Avis : Bande de filles - Page 10

Vu en avant-première en présence de Céline (vraiment cool d'ailleurs). Ayant adoré Naissance des pieuvres et Tomboy, j'attendais ce film avec beaucoup d'impatience et je n'ai pas été déçu. Loin d'être un film sur les cités comme beaucoup pourront penser, Bande de filles retrace le parcours d'une ado qui se cherche et qui cherche sa place dans cette société, bref un thème universel. Les 4 actrices sont vraiment criantes de vérité et rendent cette bande vraiment très attachante, mention particulière à l'actrice principale, formidable. On sent clairement la patte de Sciamma à la vision de ce film, les plans, les couleurs, la musique. On se laisse transporter pendant près de 2h et on en redemande, un film euphorisant.

Oui pour la prestation des actrices, pour la plupart leur premier rôle au cinéma.
Une peinture sociale des banlieue, surtout de la condition des filles noires .
On y voit ces filles qui refusent le poids des traditions et toutes les conséquences de cette trajectoire.
Certes un peu long , mais a tenu son contrat

Le film de Céline Sciamma est un bijou d'écriture. Héritage de sa formation à la Fémis, la réalisatrice construit son récit autour des personnages. On sent sa fascination pour ces jeunes filles à la culture afro : danse endiablée, style vestimentaire atypique, c'est un bel hommage à leur rythme de vie. L’œuvre sait retranscrire, avec une certaine légèreté, le quotidien de ces adolescentes. Les propos sont désinvoltes et insouciants. Le spectateur est imprégné par cette bonne humeur comme dans la prestation des jeunes filles sur la chanson de Rihanna : Diamond. Ce dernier passage est d'ailleurs le moment le plus étrange du film. Rompant avec l'histoire, il est une bulle d'air esthétique où la caméra capte une ambiance chaleureuse dans une atmosphère sombre aux reflets bleutés.

Un film simple et sans chichi et qui n'est pas comme son titre le laisse penser un exercice portant sur les bandes de filles, mais décrit le parcours de Marieme et qui à un moment passe par une bande de filles. Je m'attendais à quelque chose d'encore plus dur que ça, honnêtement. Mais ce récit présente bien les choses, loin des stéréotypes et du tout blanc ou tout noir. La fin est un peu trop ouverte à mon goût par rapport au reste du film. Sinon globalement un film assez réaliste sans être désabusé non plus et servi par des actrices touchantes.

Ah Céline Sciamma, je n'avais pas aimé "Naissance des pieuvres", même si j'avais aimé son esthétiquej, en revanche j'avais trouvé super son "Tomboy". Pour ce qui est de ce "Bande de filles" je me situe clairement au milieu. La réalisatrice traite encore une fois de l'adolescence avec un côté qui est accès sur la minorité fille black. Par contre,ce qui change avec les deux autres film, c'est que celui là ne dure pas moins de 90 minutes, mais 1H52, ça rend justement un peu trop long ce film. Pour autant ce film n'est pas homogène, il alterne le génie et des choses alternantes. En génie, on a cette atmosphère qui commence en début de chaque chapitre (il y en a 5) avec la musique atmosphérique de Para One. La première scène ceux sont des filles du football américain qui déboule sur notre écran métaphore que le film va être un combat pour s'affirmer. Justement cette quette de soi, ce sentiment que tout est vain c'est le génie du film, mais il faut bien avouer que ceux sont plus ces deux parties qui en présentent les qualités. Mais aussi ces défauts, avec de la vulgarité et de la méchanceté et une quête vers la superficialité trop prononcé. Les trois derniers chapitres sont moyens, on nous compte le côté sombre des banlieues, où les gens sont obligés de s'en sortir en faisant des choses illégales. Mais ce qui ressort de ce film c'est cette belle photographie qui magnifie admirablement le côté touchant et sincère de ses dialogues et de ses personnages qui au fond essayent de survivre dans un environnement difficile.

"Bande de filles" comme ne l'indique pas son titre est surtout le portrait d'une jeune banlieusarde dont le parcours initiatique plutôt noir se voit pourtant avec une lueur d'espoir car la mise en scène de Céline Sciama est enlevée et percutante. On en oublie alors la superficialité du scénario. Sciama, en vraie cinéaste, préfère s'exprimer par les images plus que par les mots. C'est sa force, c'est curieusement aussi sa faiblesse. Les 4 actrices sont épatantes et sont beaucoup dans la réussite de ce film, leur charisme est indéniable. Sciama filme la banlieue comme une cinéaste plus que comme une ethnologue, limite qu' l'on connait aussi chez Kechiche. Le dernier vrai film choc français sur la banlieue ("La haine" de Kassovitz) remonte quand même à 20 ans.

