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    Les Confins du monde
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    103 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    770 abonnés 2 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Le film dans sa démarche se lit comme un journal, par séquences assez indépendantes, appelées ….. juillet, septembre , décembre , 1946, etc.….On est proche de la 317 -ème section de Pierre Schoendoerffer, avec un soldat en proie à des démons intérieurs…..Le style est magnifique, villages, forêts, couleurs, pluies, mais certaines scènes sont proches de l'insoutenable spoiler: (tête tranchée, cadavre rempli d'asticots)…
    .Il y a un grand esthétisme entre l'image et la musique, les lumières, les poses des acteurs en ce temps de guerre du Vietnam…..Le ton est sobre et l'histoire s'oriente autant du côté de la guerre (scènes improbables) que d'une histoire d'amour impossible avec une belle prostituée (Maï)….On notera la performance de Gaspard Ulliel qui gagne en sobriété en vieillissant….L'apparition de Depardieu est mal définie, la connivence entre cet écrivain, et le militaire Ulliel, ne m'a pas convaincu….. Pour le reste, je reste admiratif sur le style, moins sur la "folie" supposée de ce militaire hanté par la guerre er l'amour, "elle" ne passe pas sur l'écran …..Je conseille cependant
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    Voilà un film intriguant -et anachronique. Quoi! au XXIème siècle, faire un film sur la guerre d'Indochine (celle des Français, celle du Nord), alors que les Américains ne font même plus de films sur la guerre du Vietnam (celle des US, celle du Sud)?

            Les premières images, d'une stupéfiante beauté (ces collines coniques, recouvertes d'une végétation drue, serrées les unes contre les autres et émergeant de la brume...) nous font immédiatement penser à Pierre Schoendoerffer. On est éblouis, fascinés....

            Le personnage du jeune héros perdu, déboussolé, enfermé dans sa rage, participe, lui aussi, du même univers. Robert, engagé dans l'armée, est parti voir son frère qui vit dans le Nord, avec sa jeune femme enceinte, juste au moment où les Japonais se livrent à un abominable massacre des populations civiles. Robert survit par miracle. On le voit émerger de dessous un amoncellement de cadavres, dans une fosse, et parvenir à s'enfuir. Guillaume Nicloux, ça doit être ça la modernité, se complaît aux images bien gores de corps démembrés que son illustre prédécesseur aurait sans nul doute évitées... Il a vu un des lieutenants d'Ho Chi Minh assister impassible aux exactions japonaises. Robert n'a plus qu'une idée fixe: le retrouver et lui faire payer. Quête absurde, qui le conduit à utiliser des prisonniers Viet Minh, recrues bien peu fiables...., Mutique, enfermé en lui même, il est incapable d'être autre chose que violent, même vis à vis de son frère d'armes et copain Cavagna (Guillaume Gouix), même vis à vis de la petite prostituée dont il est tombé amoureux, Mai (Lang-Khe Tran). Gaspard Uliel, bien loin des charmants jeunes hommes romantiques qu'il a pu interpréter, est saisissant dans ce rôle aux frontières de la folie.

            Enfin, il y a Saintonge, remarquablement interprété lui aussi par l'énorme -dans tous les sens du terme!- Gérard Depardieu, écrivain amoureux du Vietnam, qui a perdu successivement sa femme et son fils et qui, lui, essaye de transcender sa détresse, sa souffrance pour en faire quelque chose, ce qu'il tente de transmettre à Robert, mais celui ci n'est pas en mesure d'entendre ce genre de discours.

            Oui, c'est un beau film, très intéressant, aux images sublimes et qui pose de vraies questions: comment supporter l'insoutenable? Comment survivre à l'insoutenable? A voir.
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    Le réalisateur a cru faire l’Apocalypse Now du cinéma français. Il n’y a absolument rien à conserver d’un tel naufrage. J’ai failli quitter la salle lors de sa projection à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes mais je n’ai pas voulu manqué de respect à l’équipe du film
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Guillaume Nicloux avait tourné avec Depardieu et Huppert dans un endroit exotique, près de la mer, où il était question de deuil et de mélancolie. Cette fois, le réalisateur s’attaque à un espace et une époque tout aussi exotiques, à savoir l’Indochine, en pleine guerre de décolonisation. Mais, curieusement, le cinéaste déploie les mêmes thèmes à savoir le deuil, la mort, sur un fond à la fois très écrit et d’une violence très crue. Car les combats battent leur plein, dans cette forêt tropicale épaisse, où les villageois, pour échapper à l’emprise des Japonais ou des Français, sont capables de toutes les trahisons.
    « Les confins du monde » décrit avec puissance, les radicalités terribles dont est capable l’espèce humaine. La complaisance n’a pas de place dans ce film où les tortures, les têtes décapitées, les manipulations et les comportements psychopathiques abondent. Heureusement, le réalisateur choisit de porter ce récit brutal par la figure quasi initiatique de Robert Tassen par un Gaspard Ulliel, tout aussi beau que charismatique. Le comédien s’engage dans cette épopée belliqueuse où il est question de vengeance et de la tragédie du monde. Il faut souligner l’originalité du film, à savoir la guerre d’Indochine, qui est peu connue des français, et très rarement traitée sur un grand écran.

