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    Les Confins du monde
    Note moyenne
    3,0
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    103 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 292 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Le 9 mars 1945 en Indochine. Les troupes japonaises attaquent par surprise l'administration coloniale française. Trois mille Français seront tués. Robert Tassen, un jeune militaire (Gaspard Ulliel) échappe de peu au massacre. Remis sur pied au cœur de la jungle dans un village, il rejoint les rangs de l'armée française. Il n'a qu'une idée fixe : se venger.

    Guillaume Nicloux tisse une œuvre parmi les plus intéressantes du cinéma français. Longtemps il a signé des polars atypiques : "Le Poulpe", "Une affaire privée", "Cette femme-là"... Puis son cinéma a pris le large : avec François Cluzel au départ du Vendée Globe ("En solitaire"), avec Gérard Depardieu et Isabelle Huppert dans la Vallée de la Mort ("Valley of Love").

    C'est au Vietnam qu'il nous entraîne dans un film historique qui rappelle inévitablement "La 317ème Section" et "Apocalypse Now". Comme dans le film de Pierre Schoendoerffer, il suit les traces de quelques hommes de troupe, abandonnés à eux-mêmes dans la moiteur tropicale, se battant contre un ennemi invisible dans un milieu hostile. Comme dans le film de Francis Ford Coppola, "Les Confins du monde" a pour héros un soldat perdu dans sa folie.

    Il est difficile de dire si Gaspard Ulliel est un bon acteur tant son regard bizarrement louche, ses yeux étonnamment bleus détournent l'attention du reste de son jeu. Guillaume Nicloux en tire le meilleur parti, y trouvant l'illustration la plus frappante de l'obnubilation contagieuse.

    Mais la mécanique tourne à vide. Le personnage interprété par Gaspard Ulliel, muré dans son désir de vengeance, n'évolue pas. Fou au début, il est fou à la fin. Et ce n'est pas le contact d'un frère d'armes (Guillaume Gouix), d'un écrivain philosophe (Gérard Depardieu) ou d'une prostituée au cœur pur (Lang Khê Tran) qui le fera changer.

    Le montage n'arrange rien qui alterne des scènes brèves presqu'impressionnistes à d'autres d'une longueur dilatée, comme s'il s'agissait de reproduire le rythme syncopé du temps sous l'équateur, de ses brusques orages, de ses chaleurs immobiles.

    On aurait aimé être transporté par ce film ambitieux tourné aux confins du monde, avec une brochette de stars, sur une page méconnue de notre histoire. Hélas, on n'est pas touché par cette histoire désincarnée alors même qu'elle a le corps (corps assassinés, démembrés, malades, blessés par balles...) comme centre de gravité.
    AllocineP.
    AllocineP.

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    Grand film..violence extrême de cette guerre d’indochine,
    Gaspard ulliel magistral,photographie très belle
    Yves 4.
    Yves 4.

    92 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2018
    superbe film sur le passé colonial de la France.
    Action se déroulant Fin 1945 et début de la guerre d'Indochine.
    Gaspard Ulliel , soldat meurtrie mais amoureux.
    A voir.
    Arthur L.
    Arthur L.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Très belle réussite de Guillaume Nicloux. Grâce à ses images sublimes, le réalisateur nous propose un film bouleversant au coeur de l'Indochine des années 40. Tiraillé entre la solitude, la vengeance et son besoin/désir d'amour, Gaspard Ulliel, lui, nous offre un jeu d'acteur d'anthologie. Je recommande ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Cette intrigue intimiste au sein du chaos, desservie par une mise en scène brute fait des "Confins du monde" un objet rare du genre. À la fois cru et sublime, le film nous transporte au coeur de l’atmosphère viscéralement pesante d'un conflit rarement mis en images par le cinéma français. Pour autant, Nicloux nous offre bien plus qu'une immersion dans un contexte historique, loin d’être l’unique sujet de ce film de guerre dont on ne ressort que difficilement indemne.
    Solène C.
    Solène C.

    38 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Les Confins du Monde est un grand film : captivant, vénéneux, sensuel et violent, porté par une distribution exceptionnelle (Gaspard Ulliel, Guillaume Gouix, Gérard Depardieu) et une très belle photographie (en 35mm) .
    leoufdefilm1
    leoufdefilm1

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Gaspard Uliel, incroyable, un film fort et intense qui nous emmène dans les jungles vietnamiennes
    A voir absolument
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    385 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    L’observation mutique, quasi clinique de la mise en scène et l’incarnation parfois distanciée des acteurs sont peut être dignes vis-à-vis du sujet, mais peinent à embarquer dans ce récit de vengeance par nature viscérale. Le contraste entre cette approche plutôt cérébrale, conceptuelle et la simplicité de l’intrigue intriguent avant d’ennuyer, passant d’une force à une faiblesse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Un film clivant , hypnotique et mystérieux oú durgit BUNUEL ( LA MORT EN CE JARDIN ), GODARD , CIMINO ; COPOLLA, FASSBINDER ,, LAM LE (POUSSIERE D'EMPIRE )et VALLEY OF LOVE . i Incorfortable , violent , utérin , méditatif et terriblement humain . En Indochine loin du pompier ou du carton pate de WARGNIER et du cliché de Barrage du Pacifique de Rithy Panh, une oeuvre en apesanteur , un voyage en immersion visuel et auditif , une reverie sous opium , et du charnel , du sexe brutal filmé frontalement , une poésie des corps et de l´ espace :,

    L' intrigue est minimaliste , évidée , remplie d´ellipses , une invitation au voyage dans son intime:et à se perdre :

    Au delà de Depardieu en image tutélaire , un GASPARD ULLIEL ; aprés EVA en usurpateur d'ídentité ; revenu des morts comme le Colonel CHABERT qui doit d´abord justifier de son existence restera en éternelle survivance , rempli de vengeance est juste magique , magnétique et incarné : il a ce regard , une démarche féline et porte en lui le courage au delà de la frontière des mots et une respiration de l´ordre d´un ange ou d'un messager de Dieu à l ínstar de Terance Stamp de THEOREME de PASOLINI .

