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    La fille du 14 juillet
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    velocio
    velocio

    1 195 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2013, "La fille du 14 juillet" a partagé le public des cinéphiles en 2 camps bien tranchés : celles et ceux qui aimaient beaucoup et celles et ceux qui détestaient. Comme il n'y a pas d'interdiction en la matière, on peut très bien se positionner entre ces 2 extrêmes. Difficile, en effet, de porter aux nues un film qui brille par une absence quasi totale de scénario, quand bien même le réalisateur affirme que son film est "écrit à la virgule près". Difficile, d'un autre côté, de rejeter le côté foutraque de ce film, son impertinence, ses gags tellement foireux qu'ils en deviennent énormes, pris, bien sûr, au nième degré. Par moment, il se dégage de ce film de purs moments de poésie loufoque, auxquels contribue une partie musicale exceptionnellement riche, mêlant Schubert, Mozart et Mahler au free jazz et à Roger Roger. Reste à savoir comment ce film vieillira !
    reggie miller
    reggie miller

    144 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Quand la nouvelle vague du cinéma français rend hommage à l'ancienne Nouvelle Vague du cinéma français ça donne un film frais, inventif, drôle avec d'excellents comédiens dont le fer de lance de ce nouveau mouvement Vincent Macaigne.
    Dommage que le récit ne soit pas vraiment à la hauteur car l'ennui pointe le bout de son nez à qq moments mais dans l'ensemble c'est bien sympa et cette liberté fait plaisir à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Absolument nul: aucun scenario, pas drôle, un collage de gags absurdes qui ont des prétentions intello-surrealistes. C'est la deuxième fois de ma vie que je quitte la salle car j'en peux plus plus pour l'ennuie et pour l'irritation. Après cette arnaque, le réalisateur devrait sans doute penser à trouver un autre métier moins nuisible. Incroyable qu'il ait reperé de sous pour produire cette enorme merde, et en plus que ça soit arrivée à Cannes et dans de salles branchés comme Utopia.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 juin 2013
    Nul! franchement nul...... d'autant plus nul qu'il y a sans doute une prétention de folie et de liberté. Quelques ingrédients de base c'est sûr mais aucun n'est développé proprement. N'est pas absurde qui veut... Rien de tel que la fausse impro soutenue par une scénario inexistant. En plus, pas drôle, terriblement ennuyeux. En voyant ce film nous avons pensé aux Profs qui nous ont affligés récemment. Et bien la Fille du 14 Juillet c'est du Profs pour intellos, un grand n'importe quoi sans aucun talent
    Piwi47
    Piwi47

    30 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2013
    Présenté en compétition pour la Caméra d'or à la Sélection de la Quinzaine des réalisateurs, « La Fille du 14 juillet », premier long métrage d'Antonin Peretjatko, a amplement divisé la croisette.
    Auréolé d'un statut de « maillon absurde pour le cinéma français » chez les uns, qualifié de « mille-feuille d'images sans fond » chez les autres. Sa sortie en salles mercredi 5 juin 2013 est l'occasion de se forger sa propre opinion.

    Synopsis : Hector qui a rencontré Truquette au Louvre le 14 juillet, n'a qu'une préoccupation : séduire cette fille qui l'obsède. Le meilleur moyen, c'est encore de foncer l'emmener voir la mer et Pator ne saurait lui donner tort, surtout si elle est accompagnée de sa copine Charlotte....
    Flanqués de l'inévitable Bertier, ils empruntent les petites routes de France dont les caisses sont vides. Car c'est la crise ! Il faut remettre la France au boulot et, en plein été, le gouvernement décide d'avancer la rentrée d'un mois. Un chamboule-tout et quelques liasses de billets plus tard, le groupe se disloque à l'image d'une France coupée en deux, entre juillettistes et aoûtiens jaloux. Mais rouler en sens inverse du travail n'effraie pas trop le trio restant, bien décidé à retrouver La Fille du 14 juillet et à vivre un été débraillé.

    Antonin Peretjatko aime Bruno Podalydès. Si son road movie politisé s'avère effectivement assez hilarant et débraillé par moments comme le sont généralement les long métrages du cinéaste es bourgeoisie, nous sommes parfois stupéfiés face à l'accumulation déconcertante d'autant de non-spontanéité dans la gestion de l'absurdité.

    Directement inspiré par une tripotée de metteurs en scène cultes, Godard (« A bout de souffle »), Max Pecas, Jean-Pierre Mocky, Jacques Tati, « Dikkenek », Artus de Penguern, Les Deschiens, Albert Dupontel, James Huth, le tandem Kervern & Délépine et consors, Antonin Peretjatko, auteur de plusieurs court métrages ahurissants ces dix dernières années et crédité également ici comme scénariste, balance, en effet, dans sa comédie burlesque des bizarreries parfois vraiment trop sophistiqués pour convaincre.