    La beauté traverse de part en part ce film, malgré la violence du propos. La photographie met en valeur des paysages merveilleux de la forêt dont on pressent l’immensité, la magie et la terreur. Gaspard Ulliel s’intègre dans cette densité verte, aux côtés d’une jeune prostituée, troublante et fascinante.

    « Les confins du monde » est un film original, réussi, qui dénote une nouvelle fois le grand talent de son auteur, Guillaume Nicloux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 301 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Le 9 mars 1945 en Indochine. Les troupes japonaises attaquent par surprise l'administration coloniale française. Trois mille Français seront tués. Robert Tassen, un jeune militaire (Gaspard Ulliel) échappe de peu au massacre. Remis sur pied au cœur de la jungle dans un village, il rejoint les rangs de l'armée française. Il n'a qu'une idée fixe : se venger.

    Guillaume Nicloux tisse une œuvre parmi les plus intéressantes du cinéma français. Longtemps il a signé des polars atypiques : "Le Poulpe", "Une affaire privée", "Cette femme-là"... Puis son cinéma a pris le large : avec François Cluzel au départ du Vendée Globe ("En solitaire"), avec Gérard Depardieu et Isabelle Huppert dans la Vallée de la Mort ("Valley of Love").

    C'est au Vietnam qu'il nous entraîne dans un film historique qui rappelle inévitablement "La 317ème Section" et "Apocalypse Now". Comme dans le film de Pierre Schoendoerffer, il suit les traces de quelques hommes de troupe, abandonnés à eux-mêmes dans la moiteur tropicale, se battant contre un ennemi invisible dans un milieu hostile. Comme dans le film de Francis Ford Coppola, "Les Confins du monde" a pour héros un soldat perdu dans sa folie.

    Il est difficile de dire si Gaspard Ulliel est un bon acteur tant son regard bizarrement louche, ses yeux étonnamment bleus détournent l'attention du reste de son jeu. Guillaume Nicloux en tire le meilleur parti, y trouvant l'illustration la plus frappante de l'obnubilation contagieuse.

    Mais la mécanique tourne à vide. Le personnage interprété par Gaspard Ulliel, muré dans son désir de vengeance, n'évolue pas. Fou au début, il est fou à la fin. Et ce n'est pas le contact d'un frère d'armes (Guillaume Gouix), d'un écrivain philosophe (Gérard Depardieu) ou d'une prostituée au cœur pur (Lang Khê Tran) qui le fera changer.

    Le montage n'arrange rien qui alterne des scènes brèves presqu'impressionnistes à d'autres d'une longueur dilatée, comme s'il s'agissait de reproduire le rythme syncopé du temps sous l'équateur, de ses brusques orages, de ses chaleurs immobiles.