    Quant á Guillaume GOUIX ;il es terrien , rempli de secrets , un Charles VANEL jeune ,ou un Jean YANNE gouailleur , terriblement humain , avec un lourd secret inavouable , habite l'espace de manière animale , brute et loyale : Du grand art -

    Une traversée sensuelle , arborée , feuillue , pluvieuse , tropicale , groupale au masculin et des scénes á la Conrad ; á la Hemingway et à la Romain GARY adossée aux sons et 'a la musique envoutants.

    Du grand art qui donne accès au monde de l'invisible et de l'ímpalpable´:

    Du grand art avec une dimension métaphysique apportant des questions et non des réponses :
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Vu et avis le 20181204

    Film étrange. Son principal intérêt est l ambiance, l atmosphère dégagée, les impressions ressenties. Il a pourtant une bonne histoire mais ne s appuie pas beaucoup dessus.

    .-.-.-.-.-.-.

    Cela donne un film intéressant bien qu un peu déroutant. 10% des dialogues ne me semblent pas compréhensibles, l histoire paraît compliquée du fait des nombreux manques, mais en même temps, une fois le film fini, on se rend compte que l histoire, les péripéties ne sont qu un prétexte et finalement que peu importe cette histoire racontée, l’intérêt du film réside ailleurs.

    .-.-.-.-.-.-.

    Les confins du monde, pour moi, raconte l acceptation de la mort, la perte d ambition, d envie. Je n ai pas compris ou se situe cette scène d ouverture du film, la prostration dans le village. Vu que le film est quasiment exclusivement chronologique, on peut imager son époque et son sens par rapport au récit, mais je n ai pas de certitude.

    Toujours est-il que la seconde scène du film, le vietnamien avec son flambeau et les ex-prisonniers, le film ne semble commencer par Robert qui retrouve l envie et le film raconte comment il la reperd.

    .-.-.-.-.-.-.

    Je n ai pas vu ce que le synopsis suggère, que sa relation avec mai l atteint, le fait évoluer. Mai provoque un bouleversement de ses croyances. Je n ai vraiment pas vu cela et un bouleversement, cela semble bien improbable de le rater. Il devrait y avoir un avant et un après, une différence entre les deux. Je pense que le synopsis n est pas bien conforme au film.

    .-.-.-.-.-.

    Mais cela importe peu, car ce qui reste du film est une ambiance, un goût pour l introspection, une désillusion très bien représentée.
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    Le réalisateur a cru faire l’Apocalypse Now du cinéma français. Il n’y a absolument rien à conserver d’un tel naufrage. J’ai failli quitter la salle lors de sa projection à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes mais je n’ai pas voulu manqué de respect à l’équipe du film
    velocio
    velocio

    1 170 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    "Les confins du monde" est le 16ème long métrage de Guillaume Nicloux. Un film dans lequel il nous transporte en Indochine, juste à la fin de la seconde guerre mondiale. Pour être vraiment précis, le film commence le 9 mars 1945, le jour où, dans le nord du pays, eut lieu le coup de force de l'armée japonaise contre l'armée française. Le jour où Robert Tassen, un militaire français, a vu son frère se faire décapiter et sa belle-sœur, enceinte, se faire éventrer, le bébé étant sorti de son ventre et cousu à elle. Robert, lui, va arriver à sortir vivant d'un tas de cadavres et à rejoindre l'armée française. Il pourrait rentrer en France mais il refuse : il veut se venger de Vo Binh, un chef vietnamien qui a assisté, sans s'y opposer, au massacre perpétré par les japonais.
    Le film nous fait suivre son parcours. Il montre l'atmosphère délétère qui règne dans l'armée française, le rôle de l'alcool et de l'opium, les insultes sexistes et homophobes. Robert va faire 2 rencontres importantes : celle de Maï, une jolie prostituée vietnamienne dont il va tomber amoureux ; celle de Saintonge, un écrivain français, observateur de la situation, au comportement ambigu.
    Alternant scènes d'un grand réalisme et scènes à la limite de l'onirisme, scènes très intenses et scènes contemplatives, le réalisateur propose une vision très personnelle de la guerre. Avec l'aide de David Ungaro, son Directeur de la photographie, il nous offre aussi de magnifiques images des paysages vietnamiens, tournées en 35 mm. Gaspard Ulliel est excellent dans le rôle de Robert, tout comme Gérard Depardieu dans celui de Saintonge, Guillaume Gouix dans celui de Cavagna, compagnon d'arme de Robert, et Lang-Khê Tran dans celui de Maï. Quant à la très belle musique proposée par l'américaine Shannon Wright, elle sait être présente sans pour autant être envahissante.
    helios62
    helios62

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    je met 5 étoiles pour ce film très bien filmé dans ce milieu très difficile. Le jeu des acteurs est top ....avec gérard depardieu, gaspard ulliel, et la révélation guillaume gouix.
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