Derniers Avis : Gemma Bovery - Page 15

On pourra toujours regretter le manque de relief du scénario qui, une fois la surprise initiale passée, ne laisse entrevoir plus aucun suspense. On pourra toujours fustiger le manque de rythme. On pourra toujours se demander si les longue scènes érotiques ne sont pas seulement là pour contenter le public masculin. Toujours est-il que le charme esthétique de la Normandie joue à plein, de même que la force tranquille qui se dégage du jeu d'un Luchini plus délicieux que jamais. "Gemma Luchini", ce n'est finalement pas tant un film prout prout qui contentera le bobo moyen pas très regardant qu'un film très agréable destiné au plus large des publics qui soit.

Je m'étais attendue à beaucoup de longueurs suite aux critiques des spectateurs sur Gemma Bovery, et donc à ne pas apprécier le film. Ce n'est pas le film du siècle mais j'ai tout de même bien aimé, et ce grâce à Fabrice Lucchini. Il m'a fait éclaté de rire à plusieurs reprises. Gemma Aterton est hypnotisante. Mais il est vrai que pour apprécier ce film, il faut ne pas être rebuté des histoires centrées quai uniquement sur un personnage masculin étant complètement fasciné par une femme.

Sans Luccchini, pas de film. C'est vraiment inintéressant, ridicule et sans intérêt.
Heureusement que Lucchini est top, et encore, c'est à peine suffisant.

Distrayant au final malgré quelques longueurs. Pour les amateurs de Luchini et de la beauté "nature" de Gemma Arterton.

Un film honnête et divertissant, avec un plaisant parfum de folie, fréquent chez Anne Fontaine. Voir Fabrice Lucchini jouer sobrement n'est pas courant : il s'en sort bien. Les acteurs, bien dirigés, sont tous bons. J'y ai beaucoup souri, pas mal ri. Sans toutefois retrouver l'originalité ni l'émotion des autres films de la réalisatrice.

Cette semaine, c'est pas dur, y a un seul bon film. Mais alors bon de chez très bon. Ce film est un capuccino de bonheur, un maëlstrom de délices, un nirvana de littérature, d'amour et de cinéma. Bon, j'essaie d'imiter tant bien que mal Fabrice Luchini qui est l'acteur le plus fou d'enthousiasme que je connaisse. Avec ce film-là, Anne Fontaine (que je connais bien parce que figurez-vous qu'elle a joué dans le seul film dont j'ai donné l'idée originale, il y a longtemps, hein, très longtemps de ça, ça s'appelait Si ma gueule vous plaît) a fait un petit chef d'oeuvre. Ou un grand chef d'oeuvre. Enfin, un chef d'oeuvre. C'est le meilleur film de Lucchini et évidemment son meilleur rôle. Cette fois, il est toujours littéraire, comme d'habitude, mais en plus il est boulanger en Normandie. Il faut le voir pétrir la pâte, on dirait qu'il pétrit une femme, c'est d'une sensualité ! Alors quand une superbe jeune anglaise débarque et qu'elle s'appelle en plus Gemma Bovery, il devient dingue d'elle, il s'identifie à Flaubert, et il veut changer son destin pour pas qu'elle finisse comme la malheureuse Emma Bovary qu'on sait, l'héroïne de Flaubert. C'est ravissant, c'est joli, c'est mignon. C'est pas du tout enquiquinant, c'est délicieusement suave, c'est un instant d'infini qui a un goût de fleur. Tu vois, moi aussi je sais faire des citations, Fabrice.

Grande sobriété et efficacité du jeu d'acteur de Lucchini dans ce rôle de boulanger grand amateur de littérature.
Transposer Emma Bovary dans le monde d'aujourd'hui est un pari réussi.

Un film sans prétention et qui fait du bien tout simplement. L'accent de Gemma est irrésistible, tout comme le talent de Luchini. De plus, la BO accompagne parfaitement le film.