    On aurait aimé être transporté par ce film ambitieux tourné aux confins du monde, avec une brochette de stars, sur une page méconnue de notre histoire. Hélas, on n'est pas touché par cette histoire désincarnée alors même qu'elle a le corps (corps assassinés, démembrés, malades, blessés par balles...) comme centre de gravité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Cette intrigue intimiste au sein du chaos, desservie par une mise en scène brute fait des "Confins du monde" un objet rare du genre. À la fois cru et sublime, le film nous transporte au coeur de l’atmosphère viscéralement pesante d'un conflit rarement mis en images par le cinéma français. Pour autant, Nicloux nous offre bien plus qu'une immersion dans un contexte historique, loin d’être l’unique sujet de ce film de guerre dont on ne ressort que difficilement indemne.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Un film de guerre réalisé par un cinéaste français : la chose n'est pas si courante et mérite par conséquent qu'on la souligne. L'action se situe en Indochine, en 1945, au moment où la puissance coloniale française a maille à partir avec les troupes du Viêt Minh quelque temps après le coup de force du Japon. Un soldat, le lieutenant Tassen, magistralement incarné par Gaspard Ulliel, se retrouve miraculeusement rescapé d'un charnier où a péri son frère. Sauvé par une très jeune fille, il n'a dès lors de cesse de venger la mort de ce frère en abattant le responsable de la tuerie, un lieutenant d'Hô Chi Minh. Animé d'une rage sans faille, il forme son propre commando et part avec quelques hommes dont des prisonniers ennemis à travers la jungle la plus hostile. Le spectateur se trouve alors plongé dans un univers où la violence est de mise - les scènes de cruauté sont nombreuses, à la limite de l'insoutenable, diront certains -, laissant toutefois quelques phases de répit dues essentiellement à deux personnages, une jeune prostituée, sensuellement incarnée par Lang-Khê Tran, et un écrivain grand lecteur de saint Augustin, auquel Gérard Depardieu prête son physique et sa présence mais aussi son impeccable diction. Ce sont précisément ces deux personnages, mais aussi l'ami de Tassen, incarné par l'excellent Guillaume Gouix, qui confèrent au film une grande partie de sa richesse : le désir constamment à fleur de peau chez la jeune prostituée, le désir également chez Cavagna, l'ami de Tassen, mais un désir cette fois refoulé, et enfin la sagesse et le mysticisme liés à un deuil éprouvant chez l'écrivain qui va se prendre d'affection pour le lieutenant en proie à son désir de vengeance. Bien sûr, on ne peut que penser à "Apocalypse Now" tant cette quête menée par Tassen conduit à une sorte de névrose, voire de folie "au cœur des ténèbres" pour reprendre le titre fameux de Joseph Conrad, névrose et folie qui explosaient comme on le sait dans le film de Coppola. Guillaume Nicloux est un cinéaste qui compte désormais : si son film a parfois tendance à manquer de rigueur, l'inspiration est vraiment au rendez-vous et les plans parfois très longs et d'une beauté saisissante, parfois au contraire d'une extrême brièveté, confèrent à l'ensemble un mouvement, une dynamique, une nervosité qui ne laissent aucune chance à l'ennui de s'installer chez le spectateur. Seul bémol : le côté grand-guignolesque de quelques scènes qui peut heurter certains spectateurs ou en amener d'autres à sourire.
    elbandito
    elbandito

    318 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Habile métaphore sur la folie des soldats dans l’isolement du conflit et la confrontation avec un univers hostile et inconnu dans lequel tous leurs repères sont modifiés. Porté par l’entêtement de sa vengeance, Gaspard Ulliel brille par une interprétation incandescente, parfaitement épaulé par un Gérard Depardieu fantomatique mais diablement présent. Les confins du monde sont un univers trouble et envoûtant, sublimé par un réalisateur inspiré, Guillaume Nicloux, qui nous invite à une sorte d'Apocalypse Now à la française.
    moket
    moket

    445 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Moiteur et violence crue transparaissent à l'écran pour créer une atmosphère malsaine et envoutante, mais le film ressemble à un errement dans la jungle sans réelle direction et en devient ennuyeux.
    Guiciné
    Guiciné

    132 abonnés 1 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Un film d’une puissance psychologique rare, où les silences sont profonds et la lenteur habitée, grâce à une mise en scène engagée et une interprétation forte. Un grand film moderne.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    172 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    Contrairement à d'autres critiques, j'ai trouvé que le jeu des acteurs et les dialogues sonnent juste. Sauf peut-être les propos de l'officier "humain" qui s'indigne de certaines pratiques sanguinaires. La cruauté de la guerre sonne elle aussi juste. Mais le réalisateur semble renvoyer dos à dos la cruauté d'une population opprimée et celle des soldats de l'impérialisme français. Au delà de cet aspect idéologique, le plus gros défaut de ce film, c'est son scénario décousu qui laisse le spectateur sur sa faim. Le personnage de Depardieu est par exemple totalement inutile et la dernière séquence sans lien avec le reste du film et dépourvue d'intérêt. Au final, un mélange d'Apocalypse now et de la 317ème section, le souffle en moins.
    HawkMan
    HawkMan