    Ainsi la partie d'échecs à même le sol, l'âge de la statue au musée, la proposition de départ en vacances auprès de jolies demoiselles, les meurtres au shotgun en pleine rue, le manuel de séduction, les boîtes de conserve avec têtes de politiciens, la soupe de cheval, la bouteille de whisky en forme de livre, le bras coupé par la guillotine, le déguisement de cloporte du gamin, les balles en chloroforme, le gars habillé en lion en peluche au beau milieu de la forêt ... sont autant d'artifices de l'extravagance affichée d'Antonin Peretjatko pour séduire. Carambolage formaliste et barré certes, mais pâle copie de l'âge d'or français (les comédies des années 70) aisément décelable pour l'œil affûté, et pernicieuse volonté de faire gol-ri le spectateur.

    Attention néanmoins! Le niveau de « La Fille du 14 juillet » reste largement au-dessus des boutades conventionnelles actuelles – « Boule & Bill », « Pas très normales activités » et autre « Vive la France ».

    Pour plusieurs raisons : la première, évidente, se trouve cristallisée dans la mise en scène tout à fait élégante et esthétique grâce au grain éclatant du 16 mm de la caméra, qui traduit à merveille l'environnement politico-social – une resucée de mai 68 – dans lequel évolue les personnages. Pas mal également le jeu des couleurs avec les éblouissantes robes des jeunes dames (du bleu & du rose saumon) en contraste avec le climat grisâtre parisien. De même, le blanc de l'auto confondue avec la nacré des éoliennes.

    La seconde réside essentiellement dans la toile de fond tissée par Antonin Peretjatko. Le sujet, plutôt facile en apparence, de la « France au bord du précipice » permet au réalisateur d'offrir son point de vue sur tout cela, grâce notamment aux injonctions de personnages anecdotiques, à sa vision optimiste de l'avenir, cf les différents remèdes proposés pour lutter contre la crise : les flots de champagne (trouvés chez Gatsby?), l'Amour et la liberté, car c'est bien de liberté et d'Amour dont il est question avec l'absurdité de « La Fille du 14 juillet ».

    Au-delà du simple road movie, Antonin Peretjatko dresse une magnifique histoire d'Amour entre une femme belle et solaire (Vimala Pons, vue dans « Adieu Berthe » de Bruno Podalydès l'an dernier ou dans « Enfermés dehors » de Dupontel en 2006), et un homme (Grégoire Tachnakian, retenez bien ce nom) prêt à traverser la France en voiture pour elle. Les autres protagonistes ne sont pas en reste : Vincent Macaigne – un acteur / réalisateur issu du théâtre – campe Pastor, le faux-médecin hirsute amoureux de Charlotte (Marie-Lorna Vaconsin). Tous les quatre se révèlent plus qu'excellents dans leurs interprétations, à la fois marginales et construites. Chapeau aussi à quelques personnages secondaires vraiment poilants, du complètement loufoque Dr Placenta, incarné par un Serge Trinquecoste aux pitreries hors norme, au gérant de la casse converti prêteur sur gages à l'accent prononcé.

    Bilan : Antonin Peretjatko fait feu de tout bois avec sa première œuvre cinématographique « La Fille du 14 juillet ». S'il s'avère parfois un peu trop idéaliste et influencé par le passé, le réalisateur français propose néanmoins avec une certaine intelligence l'humour absurde et le slogan hédoniste « c'est la crise, partez en vacances » comme antidotes du marasme économique actuel. Et si nous l'entendions ?
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juin 2013
    que dire de ce film, sans être trop méchant... hmmmm. disons que c'est un mauvais film de 1975, tourné en 2012. tout est cheap. de l'image au son, du stylisme au effets spéciaux, et bien évidemment l'interprétation, consternante. on en vient à regretter les productions AB.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 589 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Un ovni comique qui amuse et laisse perplexe, aussi. On pense aux Charlots, à Max Pécas, et aussi au Godard des sixties, entre autres... C'est totalement burlesque, parfaitement décousu et transcendé par un montage dynamique qui emporte le tout...Pour autant, il y aussi des moments ou on s'ennuie ferme et ou on se dit que ce festival loufoque est malheureusement limité, comme impuissant à proposer quelque chose de plus consistant. Cependant, il y a un côté pieds nickelés totalement assumé qui fait du bien, je le reconnais et une forme de liberté de ton qu’on rencontre rarement dans le cinéma français. Bref, si mr Peretjatko revient avec un vrai scénario la prochaine fois, ça pourrait être le début du quart de la moitié de quelque chose de prometteur…
    choup_ys
    choup_ys