J'ai du mal à comprendre l'engouement pour ce film lent, sans point de vue, porté par un duo d'acteurs qui joue côte à côte mais pas l'un avec l'autre... Et que dire de la crédibilité de Fabrice Luchini en boulanger ! On a l'impression qu'il n'y croit pas lui même. Je me suis ennuyée dès la première minute...
Gemma Aterton, certes superbe, est de tous les plans et filmée sous toutes les coutures et toutes les toilettes possibles. C'est "Martine à la campagne". La musique de Bruno Coulais, assez "présente" et amusante avec ses pizzicati de cordes façon bande son de "Desperate Housewives", tente de booster (en vain) le film.
Seuls trois petites choses m'ont tenues éveillée : j'ai reconnu les lieux de tournage (je suis du coin)... La fin est plutôt mieux que le début... Et Elsa Zylberstein compose un personnage de grande bourgeoise franco-anglais très réjouissant. Sinon, BOF !

Un film plutôt réussi, résultat d'un mélange entre la plastique de l'héroïne, le cabotage du narrateur et le parallèle avec un des chef d'œuvre de la littérature française. Le tout servi avec un dessert surprise. Un bon moment de cinéma.

"Parfois la vie se surprend à imiter l'art" ... Tout est dit, ou presque. La vie imite-t-elle vraiment l'art ou bien est-ce l'art qui se fait tableau de la vie ? Un peu de l'un, un peu de l'autre ; le tout est de savoir regarder, d'apprendre à voir et de comprendre que ce sont au creux des détails du quotidien que se dessinent les plus beaux prodiges. A travers sa passion pour l'incontestable chef d'oeuvre qu'est Madame Bovary, Martin Schubert ( alias Fabrice Lucchini) redécouvre le quotidien, sa propre vie, ses drames et ses instants de délices. Pris dans la tourmente des désirs, des amours, des silences et des inavoués ; tour à tour personnage et spectateur, c'est tout un panel de sentiments et de sensations que nous offre Monsieur Lucchini, qui excelle à ce jeu là ! A la fois d'une tyrannie attendrissante et d'une douceur despotique, on le déteste, on l'adore MAIS surtout on le remercie de nous replonger au coeur de la littérature classique avec rires, émotion et simplicité.Gemma Bovery nous procure un bon moment de détente qui donnera envie, à coup sûr, de (re)tourner les pages d'un bon vieux roman du XIXème.

Drôle touchant et plutôt joli, Gemma Bovery est une belle réinterprétation portée par un duo Luchini / Arterton au top. De belles trouvailles dans la mise en scène, des dialogues qui passent bien et beaucoup de surprises... Indéniablement un bon film.

Très agréable transposition du roman "Emma Bovary" de Flaubert. Le casting est bon, en particulier le jeu de Fabrice Luchini.Le rythme du film est parfois un peu lent, estompé par de nombreux traits humoristiques.

Un visage gracieux clairsemé de touches de rousseur, une bouche pulpeuse qui croque dans un quignon de pain avec une gourmandise communicative, un regard de chat qui vous hypnotise, des courbes affriolantes qui se dessinent sous des petites robes légères, une voix mutine qui se fait tour à tour grave et charmeuse, une gestuelle tout en sensualité (pétrir une boule de pain relève désormais du fantasme de bien des spectateurs)… Charnelle et voluptueuse, Gemma Arterton est "Gemma Bovery", jeune londonienne pleine de fraîcheur qui va bien vite chercher à tromper l’ennui dans les bras d’un bel amant, au grand dam du boulanger (Fabrice Luchini, évidemment parfait), voisin un tantinet intrusif qui s’improvise narrateur fantasque de cette histoire romanesque pour notre plus grand plaisir.

Adapté du roman illustré de Posy Simmonds (auteur de Tamara Drewe, également incarnée à l’écran par Miss Arterton), "Gemma Bovery" est une comédie pleine de verve aux dialogues percutants qui souligne avec une ironie plaisante les travers de chaque personnage (de l’héroïne un brin naïve à l’apollon pleutre en passant par la bourgeoise bêcheuse ou le mari crédule)...

Peu d'action , des grands passages où on ne comprend rien, car ils parlent en Anglais. A déconseiller