J'en attendais pas grand chose à vrai dire car le sujet ne m'emballait pas plus que ça : film de banlieue avec des filles. Au final, le film fait preuve d'une excellente mise en scène inspirée, inventive mais aussi au service de l'histoire et des acteurs. Les acteurs d'ailleurs non professionnels mais0l0)0l0l tous très convainquants. Seul bémol la fin qui n'en est pas une et se termine en noeud de boudin. Dommage l' histoire m'avait chopée...

Après le brillant et intelligent Tomboy, Céline Sciamma nous livre un film d'une grande platitude dans lequel l'héroïne se perd et nous avec ! L'ennui est au rendez-vous alors que le sujet devrait nous passionner. Mais Sciamma sait-elle au moins de quoi elle parle ? Son scénario, ses dialogues et sa réalisation basiques nous en font douter. Voilà un film très surestimé.

Je dois avouer que je n'ai pas très bien réussi à suivre l'histoire du film ni où il voulait en venir. On ne comprend pas pourquoi l'héroïne veut se faire passer pour un garçon, pourquoi elle ne se livre pas facilement, bref, on reste sur sa faim et le film m'a ennuyé de ce fait. La musique déménage bien et la scène dite culte du film l'est vraiment quoique un peu longue.

Un joli film sur une bande de jeune fille pressées de vivre leur vie comme bon leur semble. Le film capte parfaitement l énergie de cette bande de quatre filles interprétées par des jeunes actrices remarquables qui nous entraînent dans leurs danses, leurs délires mais aussi les affrontements inévitables. Malheureusement le film a par moment des coups de mou franchement mal venus surtout avec l énergie déployée face caméra. Intéressant mais pas captivant.

Ce film oscille entre le document et la fiction. Dans l'ensemble, il sonne assez juste, mais il se répète beaucoup, certaines scènes sont trop longues, comme celles de danse, de sorte qu'on s'ennuie un peu et qu'on a du mal à s'accrocher aux personnages. Même si l'ensemble est assez réaliste, ça fait tout de même parfois catalogue de clichés. On n'est jamais surpris et ça ne décolle pas, en dépit de quelques excellents passages comme l'algarade avec la jeune vendeuse du Forum des Halles. On attendait mieux de la réalisatrice de Tomboy...

Déjà j'ai trouvé que c'était mal joué par moment mais surtout ou le film veut en venir?l'histoire est absolument pas prenante!On nous étale des choses qu'on sait déjà comme des bandes de filles qui s'embrouillent dans le métro ou qui mettent la musique à fond dans les transports en communs en modes je m'en cogne des autres,on sait déjà tous ça suffit de sortir un peu dans une grande agglo!La fin est sans queue ni tête on y comprend rien de plus,si l'histoire elle au moins aurait était intéressante…au lieu de ça c'est soporifique et rempli de banalités au service d'une réalisation qui se veut pseudo esthétique et qui fait décrocher le spectateur aussi sec! 1/5

Belles images de personnages vrais pour un sujet à clichés. On adhère. Dérangé, oui, par une fuite en avant désespérante. Pudeur et sensibilité. Une violence sourde mènent à penser à des volcans prêts à faire éruption.

clichés sur clichés ... vraiment très mauvais a mon goûts
irréel bref une grosse caricature et très mauvaise prestation de la bande de filles
DU GRAND N’IMPORTE QUOI

J’ai trouvé que c’était un bon drame. On sent que Céline Sciamma a pris soin de s’approprier l’ambiance des quartiers populaire. Ce côté sororité qu’ont ces amies, formant comme une famille, est bien retranscrites. C’est d’ailleurs accentué par la volonté de montrer la réalité parfois difficile des conditions de vie en cité. Le but est de comprendre à travers leur environnement, pourquoi elles ont ce comportement. Cet équilibre est très juste pendant une bonne partie du film. Surtout que l’histoire est assez prenante. Malheureusement, ça a tendance à dériver avec l’avancement. Afin de débloquer le scénario qui se met dans une petite routine, le choix a été fait de miser sur les clichés comme pour provoquer les événements. Cela devient même trop au bout d’un moment. À la fin, j’avais presque l’impression de voir un reportage tapageur W9. Ce qui est dommage car de base il y a des axes intéressants qui sont creusés. Je pense le problème vient du fait d’avoir voulu développer trop rapidement le personnage de Marieme. Son évolution se fait vitesse grand V et finalement, il ne reste plus grand-chose à raconter. De plus, c’est tellement rapide qu’on est confronté à un problème de cohérence. On ne comprend pas forcément ce qui l’a amenée du point A au point C, vue que B a été sauté. Cela empêche de garder l’attachement envers elle. Pourtant, Karidja Touré est une excellente actrice. Je pense qu’elle aurait pu assumer encore plus de profondeur. Les filles qui l’entourent sont beaucoup moins travaillée, ainsi que les garçons (frère et petit amis) qui passeront au second rang. Je veux tout de même saluer la présence d'Idrissa Diabaté et Rabah Naït Oufella.