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2013
    J'ai pas trouvé comment mettre 0 alors j'ai mis 0,5... Ben ça résume bien le film en faite, finalement 0 c'est peut être lui donner trop d'importance. J'avais envi d'un film différent après plusieurs blockbusters décevants et quelques comédies sympas... Mais là chapeau, alors tous ceux qui aiment se creuser l'esprit sur du vide vont pouvoir faire des lignes et des lignes sur l'influence de tels réalisateurs ou événements sur une scène absurde ou une autre, peu importe... Mais je pense quand même à un truc, j'ai payé ma place pour ce truc, pas de problème c'est mon choix, mais une question me vient, à quelle hauteur ce film a été subventionné par l'état ? Car là ça me déprime ... Et oui mes impôts ne vont pas seulement à construire des écoles ou aider des gens dans le besoin ( ok à
    surtout payer la dette, on est pas chez les bisesnounous ;-) ) mais bon là c'est vraiment triste !!! Pauvre cinéma !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Échec total pour ce premier long métrage du jeune réalisateur Antonin Peretjatko, qui était pourtant en course avec ce film pour la caméra d’or de la quinzaine des réalisateurs à Cannes, cette année.

    En effet, “La fille du 14 juillet” se perd totalement dans ce que j’appelle humblement “le syndrome du toujours plus perché”. Je m’explique : En voulant toujours plus d’absurdité et d’extravagance, on finit par perdre le fil conducteur de n’importe quel film. Peretjatko a voulu additionner les scènes délirantes et farfelues en pensant que le résultat donnerait une comédie baroque et burlesque, force est de constater qu’il n’a pas réussi son pari.

    Vous l’aurez compris, j’ai détesté ce film ! Je ne supporte pas ces films qui oublient le scénario et la rigueur qu’il impose, au profit de délires égocentriques qui ne font rire personne. J’avais déjà eu cette même réserve pour “Holy motors” de Leos Carax.

    Par ailleurs, j’ai trouvé les acteurs excessivement mauvais, hormis Vimala Pont (déjà vue dans “Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé”) qui reste assez pétillante.

    Il faut noter aussi que le film n’exploite pas assez la problématique qu’il semble soulever de façon éparse : la crise et la difficulté de trouver un emploi. Ce thème est plus que jamais d’actualité et on aurait aimé plus de clins d’œil bien sentis là-dessus.

    Au final, la seule chose qui me permet de mettre 3 petits points à ce film est la présence de David Boring durant quelques scènes. La voix du chanteur des Naïve New Beaters est bien la seule chose qui m’aura fait rire …
    gvnm73
    gvnm73

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2013
    avant on faisait des films sur des paumés autour desquels la société avançait trop vite, aujourd'hui la société est paumée aussi... on se retrouve au milieu d'un huitclos mortel d'ennui peuplé de personnages insignifiants, l'absurdité (qui se voudrait une référence au cinema du Bunuel?) ne parvient pas à faire oublier les lacunes de ce film, pas de jeu d'acteur, pas de scénario, ni de dialogue-malheureusement un film par les français, sur les français, pour les français.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    20 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juin 2013
    Une bien étrange histoire j'ai trouvé. Plusieurs scènes m'ont amusé, mais le trop plein de vulgarité fait que je n'ai pas du tout mais alors pas du tout accroché à ce film. Dans les points positifs, certains moments m'ont semblé vaguement poétiques
    . Un film dont je tairais le nom à mes amis.
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 512 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Les premieres minutes donnent le ton. C'est original , decale et bien pendant cinq minutes. Les comédiens ont l'air de s'etre bien amuse . Pas nous. Un court metrage aurait était tres bien. Mais tout un long metrage pour ne rien dire...
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Outre une fin d'année très occupée, ma présence en pointillé ces derniers temps s'explique aussi par le peu d'attrait devant les sorties post-cannoises : la moyenne d'étoiles des critiques sur Allociné ne dépasse que très rarement un petit 2,5, et le film allemand ou tunisien qui pourrait être intéressant se donne dans des cinémas bien éloignés. C'est donc presque par hasard, voire par élimination que je suis allé voir ce premier film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, et dont il faut bien dire je ne savais pas grand-chose. Le film s'ouvre avec des images prises lors des défilés du 14 juillet 2011 et 2012, le changement de président étant assez visible. Passées en accéléré avec un musique à la Benny Hill, les images de la tribune présidentielle se levant, s'asseyant, ou applaudissant sont assez savoureuses en ce qu'elles révèlent le ridicule compassé de ce protocole.