    154 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juin 2020
    Les Confins du Monde reprend l'histoire d'un soldat français durant la guerre d'Indochine qui voudra se venger d'un massacre dont il fut le seul survivant et auquel sera tué son frère. Au sein d'une garnison française, ce soldat sera dépassé par la cruauté des viet-minh et se retrouvera ébranlé par sa rencontre avec une prostituée Indochinoise.
    Bon, j'avoue sortir complètement déçu de ce film qui me paraissait au départ terriblement intéressant sur un sujet si peu présent au cinéma et pourtant pour lequel tant de choses sont à dire. Mais je n'ai pas été pris par la noirceur, la folie et le rythme du film qui se révèle peu passionnant et qui décroche complètement le téléspectateur au bout de quelques minutes. Même le rôle de Depardieu me semble complètement inutile ici.
    Bref : un échec pour moi aux confins du monde...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    587 abonnés 2 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    On aime arpenter les forêts d’Indochine en compagnie de Gaspard Ulliel, respirer l’opium et contempler des corps hostiles pourtant aimants s’entrechoquer. On aime la confrontation quasi surréaliste avec un Gérard Depardieu méditatif tout droit sorti de Valley of Love, qui apporte une brume philosophique sur le deuil et la souffrance assez intéressante. Si seulement Guillaume Nicloux ne péchait pas par excès de formalisme, ne s’enlisait pas dans un brouillage artificiel de la narration à grands coups de coupes brutales, de ralentis parfois pompeux, d’indications saisonnières ou annuelles ! Là où Valley of Love trouvait le parfait équilibre entre recherche formelle et drame d’une quête hasardeuse plaçant deux comédiens monumentaux face au monumental et silencieux désert américain, Les Confins du monde structure l’errance de ses protagoniste par des écrans noirs sur lesquels défilent des dates. À quoi bon le temps lorsque tout nous retient, malgré nous, en territoire ennemi, lorsque le seul ennemi dont nous poursuivons les traces n’est autre que notre colère, notre haine, notre souffrance ? Il faut savoir faire confiance au chaos apparent d’un récit pour lui laisser l’occasion de générer sa propre structure – aussi enlisée puisse-t-elle paraître – et en tirer une force immersive accrue. On aurait aimé se perdre dans la forêt ; nous n’en avons que respiré l’air, aussi suffoquant soit-il. Demeure une belle expérience de cinéma qui confirme le très grand talent de son réalisateur.
    Arthur L.
    Arthur L.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Très belle réussite de Guillaume Nicloux. Grâce à ses images sublimes, le réalisateur nous propose un film bouleversant au coeur de l'Indochine des années 40. Tiraillé entre la solitude, la vengeance et son besoin/désir d'amour, Gaspard Ulliel, lui, nous offre un jeu d'acteur d'anthologie. Je recommande ce film.
    velocio
    velocio

    1 180 abonnés 3 041 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    "Les confins du monde" est le 16ème long métrage de Guillaume Nicloux. Un film dans lequel il nous transporte en Indochine, juste à la fin de la seconde guerre mondiale. Pour être vraiment précis, le film commence le 9 mars 1945, le jour où, dans le nord du pays, eut lieu le coup de force de l'armée japonaise contre l'armée française. Le jour où Robert Tassen, un militaire français, a vu son frère se faire décapiter et sa belle-sœur, enceinte, se faire éventrer, le bébé étant sorti de son ventre et cousu à elle. Robert, lui, va arriver à sortir vivant d'un tas de cadavres et à rejoindre l'armée française. Il pourrait rentrer en France mais il refuse : il veut se venger de Vo Binh, un chef vietnamien qui a assisté, sans s'y opposer, au massacre perpétré par les japonais.
    Le film nous fait suivre son parcours. Il montre l'atmosphère délétère qui règne dans l'armée française, le rôle de l'alcool et de l'opium, les insultes sexistes et homophobes. Robert va faire 2 rencontres importantes : celle de Maï, une jolie prostituée vietnamienne dont il va tomber amoureux ; celle de Saintonge, un écrivain français, observateur de la situation, au comportement ambigu.
    Alternant scènes d'un grand réalisme et scènes à la limite de l'onirisme, scènes très intenses et scènes contemplatives, le réalisateur propose une vision très personnelle de la guerre. Avec l'aide de David Ungaro, son Directeur de la photographie, il nous offre aussi de magnifiques images des paysages vietnamiens, tournées en 35 mm. Gaspard Ulliel est excellent dans le rôle de Robert, tout comme Gérard Depardieu dans celui de Saintonge, Guillaume Gouix dans celui de Cavagna, compagnon d'arme de Robert, et Lang-Khê Tran dans celui de Maï. Quant à la très belle musique proposée par l'américaine Shannon Wright, elle sait être présente sans pour autant être envahissante.
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