme il le faut, même si deux ou trois passages sont un peu lents. La musique est là encore excellente, les morceaux choisis sont tous assez sobres mais ne laissent vraiment pas indifférent le spectateur. Le plus gros point fort du film n'est autre que sa photographie absolument remarquable. On est donc scotchés à nos sièges pendant 2h30, on attend que le moment fatidique arrive et lorsqu'il se produit c'est avec beaucoup de sentiments contradictoires qu'on l'accueille. Un film qui fait ressentir de l'étonnement mais surtout, en grande partie, de la tristesse et qui se termine par une des plus belles scènes de cinéma que j'ai pu voir cette année.
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