    Puis apparaît l'héroïne, la fille du 14 juillet, robe bleu et bottines marrons, qui vend "Le Communard", des pavés en mousse et des guillotines miniatures dans un panier comme en avaient les ouvreuses il y a un demi-siècle. Les dialogues sont décalés, le ton doinelien, et on se demande quand même où on a mis les pieds, entre "Zazie dans le Métro", "Week-end" et "Céline et Julie vont en bateau". Puis au fur et à mesure on s'habitue à ces raccords mal foutus, à cette impression de décalage entre l'image et le son, et à l'alternance de jeu atone et d'explosion de surjeu des acteurs. Des situations burlesques, des répliques absurdes commencent à faire sourire, puis franchement rire : "Quel âge à cette statue ?" "3000 ans et 2 mois" "Comment pouvez-vous être aussi précis ?" "Quand je suis arrivé ici il y a 2 mois, on m'a dit qu'elle avait 3000 ans".

    Régulièrement, un personnage déclare "J'ai un truc à vous raconter", puis se tourne vers la caméra, et on ouvre un flashback au milieu d'un autre flashback. Parfois une voix off à la Truffaut déclame un texte littéraire : "En partant de Paris, Truquette pensait à la Seine. Elle allait vers la mer, et soufflait un vent de liberté...". Ce goût littéraire ce retrouve dans un flashback où deux filles demandent à Pator de choisir entre Racine et Camus, mais celui-ci répond Tchékhov : et hop, on se retrouve à faire de la luge dans la campagne russe enneigée... Cette impression d'improvisation, de pensée par flot est démentie par Antonin Peretjatko : "Il n’y a rien de plus faux. C’est écrit à la virgule près. Comme le plan de travail est très lourd, je ne pars jamais en tournage sans un découpage précis, avec un repérage des décors, un plan au sol pour la position de la caméra, parce que sinon je sais que je vais perdre énormément de temps".

    De même, l'impression de décalage n'est pas fortuite : le réalisateur a choisi de tourner en 16 mm, et à un rythme de 22,5 images-secondes, ce qui donne un son plus aigu et un effet de postsynchro. Mieux, les faux raccords évoqués plus haut sont intentionnels : "Je cherche à ce que ça ripe un peu à chaque fois qu’on passe d’un plan à l’autre, à éviter le raccord parfait. Il ne s’agit pas de bâcler mais de poser des postulats esthétiques, ça donne un effet "débraillé" ou "foutraque" totalement assumé. Ma hantise est de perdre cette malfaçon aux finitions du film en lissant tout." Qu'il se rassure, cette malfaçon reste bien visible, et elle participe à l'effet d'étrangeté poétique et à la drôlerie surréaliste qui baignent tout ce premier film atypique et attachant.
    traversay1
    traversay1

    3 160 abonnés 4 640 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Tiens, du vent nouveau dans la comédie "à la française"avec La fille du 14 juillet Un truc débraillé, anarchiste et dégingandé. Avec l'influence de Tati, Rohmer, Rozier, Godard, Podalydès. On n'a rien contre, au contraire. Du point de vue des intentions, sur fond de crise économique et de vacances avortées (la rentrée a été avancée d'un mois), c'est tout bon. Mais côté réalisation, c'est tout mauvais. Passons sur l'interprétation, approximative, et la mise en scène mollassonne alors qu'elle devrait être pétaradante. Le scénario est loufoque mais il s'englue dans l'à-peu-près et le n'importe quoi. Tout cela devrait être tordant, ce n'est que charmant, par endroits, et hélas, navrant, assez souvent. Avec la mine défaite du 14 juillet !
    brunetol
    brunetol

    175 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Cette immonde daube qui concourt pour le film le plus laid et le plus vide de l'année mérite en effet sa place à côté de "Pizzaiolo et Mozzarel" et "On se calme et on boit frais à St Tropez" des immenses Christian Gion et Max Pécas. Personne a l'époque n'aurait eu l'idée de parler de "Nouvelle Vague" en évoquant les bouses de ces deux illustres cultivateurs de navets. Mais, la crise aidant, Antonin Peretjatko parait tomber à pic et réjouir quelques zélateurs de ce cinéma de fond de poubelle écrit avec les pieds et tourné avec les fesses. C'est moche, stupide, affreusement ennuyeux voire carrément antipathique, ça donne envie de quitter son siège en le claquant fort, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait à tout prix gâcher le plaisir de ceux qui en prennent devant ça, puisqu'il y en a... Mais autant de vulgarité débraillée, assumée, revendiquée, devient forcément arrogante, comme un type qui chie sur votre moquette et vous regarde en disant : "Bah quoi, c'est pour rigoler !"
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